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Couverture de la série L'Année du Dragon / de la Chèvre
L'Année du Dragon / de la Chèvre

On sent la maladresse de Franck concernant tous les aspects de la vie, pas forcément mal dans sa peau, mais il a du mal à trouver sa place, avec Kim, avec le boulot, les enfants... Le ton est juste, Duprat ne tombe ni dans le franchement comique, ni dans l'apitoiement. Quant au dessin, on sent une influence manga, mais le rythme, lui, est très européen. Le mélange fait ressortir la position de Franck, franchouillard mais attiré par Kim l'asiatique. Un scénario bien emballé et un dessin franchement sympa, cette série fait des promesses qu'elle a intérêt à tenir !

11/12/2003 (modifier)
Par A.bomba
Note: 4/5
Couverture de la série L'Histoire du Corbac aux Baskets
L'Histoire du Corbac aux Baskets

Fred créé de toutes pièces un personnage unique, pathétique, adorable, touchant. Armand corbac aux baskets est, de l’avis de beaucoup, le chef d’œuvre de Fred. Fils de Jules Renard, de Marcel Aymé, en passant par Gustave Doré, Fred s’affirme, comme s’il était encore besoin, comme un des plus grands poètes de notre époque. [dargaud] Ce livre constitue un monument d’humour, de tendresse, d’absurde, de loufoqueries, de détresse et d’espoir. Du pur concentré de Fred… Niveau graphisme, la naïveté des traits est ce qui fait le charme de ces albums. Un dessin un peu sombre que des lignes caricaturales acèrent tout au long des pages. Moi j’aime beaucoup car c’est original et unique, et aussi parce que je suis fan de Fred depuis ma plus tendre enfance avec "Philémon", "Le petit Cirque" et tant d'autres. Malheur à celui qui n’aura pas lu ce livre, il sera aussi pauvre qu’avant si ce n'est plus. C’est un avertissement sans frais à tous ceux qui n’auront pas gardé leur âme d’enfant. Fred est à découvrir impérativement.

10/12/2003 (modifier)
Par hipopom
Note: 4/5
Couverture de la série Le Voyage en Italie
Le Voyage en Italie

La lecture de ces albums ne peut pas nous laisser indifférents, ils dégagent une telle émotion qu'on en sort tout chose... Cette histoire d'amitié et tout simplement de vie, d'humanité m'a vraiment touché. Voir ces êtres brisés, fragiles et se cherchant eux-mêmes a fait vibré mon petit coeur. Le ton est très subtil et très fin, les dialogues et la narration sont excellents, les mots sont justes. L'histoire en elle-même, sans être vraiment originale, est bien pensée et bien construite. Le seul point noir est le dessin. Il est trop marqué années 1980, mais ça passe quand même. Surtout, il reflète l'époque, même s'il n'est pas très joli (de toutes façons les années 1980 sont plutôt moches). Une belle réussite ces deux albums, et je vais moi aussi voir ce que Cosey a fait d'autre.

10/12/2003 (modifier)
Par cac
Note: 4/5
Couverture de la série L'Histoire de la dernière image
L'Histoire de la dernière image

Tiens, je m'étonne de ne voir qu'un 2 et un 3. J'ai bien aimé cette histoire de baron violonniste un peu dingue. On retrouve encore une métaphore sur la télévision, le temps... Fred joue avec la langue, les expressions, comme pour cette histoire de requin-cigare. :) Mais le principe de "La dernière image" est peut-être moins passé. La fin est un peu bizarre, j'ai eu l'impression qu'il manquait une planche. Côté dessins, c'est du Fred, toujours un peu brouillon mais pas repoussant.

10/12/2003 (modifier)
Par okilebo
Note: 4/5
Couverture de la série Histoires d'en ville
Histoires d'en ville

Et bien voilà ce que j'appelle du très bon polar. Tous les ingrédients sont réunis, ici, pour créer un climat où le suspense et les ambiances malsaines sont présents à chaque instant. Le scénario est très bien élaboré. Le scénariste a placé ses pions avec beaucoup d'intelligence. Le résultat est à la hauteur. Nous voilà débarqués, ici, dans la banlieue lyonnaise au milieu des délinquants et trafiquants de drogues en tout genre. Le tout géré par la mafia locale. Du coté des "gentils", nous avons droit à un ex-flic, un écrivain en herbe, un délinquant reconverti et bien-sûr une jolie fille. Vous aurez compris que la galerie de personnages est très riche et complète, et que chacun d'eux a un vécu digne d'interêt. La trame du sujet est présentée en trois tomes, ce qui est bien nécessaire pour cerner tout les aboutissants. Dès les premières pages, on est absorbé par l'intrigue. De ce fait, je vous avoue que j'ai lu les trois albums suivants, car j'étais impatient de connaître la conclusion. Le dessin d'Olivier Berlion ("Lie-de-vin") a quelque chose d'envoûtant. Son trait réaliste est mis en valeur par les clair-obscurs qui donnent un côté énigmatique au récit. Cette atmosphère intimiste colle très bien avec ce genre d'histoire. Par la même occasion, cela accentue encore plus l'aspect dramatique de cette enquête et cela lui donne beaucoup de réalisme. Les couleurs sont fidèles au dessin et s'intègrent très bien dans l'idée générale. "Histoires d'en ville" est un excellent album qui a tout pour plaire. C'est-à-dire un très bon scénario et un dessin qui est du même crû. A suivre, d'urgence !!!

