C'est une bd géniale ! Les dessins sont extrêmement détaillés et beaux, l'humour ne fait pas dans la dentelle mais est à se tordre ! Quant à l'histoire, elle est pleine de rebondissements. Ces brutes à poil vont très vite vous captiver ! A lire et vite !
"Silence" est un album qui ne passe pas inaperçu. Le contexte fantastique est tout à fait particulier et on peut donc dire que quelque part, cette bd est unique.
Didier Comès nous offre un récit de toute beauté où cruauté, intolérance et magie sont les thèmes principaux. D'un point de vue géographique, le récit se situe dans les Ardennes, cette contrée où légendes et mystères se côtoient quotidiennement.
L'auteur nous raconte comment un simple d'esprit (Silence) va découvrir son passé. A travers les rencontres du héros, Comès nous présente une galerie de personnages riche et intéressante. Il met bien en valeur toute la duplicité que certains d'entre eux ont développé, et contrairement au proverbe, le temps n'efface pas tout. Cette histoire de vengeance est remarquablement mise en images. On devine que certains personnages ont déjà conscience du processus de destruction qu'ils ont engendrés. Tout en lisant cet album, on comprend vite que les aboutissants seront dramatiques.
Au niveau du dessin, il est certain que le graphisme de l'auteur est assez singulier. Certains visages sont plus proches de la caricature que du dessin. Mais ce trait si particulier colle très bien avec le scénario. A travers le cadre agricole où se situe l'histoire, Comès a choisi avec beaucoup de logique de dessiner des personnages rugueux, aux traits durcis par le temps. En somme, des gens qui ont vécu. De ce fait, l'effet visuel est plutôt crédible.
Même si l'aspect graphique est peu engageant, ce one-shot reste une grande réussite et qui mérite d'être lu.
Je ne peux que le conseiller.
J'ai découvert cette bd sur les conseils d'un ami. En feuilletant, un des albums, j'ai tout de suite été séduit par le dessin de Mandrafina, et finalement le scénario s'est révélé aussi convaincant que le graphisme.
A travers des mini-récits, Carlos Trillo, le scénariste, nous présente ce que l'on pourrait appeller une comédie de moeurs. L'histoire d'une famille d'immigrés italiens (les Centobucchi) dans l'Amérique d'avant-guerre. Le résultat est très réussi. Les personnages principaux sont cinq frères et soeurs qui sont totalement différents dans leur façon de vivre. De ce fait, leurs relations sont parfois houleuses et c'est ça qui fait tout le charme de cette bd, car ce récit est traité avec une certaine cruauté et surtout avec beaucoup d'humour. Les héros ont une vraie dimension, ce qui les rend attachants. On partage avec eux leurs espoirs, leur projets et parfois leur folie et ce n'est ma foi pas désagréable.
Personnellement, j'ai un faible pour Franck, le curé et Carméla, la femme au foyer à la double vie. Ceci dit, les autres membres de la famille sont aussi craquants.
Le dessin de Mandrafina est très beau. Les cases sont assez petites, mais cela met bien en valeur les expressions des visages. Ces derniers sont d'ailleurs assez réussis (surtout celui de Franck, le curé, argh... j'adore !). J'ai été séduit également par les jeunes filles que l'auteur dessine, elles sont pulpeuses mais sans vulgarité. En somme, un graphisme plutôt réussi .
C'est donc avec beaucoup de logique que je vous conseille l'achat des "Spaghetti Brothers". Vous ne serez pas déçu. Ces albums sont des petites merveilles de cynisme, d'humour et de réalisme.
A suivre !!!
PS : Je signale que si vous êtes interessé par la version N&B, il faut savoir que le dernier album est un peu plus faible d'un point de vue scénaristique. Il faut simplement le considérer comme un album bonus, où on nous fait partager les confessions des paroisiens de Frank.
Une sorte d'ovni cette bd en huis clos, un peu burlesque. C'est drôle et en même temps l'histoire est bien menée et bien construite, il y a une sorte de suspens. Les différents points de vue apportent beaucoup à la bd, on pénètre dans différents univers où évoluent des personnages tous intéressants et originaux, avec leurs petits travers et leur petite folie. C'est délirant mais gentil. Le côté polar est bien fait et on s'amuse à découvrir les petites magouilles des deux côtés.
Je ne sais pas comment il dessine mais c'est vraiment sympa, j'ai tout de suite accroché. C'est original et c'est adapté au ton de l'histoire. Le trait est fin et délicat, les personnages ont une certaine dimension.
