Personnellement, il y a peu de temps que je me suis mis au comics, et quand j'ai vu le dessin de Alex Ross, je me suis dis que pour un début cela ne serait pas un trop mauvais choix. Et franchement je ne regrette pas mon achat.
Le scénario de Paul Dini m'a beaucoup plu. Ce qui m'a surtout interpellé, c'est que l'auteur présente ses quatre super-héros sous un angle différent. Ici, aucun combat contre des super-vilains mais plutôt des questions sur leurs motivations, leur raison d'être, leurs doutes et surtout leurs faiblesses. Sauver le monde n'est pas chose facile et il est clair que le message passe très bien à la lecture de ces albums. J'ai eu un petit faible pour Shazam qui m'a semblé plus convaincant mais bon, les autres sont très bien aussi.
Le dessin d'Alex Ross est superbe et insolent de réalisme. Son trait est d'une précision remarquable et les couleurs ainsi que les ombrages sont parfaits. En somme, que du bonheur !
A suivre...
Suite aux avis ô combien bons de bdthèque, je me suis acheté les trois premiers tomes et voilà que j'ajoute ma pierre a l'édifice.
Tout d'abord les graphismes sont supers, et les couleurs pétantes et éclatantes comme je les adore, surtout les scènes où on voit Nävis dans son paradis originel (au début, dans sa planète).
Nävis, parlons-en ! Quel beau morceau cette petite, pleine de fraîcheur et de beauté, bourrée d'un caractère à faire fuir un pétaure, c'est vraimment un super perso !
Par contre dommage que le scénario soit en one shots, même si c'est quand meme génial. L'histoire n'avance pas trop dans les trois premiers tomes et c'est juste des "quêtes" où Nävis doit sauver sa peau (t2) ou étudier une planète (t3). J'éspère que l'intrigue autour de Nävis va se déveloper dans les t4,t5 et t6.
En tout cas je conseille cette bd, car même si elle n'est pas culte au même titre que "Kookabura" en ce qui concerne le scénario, elle est fraîche, belle, et pleine d'humanité !
Un super momment de lecture en perspective à ne pas manque tout de même, ça aurait pu être culte si le scénario avait été plus axé sur Nävis (je n'ai lu que les 3 premiers tomes).
Ca m'étonne tous ces avis négatifs, pourtant moi je trouve les dessins de Crisse et les couleurs d'Anyk toujours aussi beaux (je suis un fan, j'avoue !) et on passe un bon momment de lecture, même si le scénario n'est pas digne des plus grand.
Et puis c'est tellement rare de voir une bd mythologique que ca fait du bien par où ça passe, et ça innove un peu beaucoup même !
Je comparerais "Atalante" a une super production américaine où on a investi un paquet dans les décors et les acteurs, et qui flashouille un max, et qui divertit beaucoup, même si ce n'est pas très fouillé coté scénario.
Un bon momment de lecture avec de super dessins signés Crisse et une histoire sympa de mythologie grecque tres originale qui vaut le coup de se taper la collection rien que pour ça !
Un bon gros coup de coeur pour cet album, en particulier pour le dessin.
Ce dessin m'avait bien accroché lorsque j'ai feuilleté l'album. Je ne reussis pas à savoir quelle est la technique utilisée par l'auteur (je n'y connais pas grand chose) mais j'aime beaucoup le rendu final. C'est très clair, très précis, et les jeux d'ombres sont bien maitrisés. Une belle réussite.
J'ai vite été intrigué par cette histoire. Un peu sur le principe de "Berçeuse assassine", c'est à dire la même histoire sous 3 angles différents, on lit ces 3 chapitres avec intérêt et parfois étonnement lorsqu'on commence à comprendre les tenants et les aboutissements.
L'ambiance n'est pas vraiment pesante comme on pourrait l'attendre d'un thriller, pourtant, tout tourne au huis-clos Sartresque assez rapidement d'une manière assez discrète, presque insidueuse.
Un très bon moment de lecture.
Paquet nous livre une fois de plus une BD digne de ce nom.
En effet cet album a tout pour plaire : une couverture extrêmement belle qui invite à feuilleter, des dessins très soignés, beaux et embellis par des couleurs créant une atmosphère particulière.
Ainsi qu'un scenaro tout en poésie où Kenny Ruiz nous livre au fur et à mesure des informations nécessaires à la compréhension de l'histoire et de l'intrigue.
La fin nous fait envie de connaître vivement la suite, elle nous donne l'impression que les espoirs du héros sont finis...etc
Les personnages sont attachants, surtout la petite fille au violon qui m'a vraiment touché, elle incarne la pureté dans le monde chaotique de Ruiz, elle est poésie et espoir quand autour tout n'est que désillusion et tristesse. Ce personnage est très réussi tout comme le héros qui veut sauver un peuple qui n'y croit plus.
