Je suis peut être un peu généreux sur la quatrième étoile, mais les avis précédents me semblent un peu sévères.
Tous les ingrédients du western spaghetti y sont : un trésor des sudistes, les personnages en fuite perpétuelle, des méchants très forts et très méchants, un renégat indien, un jeune "cowboy" teigneux, de jolies femmes, un vieux shérif grincheux, des fusillades... Le tout traité avec entrain et humour.
Alors pourquoi bouder son plaisir, tisane de tisane!
"Candélabres" est une série particulière, d'une part à cause des couvertures des moins attirantes, et d'autre part à cause d'un graphisme assez clair, pauvre parfois (souvent) en décor et des couleurs qui heureusement s'améliorent dès le second tome.
Jusqu'ici, rien d'exceptionnel, et pourtant la série n'a rien de mauvais car sa force réside essentiellement dans le scénario et celui-ci fait réellement oublier les défauts precedemment cités. Le handicap d'un garçon et sa guérison, la rencontre avec un personnage assez mystique dans un univers fantastique sont tellement bien racontés qu'il m'a été impossible de décrocher de la série avant d'avoir lu les 3 tomes. Une grande réussite qui aurait mérité la note suprême si le dessin avait été meilleur.
Voir Venise et mourir, voilà bien l'esprit de cette BD. Les aventures picaresques du héros et de son valet dans la Venise de la renaissance sont tout à fait envoûtantes. Séducteur invétéré, Giacomo poursuit ses chimères, et on est touché par la tristesse qui habite ce personnage.
D'habitude, je suis moyennement fan des scénarii un peu alambiqués et capilotractés de Dufaux, mais là, je dois dire qu'il ne tombe pas dans ses travers.
De plus, les albums de cette série ne sont pas trop chers. Un bon investissement.
Chaussez les pantoufles de l'aventure!
Avec Raymond Calbuth (quel homme), le peignoir matelassé reprend du poil de la bête, les charentaises redressent la semelle, le lyrisme hollywoodien envahit l'arrière-cuisine, fait vibrer la porte du frigo et frissoner la gazinière. La grande muraille de chine est au bout du couloir (à gauche).
Voici la vibrante saga de l'homme face à la conspiration des pots de yaourts qui fuient et de la confiture qui dégouline par les trous de la tartine... (4 de couv' )
Un scénario plein de rebondissements, Raymond a se charme indéfinissable du héros malgré lui, quant à Monique, elle est une gazelle frétillante sachant s'adapter telle la Jane moyenne de la jungle!
En bref, vous rifougnerez (rire bêtement) à parcourir la grande vie de se couple dont le quotidien est semé de pièges terribles mais néanmoins surmontables!
Les couleurs et le scénario assurés par notre ami Tronchet, habitué de Fluide Glacial avec le fameux Jean-claude Tergal, sont fidéles à son coup de crayon avec un petit côté flash qui réhausse les faces réjouits de notre couple de français moyens.
Du vrai, du beauf. Un régal car la platitude du quotidien se transforme pour vous aider à surmonter la vie, adoptez les techniques du couple Calbuth: "Jamais plus de cinquante ans avec la même femme!"
Ce doit être un livre de référence pour son originalité ! J'adhère à mort à la philosophie Tronchet et je l'applique dès ce jour.
Qui ne connait pas Edika ?
La vie selon lui est faite d’une part de cocasse et d’autre part d’inimaginables détournements de situation!
Dans ses albums, on trouve plusieurs thèmes généraux du quotidien délirant de l’auteur et de nous-mêmes par la même occasion!
Il est porté sur les grosses poitrines et les gros nez aussi.
Y’en a donc pour tous les goûts.
Après avoir feuilleté ces pages, vous ne pourrez vous empêcher de regarder vos voisins ou les gens dans la rue d’un autre oeil.
L’attente d’un dérapage loufoque et parodique vous laissera peut-être sur votre faim.
