"Short Program", recueil d'histoires courtes en 3 volumes, est une merveille de sensibilité.
Avec finesse et pertinence, Adachi va nous plonger dans les sentiments les plus doux et profonds, de l'affection à la passion, en passant par la mélancolie, qui se cachent derrière les situations les plus anodines.
Ses dessins assez déconcertants au premier abord, mais une fois au centre d'une histoire, ses visages, ses traits, tout en rondeur, se révèlent plein de charme, et tout simplement "beaux".
Une maîtrise de la narration que possèdent seulement les plus grands. Parvenir à amener tant de choses dans ce nombre de pages... (environ une trentaine par histoire), on est proche de la magie là... :)
Pour terminer, un petit lien sur une critique des plus pertinentes (le site en lui-même est une petite merveille, si vous voulez vous y attarder un peu...) :)
C’est sûr que si on n’aime pas le genre : la bd sur la vie quotidienne, et bien, on n’aimera pas cette bd. Cela semble une lapalissade ce que je viens de dire, mais l’avis de Cassidy ci-dessous montre que tout le monde ne se passionne pas pour ce type de sujet en bd. Je ne sais pas si j’ai fonctionné à l’identification, mais je trouve de manière générale plaisante la lecture d’une bd qui loin des archétypes de la bande dessinée d’aventure ou d’action, cherche à évoquer les difficultés du quotidien. Et pourquoi pas ? Pourquoi faudrait-il toujours que nous nous évadions dans l’imaginaire le plus débridé ? N’avons-nous pas besoin aussi de ces histoires qui, plus proche de nous, parlent aussi de gens qui nous ressemblent ?
Ici, le sujet est plutôt bien décrit, certains dialogues, derrière une apparente banalité, cache bien des subtilités et sous-entendus (oui, même l’histoire des chips…). L’histoire est certes un peu prévisible sur la fin mais elle fait plaisir, difficile pour moi de le nier.
Le dessin m’a bien plu. Je comprends ce que son côté un peu carré et « dans le vent » peut effrayer certains, je ne l’ai pourtant pas trouvé froid ou sans âme. Sans doute parce que l’auteur, au-delà de son style très carré et angulaire, sait tellement bien user de son découpage, de ses cadrages, pour suggérer l’émotion et les sentiments de ses personnges. Y’a quelques planches d’école dans cet album. Le type de planches dans lesquelles on s’aperçoit en les relisant à quel point chaque choix formel a été déterminant pour faire passer une émotion, un message particulier. Il a beaucoup de savoir-faire ce Watson ! Un auteur à suivre de près !
BD rafraîchissante qui se laisse apprécier. Malheureusement, pour en avoir discuté avec le scénariste Bouchard, cette série risque de s'arrêter le dessinateur Pica connaît en effet un plus grand succès commercial avec la série Les Profs et s'y consacre désormais à temps plein... dommage.
Un cinquième et dernier album fait de brique et de broque pourrait tout de même voir le jour prochainement...
C'est fun, c'est mignon, c'est rigolo, c'est "kawai" ... Certes il faut aimer mais en ce qui me concerne, je suis fan. Le style de dessin est très original et j'adore la couverture.
Bref, ça n'est pas intellectuellement décapant mais c'est assez divertissant.
Ne l'achetez pas juste sur mon avis mais feuilletez-le et si c'est le genre de chose qui vous plaît, vous ne serez pas déçu.
Je viens de faire l'achat des quatre tomes, et je viens d'entamer le quatrième ; je ne peux plus décoller mes yeux du bouquin, je veux savoir ce qu'il va se passer dans la suite des évènements ! Je ne regrette pas l'achat de ces magnifiques livres ! Il est vrai qu'ils sont un peu chers, mais "les bonnes choses n'ont pas de prix" !
Alors franchement je conseille à tous ceux qui ne savent pas s'ils vont acheter ces livres, faites-le, vous ne regretterez pas ! J'ai adoré l'idée, les dessins sont trés beaux (c'est pas logique de juger je sais pas dessiner...) ; par contre j'ai un petit reproche à faire, j'ai parfois eu un peu de mal à lire ; peut-être à cause du fait que je ne suis pas un adepte des bandes dessinées... Merci pour ces livres qui m'ont en quelque sorte donné envie de m'intéresser à la bande dessinée !
