Le temps de lire cet album est un moment de plaisir.
Le talentueux Gimenez nous montre encore une fois ce qu'il est capable de faire avec des pinceaux, et le scénario quant à lui n’a rien à envier aux dessins.
On m'avait dit que c'était génial, mais bon j'y croyais pas trop car c'était mon vendeur de bd (et patron l'été) qui le disait et, bien qu'étant un ami, le sens du commerce est trop fort chez lui (il m'a refilé quelques bouzes quand même). Mais bon comme la bibli est (encore) gratuite au moins je ne risquais rien. Et là, surprise, il disait vrai !
Cette histoire délirante de fin du monde mais gardez votre calme on sait jamais... c'est tout bonnement génial. Le scénario est vraiment original, et on se bidonne souvent devant les aventures loufoques de Issicol. Le dessin est pas mal, en tout cas il va bien avec l'histoire. Vraiment c'est tout bon, comme quoi mon vendeur il dit pas que des conneries !
Au premier abord, Zorn et Dirna sont deux enfants qui prennent un certain plaisir à donner la mort. Vous allez me dire que cela vous choque ? C'est compréhensible que, vue sous cet angle, cette histoire pourrait heurter la sensibilité de certaines personnes. Pourtant, quand on prend la peine de pénétrer dans cet univers, on comprend vite que replacé dans un contexte différent, cela est beaucoup moins dérangeant.
Le scénario de Jean-David Morvan est traité avec beaucoup d'intelligence et savamment dosé. Dans un cadre d'heroïc-fantasy, l'auteur nous raconte le parcours de deux enfants qui, à travers leurs pouvoirs, ont la possibilité de changer le cours d'un monde où l'immortalité se vit au quotidien. Comme je vous l'ai dit plus haut, la mort est le thème central du récit. Cependant, même si parfois certaines scènes paressent glauques, cette histoire est traitée avec beaucoup d'humour et le ton est principalement placé sous le signe de l'aventure et du fantastique. Dès les premières pages, vous êtes captivés par le sujet. Les personnages ont beaucoup de densité et ceux-ci ont même parfois un physique assez déroutant (par ex: Le lamineur que les enfants appellent Maman !).
L'intrigue est réussie et beaucoup d'ingrédients viennent se greffer dans le scénario. De ce fait, on est toujours en eveil et on est vraiment curieux de voir comment la suite évoluera.
Le dessin de Bruno Bessadi et Vincent Trannoy est très convaincant. Les visages tout en rondeur donnent un côté sympathique aux personnages. Leurs expressions sont parfois très proches du dessin animé et c'est, ma foi, fort agréable.
Les couleurs de Christian Lerolle sont, elles, très lumineuses. Les tons sont parfois vifs et à d'autres moments, ceux-ci se révèlent plus pastels.
"Zorn et Dirna" est une série qui m'a beaucoup plu. Son efficacité vous ravira.
A suivre !!!
Moi qui n'ai pas été séduit par "Rapaces", je trouve que Marini a grandement gagné à faire cette BD avec un scénariste tel que Desberg.
Concernant le dessin, il n'est pas toujours parfait (à mon goût : je pense notamment à une perspective assez ratée quand on voit le train rouler à l'horizon dans le tome 1), les traits sont parfois un peu gras, mais l'ensemble est très sympathique, le choix des couleurs très bon, et certaines planches sont très belles.
Concernant le scénario, il est véritablement excellent. En deux tomes, on voit une histoire complètement originale, travaillée, avec le début et la fin qui se recoupent parfaitement, des personnages fouillés, une ambiance et une narration impeccables. Malgré quelques pointes de machisme (mais est-ce pour se mettre dans le contexte de la fin du 19e siècle ?), je reste vraiment séduit par cette histoire intelligente et bonne du début jusqu'à la fin.
Bref, je viens seulement de découvrir cette BD mais je la conseille à tous ceux ne l'ayant pas encore lue.
Il arrive qu'au milieu de la surproduction de séries interchangeables et répétitives, Delcourt ose traduire certains auteurs américains qui ont un talent fou. Le talent de faire des histoires originales, pleines de poésie sans être gnan gnan, pleines de tendresse sans être pénibles. Savoir trouver le juste milieu pour intéresser un public tout en parlant d'amitié, de risques, du temps qui passe, des souvenirs d'enfance... Savoir garder un oeil un peu attendri et parfois mélancolique - mais jamais amer - sur ce qu'on a fait, sur le lendemain qu'on devine, sur le surlendemain qu'on espère.
C'est frais, c'est plein de petits bonheurs prêts à l'emploi, sans prise de tête, sans esbrouffe, sans chercher à épater la galerie. C'est vivant, c'est vrai.
Les dessins sont également superbes, un noir et blanc qui apporte juste ce qu'il faut de mélancolie pour pleinement apprécier ce moment de tendresse.
