"L'An 01"... Je suis bien content que l'Association ait décidé de rééditer ce petit bijou, ce qui m'a permis de le connaître. Par contre, c'est dommage qu'il n'y ait que trois avis ici bas.
"L'An 01", qu'est-ce que c'est ? C'est juste après que l'on se soit décidé de tout arrêter, c'est à dire là que tout commence.
Gébé nous montre simplement comment mettre en oeuvre l'utopie.
On y aspire souvent, en sentant l'inaccessibilité de la chose... et bien nous avons tout faux.
Gébé nous démontre toute la simplicité de l'An 01, c'est même tellement idiot que l'on se demandera, en riant comme on le fera si souvent, comment on a fait pour ne pas y songer plus tôt...
Vous voulez savoir de quoi il retourne (en en profitant au passage pour lire quelque chose qui fait du bien où ça fait mal, tout en distillant des notes poétique d'une intensité rare) ? Lisez, lisez donc.
Vous découvrirez alors que l'être humain n'est pas fait pour travailler, mais pour réfléchir...
Mais attention, une fois qu'on a commencé, c'est difficile de s'en passer. :)
Un singe puissant qui se bat avec un bâton magique, qui peut voler en montant sur son nuage, et qui est accompagné d'une jeune fille et d'un cochon, ça vous dit quelque chose ?
Oui, oui, c'est bien de cette légende chinoise que s'inspire Dragon Ball.
Reprise ici dans un traitement qui se veut tout à fait différent, je dois avouer que ce manga, car c'en est bien un, bien qu'il soit vraiment unique, m'a laissé sous le charme, et même mieux que ça.
Déjà, il est tout en couleurs, et d'une mise en couleurs magnifique. D'emblée, graphiquement, vous vous prenez une grande claque. Et ceci est d'autant plus appréciable que l'ensemble détonne un maximum, mais surprend.
Ce volume est composé de plusieurs petits épisodes, dont les premiers, même s'ils sont magnifiques, laissent plutôt sceptique car on se demande où l'auteur veut en venir. Et en avançant, on finit par comprendre. Par l'intermédiaire de flashs-back et de retours en arrière, nous avons une narration bien complexe mais aussi d'une extrême qualité. Et elle atteint son but.
Plutôt que de tout dévoiler dans un simple ordre chronologique, c'est d'abord les personnages qui nous sont dévoilés, puis leurs actes, leurs motivations. Puis ces personnage s'épaissisent, on sait d'où ils viennent, pourquoi ils ont de telles motivations, et l'ensemble, ainsi dévoilé, possède beaucoup plus de force que s'il avait été amené de manière plus "classique".
Perplexe en pleine lecture, une fois clos, il faut admettre que ce volume est un vrai régal.
Alors même si je ne le conseille pas à tout le monde, par son "undergroundité" et le caractère "violent" de certaines scènes, je vous invite à jeter un oeil à l'occasion dans les rayons occaz de vos boutiques, car ce petit coup de coeur mérite amplement d'être partagé.
J'ai hésité à la classer dans "aventure", "conte" et "fantastique", car l'atmosphère et l'ambiance sont emprunts de chaque genre.
Une dernière citation pertinente :
"Cette œuvre est une œuvre à trois dimensions, qui coexistent et se complètent : dimension artistique de par la nature même de l'œuvre (graphisme, mais aussi poésie !), dimension fantastique de part ses personnages, êtres surhumains, et dimension mystique de par son découpage et l'histoire dont elle s'inspire. Le travail graphique mais surtout l'énergie, voire même la rage, qui se dégagent de l'œuvre sont impressionnants. Les amateurs de symboles et de messages cachés vont se régaler !"
Ca fait envie, non ?
So, après trois volumes sortis, il y a vraiment matière à écrire quelque chose maintenant. :)
J'ai ADORE ce troisième volume, dans la continuité d'excellence des deux premiers. L'auteur fait fort, très fort, à nous faire suivre "l'éducation" détournée de ce petit bonhomme, ces manques et sa naïveté boulversante à plus d'un titre, se construisant son monde selon ce que lui en disent les adultes...
Ces trois tomes m'ont bouleversés, avec un point d'orgue dans ce troisième volume.