Pour ma part, depuis que je connais cet auteur pilier de Fluide (falouide gloziol), je ne peux m'empêcher de laisser mon esprit terminer fatidiquement à la Edika toute scène un tant soit peut insipide de la vie quotidienne!
Et que dire du bouglou à sens giratoire inversé que je cherche désespérement depuis longtemps dans toutes pages accessoires des magazines vpc! (si vous le trouvez mailez moi, please!)
Un dessin caricatural et grotesque, selon le souhait de l’auteur je précise, car il manit le crayon bien mieux qu’il n’y paraît.
Le noir et blanc suffisent à la mise en page.
Seul hic, les textes à lire sont parfois très longs, mais valent la peine qu’on s’y colle , car l’inénarrable s’y trouve à chaque virgule ou point virgule.
En résumé, Edika est top marrant, mais à lire avec modération car les historiettes sont chargées de détails et de divagation rocambolesques et sont à digérer une par une et par jour.
Ceci dit, rien ne vous empêchera de vous plonger dans les autres albums « fluide glacial » si vous êtes en manque de délire. (oui j'ai des actions chez fluide ;) )
Excellentissime!
J’ai été totalement captivée par l’histoire et l’intrigue qui s’est nouée pendant ma lecture.
Un scénario très bien ficelé, au début je l’avoue, n’étant pas très « guerre » je me suis laissée influencée négativement par le titre (eh oui que voulez-vous on n'échappe pas au cliché)
Mais c’est en lisant les avis précédents que je suis passée outre mon impression négative et que j’ai plongé littéralement dans cette histoire inattendue.
Le graphisme est magnifique, des couleurs rayonnantes et explosives.
Le mélange dessin et modélisation 3D est bien dosé et donne surtout une atmosphére exceptionnellement chaleureuse. Du bel art avant-gardiste.
Quant aux personnages ils sont tout simplement capivants par leur personnalité, leur passé et ce qu’on imagine de leur destin futur.
J’ai fermé le tome, et j’ai presque cru avoir vu un film. Dingue non!
Je découvre seulement cette série et je n’ai qu’un hâte : acheté la suite dès demain, ou peut-être après demain, mais pas plus tard.
C'est du grand art! Et je pèse mes mots (200 grammes par lettre à peu près!). La déraison règne dans cet univers exceptionnel.
La lecture de cette oeuvre est indispensable, Turf a su créer un univers intime, plein de clins d'oeil. Pour exemple : sur la Loco dans le 1er opus "Alligator 427" (pour les d'jeuns, il s'agit de Hubert-Félix-T. un vieux chanteur des années 80 :) ).
Qu'il s'agisse du scénario ou du graphisme, l'auteur fait réellement preuve d'innovation et de talent, surtout qu'il a travaillé seul sur ce projet, et ce qui en résulte est magnifique. Donc c'est tout à son honneur de lui reconnaître une habileté évidente dans le maniement des pinceaux et de l'originalité scénaristisque.
"La nef des Fous" mériterait de se développer encore et encore, car à mon sens je ne suis pas repue de cette histoire, et j'aimerais en savoir plus sur ce monde étrange. En bref, La nef est une série à découvrir et à relire, on y découvre toujours quelque chose, à croire que la bd, une fois que vous l'avez refermée, change des pages et rajoute des éléments! Serait-elle vivante? Ou alors je suis atteinte par un étrange syndrome?
Il y a certainement un peu des deux. Exemple typique de comportement issu de la lecture de "la nef des fous". Lecture que je ne saurais trop vous conseiller.
Excellente bd!
Le typique manga plein de rebondissements et de suspense!
Cette petite héroïne pleine de charme et de sensibilité cache en réalité un caractère de démon et une technique de combat ancestrale et radicale. I love it! En fait j'adore les p'tites nana qui savent se battre (identification oblige!). J'ai adoré "Gunm". La touchante demoiselle à l'air frêle m'a séduite dès les premiéres cases.
