Faut-il le répéter : Tronchet est un auteur majeur de bande dessinée. Son humour noir et son cynisme sont sans égaux, tels que le démontrent "Raymond Calbuth", "Jean-Claude Tergal", "Welcome Land" ou "Houppeland". Mais à côté des "Damnés de la terre associés", ces différents opus se lisent comme un "Oui-Oui et la girafe rose". Jamais Tronchet n’est allé aussi loin; c’est tellement cynique que c’en est parfois presque gênant. Oui, j’ai ressenti de la compassion pour les Poissards vivant ad vitam eternam dans leur caravane ou les enfants cancéreux du sanatorium.
Tronchet pousse le bouchon tellement loin que j’avais parfois honte de rigoler autant (Goofy craquant lors d’une visite aux enfants malades : « Regardez-les là !! On nous fait faire le guignol pour leur arracher un dernier sourire avant la morgue !! Dans deux mois la mucoviscidose aura fini des les bouffer, étouffés dans leur vomi !!! Je supporte plus moi !! ». Un enfant sous perfusion : « T’as compris la blague, toi ? »).
Il fourmille tellement d’idées qu’il livre 6 albums entiers d’une égale qualité et regorgeant malgré tout d’une sincère tendresse. A lire absolument donc, mais le second degré ne doit pas être oublié au vestiaire.
"Tosca", c’est un peu la grosse machine qui en fera fuir certains : par le scénariste d’"IRS", par le dessinateur des "Maîtres de l’orge", quand on a dit ça, on a tout dit non? Et bien moi je suis assez client de cette grosse machine.
Alors, c’est sûr que c’est pas follement original : un indic du FBI substitué à un fils de maffieux honni pendant des années, c’est pas le pitch du siècle mais ça fonctionne pourtant très bien. Le scénario est carré, les personnages sont bien cernés et les guerres intestines entre deux factions siciliennes donnent un plus indéniable à cette histoire d’infiltration. Le côté manichéen est même assez bien évité, les auteurs ne cataloguant pas systématiquement les bons d'un côté et les méchants de l'autre (le FBI ne s’embarrasse pas trop de devoir tuer un ou plusieurs innocents).
Mon seul regret : le règlement de compte entre maffieux et policiers dans le troisième tome; on est à la limite du grand guignol. Faire du Peckinpah ou du Tarantino en BD n’est pas des plus évident, on frise ici le ridicule. Une BD blockbuster donc, mais qui devrait plaire au plus grand nombre.
Un Margerin des débuts, très orienté extra-terrestres, avec notamment une histoire tordante de fin du monde où les habitants se sachant perdus provoquent cataclysmes sur cataclysmes. L’ensemble est très original et parfois assez cynique. Pas mal d’histoires sont en noir et blanc.
Un excellent album de Margerin. Moins connu que ses Lucien, cet album vaut le détour. Pour tout dire je suis à deux doigts de lui mettre la note maximale. Qu’il décrive le trip d’un dessinateur devant sa page blanche, les performances de Flipo le roi du smurf, l’honneur entaché d’un motard ne parvenant pas à semer une mobylette ou les affres d’un instituteur repensant aux conneries qu’il faisait quand il était môme, Margerin fait mouche à chaque fois. L’ensemble est hilarant et certaines histoires sont mêmes politiquement plus engagées qu’à l’habitude. Du très très bon.
Un ouvrage amusant et qui va au-delà des stéréotypes habituels. Cet album contient également une étude sur les mangas et des notes explicatives. Pour un petit tirage (avis aux collectionneurs d'albums rares), cet album est joliment réalisé et nous permet de découvrir de jeunes auteurs souvent trop ignorés des grandes maisons d'éditions trop conservatives. Rapport qualité/quantité/prix excellent.
Une superbe découverte!
Acheté dans l'après midi, je l’ai lu sitôt arrivé chez moi et j’ai vraiment été conquis par cette petite bande dessinée qui, l’air de ne pas y toucher, apporte une fraîcheur et un plaisir de lecture qui m’ont enchanté. Le dessin minimaliste mais très expressif associé à des dialogues drôles et abondants, voilà qui apporte une personnalité et une force toute particulière à cet album. Cette fable sur la condition du Zombie est une petite perle d’humour qui se lit avec délectation tout au long des 6 chapitres. Et l’épilogue de cette fable tour à tour sociale et humaine se termine de bien belle façon.