Je ne sais pas comment l'exprimer, mais dans une certaine mesure, "Ki-Itchi" me fait penser à un "Coq de Combat" plus subtil et maîtrisé. On y voit un personnage qui n'est épargné en rien, et nous explorons ensuite les noirceurs de l'âme et de la société humaine. Ce parallèle me paraît évident et crucial, et le traitement de l'auteur bien plus pertinent, car évitant des procédés tendancieux et que l'on pourrait croire parfois gratuits. Je trouve les deux mangas tout aussi durs l'un que l'autre, notamment avec ce volume 3, mais en se focalisant sur un enfant, sur la place de l'enfance et à sa confrontation au monde concret, "Ki-Itchi" me semble plus réaliste et fondamental.
Pour enfoncer le clou et être plus clair encore, "Ki-Itchi" me boulverse et me dérange bien plus, en en faisant beaucoup moins.
Le personnage de Ki-Itchi est perdu, et pourtant je n'ai pas vu de personnage plus attendrissant... ses mimiques, ses attitudes... Et ce changement physique qui s'est opéré chez lui, que l'on peut aisément comparer dans cette scène où il se revoit. On constate d'emblée que ses yeux se sont "littéralement" ouverts.
Ces trois volumes me semblent emprunts d'un tragique qui me touche de plein fouet, et qui semble -- lié à une exploration de la société nippone, que je trouve bien universelle dans le cas présent -- aller crescendo.
Un élément qui me semble essentiel et que je me dois donc de souligner, est la richesse de "l'univers" de Ki-Itchi, car il est constitué de nombreux "univers"... Explication (et plus que de légers spoils en perspective, c'est à dire certains morceaux de l'intrigue dévoilés).
[SPOILS à partir d'ici] Nous commençons, par le biais de notre personnage, à découvrir le monde de "l'éducation" japonais, au sens large, par cette section de maternelle.
Bien évidemment, s'y côtoient l'environnement de la famille, et plus précisement des relations mère/fils, père/fils, suffisamment particulières et intimes pour qu'elles soient crédibles et touchantes.
Gravitant autour de ces deux premières sphères, nous sont dévoilées les relations entre mères d'élèves, les fêtes scolaires...
Puis nous enchaînons subitement, toujours par le biais de notre personnage et par l'exploration de l'univers du deuil, d'abord par la sphère de la famille au sens plus large, avec les relations grands-parents/petit enfant, et ensuite celle du "monde" des SDF japonais.
Plus tard encore, suivant notre petit bonhomme qui se laisse balotter au gré des événements, c'est celui du jeu, des paris, hippiques ici, qui se dévoile, pour finir par entrevoir ce qui s'apparente être sur la fin du troisième volume une perspective sur le "monde" de la prostitution, avec ce nouveau personnage, et Ki-Itchi, au milieu de tout ça, notre intermédiaire, avec toute son innocence. [/SPOILS]
Comparé à ceux, plus ou moins bons, qui restent consacrés au toujours même sempiternel univers (Samouraïs, Ninja, Basket, Pirates...), qui n'en sont pas moins "riches", "Ki-Itchi" a un impact et une portée très différentes, c'est certain.
Très profond, mais qui ne fera définitivement pas l'unanimité. S'adresse, "bien que" le héros soit un enfant, à un public adulte. :)
Bien. :)
L'histoire est dessinée à 3, partant au départ sur l'autobiographie en bd ça commence à bien faire. Ibn Al Rabin et Peeters s'échangent la balle toutes les 3 ou 4 pages. Puis ils commencent à se critiquer mutuellement, à critiquer par exemple le cadre de leurs cases. :)
C'est bien foutu, et Ibn Al Rabin se paye le luxe de s'auto-éditer. Un ouvrage tout petit (10.5 x 7.5 cm, soit environ la moitié d'un album de Patte de mouche), avec une petite feuille de calque en guise de jaquette. Et contrairement à ce qu'on pourrait penser, ça n'est pas lu en 30 secondes. :)
Ca faisait un petit moment que je devais écrire un texte sur "Kaze no Sho, le livre du vent", et je suis plutôt content de le faire puisque ce dernier Taniguchi paru sous nos latitudes semble ne pas faire l'unanimité.
L'objet en lui-même est magnifique, un plaisir à prendre en main. Ceux qui ont l'habitude de humer la tranche de leur livre pendant la lecture seront comblés, ces nouvelles fragrances d'encre et de colle m'étaient perso inconnues et pas désagréables. :) Le papier cartonné et finement strié de la couverture est également superbe. Le seul reproche que l'on peut sans doute faire à cette édition est un papier trop fin, ce qui produit le désagréable effet de transparence d'une page sur l'autre.