Le scénario tient bien en haleine, le suspense est intense! Courez vous procurer ce petit chef d'oeuvre japonais, vous ne serez pas déçu du tout. Pour ma part, j'ai lu en version manga petit format N & B (c'est plus pratique dans le métro), ce qui enlève pas mal de mouvement au dessin! Cela n'entâche pas le graphisme, ni l'histoire.
Allez, zou lancez-vous dans le manga... si ce n'est pas déjà fait.
Je rejoins les deux avis précédents : cette BD est bien faite et vaut la peine qu'on s'y arrête.
La variété des univers (virtuels ou non) donnent un plus à l'ambiance. Les dessins sont un peu caricaturaux par moment, et certaines cases m'ont bien fait rire! Le scénario se tient et propose plus qu'une mise en place.
Seul reproche : on a vraiment affaire à des cracks de l'informatique, qui trouvent facilement les solutions (exemple : la manière dont les codes sécurisés sont crackés). Mais bon, c'est un détail...
Un plus pour la présentation des personnages et les deux interviews des deux concepteurs.
Il y a 10 ans j'aurais mis culte, définitivement. Jusqu'a "Rouge total", pour moi c'est que du bonheur.
C'est complexe, mais agréable à lire et à comprendre. Le dessin de Vance colle parfaitement à l'ambiance.
Le cycle suivant est encore pas mal, mais à partir de "Pour Maria", ça devient vraiment n'importe quoi. D'ici à ce qu'on nous annonce dans le prochain tome que XIII est en fait Casimir ou albator, il y n'a qu'un pas...
PS : le premier album ne ressemble pas à "La mémoire dans la peau" de Ludlum, il est carrément pompé dessus. Il y a des phrases entières du bouquin de Ludlum qui sont reprises dans les premières pages de la BD. Je ne comprends pas que Van Hamme n'ait jamais été accusé de plagiat là-dessus!
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Gibier de potence
Je suis peut être un peu généreux sur la quatrième étoile, mais les avis précédents me semblent un peu sévères. Tous les ingrédients du western spaghetti y sont : un trésor des sudistes, les personnages en fuite perpétuelle, des méchants très forts et très méchants, un renégat indien, un jeune "cowboy" teigneux, de jolies femmes, un vieux shérif grincheux, des fusillades... Le tout traité avec entrain et humour. Alors pourquoi bouder son plaisir, tisane de tisane!
Candélabres
"Candélabres" est une série particulière, d'une part à cause des couvertures des moins attirantes, et d'autre part à cause d'un graphisme assez clair, pauvre parfois (souvent) en décor et des couleurs qui heureusement s'améliorent dès le second tome. Jusqu'ici, rien d'exceptionnel, et pourtant la série n'a rien de mauvais car sa force réside essentiellement dans le scénario et celui-ci fait réellement oublier les défauts precedemment cités. Le handicap d'un garçon et sa guérison, la rencontre avec un personnage assez mystique dans un univers fantastique sont tellement bien racontés qu'il m'a été impossible de décrocher de la série avant d'avoir lu les 3 tomes. Une grande réussite qui aurait mérité la note suprême si le dessin avait été meilleur.
Giacomo C.
Voir Venise et mourir, voilà bien l'esprit de cette BD. Les aventures picaresques du héros et de son valet dans la Venise de la renaissance sont tout à fait envoûtantes. Séducteur invétéré, Giacomo poursuit ses chimères, et on est touché par la tristesse qui habite ce personnage. D'habitude, je suis moyennement fan des scénarii un peu alambiqués et capilotractés de Dufaux, mais là, je dois dire qu'il ne tombe pas dans ses travers. De plus, les albums de cette série ne sont pas trop chers. Un bon investissement.