Ca fait du bien. :)
Bon, c'est un 4/5 qui vaut plutôt 3.5/5, mais quand j'étais plus jeune, je trouvais ça vraiment franchement bien.
Encore maintenant, "Olivier Rameau", c'est une bouffée de fraicheur, de bonne humeur, de naïveté et de gaieté. Et le dessin de Dany y colle parfaitement.
Les histoires ne sont pas toutes parfaites, certaines pêchant justement par leur naïveté, mais dans l'ensemble, c'est très agréable à lire, et même marrant.
Bref, une série que j'aime bien, qu'il me fait plaisir de relire même si je ne pense pas avoir l'envie d'en acheter véritablement un tome un jour.
J'ai vraiment apprécié cette série, et pas seulement parce qu'elle se déroule dans une période historique que j'aime beaucoup ! Le scénario est bien fait et n'est pas trop manichéen, il nous fait traverser les grandes étendues sibériennes et l'histoire de cette période agitée. Le personnage de Sacha est attachant. Le dessin est pas mal, il a bien saisi l'ambiance de l'entre-deux-guerres. Vraiment sympa !
Bon là je suis pas d'accord avec Don Lope... Moi ça m'a bien fait marrer ce petit recueil de gags, même si c'est très inégal. Le dessin est simple et efficace, mais en revanche le texte qui accompagne l'illustration ne m'a pas faire rire... Non, vraiment, c'est pas mal du tout.
Franchement bien cette histoire avec à chaque tome un changement de focalisation. On découvre les mêmes événements sous trois angles différents, ce qui permet de nous interroger sur le pouvoir du narrateur... Le dessin est vraiment pas mauvais, notamment les teintes jaunâtres rappelant les cabs de NY. L'ambiance est très oppressante et très noire. Du bon polar.
J'ai découvert cette série assez tard... vers 20 ans! A ma grande surprise, elle m'a plu tout de suite. J'avais des a priori négatifs, pensant qu'elle s'adressait uniquement aux gamins... Pas du tout ! Les histoires sont drôles et le couple Blutch-Chesterfield irrésistible, avec bien sûr la palme pour le petit Blutch qui ne rêve que de déserter l'armée. Un album à épingler : "L'or du Québec". Un petit bémol : les derniers albums sont un peu décevants. En manque d'inspiration ?
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Le quatrième pouvoir
Le temps de lire cet album est un moment de plaisir. Le talentueux Gimenez nous montre encore une fois ce qu'il est capable de faire avec des pinceaux, et le scénario quant à lui n’a rien à envier aux dessins.
Port Nawak
On m'avait dit que c'était génial, mais bon j'y croyais pas trop car c'était mon vendeur de bd (et patron l'été) qui le disait et, bien qu'étant un ami, le sens du commerce est trop fort chez lui (il m'a refilé quelques bouzes quand même). Mais bon comme la bibli est (encore) gratuite au moins je ne risquais rien. Et là, surprise, il disait vrai ! Cette histoire délirante de fin du monde mais gardez votre calme on sait jamais... c'est tout bonnement génial. Le scénario est vraiment original, et on se bidonne souvent devant les aventures loufoques de Issicol. Le dessin est pas mal, en tout cas il va bien avec l'histoire. Vraiment c'est tout bon, comme quoi mon vendeur il dit pas que des conneries !
Zorn & Dirna
Au premier abord, Zorn et Dirna sont deux enfants qui prennent un certain plaisir à donner la mort. Vous allez me dire que cela vous choque ? C'est compréhensible que, vue sous cet angle, cette histoire pourrait heurter la sensibilité de certaines personnes. Pourtant, quand on prend la peine de pénétrer dans cet univers, on comprend vite que replacé dans un contexte différent, cela est beaucoup moins dérangeant. Le scénario de Jean-David Morvan est traité avec beaucoup d'intelligence et savamment dosé. Dans un cadre d'heroïc-fantasy, l'auteur nous raconte le parcours de deux enfants qui, à travers leurs pouvoirs, ont la possibilité de changer le cours d'un monde où l'immortalité se vit au quotidien. Comme je vous l'ai dit plus haut, la mort est le thème central du récit. Cependant, même si parfois certaines scènes paressent glauques, cette histoire est traitée avec beaucoup d'humour et le ton est principalement placé sous le signe de l'aventure et du fantastique. Dès les premières pages, vous êtes captivés par le sujet. Les personnages ont beaucoup de densité et ceux-ci ont même parfois un physique assez déroutant (par ex: Le lamineur que les enfants appellent Maman !). L'intrigue est réussie et beaucoup d'ingrédients viennent se greffer dans le scénario. De ce fait, on est toujours en eveil et on est vraiment curieux de voir comment la suite évoluera. Le dessin de Bruno Bessadi et Vincent Trannoy est très convaincant. Les visages tout en rondeur donnent un côté sympathique aux personnages. Leurs expressions sont parfois très proches du dessin animé et c'est, ma foi, fort agréable. Les couleurs de Christian Lerolle sont, elles, très lumineuses. Les tons sont parfois vifs et à d'autres moments, ceux-ci se révèlent plus pastels. "Zorn et Dirna" est une série qui m'a beaucoup plu. Son efficacité vous ravira. A suivre !!!