Petit coup de coeur également.
Toute en poésie et en finesse, cette BD n'est pas sans rappeler les émissions radio cultes à la Orson Wells... On y croit, j'étais presque "déçue" de savoir que ce n'était qu'un feuilleton de radio, mais jusqu'au bout on se laisse aller à suivre ces personnages et à écouter l'Histoire de notre planète.
Un graphisme simple mais "efficace", servant totalement le scénario (j'avoue avoir adoré la physionomie de l'extraterreste acheteur), et contribuant pour une large part à cette balade balade poétique et toute en sensibilité.
A découvrir.
Voila, les 8 premiers tomes de lus ! En fait, je lis assez peu les comics, sans doute trop habitué au format et au style "européen". Quoi qu'il en soit, "Bone", découvert grâce à BDT, est une agréable surprise. Fubuki a très bien décrit le style de Smith : un graphisme épuré avec une ligne claire et précise mise en valeur par un encrage soigné. Le dessin est simple mais très bien maîtrisé et terriblement efficace. "Bone" est une série atypique où Smith a su créer un monde riche et cohérent, proche du conte comme le souligne Piehr. La force de ce comics réside dans la galerie de portraits "hauts en couleurs". Déjà avec les 3 cousins Bone : Fone candide mais courageux, Phoney margoulin et arnaqueur et Smiley nonchalant et plaisantin. On a également la jeune Thorn bien sûr et l'énigmatique Mamie Ben, sans compter les nombreux personnages secondaires qui ont leur importance (Ted, les possums, ...).
D'habitude, un sentiment de frustration envahit le lecteur lorsque le dénouement d'une histoire tarde à venir. Ici, ce n'est pas le cas. On prend vraiment plaisir à suivre les péripéties des cousins bones qui croisent souvent le chemin des rats-garous bêtes et méchants... Le comportement de ces rats-garous me font curieusement penser aux films des "Monty Python" réputés pour leurs dialogues savoureux ! Pour ces passages, la VO doit être à se tordre de rire ! . . .
L'humour est bien présent dans les 3 premiers tomes où les méchants sont là mais semblent peu menaçants. Avec le 4ème, un tournant est pris, le ton est plus grave... le danger s'approche et Mamie Ben (Rose) en dévoile un peu plus sur le passé de sa petite fille Thorn. Le suspens est soutenu pendant les deux tomes suivants (5 et 6) puis la tention retombe avec le tome 7 où l'humour des premiers tomes se fait à nouveau présent. Enfin, le tome 8 est l'album de toutes les révélations et semble correspondre avec la fin d'un cycle (du moins, c'est mon interprétation !).
Bref, je n'ai que quelques mots à rajouter : Stupides, stupides rats-garous ! :D
NB : Juste une petite question, d'où Smiley peut-il bien sortir tous ses cigares ?
Cette BD est tout simplement géniale !
Le scénario semble léger, avec beaucoup d'humour, de bonne humeur, de dérision aussi et puis au fil des tomes l'histoire bascule doucement, elle devient plus intriguante, plus noire, et le conte de fée se transforme sans crier gare en une quête pour la survie de l'humanité.
Chaque personnage évolue de manière constante et surtout cohérente au fil des aventures. Une série qui peut rebuter certains mais qui mérite une bien plus grande reconnaissance.
PS : Cette série contient aussi 2 HS qui renforcent la profondeur des personnages, notamment "Rose".
Je craque pour ces histoires un petit peu (mais un tout petit peu) mièvres. Sans doute parce derrière tous ces bons sentiments, je ressens une vraie humanité, une sincérité et un véritable talent pour dépeindre les sentiments humains. Chaque histoire cherche à susciter l’émotion, et c’est réussi.
Le dessin fait fort manga façon année 80 (ça date d’ailleurs de cette époque là), lorsque l’on feuillette ce manga, on trouve que le dessin ne casse pas la baraque. Mais à la lecture, il s’avère assez habile, dans son découpage et sa mise en scène.