Raymond Calbuth
Chaussez les pantoufles de l'aventure! Avec Raymond Calbuth (quel homme), le peignoir matelassé reprend du poil de la bête, les charentaises redressent la semelle, le lyrisme hollywoodien envahit l'arrière-cuisine, fait vibrer la porte du frigo et frissoner la gazinière. La grande muraille de chine est au bout du couloir (à gauche). Voici la vibrante saga de l'homme face à la conspiration des pots de yaourts qui fuient et de la confiture qui dégouline par les trous de la tartine... (4 de couv' ) Un scénario plein de rebondissements, Raymond a se charme indéfinissable du héros malgré lui, quant à Monique, elle est une gazelle frétillante sachant s'adapter telle la Jane moyenne de la jungle! En bref, vous rifougnerez (rire bêtement) à parcourir la grande vie de se couple dont le quotidien est semé de pièges terribles mais néanmoins surmontables! Les couleurs et le scénario assurés par notre ami Tronchet, habitué de Fluide Glacial avec le fameux Jean-claude Tergal, sont fidéles à son coup de crayon avec un petit côté flash qui réhausse les faces réjouits de notre couple de français moyens. Du vrai, du beauf. Un régal car la platitude du quotidien se transforme pour vous aider à surmonter la vie, adoptez les techniques du couple Calbuth: "Jamais plus de cinquante ans avec la même femme!" Ce doit être un livre de référence pour son originalité ! J'adhère à mort à la philosophie Tronchet et je l'applique dès ce jour.
Edika
Qui ne connait pas Edika ? La vie selon lui est faite d’une part de cocasse et d’autre part d’inimaginables détournements de situation! Dans ses albums, on trouve plusieurs thèmes généraux du quotidien délirant de l’auteur et de nous-mêmes par la même occasion! Il est porté sur les grosses poitrines et les gros nez aussi. Y’en a donc pour tous les goûts. Après avoir feuilleté ces pages, vous ne pourrez vous empêcher de regarder vos voisins ou les gens dans la rue d’un autre oeil. L’attente d’un dérapage loufoque et parodique vous laissera peut-être sur votre faim. Pour ma part, depuis que je connais cet auteur pilier de Fluide (falouide gloziol), je ne peux m'empêcher de laisser mon esprit terminer fatidiquement à la Edika toute scène un tant soit peut insipide de la vie quotidienne! Et que dire du bouglou à sens giratoire inversé que je cherche désespérement depuis longtemps dans toutes pages accessoires des magazines vpc! (si vous le trouvez mailez moi, please!) Un dessin caricatural et grotesque, selon le souhait de l’auteur je précise, car il manit le crayon bien mieux qu’il n’y paraît. Le noir et blanc suffisent à la mise en page. Seul hic, les textes à lire sont parfois très longs, mais valent la peine qu’on s’y colle , car l’inénarrable s’y trouve à chaque virgule ou point virgule. En résumé, Edika est top marrant, mais à lire avec modération car les historiettes sont chargées de détails et de divagation rocambolesques et sont à digérer une par une et par jour. Ceci dit, rien ne vous empêchera de vous plonger dans les autres albums « fluide glacial » si vous êtes en manque de délire. (oui j'ai des actions chez fluide ;) )
Universal War One
Excellentissime! J’ai été totalement captivée par l’histoire et l’intrigue qui s’est nouée pendant ma lecture. Un scénario très bien ficelé, au début je l’avoue, n’étant pas très « guerre » je me suis laissée influencée négativement par le titre (eh oui que voulez-vous on n'échappe pas au cliché) Mais c’est en lisant les avis précédents que je suis passée outre mon impression négative et que j’ai plongé littéralement dans cette histoire inattendue. Le graphisme est magnifique, des couleurs rayonnantes et explosives. Le mélange dessin et modélisation 3D est bien dosé et donne surtout une atmosphére exceptionnellement chaleureuse. Du bel art avant-gardiste. Quant aux personnages ils sont tout simplement capivants par leur personnalité, leur passé et ce qu’on imagine de leur destin futur. J’ai fermé le tome, et j’ai presque cru avoir vu un film. Dingue non! Je découvre seulement cette série et je n’ai qu’un hâte : acheté la suite dès demain, ou peut-être après demain, mais pas plus tard.