l'Etoile du Désert
Moi qui n'ai pas été séduit par "Rapaces", je trouve que Marini a grandement gagné à faire cette BD avec un scénariste tel que Desberg. Concernant le dessin, il n'est pas toujours parfait (à mon goût : je pense notamment à une perspective assez ratée quand on voit le train rouler à l'horizon dans le tome 1), les traits sont parfois un peu gras, mais l'ensemble est très sympathique, le choix des couleurs très bon, et certaines planches sont très belles. Concernant le scénario, il est véritablement excellent. En deux tomes, on voit une histoire complètement originale, travaillée, avec le début et la fin qui se recoupent parfaitement, des personnages fouillés, une ambiance et une narration impeccables. Malgré quelques pointes de machisme (mais est-ce pour se mettre dans le contexte de la fin du 19e siècle ?), je reste vraiment séduit par cette histoire intelligente et bonne du début jusqu'à la fin. Bref, je viens seulement de découvrir cette BD mais je la conseille à tous ceux ne l'ayant pas encore lue.
Adieu Chunky Rice
Il arrive qu'au milieu de la surproduction de séries interchangeables et répétitives, Delcourt ose traduire certains auteurs américains qui ont un talent fou. Le talent de faire des histoires originales, pleines de poésie sans être gnan gnan, pleines de tendresse sans être pénibles. Savoir trouver le juste milieu pour intéresser un public tout en parlant d'amitié, de risques, du temps qui passe, des souvenirs d'enfance... Savoir garder un oeil un peu attendri et parfois mélancolique - mais jamais amer - sur ce qu'on a fait, sur le lendemain qu'on devine, sur le surlendemain qu'on espère. C'est frais, c'est plein de petits bonheurs prêts à l'emploi, sans prise de tête, sans esbrouffe, sans chercher à épater la galerie. C'est vivant, c'est vrai. Les dessins sont également superbes, un noir et blanc qui apporte juste ce qu'il faut de mélancolie pour pleinement apprécier ce moment de tendresse. Ca fait du bien. :)
Olivier Rameau
Bon, c'est un 4/5 qui vaut plutôt 3.5/5, mais quand j'étais plus jeune, je trouvais ça vraiment franchement bien. Encore maintenant, "Olivier Rameau", c'est une bouffée de fraicheur, de bonne humeur, de naïveté et de gaieté. Et le dessin de Dany y colle parfaitement. Les histoires ne sont pas toutes parfaites, certaines pêchant justement par leur naïveté, mais dans l'ensemble, c'est très agréable à lire, et même marrant. Bref, une série que j'aime bien, qu'il me fait plaisir de relire même si je ne pense pas avoir l'envie d'en acheter véritablement un tome un jour.
Nuit blanche
J'ai vraiment apprécié cette série, et pas seulement parce qu'elle se déroule dans une période historique que j'aime beaucoup ! Le scénario est bien fait et n'est pas trop manichéen, il nous fait traverser les grandes étendues sibériennes et l'histoire de cette période agitée. Le personnage de Sacha est attachant. Le dessin est pas mal, il a bien saisi l'ambiance de l'entre-deux-guerres. Vraiment sympa !
30 millions d'imbéciles
Bon là je suis pas d'accord avec Don Lope... Moi ça m'a bien fait marrer ce petit recueil de gags, même si c'est très inégal. Le dessin est simple et efficace, mais en revanche le texte qui accompagne l'illustration ne m'a pas faire rire... Non, vraiment, c'est pas mal du tout.
Berceuse assassine
Franchement bien cette histoire avec à chaque tome un changement de focalisation. On découvre les mêmes événements sous trois angles différents, ce qui permet de nous interroger sur le pouvoir du narrateur... Le dessin est vraiment pas mauvais, notamment les teintes jaunâtres rappelant les cabs de NY. L'ambiance est très oppressante et très noire. Du bon polar.
Les Tuniques Bleues
J'ai découvert cette série assez tard... vers 20 ans! A ma grande surprise, elle m'a plu tout de suite. J'avais des a priori négatifs, pensant qu'elle s'adressait uniquement aux gamins... Pas du tout ! Les histoires sont drôles et le couple Blutch-Chesterfield irrésistible, avec bien sûr la palme pour le petit Blutch qui ne rêve que de déserter l'armée. Un album à épingler : "L'or du Québec". Un petit bémol : les derniers albums sont un peu décevants. En manque d'inspiration ?