Un très bon one shot que je vous conseille vivement, bon dessin bon scénario, rien à jeter.
C’est l’histoire d’un jeune qui se met à faire du basket pour plaire aux filles parce qu’il se fait tout le temps jeter. Il a horreur de ce sport mais il y prend goût. Mon dieu c’est original mais passons. J’avoue que j’ai bien accroché à l’humour, on avale les premiers tomes, façon de parler hein, je tiens à mes bouquins quand même. Le premier match est intéressant, il court sur 2 tomes au moins, et c’est vrai que ce doit être galère de devoir attendre entre chaque parution. Mais le tome 7 ne raconte qu’une histoire de baston entre clans, et c’est complètement débile. Je ne vois pas l’intérêt de ce genre d’épisode à part rallonger la sauce.
En tout cas, je ne suis pas comme certains qui sautent sur la suite dès qu’ils ont fini un tome, je dois avoir les 20 premiers depuis un moment, et il me reste encore une bonne dizaine de volumes à lire. Ma note et mon jugement auront peut-être évolué d’ici là.
Côté dessins, c’est très sympa, assez bien maîtrisé au fil des pages. C’est l’humour, et un peu aussi le fait que ça parle de basket, même si, je vous rassure, on n’a pas besoin d’être un pro pour apprécier Slam Dunk, qui m’avait attiré dans ce manga. Ca vaut le coup d’œil, et je pense que c’est une série très appréciée au vu des critiques sur les forums, mais il ne faut pas chercher ici de la série prise de tête aux intrigues torturées.
Après le tome 15
le 7/01/2004
Bon en fait ça me fait bien marrer, le SD est trop poilant, il y en a partout et on rigole vraiment - chose qui ne m'arrive que rarement devant une bd disons le. Après des tomes 7 et 8 passables, on est replongé dans les matchs. On y croit à mort et on est pris dans le jeu, et hop on prend le tome suivant, un match pouvant courir sur 3 ou 4 tomes. Je suppose que l'équipe va gagner la coupe du département ou je ne sais quoi, et Sakuragi, le héros de l'histoire, va devenir une super star. Même si on se doute bien du déroulement de la suite, c'est une série bien marrante.
Le côté baston du tome 7 m'avait bien énervé, mais l'auteur l'explique dans une interview en disant qu'il ne peut pas parler exclusivement de basket, mais public shonen oblige, il a dû ajouter un peu de bagarre et de sentiments.
Finalement je lui mets 4, et comme ça il doit passer dans les immanquables :)
Lu le pavé de plus de 400 pages. Ca fait peur au début :) on dirait un dico, en plus le papier est vieux et pas agréable. Mais on s'y colle, et puis on accroche bien. Des persos bien plantés, une narration active, ça rend le tout pas ennuyant. Bon on a l'impression que certains rebondissements sont un peu abracadabrantesque (euh), et ne servent qu'à allonger l'histoire. Mais pour le reste, on sent que ça pourrait être réel, les dialogues et les situations sonnent juste (ding ding, hum).
Et la fin, elle me rappelle quelque chose... à croire que tous les road movie finissent pareil.
Sinon le dessin est plus occidental que aligné sur les codes du manga jap.
Thorgal constitue une série de référence mais comporte néanmoins certains graves défauts. Tout d'abord c'est une saga qui porte donc sur les vikings, peuple fascinant, barbare, courageux et ayant le goût de l'aventure. A l'époque il me semble que c'était assez original. A cela s'ajoute une touche de S-F qui donne parfois de bons résultats. Enfin c'est aussi une épopée familiale, l'histoire d'un homme et de sa famille choisis par les Dieux. Le scénario est prenant dans l'ensemble, bien construit sur la durée mais n'est pas toujours très fin. La psychologie est assez sommaire mais les personnages sont quand même attachants et ont une réelle dimension, ils font tous très vivants. Pour finir avec les grandes lignes il faut parler du dessin qui est excellent. Le trait est délicat, fin et très vif. Les personnages sont bien faits et très réalistes sans l'être de trop. Le graphisme est un très bon appui pour le scénario et réussit presque toujours à dégager ce dont a besoin l'histoire. Rosinski est un vrai maître ! Certaines planches sont vraiment magnifiques et toutes les couvertures ou presque sont d'une grande beauté.