Comment aborder ce "livre du vent" ?
Déjà, by Taniguchi senseï, on s'attend à ce que se soit très bon, et ça l'est, mais ça se révèle d'emblée comme "dépaysant".
La première partie de l'album est véritablement du pur manga historique, avec une dimension des complots politiques, des lignées familiales et autres petites festivités bien présentes. Je n'ai retrouvé cette dimension historique représenté avec une telle force que chez "Ikkyu".
Mais bon, les persos sont justement en retrait par rapport à cette intrigue plus politique, et on n'accroche pas vraiment.
C'est dans une deuxième partie que ça décolle et que l'oeuvre peut aussi prétendre au statut de "chef-d'oeuvre", lorsque justement, ce sont les personnages qui deviennent le centre du récit.
On se consacre plus particulièrement au légendaire Yagyû Jubei, un de ces guerriers qui ont marqué l'époque féodale japonaise dans l'imaginaire collectif, au même titre que Musashi.
Il y a des plans sur son visage, des attitudes, des postures... A plusieurs reprises, je me serais cru dans un film de Kurosawa, le personnage me faisant penser à l'illustre Mifune. Graphiquement très réussi donc, et le dessin doux et paisible de "Quartier Lointain" et de "L'homme qui marche" se prête à merveille à la prestance et à la dureté du personnage. Une réussite.
Les scènes de combat aussi, chose nouvelle chez Taniguchi pour nous, sont traitées d'une façon unique. Contrairement à d'autres qui ont dit que l'on voyait là les limites de son dessin, je trouve au contraire que cet album nous permet de voir une autre dimension du talent immense de cet auteur.
Certes, c'est différent de tout ce que nous avons vu jusqu'à présent. Par rapport à un shônen ou un seinen de sabre, débordant de ligne de vitesse autour des armes, accentuant le mouvement vif des personnages. Ici, nous n'avons "rien". Juste les personnages. Cela est épuré au maximum, et pourtant, tellement juste. Par le biais des postures, du découpage, de l'enchaîneent des cases, il se dégage un dynamisme et une précision rare.
On a plus l'impression d'assister à un simple combat qu'à un truc débordant d'effets spéciaux. C'est la meilleure façon de le décrire.
Ensuite, les personnages, difficiles à évoquer sans vraiment dévoiler l'intrigue, sont aussi très bien définis. Le héros répondant à tous les codes du film de genre, mais avec une originalité certaine sur la fin de l'oeuvre, appuyant la force de ce grand homme. Nous avons aussi une certaine galerie de personnages secondaires bien décrite, mais c'est ce qui se passe entre notre héros et non pas le "méchant", mais son ennemi, qui est vraiment prenant. Lui aussi, très bien défini, ayant ses capacités de combat propres, le tout très clairement et subtilement rendu par Taniguchi, et de grands idéaux, sans doute trop grands... En opposition avec une vision plus pragmatique du monde.
On ne nous dit pas qui a raison, pas de manichéisme ici. Nous assistons simplement à la confrontation de deux hommes, qui jouent par là-même le destin d'un pays. Evidemment, il y a un parti pris, puisque nous suivons un personnage et pas l'autre, et qu'il y a ce qui est considéré comme une réalité historique en conséquence de ceci, mais Taniguchi se permet tout de même une certaine distance, sans porter de jugement.
Je finirai simplement en évoquant l'ambiance vraiment prenante qui se dégage de l'ensemble. Cette deuxième partie de l'album est délectueuse, et les décors, jusqu'à ce duel final dans ce temple magnifique, sont pour beaucoup dans la réussite de ce volume.
Je précise aussi que la première partie est d'une excellente qualité de même, mais plus formelle. Mais en ayant lu le récit dans son entier, un autre regard serait sûrement porté dessus.
A signaler une annexe bien conçue et qui complète bien la lecture.
Donc une autre oeuvre de Taniguchi, et une grande oeuvre selon moi, bien que très différente de celles que nous connaissons déjà, qui permet de découvrir une autre dimension de son talent.