Je n’avais jamais rien lu de Ibn Al Rabin jusqu’à aujourd’hui et je dois avouer que je suis vraiment sous le charme de ce petit album qui est à coup sûr un de mes coups de cœur de l’année. Enfin, même si ce n’est pas très passionnant d’en parler, il faut quand même remarquer que 10 € pour cet album constitue un effort louable de la part d’Atrabile. Je souhaite vivement à ce « Retour écrémé » de rencontrer le succès, car il le mérite vraiment.
Je suis vraiment surpris de la note qu'obtient cette série, elle a de nombreuses qualités et il ne faut surtout pas s'arrêter au premier tome qui ne reflète pas ce que vaut la série.
Tout d'abord, les dessins sont vraiment sublimes. Ca devient une habitude chez Paquet, mais tout est beau. Les décors sont somptueux et les personnages bien maîtrisés. On ne peut qu'être enchanté par les dessins d'Elias, un talentueux dessinateur comme les éditions Paquet savent si bien les trouver. Je ne vois vraiment pas quoi dire de plus sur les dessins, sinon d'ouvrir l'album pour vous faire votre propre avis.
Les couleurs de Castillo sont elles aussi sublimes, elles s'associent parfaitement au dessin. A aucun moment on n'est choqué par la couleur utilisée... C'est vraiment de l'excellent travail !
L'histoire ne semble pas passionante dans le premier tome, elle est lente et on sait peu de choses de ce monde qui semble baigner dans l'heroïc fantasy. Le second et le troisième tome nous emmènent à la frontière du conte (surtout le troisième, avec le rêve). L'histoire en elle-même devient très intéressante au second tome, avec différentes quêtes. Le tout orchestré par une prophétie ancienne qui est sur le point de se renouveler.
L'histoire est très bien découpée, et tient la route. On est vraiment envoûté par cette dernière, et on veut connaître le fin mot de l'histoire qui est, il est vrai, assez prévisible. Ce premier cycle (s'il y en a un deuxième) est donc réussi, les principaux personnages sont attachants et nous font alterner entre rire avec Raspa, serieux avec Gorb, et mystère avec la Mash Arim. Les péripéties sont bien dosées et servent l'histoire tout en laissant des parts d'ombres concernant certaines scènes.
Bref, "Naüja" est sans doute au même titre que "Lock", une série de qualité qui a fait découvrir les prometteuses éditions Paquet !
Pourquoi comparer cette série à la série "Tirésias", qui est, c'est vrai, excellente?
Prise à part, cette serie reste très bonne. Le héros y est un peu plus invraisenblable, mais après tout, c'est un personnage mythologique, personne ne lui demande d'être réaliste. Le centaure m'a beaucoup fait rire et je trouve la fin en "douche froide" magistralement menée.
Mais Le Tendre nous a habitué à l'excellence! Si des lecteurs n'en sont pas convaincus, qu'ils lisent "Atalante", ils verront la différence!
Je suis peut être un peu généreux sur la quatrième étoile, mais les avis précédents me semblent un peu sévères.
Tous les ingrédients du western spaghetti y sont : un trésor des sudistes, les personnages en fuite perpétuelle, des méchants très forts et très méchants, un renégat indien, un jeune "cowboy" teigneux, de jolies femmes, un vieux shérif grincheux, des fusillades... Le tout traité avec entrain et humour.
Alors pourquoi bouder son plaisir, tisane de tisane!
"Candélabres" est une série particulière, d'une part à cause des couvertures des moins attirantes, et d'autre part à cause d'un graphisme assez clair, pauvre parfois (souvent) en décor et des couleurs qui heureusement s'améliorent dès le second tome.
Jusqu'ici, rien d'exceptionnel, et pourtant la série n'a rien de mauvais car sa force réside essentiellement dans le scénario et celui-ci fait réellement oublier les défauts precedemment cités. Le handicap d'un garçon et sa guérison, la rencontre avec un personnage assez mystique dans un univers fantastique sont tellement bien racontés qu'il m'a été impossible de décrocher de la série avant d'avoir lu les 3 tomes. Une grande réussite qui aurait mérité la note suprême si le dessin avait été meilleur.