Mais ce qui me plaît par-dessus tout, c’est le caractère assez imprévisible de ces histoires. Adachi propose parfois des fins vraiment subtiles. Parfois évasives, elles nous laissent un peu dans le vide, face à notre propre imagination.
Je ne connaissais pas Adachi, apparemment, au japon, il est aussi connu que Katsura. Malheureusement, de son abondante production, seul Short program a été édité en français. Mais pour ceux que ça intéresse, vous trouverez des traductions de certains de ses mangas faites par des fans sur http://www.iscariote.org/. En attendant que plus de ses œuvres soient un jour traduites…
André Benn avait introduit le thriller fantastique dans le magazine Spirou des années 70 avant de connaître une existence éditoriale en dents de scie.
Les premiers récits étaient plus humoristiques, puis sont devenus fort sombres. Mais il est toujours resté hiératique, froid et surtout très british.
Proche de l'univers d'Edgar Allan Poe, l'action a pour théâtre un Londres aussi documenté que lugubre...
«Mic Mac Adam» fut un personnage phare du journal de Spirou, intervenant dans des récits courts ou longs. Cinq albums parurent au cours des années quatre-vingt : deux aux éditions Dupuis et trois chez Fleurus. Les enquêtes qu’effectuait Mic Mac Adam étaient souvent parsemées d’étrange, de surnaturel, mais surtout de macabre. Chasse à l’homme, miroirs contenant les cerveaux de victimes et reflétant leurs souvenirs…
Un univers très sombre un poil allégé par le dessin semi-réaliste d’André Benn et notamment par le gros nez de Mic.
On ne peut que frissonner à la lecture de certaines de ces pages...
Proche de la nouvelle B.D. belge, Benn a un style très personnel qui lui permet de faire la jonction entre l'école classique de type Tillieux-Will et l'esthétisme de Marc Wasterlain.
A noter que cette série connaît un second souffle avec la reprise du scénario par Luc Brunschwig et un style "bennien" un poil plus réaliste.
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Short program
"Short Program", recueil d'histoires courtes en 3 volumes, est une merveille de sensibilité. Avec finesse et pertinence, Adachi va nous plonger dans les sentiments les plus doux et profonds, de l'affection à la passion, en passant par la mélancolie, qui se cachent derrière les situations les plus anodines. Ses dessins assez déconcertants au premier abord, mais une fois au centre d'une histoire, ses visages, ses traits, tout en rondeur, se révèlent plein de charme, et tout simplement "beaux". Une maîtrise de la narration que possèdent seulement les plus grands. Parvenir à amener tant de choses dans ce nombre de pages... (environ une trentaine par histoire), on est proche de la magie là... :) Pour terminer, un petit lien sur une critique des plus pertinentes (le site en lui-même est une petite merveille, si vous voulez vous y attarder un peu...) :)
Breakfast after noon
C’est sûr que si on n’aime pas le genre : la bd sur la vie quotidienne, et bien, on n’aimera pas cette bd. Cela semble une lapalissade ce que je viens de dire, mais l’avis de Cassidy ci-dessous montre que tout le monde ne se passionne pas pour ce type de sujet en bd. Je ne sais pas si j’ai fonctionné à l’identification, mais je trouve de manière générale plaisante la lecture d’une bd qui loin des archétypes de la bande dessinée d’aventure ou d’action, cherche à évoquer les difficultés du quotidien. Et pourquoi pas ? Pourquoi faudrait-il toujours que nous nous évadions dans l’imaginaire le plus débridé ? N’avons-nous pas besoin aussi de ces histoires qui, plus proche de nous, parlent aussi de gens qui nous ressemblent ? Ici, le sujet est plutôt bien décrit, certains dialogues, derrière une apparente banalité, cache bien des subtilités et sous-entendus (oui, même l’histoire des chips…). L’histoire est certes un peu prévisible sur la fin mais elle fait plaisir, difficile pour moi de le nier. Le dessin m’a bien plu. Je comprends ce que son côté un peu carré et « dans le vent » peut effrayer certains, je ne l’ai pourtant pas trouvé froid ou sans âme. Sans doute parce que l’auteur, au-delà de son style très carré et angulaire, sait tellement bien user de son découpage, de ses cadrages, pour suggérer l’émotion et les sentiments de ses personnges. Y’a quelques planches d’école dans cet album. Le type de planches dans lesquelles on s’aperçoit en les relisant à quel point chaque choix formel a été déterminant pour faire passer une émotion, un message particulier. Il a beaucoup de savoir-faire ce Watson ! Un auteur à suivre de près !