Déçu par Le Pouvoir des innocents, c'est avec une certaine appréhension que j'ai entamé la lecture de L'esprit de Warren. Pourtant, cela faisait un certain temps que cette série me tentait. J'ai fini par y céder, un moment de faiblesse . . . que je ne regrette pas du tout !
Brunschwig exprime ici ses multiples talents. Le récit est fin et bien amené. Les séquences sont superbement travaillées. Comme toujours, il se plaît à dépeindre des personnages "hauts en couleurs" et à la psychologie complexe et recherchée. C'est d'ailleurs ce qui fait tout l'intérêt de cette série. Un peu déçu quand même par le troisième tome ("L'enfant au fond du jardin"), moins profond, moins passionnant, même s'il reste très bon dans sa conception. Le scénario vire à 180° et la personnalité de Warren junior n'est plus vraiment crédible... Un quatrième tome serait sans doute le bienvenu pour nous éclairer ! En effet, l'auteur a pour habitude de proposer des revirements de situation.
Quant à Servain, je suis tombé sous le charme de son trait. Le graphisme est tout simplement superbe, rien à redire de ce côté !
Ah tiens, voilà un véritable trésor ! Hagar Dünor, c'est vraiment la série que j'aimais le plus dans "Le Journal de Mickey" des années 1980. Un humour au vitriol parfois, des situations tellement anachroniques qu'elles en sont fort réjouissantes, les aléas d'un envahisseur qui n'arrive pas à faire la loi chez lui... Vraiment une série qui m'a donné goût à la BD.
Bon, c'est vrai que le dessin n'est pas extraordinaire, mais on ne peut pas s'en plaindre tellement les gags font mouche, même 20 ans après leur publication initiale (en France).
Pas de doute, Blankets est une très bonne BD dans le genre autobiographique. Si vous aimez ce genre d’histoire, foncez, vous ne serez pas déçu. Ca se lit facilement malgré le nombre de pages, c’est rempli de tendresse, de tristesse, de souvenirs d’enfance, de joies, bref toute la panoplie des histoires « où l’auteur raconte sa vie » est utilisée.
Par contre je m’attendais à une simple histoire d’amour, et je trouve que ça parle plutôt d’éducation religieuse et de tous les problèmes que cela peut engendrer chez les jeunes (culpabilité, exclusion, manque de confiance en soi...). L’histoire d’amour est finalement presque secondaire... en tout cas moi je l’ai perçu comme ça. Alors, reste à voir si ce sujet vous botte. Moi j’ai trouvé ça intéressant, mais un peu énervant (oui la religion, ça m’énerve).
Il faut aussi signaler que l’ensemble reste très très classique. La vie de l’auteur n’a apparemment pas toujours été facile, mais n’est pas non plus des plus excitantes (indécision quant à sa carrière professionnelle, amour d’adolescence qui ne dure pas, éducation religieuse qui le perturbe, puis perte de sa foi quand il grandit, regret de ne pas être plus proche de son frère...). Certes c’est bien raconté, mais je n’ai jamais été vraiment soufflé ou troublé comme je l’avais été avec d’autres œuvres du même genre (Pilules bleues par exemple).
Bon bref, ce n'est pas la BD de l’année pour moi, mais je le répète, si vous aimez le genre, achetez, ça reste quand même un très bon moment de lecture. En plus l’éditeur nous gâte avec un prix d’édition inférieur au prix de l’édition originale !
Quand je lisais les strips et gags en une planche de Hägar Dünor, c'était dans le journal de Mickey. J'ai été enchanté d'apprendre que des albums de ses gags étaient sortis chez Dargaud (dans les années 80) mais aussi chez J'ai Lu et d'autres.
Hägar Dunor, et son inoubliable Hildegarde, c'est la vie intime des Vikings. L'humour de cette BD me fait rire autant maintenant que quand j'étais jeune. Bon, le décor et la qualité de viking de Hägar sont un peu un prétexte car la plupart des gags portent plus sur la nature humaine, les relations sociales et familiales, etc... Dik Browne puis son fils qui a repris la flambeau ont vraiment un humour qui me plaît, bon enfant, un peu satirique, souvent pince-sans-rire. Très sympa, donc.
