Les derniers avis (31560 avis)

Par A.bomba
Note: 4/5
Couverture de la série Le retour à la terre
Le retour à la terre

Quel humour, mais quel humour! J'apprécie énormément le travail de Manu Larcenet, et cela depuis ses débuts dans Fluide Glacial. Rappelez-vous : Collargol l'ours qui chante en fa et en sol, et tout plein d'autres scénarii humoristiques, et l'on connaît ce qui est arrivé après (cf un clic sur le nom de l'artiste dans cette base) Cet artiste mérite la palme de l'humour à mon avis (ce dernier étant totalement subjectif et personnel, bien entendu). Pour en revenir à cette dernière œuvre qu'est "Le retour à la terre", j'ai trouvé la lecture enrichissante, émouvante et très drôle. Larcenet met en place avec Ferri des personnages tendres et attachants. Mariette est d'une patience inimaginable (ce qui est rare à notre époque), leur chat détient la palme du "gnrx" comme aucun autre félin, et les gens du pays sont à peine caricaturés et d'autant plus percutants. "Larssinet" est quant à lui carrément touchant de naïveté et de candeur le tout voilé par un souci de s'intégrer à une vie trépidante qui relate la rencontre des "brrr limaces", des rigueurs de l'hiver aux Ravenelles, de l'eau de vie de M. Henri et surtout dans le t2 l'envie de Mariette d'avoir un bébé quand lui veut un potager (mais non pas un vieux pote !) L'humour de ces albums convient aux grands comme aux enfants, mes fils ont été subjugués par leur lecture et vont du coup écumer l'entièreté du travail de l'auteur. Ce qui, vous avouerez, ne veut pas dire qu'ils subissent mon influence, enfin si peut-être un peu, bon bref là n'est pas l'objet du débat et je m'égare... Tout ça pour dire que "Le retour à la terre" est vraiment une très chouette série à lire de toute urgence.

28/11/2003 (modifier)
Par Soso
Note: 4/5
Couverture de la série Le Prince de la Nuit
Le Prince de la Nuit

Quand j'ai eu finie la lecture du premier tome, outre le fait de vouloir lire de suite le second, j'ai été complètement déconnectée de la réalité... J'étais vraiment dedans ! Swolfs ne se contente pas de raconter, de montrer ce monde avec une histoire : on y adhère pleinement pour être vraiment dans l'histoire ! C'est ça qui est impressionnant, c'est cet univers envoûtant et oppressant à la fois, qui fascine. Les retours au passé ne sont jamais fouillis, au contraire, ils sont toujours bien à propos et tout au long, le scénario tient la route, est alléchant, pas de temps mort, rien, absolument rien qui fasse tache ! Ajoutez à cela un somptueux dessin travaillé et plein de détails et vous obtenez une série qu'il faut lire, que j'hésite à qualifier de culte, tellement j'ai adoré ! Malgré tout, les couleurs ne sont pas top (elles font très "vieux", très classiques.

28/11/2003 (modifier)
Couverture de la série Le Jour des Magiciens
Le Jour des Magiciens

Un achat impulsif, l'envie de dépenser des sous, désir de découvrir un album sans en avoir lu une seule critique... et puis la couverture aussi, magnifique. Claire, presque transparente, comme un dessin sur papier calque aux couleurs douces et légèrement effacées. C'est un premier album, avec toutes les maladresses que cela implique, comme un découpage académique un peu rigide qui énerve dans les premières pages mais auquel on finit toujours par s'habituer, ou encore une mise en couleurs hélas différente de la couverture. Mais le charme de l'histoire, ce sentiment de magie indéfinissable qui traverse les pages, la candeur des personnages et la tristesse qui les enserre, tous ces détails si justes sur l'amour et la perte des êtres que l'on a adorés, font que l'on adhère, sans condition, à la poésie d'un récit généralement exploité par la littérature de fantasy et qu'il est bon de découvrir dans une bande dessinée de grande qualité. Si vous avez lu (et donc aimé) le formidable triptyque de Philip Pullman, "A la croisée des mondes", ainsi que, dans une autre mesure, le cycle de La Tour Sombre de Stephen King, cette ouverture du Jour des magiciens assure la continuité des récits subtils et mélancoliques, emprunts de mystères et de poésie. C'est évanescent, presque impalpable, et très étonnant car il n'y a là en somme rien de très original. Le dessin, annonciateur de futures mises en pages somptueuses, se cherche encore et offre tout de mêmes de jolies compositions, et le scénario quant à lui n'est ni réchauffé ni follement audacieux. Les auteurs ont trouvé un juste milieu, un équilibre délicat et maîtrisé entre le classique et la petite pointe personnelle, qui fait de ce premier album l'introduction idéale à une grande histoire.

27/11/2003 (modifier)
Par Hugues
Note: 4/5
Couverture de la série Blake et Mortimer
Blake et Mortimer

Cette série est un pur bonheur. Au moins, une BD qui ne se lit pas en 15 minutes! Scénario bien ficelé et captivant, dessins classiques agréables. C'est également une série qu'on relit plusieures fois avec autant de plaisir, ce qui n'est pas toujours le cas pour d'autres BD...