Bref une excellente surprise que cet album là, ouvrez cette BD sublime qui pourrait devenir un classique du genre A LIRE
Pas une mauvaise surprise ce Tohu-Bohu.
Le dessin est attrayant, comme le dit Kael, les dégradés sont bien travaillés.
L'histoire se lit très bien, les accumulations de malchance sont pertinentes et les faits s'enchaînent parfaitement.
J'attends la suite avec impatience.
L'avis prédédent, s'il a le mérite de mettre en avant une BD injustement méconnue, me fait réagir. Kelly Green était et reste encore aujourd'hui une série tout à fait originale qui sort des sentiers battus. Commandée par Greg à Starr et Drake alors qu'il vivait aux Etats-Unis, ce polar est à cent lieus de ce que font généralement les américains. Comme correspondant aujourd'hui, il y aurait peut-être ce petit bijou qu'est "Whiteout" de Rucka et Lieber. Les intrigues de Kelly Green qui ne se contentent pas d'un manichéisme de complaisance sont très bien ficelées et servies par un dessin de qualité où l'on sent la patte solide d'un dessinateur au passé déjà prestigieux. Certaines des couvertures, par exemple, sont de véritables petites merveilles. Ajoutez à cela quelques titres hors normes tels que "1,2,3,mourez !", "Cent millions, mort comprise!" ou encore "Do, re, mi...sang !" et vous obtenez un cocktail savoureux !
Un must, à mon sens !
Pour être tout à fait juste, cet avis enthousiaste concerne précisément les 4 premier albums. Le dernier intitulé "La flibuste de la BD" est nettement moins bon et vaut surtout pour les clins d'oeil à Greg et à Georges Dargaud.
Bien connu dans le monde de l'indépendant (Treize étrange, Amok,…), Brüno signe un premier album en collaboration pour le compte d'un grand éditeur (Vents d'ouest).
Le titre ("Arnold & Willie") pouvait laisser présager du pire et pour tout dire la couverture ne m'avait pas attiré plus que ça. Jusqu'à ce que j'ouvre l'album et que les dessins de Brüno me sautent au visage. Bon sang mais oui ! Brüno ! Le Brüno que j'avais découvert avec la série Nemo ! Je feuillette un peu plus : les couleurs tranchées, soulignées par un trait gras ne peuvent pas tromper le chaland, de même que ces personnages ronds, aux dentiers proéminents.
Le scénario lui, est minimaliste, et ceux qui s'attendent à un polar psychologique aux relents de guerre raciale en seront pour leurs frais. Minimaliste donc, ultra classique avec un gros méchant et des petites frappes qui volent des bagnoles pour se nourrir, etc… Bref tous les codes du genre mille fois vus sont présents. Mais ! Mais c'est bien fait ! Mais l'ambiance est franchement réussie, joyeuse, colorée. On est à mi-chemin de Harlem, de ses grosses bagnoles clinquantes et des quartiers noirs des boites de jazz, avec danseuses à moitié nues, joueurs de poker aux costards italiens, chevalières aux doigts et gros cigare planté dans une bouche mal rasée. C'est du Tarantino par moment, la comparaison est osée mais le fait est que c'est vrai ! Attention, ne pas oublier qu'il s'agit du 1er scénario BD de Fatima Ammari...
Il y a un sacré dynamisme qui ressort de cette aventure, soutenu par le dessin très franc de Brüno, qui joue très bien avec les couleurs, les ombres et des effets empruntés aux comics.
Les fans de l'inspecteur Harry seront enchantés de retrouver une scène mythique du premier film (Dirty Harry) sur deux planches au début de l'album…
Les fans d'ex-libris seront enchantés de retrouver un ex-libris au format de l'album à la première page de la BD, en couleur, et à l'image de la BD : gai, coloré.
Voilà donc une BD au scénario classique (et parfois trop) mais conduit à un rythme effréné et sans fausse note, dans une ambiance joyeuse que le dessin impeccable de Brüno porte avec un talent et une finesse à souligner.
Moi j'ai bien aimé tout cela dans un monde médieval fantastique envahi par la sylve, j'adore.
Quand au dessin, que dire ! !Du chef d'oeuvre à l'état pur, et merci à Goussale pour les nouvelles couleurs.
A acheter si vous aimez la fantasy.
Ok, c'est une BD pour les petits, avec ces histoires un peu cul-cul con-con, pleines de morale (du genre : l'amitié c'est précieux, ou encore : il faut voir au-delà des apparences), mais les dessins sont tellement superbes qu'il FAUT avoir les albums dans sa bibliothèque.
Yoann s'éclate à faire ça, ça se voit, et c'est un véritable plaisir des yeux.