La Nef des fous
C'est du grand art! Et je pèse mes mots (200 grammes par lettre à peu près!). La déraison règne dans cet univers exceptionnel. La lecture de cette oeuvre est indispensable, Turf a su créer un univers intime, plein de clins d'oeil. Pour exemple : sur la Loco dans le 1er opus "Alligator 427" (pour les d'jeuns, il s'agit de Hubert-Félix-T. un vieux chanteur des années 80 :) ). Qu'il s'agisse du scénario ou du graphisme, l'auteur fait réellement preuve d'innovation et de talent, surtout qu'il a travaillé seul sur ce projet, et ce qui en résulte est magnifique. Donc c'est tout à son honneur de lui reconnaître une habileté évidente dans le maniement des pinceaux et de l'originalité scénaristisque. "La nef des Fous" mériterait de se développer encore et encore, car à mon sens je ne suis pas repue de cette histoire, et j'aimerais en savoir plus sur ce monde étrange. En bref, La nef est une série à découvrir et à relire, on y découvre toujours quelque chose, à croire que la bd, une fois que vous l'avez refermée, change des pages et rajoute des éléments! Serait-elle vivante? Ou alors je suis atteinte par un étrange syndrome? Il y a certainement un peu des deux. Exemple typique de comportement issu de la lecture de "la nef des fous". Lecture que je ne saurais trop vous conseiller.
Gunnm
Excellente bd! Le typique manga plein de rebondissements et de suspense! Cette petite héroïne pleine de charme et de sensibilité cache en réalité un caractère de démon et une technique de combat ancestrale et radicale. I love it! En fait j'adore les p'tites nana qui savent se battre (identification oblige!). J'ai adoré "Gunm". La touchante demoiselle à l'air frêle m'a séduite dès les premiéres cases. Le scénario tient bien en haleine, le suspense est intense! Courez vous procurer ce petit chef d'oeuvre japonais, vous ne serez pas déçu du tout. Pour ma part, j'ai lu en version manga petit format N & B (c'est plus pratique dans le métro), ce qui enlève pas mal de mouvement au dessin! Cela n'entâche pas le graphisme, ni l'histoire. Allez, zou lancez-vous dans le manga... si ce n'est pas déjà fait.
Fléau.world
Je rejoins les deux avis précédents : cette BD est bien faite et vaut la peine qu'on s'y arrête. La variété des univers (virtuels ou non) donnent un plus à l'ambiance. Les dessins sont un peu caricaturaux par moment, et certaines cases m'ont bien fait rire! Le scénario se tient et propose plus qu'une mise en place. Seul reproche : on a vraiment affaire à des cracks de l'informatique, qui trouvent facilement les solutions (exemple : la manière dont les codes sécurisés sont crackés). Mais bon, c'est un détail... Un plus pour la présentation des personnages et les deux interviews des deux concepteurs.
XIII
Il y a 10 ans j'aurais mis culte, définitivement. Jusqu'a "Rouge total", pour moi c'est que du bonheur. C'est complexe, mais agréable à lire et à comprendre. Le dessin de Vance colle parfaitement à l'ambiance. Le cycle suivant est encore pas mal, mais à partir de "Pour Maria", ça devient vraiment n'importe quoi. D'ici à ce qu'on nous annonce dans le prochain tome que XIII est en fait Casimir ou albator, il y n'a qu'un pas... PS : le premier album ne ressemble pas à "La mémoire dans la peau" de Ludlum, il est carrément pompé dessus. Il y a des phrases entières du bouquin de Ludlum qui sont reprises dans les premières pages de la BD. Je ne comprends pas que Van Hamme n'ait jamais été accusé de plagiat là-dessus!