Je n'ai pas tout lu de Blueberry ou bien si c'est le cas, j'ai dû lire certains albums il y a trop longtemps pour bien m'en souvenir. Mais je sais en ouvrant un album de cette série, n'importe quel album paru avant "Arizona Love", que je vais tomber sur un western sérieux, prenant, authentique, intelligent, fort de ses personnages, bref captivant. Les scénarios de chaque album (ou suites d'albums) sont en outre très originaux, tous différents pour la plupart et loin du scénario western classique et banal. J'aime beaucoup des albums comme "Ballade pour un Cercueil" et "le Spectre aux Balles d'Or", mais je dois avouer ne pas aimer suffisamment le style Western pour en acheter d'autres (je n'ai que "Ballade pour un Cercueil").
Cependant, c'est avec un plaisir et un intérêt manifeste que je lis n'importe quel album.
Le dessin de Giraud y est en outre irréprochable et tellement bien fait qu'on ressent en permanence l'impression "d'y être", d'être plongé dans le décor où évoluent Blueberry et les autres personnages de la série.
Concernant les albums scénarisés par Giraud, j'ai franchement plus de mal avec eux. Je trouve leur interêt bien moins grand et l'ambiance n'est plus la même.
En France, les livres sont au même prix partout. C'est la loi !
Avec BDfugue, vous payez donc le même prix qu'avec les géants de la vente en ligne mais pour un meilleur service :
des promotions et des goodies en permanence
des réceptions en super état grâce à des cartons super robustes
une équipe joignable en cas de besoin
2. C'est plus avantageux pour nous
Si BDthèque est gratuit, il a un coût.
Pour financer le service et le faire évoluer, nous dépendons notamment des achats que vous effectuez depuis le site. En effet, à chaque fois que vous commencez vos achats depuis BDthèque, nous touchons une commission. Or, BDfugue est plus généreux que les géants de la vente en ligne !
3. C'est plus avantageux pour votre communauté
En choisissant BDfugue plutôt que de grandes plateformes de vente en ligne, vous faites la promotion du commerce local, spécialisé, éthique et indépendant.
Meilleur pour les emplois, meilleur pour les impôts, la librairie indépendante promeut l'émergence des nouvelles séries et donc nos futurs coups de cœur.
Chaque commande effectuée génère aussi un don à l'association Enfance & Partage qui défend et protège les enfants maltraités. Plus d'informations sur bdfugue.com
Pourquoi Cultura ?
Indépendante depuis sa création en 1998, Cultura se donne pour mission de faire vivre et aimer la culture.
La création de Cultura repose sur une vision de la culture, accessible et contributive. Nous avons ainsi considéré depuis toujours notre responsabilité sociétale, et par conviction, développé les pratiques durables et sociales. C’est maintenant au sein de notre stratégie de création de valeur et en accord avec les Objectifs de Développement Durable que nous déployons nos actions. Nous traitons avec lucidité l’impact de nos activités, avec une vision de long terme. Mais agir en responsabilité implique d’aller bien plus loin, en contribuant positivement à trois grands enjeux de développement durable.
Nos enjeux environnementaux
Nous sommes résolument engagés dans la réduction de notre empreinte carbone, pour prendre notre part dans la lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de la planète.
Nos enjeux culturels et sociétaux
La mission de Cultura est de faire vivre et aimer la culture. Pour cela, nous souhaitons stimuler la diversité des pratiques culturelles, sources d’éveil et d’émancipation.
Nos enjeux sociaux
Nous accordons une attention particulière au bien-être de nos collaborateurs à la diversité, l’inclusion et l’égalité des chances, mais aussi à leur épanouissement, en encourageant l’expression des talents artistiques.