Croco & Fastefoude
BD rafraîchissante qui se laisse apprécier. Malheureusement, pour en avoir discuté avec le scénariste Bouchard, cette série risque de s'arrêter le dessinateur Pica connaît en effet un plus grand succès commercial avec la série Les Profs et s'y consacre désormais à temps plein... dommage. Un cinquième et dernier album fait de brique et de broque pourrait tout de même voir le jour prochainement...
Cat's World
C'est fun, c'est mignon, c'est rigolo, c'est "kawai" ... Certes il faut aimer mais en ce qui me concerne, je suis fan. Le style de dessin est très original et j'adore la couverture. Bref, ça n'est pas intellectuellement décapant mais c'est assez divertissant. Ne l'achetez pas juste sur mon avis mais feuilletez-le et si c'est le genre de chose qui vous plaît, vous ne serez pas déçu.
Le Troisième Testament
Je viens de faire l'achat des quatre tomes, et je viens d'entamer le quatrième ; je ne peux plus décoller mes yeux du bouquin, je veux savoir ce qu'il va se passer dans la suite des évènements ! Je ne regrette pas l'achat de ces magnifiques livres ! Il est vrai qu'ils sont un peu chers, mais "les bonnes choses n'ont pas de prix" ! Alors franchement je conseille à tous ceux qui ne savent pas s'ils vont acheter ces livres, faites-le, vous ne regretterez pas ! J'ai adoré l'idée, les dessins sont trés beaux (c'est pas logique de juger je sais pas dessiner...) ; par contre j'ai un petit reproche à faire, j'ai parfois eu un peu de mal à lire ; peut-être à cause du fait que je ne suis pas un adepte des bandes dessinées... Merci pour ces livres qui m'ont en quelque sorte donné envie de m'intéresser à la bande dessinée !
Balade Balade
Petit coup de coeur également. Toute en poésie et en finesse, cette BD n'est pas sans rappeler les émissions radio cultes à la Orson Wells... On y croit, j'étais presque "déçue" de savoir que ce n'était qu'un feuilleton de radio, mais jusqu'au bout on se laisse aller à suivre ces personnages et à écouter l'Histoire de notre planète. Un graphisme simple mais "efficace", servant totalement le scénario (j'avoue avoir adoré la physionomie de l'extraterreste acheteur), et contribuant pour une large part à cette balade balade poétique et toute en sensibilité. A découvrir.
Bone
Voila, les 8 premiers tomes de lus ! En fait, je lis assez peu les comics, sans doute trop habitué au format et au style "européen". Quoi qu'il en soit, "Bone", découvert grâce à BDT, est une agréable surprise. Fubuki a très bien décrit le style de Smith : un graphisme épuré avec une ligne claire et précise mise en valeur par un encrage soigné. Le dessin est simple mais très bien maîtrisé et terriblement efficace. "Bone" est une série atypique où Smith a su créer un monde riche et cohérent, proche du conte comme le souligne Piehr. La force de ce comics réside dans la galerie de portraits "hauts en couleurs". Déjà avec les 3 cousins Bone : Fone candide mais courageux, Phoney margoulin et arnaqueur et Smiley nonchalant et plaisantin. On a également la jeune Thorn bien sûr et l'énigmatique Mamie Ben, sans compter les nombreux personnages secondaires qui ont leur importance (Ted, les possums, ...). D'habitude, un sentiment de frustration envahit le lecteur lorsque le dénouement d'une histoire tarde à venir. Ici, ce n'est pas le cas. On prend vraiment plaisir à suivre les péripéties des cousins bones qui croisent souvent le chemin des rats-garous bêtes et méchants... Le comportement de ces rats-garous me font curieusement penser aux films des "Monty Python" réputés pour leurs dialogues savoureux ! Pour ces passages, la VO doit être à se tordre de rire ! . . . L'humour est bien présent dans les 3 premiers tomes où les méchants sont là mais semblent peu menaçants. Avec le 4ème, un tournant est pris, le ton est plus grave... le danger s'approche et Mamie Ben (Rose) en dévoile un peu plus sur le passé de sa petite fille Thorn. Le suspens est soutenu pendant les deux tomes suivants (5 et 6) puis la tention retombe avec le tome 7 où l'humour des premiers tomes se fait à nouveau présent. Enfin, le tome 8 est l'album de toutes les révélations et semble correspondre avec la fin d'un cycle (du moins, c'est mon interprétation !). Bref, je n'ai que quelques mots à rajouter : Stupides, stupides rats-garous ! :D NB : Juste une petite question, d'où Smiley peut-il bien sortir tous ses cigares ?