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Les Poissart (Les Damnés de la terre associés)
Faut-il le répéter : Tronchet est un auteur majeur de bande dessinée. Son humour noir et son cynisme sont sans égaux, tels que le démontrent "Raymond Calbuth", "Jean-Claude Tergal", "Welcome Land" ou "Houppeland". Mais à côté des "Damnés de la terre associés", ces différents opus se lisent comme un "Oui-Oui et la girafe rose". Jamais Tronchet n’est allé aussi loin; c’est tellement cynique que c’en est parfois presque gênant. Oui, j’ai ressenti de la compassion pour les Poissards vivant ad vitam eternam dans leur caravane ou les enfants cancéreux du sanatorium. Tronchet pousse le bouchon tellement loin que j’avais parfois honte de rigoler autant (Goofy craquant lors d’une visite aux enfants malades : « Regardez-les là !! On nous fait faire le guignol pour leur arracher un dernier sourire avant la morgue !! Dans deux mois la mucoviscidose aura fini des les bouffer, étouffés dans leur vomi !!! Je supporte plus moi !! ». Un enfant sous perfusion : « T’as compris la blague, toi ? »). Il fourmille tellement d’idées qu’il livre 6 albums entiers d’une égale qualité et regorgeant malgré tout d’une sincère tendresse. A lire absolument donc, mais le second degré ne doit pas être oublié au vestiaire.
Tosca
"Tosca", c’est un peu la grosse machine qui en fera fuir certains : par le scénariste d’"IRS", par le dessinateur des "Maîtres de l’orge", quand on a dit ça, on a tout dit non? Et bien moi je suis assez client de cette grosse machine. Alors, c’est sûr que c’est pas follement original : un indic du FBI substitué à un fils de maffieux honni pendant des années, c’est pas le pitch du siècle mais ça fonctionne pourtant très bien. Le scénario est carré, les personnages sont bien cernés et les guerres intestines entre deux factions siciliennes donnent un plus indéniable à cette histoire d’infiltration. Le côté manichéen est même assez bien évité, les auteurs ne cataloguant pas systématiquement les bons d'un côté et les méchants de l'autre (le FBI ne s’embarrasse pas trop de devoir tuer un ou plusieurs innocents). Mon seul regret : le règlement de compte entre maffieux et policiers dans le troisième tome; on est à la limite du grand guignol. Faire du Peckinpah ou du Tarantino en BD n’est pas des plus évident, on frise ici le ridicule. Une BD blockbuster donc, mais qui devrait plaire au plus grand nombre.
Tranches de brie
Un Margerin des débuts, très orienté extra-terrestres, avec notamment une histoire tordante de fin du monde où les habitants se sachant perdus provoquent cataclysmes sur cataclysmes. L’ensemble est très original et parfois assez cynique. Pas mal d’histoires sont en noir et blanc.
Y'a plus de jeunesse
Un excellent album de Margerin. Moins connu que ses Lucien, cet album vaut le détour. Pour tout dire je suis à deux doigts de lui mettre la note maximale. Qu’il décrive le trip d’un dessinateur devant sa page blanche, les performances de Flipo le roi du smurf, l’honneur entaché d’un motard ne parvenant pas à semer une mobylette ou les affres d’un instituteur repensant aux conneries qu’il faisait quand il était môme, Margerin fait mouche à chaque fois. L’ensemble est hilarant et certaines histoires sont mêmes politiquement plus engagées qu’à l’habitude. Du très très bon.
Le Japon Révélé - Visions of Japan
Un ouvrage amusant et qui va au-delà des stéréotypes habituels. Cet album contient également une étude sur les mangas et des notes explicatives. Pour un petit tirage (avis aux collectionneurs d'albums rares), cet album est joliment réalisé et nous permet de découvrir de jeunes auteurs souvent trop ignorés des grandes maisons d'éditions trop conservatives. Rapport qualité/quantité/prix excellent.