27/11/2003 (modifier)
Par Ro
Note: 4/5
Couverture de la série Imbroglio
Imbroglio

Ca se lit vite, ça se lit bien. C'est sympa, l'idée est marrante et ça marche bien. Bon, mais ça reste néanmoins une petite BD, tant par la taille évidemment que par la complexité du contenu. Ca se lit en cinq minutes et je pensais après ma première lecture ne pas avoir envie de la relire un jour ni de l'acheter, mais finalement l'histoire est tellement bien racontée et amusante que cet album devient une petite référence dans le petit monde des BDs vraiment courtes. C'est vraiment pas cher alors pourquoi s'en priver ?

27/11/2003 (modifier)
Par Ro
Note: 4/5
Couverture de la série Planètes
Planètes

Etonnament réaliste pour un thème sur l'espace et la vie des spationautes dans un hypothétique futur. C'est beau, c'est bien fait, et je le repète, les histoires prennent en compte tellement de réalités scientifiques et psychologiques qu'on croirait lire des histoires vraies pourtant dans un environnement SF. Pourtant, moi qui suis fan de Sf et qui rêve encore de pouvoir partir un jour dans l'espace, je n'ai pas trop accroché au tome 1. Peut-être est-ce l'aspect résolument humain de cette BD qui m'a un peu déplu (question de goût). Ou peut-être est-ce cette impression de partager quelques tranches de vie plutôt que de suivre un scénario complet et prenant. Bref, j'attends d'en lire plus pour savoir si ça va plus m'intéresser, mais pour le moment, je ne ressens pas l'envie ni de les relire ni de lire ce qui va sortir ensuite. Après lecture des tomes 2 et 3, je commence à bien plus accrocher. Le dessin, déjà, est franchement exceptionnel à mes yeux. Beau, réaliste, il diffère pas mal d'autres dessins mangas notamment dans les personnages : je les trouve spéciaux, largement moins stérotypés que dans d'autres séries, plus occidentaux pour pas mal d'entre eux car l'histoire mêlent justement des gens de tous les continents et pas juste du Japon, mais aussi très expressifs et humains. Quant à l'histoire, elle commence à prendre forme. On s'attache désormais à un véritable personnage principal, à un but (le voyage vers Jupiter), à une histoire d'amour toute en finesse et en originalité. Et le tout est toujours enrobé dans un décor spatial réaliste et beau. Je continue à être un peu sceptique sur l'histoire elle-même car elle évolue lentement et je ne sais toujours pas vers quoi elle va véritablement aller. C'est difficile dans ces conditions de vraiment rentrer dans l'histoire et d'avoir envie de savoir la suite puisqu'on ne sait pas à quel type de suite s'attendre. Néanmoins, c'est une série de grande qualité tant graphique qu'au niveau du scénario et de l'originalité.

27/11/2003 (modifier)
Par Sagera
Note: 4/5
Couverture de la série Le poisson-clown
Le poisson-clown

Cette mini série est vraiment à la hauteur des meilleures productions de Chauvel et Simon. Une intrigue policière pleine de rebondissements et de personnages trés fouillés, des dessins d'une somptueuse vivacité et précision, des décors de cinéma tant ils participent à nous plonger dans l'ambiance, sont en vrac les points forts de cette bd. Quant aux fameux flash back, ils sont trés intelligemment amenés. Le découpage de l'histoire sur les quatre tomes est d'ailleurs digne d'un trés bon scénario de cinoch... Mais je ne vais pas produire de littérature sur cette série de tout premier plan. J'invite juste ceux qui ne la connaissent pas à tenter l'aventure de la lecture, ils ne seront pas déçus.

27/11/2003 (modifier)
Par Soso
Note: 4/5
Couverture de la série Spirou et Fantasio
Spirou et Fantasio

Soyons clair : le 4/5 ne porte que sur les albums faits par Franquin !! Parce que "machine qui rêve", et bien j'ai détesté ! Plus du tout dans l'esprit de la série, bref ,même si 2-3 se démarquent, les premiers sont les meilleurs ! Une histoire d'amitié, des méchants, toujours original, drôle, aux graphismes sympas, Spirou est une super Bd que je conseille aux petits et même aux grands !^_^

27/11/2003 (modifier)
Par ArzaK
Note: 4/5
Couverture de la série Billet SVP
Billet SVP

« Billet svp », c’est la vie du contrôleur de train dans ce qu’elle a de plus noir. On est loin du gentil poinçonneur des lilas qui faisait des petits trous partout… Killoffer évoque surtout le grand trou de la fin de la chanson : le vide d’une existence peu exaltante, l’abnégation d’une vie passée à contrôler indéfiniment ses contemporains tout en se faisant détester par la plupart. Tout cela est traité avec beaucoup d’humour et un dessin qui étonne à chaque page. A lire absolument !

26/11/2003 (modifier)
Par Nurl
Note: 4/5
Couverture de la série Prosopopus
Prosopopus

J'ai choisi de conseiller cet album, peut-être pas à l'achat... pourtant, pour bien l'apprécier, il mérite lecture et relecture... et certainement rerelecture. Le graphisme singulier de De Crécy est toujours aussi envoûtant mais alors ce dédale scénaristique est très déroutant. Pourtant, le charme a bien opéré. Comme cela a été dit avant, on a l'impression d'être dans un (mauvais) rêve tordu et incontrôlable. A chaque relecture, autre chose se révèle et l'histoire prend un aspect nouveau. Rien ne garantit d'apprécier ou non ce travail, mais le fait est que c'est un album qui mérite d'être exploré, ne serait-ce que pour jouer à s'y perdre.

26/11/2003 (modifier)