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Les Plus Grands Super-Heros du Monde
Personnellement, il y a peu de temps que je me suis mis au comics, et quand j'ai vu le dessin de Alex Ross, je me suis dis que pour un début cela ne serait pas un trop mauvais choix. Et franchement je ne regrette pas mon achat. Le scénario de Paul Dini m'a beaucoup plu. Ce qui m'a surtout interpellé, c'est que l'auteur présente ses quatre super-héros sous un angle différent. Ici, aucun combat contre des super-vilains mais plutôt des questions sur leurs motivations, leur raison d'être, leurs doutes et surtout leurs faiblesses. Sauver le monde n'est pas chose facile et il est clair que le message passe très bien à la lecture de ces albums. J'ai eu un petit faible pour Shazam qui m'a semblé plus convaincant mais bon, les autres sont très bien aussi. Le dessin d'Alex Ross est superbe et insolent de réalisme. Son trait est d'une précision remarquable et les couleurs ainsi que les ombrages sont parfaits. En somme, que du bonheur ! A suivre...
Sillage
Suite aux avis ô combien bons de bdthèque, je me suis acheté les trois premiers tomes et voilà que j'ajoute ma pierre a l'édifice. Tout d'abord les graphismes sont supers, et les couleurs pétantes et éclatantes comme je les adore, surtout les scènes où on voit Nävis dans son paradis originel (au début, dans sa planète). Nävis, parlons-en ! Quel beau morceau cette petite, pleine de fraîcheur et de beauté, bourrée d'un caractère à faire fuir un pétaure, c'est vraimment un super perso ! Par contre dommage que le scénario soit en one shots, même si c'est quand meme génial. L'histoire n'avance pas trop dans les trois premiers tomes et c'est juste des "quêtes" où Nävis doit sauver sa peau (t2) ou étudier une planète (t3). J'éspère que l'intrigue autour de Nävis va se déveloper dans les t4,t5 et t6. En tout cas je conseille cette bd, car même si elle n'est pas culte au même titre que "Kookabura" en ce qui concerne le scénario, elle est fraîche, belle, et pleine d'humanité ! Un super momment de lecture en perspective à ne pas manque tout de même, ça aurait pu être culte si le scénario avait été plus axé sur Nävis (je n'ai lu que les 3 premiers tomes).
Atalante - La Légende
Ca m'étonne tous ces avis négatifs, pourtant moi je trouve les dessins de Crisse et les couleurs d'Anyk toujours aussi beaux (je suis un fan, j'avoue !) et on passe un bon momment de lecture, même si le scénario n'est pas digne des plus grand. Et puis c'est tellement rare de voir une bd mythologique que ca fait du bien par où ça passe, et ça innove un peu beaucoup même ! Je comparerais "Atalante" a une super production américaine où on a investi un paquet dans les décors et les acteurs, et qui flashouille un max, et qui divertit beaucoup, même si ce n'est pas très fouillé coté scénario. Un bon momment de lecture avec de super dessins signés Crisse et une histoire sympa de mythologie grecque tres originale qui vaut le coup de se taper la collection rien que pour ça !
Alex Clément est mort
Un bon gros coup de coeur pour cet album, en particulier pour le dessin. Ce dessin m'avait bien accroché lorsque j'ai feuilleté l'album. Je ne reussis pas à savoir quelle est la technique utilisée par l'auteur (je n'y connais pas grand chose) mais j'aime beaucoup le rendu final. C'est très clair, très précis, et les jeux d'ombres sont bien maitrisés. Une belle réussite. J'ai vite été intrigué par cette histoire. Un peu sur le principe de "Berçeuse assassine", c'est à dire la même histoire sous 3 angles différents, on lit ces 3 chapitres avec intérêt et parfois étonnement lorsqu'on commence à comprendre les tenants et les aboutissements. L'ambiance n'est pas vraiment pesante comme on pourrait l'attendre d'un thriller, pourtant, tout tourne au huis-clos Sartresque assez rapidement d'une manière assez discrète, presque insidueuse. Un très bon moment de lecture.
Le Chasseur d'Eclairs
Paquet nous livre une fois de plus une BD digne de ce nom. En effet cet album a tout pour plaire : une couverture extrêmement belle qui invite à feuilleter, des dessins très soignés, beaux et embellis par des couleurs créant une atmosphère particulière. Ainsi qu'un scenaro tout en poésie où Kenny Ruiz nous livre au fur et à mesure des informations nécessaires à la compréhension de l'histoire et de l'intrigue. La fin nous fait envie de connaître vivement la suite, elle nous donne l'impression que les espoirs du héros sont finis...etc Les personnages sont attachants, surtout la petite fille au violon qui m'a vraiment touché, elle incarne la pureté dans le monde chaotique de Ruiz, elle est poésie et espoir quand autour tout n'est que désillusion et tristesse. Ce personnage est très réussi tout comme le héros qui veut sauver un peuple qui n'y croit plus. Bref une excellente surprise que cet album là, ouvrez cette BD sublime qui pourrait devenir un classique du genre A LIRE
Pas de Chance
Pas une mauvaise surprise ce Tohu-Bohu. Le dessin est attrayant, comme le dit Kael, les dégradés sont bien travaillés. L'histoire se lit très bien, les accumulations de malchance sont pertinentes et les faits s'enchaînent parfaitement. J'attends la suite avec impatience.