Retour écrémé
Une superbe découverte! Acheté dans l'après midi, je l’ai lu sitôt arrivé chez moi et j’ai vraiment été conquis par cette petite bande dessinée qui, l’air de ne pas y toucher, apporte une fraîcheur et un plaisir de lecture qui m’ont enchanté. Le dessin minimaliste mais très expressif associé à des dialogues drôles et abondants, voilà qui apporte une personnalité et une force toute particulière à cet album. Cette fable sur la condition du Zombie est une petite perle d’humour qui se lit avec délectation tout au long des 6 chapitres. Et l’épilogue de cette fable tour à tour sociale et humaine se termine de bien belle façon. Je n’avais jamais rien lu de Ibn Al Rabin jusqu’à aujourd’hui et je dois avouer que je suis vraiment sous le charme de ce petit album qui est à coup sûr un de mes coups de cœur de l’année. Enfin, même si ce n’est pas très passionnant d’en parler, il faut quand même remarquer que 10 € pour cet album constitue un effort louable de la part d’Atrabile. Je souhaite vivement à ce « Retour écrémé » de rencontrer le succès, car il le mérite vraiment.
Naüja
Je suis vraiment surpris de la note qu'obtient cette série, elle a de nombreuses qualités et il ne faut surtout pas s'arrêter au premier tome qui ne reflète pas ce que vaut la série. Tout d'abord, les dessins sont vraiment sublimes. Ca devient une habitude chez Paquet, mais tout est beau. Les décors sont somptueux et les personnages bien maîtrisés. On ne peut qu'être enchanté par les dessins d'Elias, un talentueux dessinateur comme les éditions Paquet savent si bien les trouver. Je ne vois vraiment pas quoi dire de plus sur les dessins, sinon d'ouvrir l'album pour vous faire votre propre avis. Les couleurs de Castillo sont elles aussi sublimes, elles s'associent parfaitement au dessin. A aucun moment on n'est choqué par la couleur utilisée... C'est vraiment de l'excellent travail ! L'histoire ne semble pas passionante dans le premier tome, elle est lente et on sait peu de choses de ce monde qui semble baigner dans l'heroïc fantasy. Le second et le troisième tome nous emmènent à la frontière du conte (surtout le troisième, avec le rêve). L'histoire en elle-même devient très intéressante au second tome, avec différentes quêtes. Le tout orchestré par une prophétie ancienne qui est sur le point de se renouveler. L'histoire est très bien découpée, et tient la route. On est vraiment envoûté par cette dernière, et on veut connaître le fin mot de l'histoire qui est, il est vrai, assez prévisible. Ce premier cycle (s'il y en a un deuxième) est donc réussi, les principaux personnages sont attachants et nous font alterner entre rire avec Raspa, serieux avec Gorb, et mystère avec la Mash Arim. Les péripéties sont bien dosées et servent l'histoire tout en laissant des parts d'ombres concernant certaines scènes. Bref, "Naüja" est sans doute au même titre que "Lock", une série de qualité qui a fait découvrir les prometteuses éditions Paquet !
La Gloire d'Héra
Pourquoi comparer cette série à la série "Tirésias", qui est, c'est vrai, excellente? Prise à part, cette serie reste très bonne. Le héros y est un peu plus invraisenblable, mais après tout, c'est un personnage mythologique, personne ne lui demande d'être réaliste. Le centaure m'a beaucoup fait rire et je trouve la fin en "douche froide" magistralement menée. Mais Le Tendre nous a habitué à l'excellence! Si des lecteurs n'en sont pas convaincus, qu'ils lisent "Atalante", ils verront la différence!
Gibier de potence
Je suis peut être un peu généreux sur la quatrième étoile, mais les avis précédents me semblent un peu sévères. Tous les ingrédients du western spaghetti y sont : un trésor des sudistes, les personnages en fuite perpétuelle, des méchants très forts et très méchants, un renégat indien, un jeune "cowboy" teigneux, de jolies femmes, un vieux shérif grincheux, des fusillades... Le tout traité avec entrain et humour. Alors pourquoi bouder son plaisir, tisane de tisane!
Candélabres
"Candélabres" est une série particulière, d'une part à cause des couvertures des moins attirantes, et d'autre part à cause d'un graphisme assez clair, pauvre parfois (souvent) en décor et des couleurs qui heureusement s'améliorent dès le second tome. Jusqu'ici, rien d'exceptionnel, et pourtant la série n'a rien de mauvais car sa force réside essentiellement dans le scénario et celui-ci fait réellement oublier les défauts precedemment cités. Le handicap d'un garçon et sa guérison, la rencontre avec un personnage assez mystique dans un univers fantastique sont tellement bien racontés qu'il m'a été impossible de décrocher de la série avant d'avoir lu les 3 tomes. Une grande réussite qui aurait mérité la note suprême si le dessin avait été meilleur.