Weird Science

Note: 3.33/5
(3.33/5 pour 3 avis)

Anthologie bi-mensuelle de science fiction, Weird Science a fait son apparition en mai 1950.


EC Comics

Publié par Bill Gaines sous son label EC Comics et édité par Al Feldstein, le titre connaître 22 numéros. On y retrouve les dessinateurs habituels de l’éditeur : Frank Frazetta, Al Williamson, Joe Orlando, George Evans, Harvey Kurtzman, George Roussos, Harrison, Will Elder, Jack Kamen, Sid Check et Jack Olesen.

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 08 Novembre 2012
Statut histoire Histoires courtes 3 tomes parus

Couverture de la série Weird Science © Akileos 2012
Les notes
Note: 3.33/5
(3.33/5 pour 3 avis)
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02/01/2013 | Jetjet
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L'avatar du posteur Agecanonix

J'ai eu l'occasion de lire le tome 2 de cette réédition Akileos qui après Eerie et Creepy ressuscite tous ces vieux récits qui ont fait la gloire des revues EC Comics, Tales from the crypt, The Haunt of Fear et compagnie... Je suis moins attiré par la SF que par l'horreur gothique que j'ai lu dans les recueils Creepy et ceux de la crypte, mais ça reste quand même assez fascinant et moins rébarbatif pour moi parce que c'est une SF très américaine des années 50, marquée par cette époque, on sent d'ailleurs que ces récits ont un peu vieilli, il faut recontextualiser et faire le lien avec les films séries B de science fiction de la même époque, du genre Des monstres attaquent la ville ou Tarentula... qui dégagent aujourd'hui un parfum ultra kitsch, je prend toujours plaisir à revoir ces vieux films. Dans ces anthologies, les récits proposés sont toujours inégaux, certains fonctionnent mieux que d'autres, et on a chacun nos préférés, mais ce qui est formidable, c'est de voir l'incroyable ingéniosité et la modernité des scénarios de ces histoires qui ont quand même plus de 60 ans, elles ont sans aucun doute inspiré Rod Serling pour sa série TV la Quatrième dimension (Twilight Zone), le style adopté ici est très proche, tout comme aussi la série Au-dela du réel (the Outer Limits). Je sais pas si j'en avais lu quelque part déja, peut-être que Ere comprimée avait publié quelques récits dans les années 80, je n'en suis pas sûr. J'y reconnais de suite le style de certains dessinateurs dont certains qui figurent parmi mes préférés, comme Al Williamson, Joe Orlando et Will Elder surtout, j'aime leur dessin, un noir & blanc pur et un peu raide, typique d'une époque dans le comics US, on reconnait aussi le côté bavard de ces bandes, les bulles envahissantes, tout ceci participe à un état d'esprit très américain des années 50. Un bon album dans l'ensemble, qui comme les autres de cet éditeur, offre une belle qualité d'édition.

01/06/2022 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
L'avatar du posteur Gaston

J'ai eu moins de plaisir à lire 'Weird Science' que 'Crime Suspenstories' et 'Tales from the crypt'. Il faut dire que la science m'intéresse moins que les histoires d'horreurs ou de suspense. J'aime aimé plusieurs histoires, mais il y en aussi plusieurs autres que j'ai trouvé moyenne et il y en a même trois ou quatre dont j'avais deviné la fin ! Quoique la seconde moitiée de l'album m'a semblé meilleur et donc j'espère que les tomes suivants (s'ils sortent un jour) seront mieux que ce tome dont le niveau est trop inégale pour que je conseil un achat même si on est un fan des EC Comics. Sinon, le dessin en noir et blanc est toujours aussi excellent, les différents dessinateur ayant beaucoup de talent.

13/12/2013 (modifier)
Par Jetjet
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
L'avatar du posteur Jetjet

Après avoir mis le nez dans la réédition Akileos de Tales from the crypt et de son équivalent policier Crime Suspenstories, il m’a fallu quelques temps avant de vouloir me délecter d’une collection parallèle également exhumée des archives des publications EC Comics… Et bien mal m’en a pris car ce Weird Science est le pendant science-fiction des deux autres collections dont on retrouve les mêmes auteurs et la même ligne éditoriale à savoir de courtes histoires de 7 à 8 pages environ avec à la clé une conclusion bien souvent ironique ou faisant preuve d’un humour noir pince sans rires totalement rafraichissant au regard de l’époque où ces récits ont été écrits. Car oui il faut se replonger dans le contexte des années 50 américaines d’après-guerre où le contexte était fort différent de la situation sociale et de crise économique de notre triste époque contemporaine… A l’époque, les barbecues Weber et le rockabilly enflammaient les banlieues middle class américaines qui profitaient sereinement d’«happy days » et d’un contexte social favorable. Le vernis serait parfaitement lisse sans cette peur de l’envahisseur russe et la guerre froide qui fustigent les deux mondes est/ouest ainsi que la chasse aux sorcières inventée de toutes parts par le bien tristement célèbre sénateur Mac Carthy… Heureusement une équipe de joyeux drilles va utiliser ces codes pour mieux les détourner dans ces contes macabres sur fond d’invasion extra-terrestre, de futur pas si certain et de sciences loin d’être maitrisées.. Weird Science pose donc les bases de ce qui sera par après repris dans la fameuse série « La Quatrième Dimension » avec ces histoires de martiens, de savants fous et de menace atomique. Ca commence très fort avec l’histoire d’un homme qui rétrécit à l’infini ou cette menace d’invasion extra-terrestre sous couvert de blague digne d’Orson Welles… Les histoires sont inégales mais dans l’ensemble on passe un excellent moment à lire ces contes noirs par portion ou à la suite. Je me suis délecté de ces dessins noir et blanc plutôt détaillés et bien ancrés dans leur époque avec les postures raides des personnages, leurs nœuds papillons ou leur addiction au tabac ! Cela confère un charme fou à l’ensemble qui se lit avec plaisir… Tranchant avec le politiquement correct, le fameux Comics Code va censurer et avoir raison de ces publications mais la courte période pendant laquelle cette série et les autres seront éditées marqueront l’histoire du comics de façon durable et serviront de base à bien des lecteurs des générations fifties jusqu’aux notres sans oublier d’imprimer de façon durable les auteurs contemporains de Tim Burton à Au terme des 240 pages de cet épais volume, je n’avais qu’un seul mot en bouche : encore ! ;) Mon seul regret est l’oubli des couvertures en couleur d’origine que l’on retrouve au verso mais en miniature. Pour le reste l’édition est comme souvent chez Akileos en un seul mot : parfaite ! Ce premier volume sur 4 ou 5 prévus est une belle entrée en matière pour illustrer donc le célèbre proverbe : C’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleures soupes !

02/01/2013 (modifier)