Kelly Green
L'avis prédédent, s'il a le mérite de mettre en avant une BD injustement méconnue, me fait réagir. Kelly Green était et reste encore aujourd'hui une série tout à fait originale qui sort des sentiers battus. Commandée par Greg à Starr et Drake alors qu'il vivait aux Etats-Unis, ce polar est à cent lieus de ce que font généralement les américains. Comme correspondant aujourd'hui, il y aurait peut-être ce petit bijou qu'est "Whiteout" de Rucka et Lieber. Les intrigues de Kelly Green qui ne se contentent pas d'un manichéisme de complaisance sont très bien ficelées et servies par un dessin de qualité où l'on sent la patte solide d'un dessinateur au passé déjà prestigieux. Certaines des couvertures, par exemple, sont de véritables petites merveilles. Ajoutez à cela quelques titres hors normes tels que "1,2,3,mourez !", "Cent millions, mort comprise!" ou encore "Do, re, mi...sang !" et vous obtenez un cocktail savoureux ! Un must, à mon sens ! Pour être tout à fait juste, cet avis enthousiaste concerne précisément les 4 premier albums. Le dernier intitulé "La flibuste de la BD" est nettement moins bon et vaut surtout pour les clins d'oeil à Greg et à Georges Dargaud.
Inner City Blues
Bien connu dans le monde de l'indépendant (Treize étrange, Amok,…), Brüno signe un premier album en collaboration pour le compte d'un grand éditeur (Vents d'ouest). Le titre ("Arnold & Willie") pouvait laisser présager du pire et pour tout dire la couverture ne m'avait pas attiré plus que ça. Jusqu'à ce que j'ouvre l'album et que les dessins de Brüno me sautent au visage. Bon sang mais oui ! Brüno ! Le Brüno que j'avais découvert avec la série Nemo ! Je feuillette un peu plus : les couleurs tranchées, soulignées par un trait gras ne peuvent pas tromper le chaland, de même que ces personnages ronds, aux dentiers proéminents. Le scénario lui, est minimaliste, et ceux qui s'attendent à un polar psychologique aux relents de guerre raciale en seront pour leurs frais. Minimaliste donc, ultra classique avec un gros méchant et des petites frappes qui volent des bagnoles pour se nourrir, etc… Bref tous les codes du genre mille fois vus sont présents. Mais ! Mais c'est bien fait ! Mais l'ambiance est franchement réussie, joyeuse, colorée. On est à mi-chemin de Harlem, de ses grosses bagnoles clinquantes et des quartiers noirs des boites de jazz, avec danseuses à moitié nues, joueurs de poker aux costards italiens, chevalières aux doigts et gros cigare planté dans une bouche mal rasée. C'est du Tarantino par moment, la comparaison est osée mais le fait est que c'est vrai ! Attention, ne pas oublier qu'il s'agit du 1er scénario BD de Fatima Ammari... Il y a un sacré dynamisme qui ressort de cette aventure, soutenu par le dessin très franc de Brüno, qui joue très bien avec les couleurs, les ombres et des effets empruntés aux comics. Les fans de l'inspecteur Harry seront enchantés de retrouver une scène mythique du premier film (Dirty Harry) sur deux planches au début de l'album… Les fans d'ex-libris seront enchantés de retrouver un ex-libris au format de l'album à la première page de la BD, en couleur, et à l'image de la BD : gai, coloré. Voilà donc une BD au scénario classique (et parfois trop) mais conduit à un rythme effréné et sans fausse note, dans une ambiance joyeuse que le dessin impeccable de Brüno porte avec un talent et une finesse à souligner.
Les Forêts d'Opale
Moi j'ai bien aimé tout cela dans un monde médieval fantastique envahi par la sylve, j'adore. Quand au dessin, que dire ! !Du chef d'oeuvre à l'état pur, et merci à Goussale pour les nouvelles couleurs. A acheter si vous aimez la fantasy.
Toto l'ornithorynque
Ok, c'est une BD pour les petits, avec ces histoires un peu cul-cul con-con, pleines de morale (du genre : l'amitié c'est précieux, ou encore : il faut voir au-delà des apparences), mais les dessins sont tellement superbes qu'il FAUT avoir les albums dans sa bibliothèque. Yoann s'éclate à faire ça, ça se voit, et c'est un véritable plaisir des yeux.