Mais voilà la série souffre d'inégalités flagrantes. Tous les tomes ne sont pas à la hauteur de ce que l'on pourrait attendre. Surtout ça devient un tantinet répétitif : toute activité mène ce pauvre Thorgal à vivre des aventures alors qu'en bon hobbit il préfèrerait rester pépère chez lui ! Les ficelles sont parfois énormes, surtout pour les derniers tomes, et ce qui marchait au début n'est plus très efficace.
Pour regrouper les différents cycles disons :
- le premier du tome 1 à 6 pose un peu les personnages, le décor, le souffle épique n'est encore qu'une brise et s'épaissit au tome 6. Les premières histoires sont intéressantes sans plus, le coup des extra-terrestres étant pour moi un peu grossier et plutôt mal fait. Les tomes 4 et 5 sont plus intéressants. Le dessin souffre de l'âge surtout pour les couleurs et on sent que Rosinski se cherche encore un peu pour cette série dans les trois premiers tomes.
- le tome 7 est moyen, il raconte l'enfance de Thorgal mais sans être très subtil. Alinoë est beaucoup plus réussi et est vraiment angoissant, il est bien mis en scène et constitue un album un peu atypique de la série, un des meilleurs one shot.
- le cycle de Qâ est exceptionnel et c'est grâce à lui que Thorgal prend son envergure comme série épique. L'histoire est vraiment passionnante et bien construite, les personnages gagnent en profondeur.
- puis viennent trois nouveaux tomes encore un peu en one shot. Aaricia est le pendant de L'Enfant des étoiles mais en beaucoup moins bien, il n'est pas utile à la série tout comme le suivant qui est très complexe et ravira les amateurs de fantastique. Pas besoin d'avoir lu les autres pour lire et se prendre la tête (dans le bon sens) sur le Maître des montagnes. Louve est moyen mais fait apparaître la fille.
- un nouveau cycle un peu plus bref sur le départ de Thorgal. C'est pas mal surtout la forteresse invisible.
- vient le cycle où Thorgal devient un pirate, un salaud et ça c'est très intéressant. Pour une fois le héros plein de bonnes intentions devient un vrai meurtrier, un bandit et oublie même sa propre famille. L'idée est vraiment bonne mais on peut regretter le côté naïf des aventures des gamins.
- les trois suivants qui sont encore des one shots sont à la limite du pitoyable, Van Hamme profite de son succès pour faire des aventures dénuées de tout sens et réutilise de grosses ficelles sans rien apporter de neuf. Il use ses personnages dans ces péripéties sans intérêt qui nuisent même à la série (je pense à la nouvelle apparition des extra-terrestres complètement ridicules)
- le dernier est en revanche plus intéressant avec une fin inattendue et plus prometteuse...
Mais malgré ces inégalités Thorgal est une série qu'on apprécie dans l'ampleur de son développement, c'est ce qui lui donne sa dimension épique, ce qui en fait une vraie saga.
Kara signe ici un excellent one shot servi par un dessin vraiment très beaux avec des planches allant du magnifique au pire...
L'histoire de ces deux soeurs archanges est pleine d'émotions et prenante. Leur histoire est assez noire et violente, la psychologie des personnages complexes et le liens avec la religion intéressant.
Un album très réussi qui esperons le verra la parution d'une suite ;)
Crisse réussit à nous tenir en haleine dans cette BD, l'histoire se passant dans deux époques différentes, le lien est très bien fait.
Les dessins sont beaux comme dans ses autres albums et l'atmosphère créée intéressante.
Le suspence est bien dosé, les indices distillés au fur et à mesure...bref, Crisse a fait du très bon travail et on veut une suite.
A noter : une réédition chez Soleil et une suite prévue ;)
Les Bidochon c'est la première bd devant laquelle j'ai éclaté de rire. Avant je me contentais de sourire et là c'était plus fort que moi je me suis marré comme un cochon devant ces planches, au risque de passer pour un débile pour les gens autour de moi... C'est tout bonnement génial : très satirique, cynique et en même temps tellement vrai par moment. Les dialogues sont extraordinaires, les personnages bien pensés et les histoires qu'elles soient longues ou brèves sont excellentes. La vie quotidienne de ces beaufs est passée en revue et tous les petits détails minables, sordides sont montrés avec humour. Le dessin n'est pas d'une grande finesse, mais il convient bien au ton général des albums. Au début je ne l'aimais pas beaucoup mais finalement il passe bien.
Une excellent série quasi-culte dont le seul bémol est la fin : les derniers albums sont en dessous des précédents (le 14 est encore terrible, mais les suivants sont beaucoup moins bien).