10/12/2003 (modifier)
Par Sagera
Note: 4/5
Couverture de la série Giacomo C.
Giacomo C.

Ma bonne note se motive en fait par la qualité vraiment incontestable des deux derniers tomes. Tant sur le plan du graphisme (rehaussé par un remarquable travail en couleurs directes) et du scénario. J'ai lu ces tomes dans la continuité et j'ai vraiment été pris au jeu. J'ai enfin découvert une intrigue et des personnages qui me donnaient envie d'avoir envie... Si je précise tout cela d'emblée, c'est que les 11 premiers tomes ne m'ont guère donné envie de m'attacher à Giacomo. Ok, il y avait de l'idée, mais tout était trop superficiel, trop vite abordé. Il y a bien eu un sursaut avec le cycle de l'horloge, mais franchement, alors que j'étais en train de me dire que l'intrigue allait me réserver des surprises, je n'ai pu retenir un soupir de déception à la fin du diptyque. Il manquait le "je ne sais quoi" d'originalité, de percussion qui démarque la grande bd de la production habituelle et "industrielle". Les deux derniers tomes sont donc venus me rassurer sur l'avenir de cette série dans ma bdthèque. Assurément, je pense que si Dufaux et Griffo ont pu produire des tomes de la qualité de la "fiammina" et "la fuite", alors "Giacomo" a fini de s'attarder à m'intéresser.

09/12/2003 (modifier)
Couverture de la série L'Ascension du Haut Mal
L'Ascension du Haut Mal

Voilà une BD qui prend aux tripes et qui ne les lâche plus avant la fin. J'ai d'abord été rebutée par le dessin, assez tourmenté, à la fois pas très travaillé et trop travaillé... Je m'explique : les décors, les personnages sont "mal dégrossis", et en même temps il y a toujours un espace qui est bourré de détails, les "monstres", notamment. De tout cela ressort une première impression de malaise. Mais passé les premières pages, j'ai tout de suite accroché à l'histoire et j'ai avalé les 6 tomes en deux soirs. Tout y est intéressant. L'histoire elle-même, de ce gamin qui cherche désespéremment à survivre sa vie, la maladie, etc. Le mode de narration ensuite, il commence par raconter sa vie, son frère, puis digresse dans sa jeunesse. Et dans ses souvenirs, y glisse d'autres histoires, celles de ses parents, grands-parents. Revient dans le passé de sa jeunesse, parfois revient dans le présent en se mettant en scène en train d'écrire son album. Tout cela est bien étrange mais on perd rarement le fil. Enfin, à travers sa vie et son expérience, David B. fait ressortir l'essence de la vie, pour quoi, pour qui on vit, comment on y est arrivé, comment on se construit et on se détruit. Passionnant.

09/12/2003 (modifier)
Couverture de la série Anticyclone
Anticyclone

Impressionnante fable sur la nature humaine, capable du pire comme du meilleur, et du pire pour le meilleur... A travers un fait divers, Davodeau fait ressortir les motivations de chacun. Tout le monde passe par la case "salaud". Un dessin et une ambiance qui collent bien au propos.

09/12/2003 (modifier)
Couverture de la série Agadamgorodok
Agadamgorodok

C'était un 2 ou un 4 mais pas un 3. "Agadamgorodok" laisse un parfum d'inachevé, d'entraperçu, de vision fugitive, brève. Les personnages n'ont pas de réelle profondeur, et pourtant on apprend à les connaître, comme ça, juste en voyant leur quotidien. L'histoire a quelques senteurs politiques, avec quelques allusions, mais à dire vrai cela m'a passé loin au-dessus de la tête. Le dessin, très clair, limpide, bénéficie d'une mise en couleur... lumineuse. Son graphisme varie pour les scènes de rêves ou de récit, et reste absolument superbe. L'histoire, donc, est un morceau de la vie de quelques personnes. Jules, personnage un peu simple, qui n'aspire à rien, sinon la tranquillité, et un peu de bonheur sous la forme d'un joli ange blond. Feodor Feodorovitch, son "tuteur", amoureux des livres. Le gros méchant, qui contrôle la ville et s'amuse à liquider les gens qu'il n'aime pas de façon "ludique" (comme le "brise-glace" : mettez les pieds d'une personne dans une bassine de béton, attendez que ça prenne, lâchez le tout depuis un hélicoptère au milieu d'un lac gelé, et regardez la jolie gerbe d'eau...). L'histoire que créé la rencontre de ces personnages est sombre. D'une noirceur absolue, de celles qu'aucune lueur d'espoir ne vient adoucir. Et malgré cela, ou peut-être bien à cause de cela, "Agadamgorodok" est très beau, et vaut largement la peine d'être lu.

08/12/2003 (modifier)
Par Barz
Note: 4/5
Couverture de la série Coeur Tam-Tam
Coeur Tam-Tam

J'ai beaucoup apprécié ce récit, différent de mes lectures habituelles. L'histoire de cet homme est surpenante, comme sa passion pour les palmiers. Les dessins sont très beaux, le style est personnel et agréable. Une lecture vivement conseillée.

07/12/2003 (modifier)