Bone
Cette BD est tout simplement géniale ! Le scénario semble léger, avec beaucoup d'humour, de bonne humeur, de dérision aussi et puis au fil des tomes l'histoire bascule doucement, elle devient plus intriguante, plus noire, et le conte de fée se transforme sans crier gare en une quête pour la survie de l'humanité. Chaque personnage évolue de manière constante et surtout cohérente au fil des aventures. Une série qui peut rebuter certains mais qui mérite une bien plus grande reconnaissance. PS : Cette série contient aussi 2 HS qui renforcent la profondeur des personnages, notamment "Rose".
Short program
Je craque pour ces histoires un petit peu (mais un tout petit peu) mièvres. Sans doute parce derrière tous ces bons sentiments, je ressens une vraie humanité, une sincérité et un véritable talent pour dépeindre les sentiments humains. Chaque histoire cherche à susciter l’émotion, et c’est réussi. Le dessin fait fort manga façon année 80 (ça date d’ailleurs de cette époque là), lorsque l’on feuillette ce manga, on trouve que le dessin ne casse pas la baraque. Mais à la lecture, il s’avère assez habile, dans son découpage et sa mise en scène. Mais ce qui me plaît par-dessus tout, c’est le caractère assez imprévisible de ces histoires. Adachi propose parfois des fins vraiment subtiles. Parfois évasives, elles nous laissent un peu dans le vide, face à notre propre imagination. Je ne connaissais pas Adachi, apparemment, au japon, il est aussi connu que Katsura. Malheureusement, de son abondante production, seul Short program a été édité en français. Mais pour ceux que ça intéresse, vous trouverez des traductions de certains de ses mangas faites par des fans sur http://www.iscariote.org/. En attendant que plus de ses œuvres soient un jour traduites…
Mic Mac Adam
André Benn avait introduit le thriller fantastique dans le magazine Spirou des années 70 avant de connaître une existence éditoriale en dents de scie. Les premiers récits étaient plus humoristiques, puis sont devenus fort sombres. Mais il est toujours resté hiératique, froid et surtout très british. Proche de l'univers d'Edgar Allan Poe, l'action a pour théâtre un Londres aussi documenté que lugubre... «Mic Mac Adam» fut un personnage phare du journal de Spirou, intervenant dans des récits courts ou longs. Cinq albums parurent au cours des années quatre-vingt : deux aux éditions Dupuis et trois chez Fleurus. Les enquêtes qu’effectuait Mic Mac Adam étaient souvent parsemées d’étrange, de surnaturel, mais surtout de macabre. Chasse à l’homme, miroirs contenant les cerveaux de victimes et reflétant leurs souvenirs… Un univers très sombre un poil allégé par le dessin semi-réaliste d’André Benn et notamment par le gros nez de Mic. On ne peut que frissonner à la lecture de certaines de ces pages... Proche de la nouvelle B.D. belge, Benn a un style très personnel qui lui permet de faire la jonction entre l'école classique de type Tillieux-Will et l'esthétisme de Marc Wasterlain. A noter que cette série connaît un second souffle avec la reprise du scénario par Luc Brunschwig et un style "bennien" un poil plus réaliste.