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Trolls de Troy
C'est une bd géniale ! Les dessins sont extrêmement détaillés et beaux, l'humour ne fait pas dans la dentelle mais est à se tordre ! Quant à l'histoire, elle est pleine de rebondissements. Ces brutes à poil vont très vite vous captiver ! A lire et vite !
Silence
"Silence" est un album qui ne passe pas inaperçu. Le contexte fantastique est tout à fait particulier et on peut donc dire que quelque part, cette bd est unique. Didier Comès nous offre un récit de toute beauté où cruauté, intolérance et magie sont les thèmes principaux. D'un point de vue géographique, le récit se situe dans les Ardennes, cette contrée où légendes et mystères se côtoient quotidiennement. L'auteur nous raconte comment un simple d'esprit (Silence) va découvrir son passé. A travers les rencontres du héros, Comès nous présente une galerie de personnages riche et intéressante. Il met bien en valeur toute la duplicité que certains d'entre eux ont développé, et contrairement au proverbe, le temps n'efface pas tout. Cette histoire de vengeance est remarquablement mise en images. On devine que certains personnages ont déjà conscience du processus de destruction qu'ils ont engendrés. Tout en lisant cet album, on comprend vite que les aboutissants seront dramatiques. Au niveau du dessin, il est certain que le graphisme de l'auteur est assez singulier. Certains visages sont plus proches de la caricature que du dessin. Mais ce trait si particulier colle très bien avec le scénario. A travers le cadre agricole où se situe l'histoire, Comès a choisi avec beaucoup de logique de dessiner des personnages rugueux, aux traits durcis par le temps. En somme, des gens qui ont vécu. De ce fait, l'effet visuel est plutôt crédible. Même si l'aspect graphique est peu engageant, ce one-shot reste une grande réussite et qui mérite d'être lu. Je ne peux que le conseiller.
Spaghetti Brothers
J'ai découvert cette bd sur les conseils d'un ami. En feuilletant, un des albums, j'ai tout de suite été séduit par le dessin de Mandrafina, et finalement le scénario s'est révélé aussi convaincant que le graphisme. A travers des mini-récits, Carlos Trillo, le scénariste, nous présente ce que l'on pourrait appeller une comédie de moeurs. L'histoire d'une famille d'immigrés italiens (les Centobucchi) dans l'Amérique d'avant-guerre. Le résultat est très réussi. Les personnages principaux sont cinq frères et soeurs qui sont totalement différents dans leur façon de vivre. De ce fait, leurs relations sont parfois houleuses et c'est ça qui fait tout le charme de cette bd, car ce récit est traité avec une certaine cruauté et surtout avec beaucoup d'humour. Les héros ont une vraie dimension, ce qui les rend attachants. On partage avec eux leurs espoirs, leur projets et parfois leur folie et ce n'est ma foi pas désagréable. Personnellement, j'ai un faible pour Franck, le curé et Carméla, la femme au foyer à la double vie. Ceci dit, les autres membres de la famille sont aussi craquants. Le dessin de Mandrafina est très beau. Les cases sont assez petites, mais cela met bien en valeur les expressions des visages. Ces derniers sont d'ailleurs assez réussis (surtout celui de Franck, le curé, argh... j'adore !). J'ai été séduit également par les jeunes filles que l'auteur dessine, elles sont pulpeuses mais sans vulgarité. En somme, un graphisme plutôt réussi . C'est donc avec beaucoup de logique que je vous conseille l'achat des "Spaghetti Brothers". Vous ne serez pas déçu. Ces albums sont des petites merveilles de cynisme, d'humour et de réalisme. A suivre !!! PS : Je signale que si vous êtes interessé par la version N&B, il faut savoir que le dernier album est un peu plus faible d'un point de vue scénaristique. Il faut simplement le considérer comme un album bonus, où on nous fait partager les confessions des paroisiens de Frank.
Alex Clément est mort
Une sorte d'ovni cette bd en huis clos, un peu burlesque. C'est drôle et en même temps l'histoire est bien menée et bien construite, il y a une sorte de suspens. Les différents points de vue apportent beaucoup à la bd, on pénètre dans différents univers où évoluent des personnages tous intéressants et originaux, avec leurs petits travers et leur petite folie. C'est délirant mais gentil. Le côté polar est bien fait et on s'amuse à découvrir les petites magouilles des deux côtés. Je ne sais pas comment il dessine mais c'est vraiment sympa, j'ai tout de suite accroché. C'est original et c'est adapté au ton de l'histoire. Le trait est fin et délicat, les personnages ont une certaine dimension. Un très bon one shot que je vous conseille vivement, bon dessin bon scénario, rien à jeter.
Slam Dunk
C’est l’histoire d’un jeune qui se met à faire du basket pour plaire aux filles parce qu’il se fait tout le temps jeter. Il a horreur de ce sport mais il y prend goût. Mon dieu c’est original mais passons. J’avoue que j’ai bien accroché à l’humour, on avale les premiers tomes, façon de parler hein, je tiens à mes bouquins quand même. Le premier match est intéressant, il court sur 2 tomes au moins, et c’est vrai que ce doit être galère de devoir attendre entre chaque parution. Mais le tome 7 ne raconte qu’une histoire de baston entre clans, et c’est complètement débile. Je ne vois pas l’intérêt de ce genre d’épisode à part rallonger la sauce. En tout cas, je ne suis pas comme certains qui sautent sur la suite dès qu’ils ont fini un tome, je dois avoir les 20 premiers depuis un moment, et il me reste encore une bonne dizaine de volumes à lire. Ma note et mon jugement auront peut-être évolué d’ici là. Côté dessins, c’est très sympa, assez bien maîtrisé au fil des pages. C’est l’humour, et un peu aussi le fait que ça parle de basket, même si, je vous rassure, on n’a pas besoin d’être un pro pour apprécier Slam Dunk, qui m’avait attiré dans ce manga. Ca vaut le coup d’œil, et je pense que c’est une série très appréciée au vu des critiques sur les forums, mais il ne faut pas chercher ici de la série prise de tête aux intrigues torturées. Après le tome 15 le 7/01/2004 Bon en fait ça me fait bien marrer, le SD est trop poilant, il y en a partout et on rigole vraiment - chose qui ne m'arrive que rarement devant une bd disons le. Après des tomes 7 et 8 passables, on est replongé dans les matchs. On y croit à mort et on est pris dans le jeu, et hop on prend le tome suivant, un match pouvant courir sur 3 ou 4 tomes. Je suppose que l'équipe va gagner la coupe du département ou je ne sais quoi, et Sakuragi, le héros de l'histoire, va devenir une super star. Même si on se doute bien du déroulement de la suite, c'est une série bien marrante. Le côté baston du tome 7 m'avait bien énervé, mais l'auteur l'explique dans une interview en disant qu'il ne peut pas parler exclusivement de basket, mais public shonen oblige, il a dû ajouter un peu de bagarre et de sentiments. Finalement je lui mets 4, et comme ça il doit passer dans les immanquables :)
L'Autoroute du soleil
Lu le pavé de plus de 400 pages. Ca fait peur au début :) on dirait un dico, en plus le papier est vieux et pas agréable. Mais on s'y colle, et puis on accroche bien. Des persos bien plantés, une narration active, ça rend le tout pas ennuyant. Bon on a l'impression que certains rebondissements sont un peu abracadabrantesque (euh), et ne servent qu'à allonger l'histoire. Mais pour le reste, on sent que ça pourrait être réel, les dialogues et les situations sonnent juste (ding ding, hum). Et la fin, elle me rappelle quelque chose... à croire que tous les road movie finissent pareil. Sinon le dessin est plus occidental que aligné sur les codes du manga jap.
Thorgal
Thorgal constitue une série de référence mais comporte néanmoins certains graves défauts. Tout d'abord c'est une saga qui porte donc sur les vikings, peuple fascinant, barbare, courageux et ayant le goût de l'aventure. A l'époque il me semble que c'était assez original. A cela s'ajoute une touche de S-F qui donne parfois de bons résultats. Enfin c'est aussi une épopée familiale, l'histoire d'un homme et de sa famille choisis par les Dieux. Le scénario est prenant dans l'ensemble, bien construit sur la durée mais n'est pas toujours très fin. La psychologie est assez sommaire mais les personnages sont quand même attachants et ont une réelle dimension, ils font tous très vivants. Pour finir avec les grandes lignes il faut parler du dessin qui est excellent. Le trait est délicat, fin et très vif. Les personnages sont bien faits et très réalistes sans l'être de trop. Le graphisme est un très bon appui pour le scénario et réussit presque toujours à dégager ce dont a besoin l'histoire. Rosinski est un vrai maître ! Certaines planches sont vraiment magnifiques et toutes les couvertures ou presque sont d'une grande beauté. Mais voilà la série souffre d'inégalités flagrantes. Tous les tomes ne sont pas à la hauteur de ce que l'on pourrait attendre. Surtout ça devient un tantinet répétitif : toute activité mène ce pauvre Thorgal à vivre des aventures alors qu'en bon hobbit il préfèrerait rester pépère chez lui ! Les ficelles sont parfois énormes, surtout pour les derniers tomes, et ce qui marchait au début n'est plus très efficace. Pour regrouper les différents cycles disons : - le premier du tome 1 à 6 pose un peu les personnages, le décor, le souffle épique n'est encore qu'une brise et s'épaissit au tome 6. Les premières histoires sont intéressantes sans plus, le coup des extra-terrestres étant pour moi un peu grossier et plutôt mal fait. Les tomes 4 et 5 sont plus intéressants. Le dessin souffre de l'âge surtout pour les couleurs et on sent que Rosinski se cherche encore un peu pour cette série dans les trois premiers tomes. - le tome 7 est moyen, il raconte l'enfance de Thorgal mais sans être très subtil. Alinoë est beaucoup plus réussi et est vraiment angoissant, il est bien mis en scène et constitue un album un peu atypique de la série, un des meilleurs one shot. - le cycle de Qâ est exceptionnel et c'est grâce à lui que Thorgal prend son envergure comme série épique. L'histoire est vraiment passionnante et bien construite, les personnages gagnent en profondeur. - puis viennent trois nouveaux tomes encore un peu en one shot. Aaricia est le pendant de L'Enfant des étoiles mais en beaucoup moins bien, il n'est pas utile à la série tout comme le suivant qui est très complexe et ravira les amateurs de fantastique. Pas besoin d'avoir lu les autres pour lire et se prendre la tête (dans le bon sens) sur le Maître des montagnes. Louve est moyen mais fait apparaître la fille. - un nouveau cycle un peu plus bref sur le départ de Thorgal. C'est pas mal surtout la forteresse invisible. - vient le cycle où Thorgal devient un pirate, un salaud et ça c'est très intéressant. Pour une fois le héros plein de bonnes intentions devient un vrai meurtrier, un bandit et oublie même sa propre famille. L'idée est vraiment bonne mais on peut regretter le côté naïf des aventures des gamins. - les trois suivants qui sont encore des one shots sont à la limite du pitoyable, Van Hamme profite de son succès pour faire des aventures dénuées de tout sens et réutilise de grosses ficelles sans rien apporter de neuf. Il use ses personnages dans ces péripéties sans intérêt qui nuisent même à la série (je pense à la nouvelle apparition des extra-terrestres complètement ridicules) - le dernier est en revanche plus intéressant avec une fin inattendue et plus prometteuse... Mais malgré ces inégalités Thorgal est une série qu'on apprécie dans l'ampleur de son développement, c'est ce qui lui donne sa dimension épique, ce qui en fait une vraie saga.
Gabrielle
Kara signe ici un excellent one shot servi par un dessin vraiment très beaux avec des planches allant du magnifique au pire... L'histoire de ces deux soeurs archanges est pleine d'émotions et prenante. Leur histoire est assez noire et violente, la psychologie des personnages complexes et le liens avec la religion intéressant. Un album très réussi qui esperons le verra la parution d'une suite ;)
Perdita Queen
Crisse réussit à nous tenir en haleine dans cette BD, l'histoire se passant dans deux époques différentes, le lien est très bien fait. Les dessins sont beaux comme dans ses autres albums et l'atmosphère créée intéressante. Le suspence est bien dosé, les indices distillés au fur et à mesure...bref, Crisse a fait du très bon travail et on veut une suite. A noter : une réédition chez Soleil et une suite prévue ;)
Les Bidochon
Les Bidochon c'est la première bd devant laquelle j'ai éclaté de rire. Avant je me contentais de sourire et là c'était plus fort que moi je me suis marré comme un cochon devant ces planches, au risque de passer pour un débile pour les gens autour de moi... C'est tout bonnement génial : très satirique, cynique et en même temps tellement vrai par moment. Les dialogues sont extraordinaires, les personnages bien pensés et les histoires qu'elles soient longues ou brèves sont excellentes. La vie quotidienne de ces beaufs est passée en revue et tous les petits détails minables, sordides sont montrés avec humour. Le dessin n'est pas d'une grande finesse, mais il convient bien au ton général des albums. Au début je ne l'aimais pas beaucoup mais finalement il passe bien. Une excellent série quasi-culte dont le seul bémol est la fin : les derniers albums sont en dessous des précédents (le 14 est encore terrible, mais les suivants sont beaucoup moins bien).