Votre vote
L'An 01
"L'An 01"... Je suis bien content que l'Association ait décidé de rééditer ce petit bijou, ce qui m'a permis de le connaître. Par contre, c'est dommage qu'il n'y ait que trois avis ici bas. "L'An 01", qu'est-ce que c'est ? C'est juste après que l'on se soit décidé de tout arrêter, c'est à dire là que tout commence. Gébé nous montre simplement comment mettre en oeuvre l'utopie. On y aspire souvent, en sentant l'inaccessibilité de la chose... et bien nous avons tout faux. Gébé nous démontre toute la simplicité de l'An 01, c'est même tellement idiot que l'on se demandera, en riant comme on le fera si souvent, comment on a fait pour ne pas y songer plus tôt... Vous voulez savoir de quoi il retourne (en en profitant au passage pour lire quelque chose qui fait du bien où ça fait mal, tout en distillant des notes poétique d'une intensité rare) ? Lisez, lisez donc. Vous découvrirez alors que l'être humain n'est pas fait pour travailler, mais pour réfléchir... Mais attention, une fois qu'on a commencé, c'est difficile de s'en passer. :)
Saiyukiden - La Légende du Roi Singe (L'étrange voyage en Occident)
Un singe puissant qui se bat avec un bâton magique, qui peut voler en montant sur son nuage, et qui est accompagné d'une jeune fille et d'un cochon, ça vous dit quelque chose ? Oui, oui, c'est bien de cette légende chinoise que s'inspire Dragon Ball. Reprise ici dans un traitement qui se veut tout à fait différent, je dois avouer que ce manga, car c'en est bien un, bien qu'il soit vraiment unique, m'a laissé sous le charme, et même mieux que ça. Déjà, il est tout en couleurs, et d'une mise en couleurs magnifique. D'emblée, graphiquement, vous vous prenez une grande claque. Et ceci est d'autant plus appréciable que l'ensemble détonne un maximum, mais surprend. Ce volume est composé de plusieurs petits épisodes, dont les premiers, même s'ils sont magnifiques, laissent plutôt sceptique car on se demande où l'auteur veut en venir. Et en avançant, on finit par comprendre. Par l'intermédiaire de flashs-back et de retours en arrière, nous avons une narration bien complexe mais aussi d'une extrême qualité. Et elle atteint son but. Plutôt que de tout dévoiler dans un simple ordre chronologique, c'est d'abord les personnages qui nous sont dévoilés, puis leurs actes, leurs motivations. Puis ces personnage s'épaissisent, on sait d'où ils viennent, pourquoi ils ont de telles motivations, et l'ensemble, ainsi dévoilé, possède beaucoup plus de force que s'il avait été amené de manière plus "classique". Perplexe en pleine lecture, une fois clos, il faut admettre que ce volume est un vrai régal. Alors même si je ne le conseille pas à tout le monde, par son "undergroundité" et le caractère "violent" de certaines scènes, je vous invite à jeter un oeil à l'occasion dans les rayons occaz de vos boutiques, car ce petit coup de coeur mérite amplement d'être partagé. J'ai hésité à la classer dans "aventure", "conte" et "fantastique", car l'atmosphère et l'ambiance sont emprunts de chaque genre. Une dernière citation pertinente : "Cette œuvre est une œuvre à trois dimensions, qui coexistent et se complètent : dimension artistique de par la nature même de l'œuvre (graphisme, mais aussi poésie !), dimension fantastique de part ses personnages, êtres surhumains, et dimension mystique de par son découpage et l'histoire dont elle s'inspire. Le travail graphique mais surtout l'énergie, voire même la rage, qui se dégagent de l'œuvre sont impressionnants. Les amateurs de symboles et de messages cachés vont se régaler !" Ca fait envie, non ?
Ki-itchi
So, après trois volumes sortis, il y a vraiment matière à écrire quelque chose maintenant. :) J'ai ADORE ce troisième volume, dans la continuité d'excellence des deux premiers. L'auteur fait fort, très fort, à nous faire suivre "l'éducation" détournée de ce petit bonhomme, ces manques et sa naïveté boulversante à plus d'un titre, se construisant son monde selon ce que lui en disent les adultes... Ces trois tomes m'ont bouleversés, avec un point d'orgue dans ce troisième volume. Je ne sais pas comment l'exprimer, mais dans une certaine mesure, "Ki-Itchi" me fait penser à un "Coq de Combat" plus subtil et maîtrisé. On y voit un personnage qui n'est épargné en rien, et nous explorons ensuite les noirceurs de l'âme et de la société humaine. Ce parallèle me paraît évident et crucial, et le traitement de l'auteur bien plus pertinent, car évitant des procédés tendancieux et que l'on pourrait croire parfois gratuits. Je trouve les deux mangas tout aussi durs l'un que l'autre, notamment avec ce volume 3, mais en se focalisant sur un enfant, sur la place de l'enfance et à sa confrontation au monde concret, "Ki-Itchi" me semble plus réaliste et fondamental. Pour enfoncer le clou et être plus clair encore, "Ki-Itchi" me boulverse et me dérange bien plus, en en faisant beaucoup moins. Le personnage de Ki-Itchi est perdu, et pourtant je n'ai pas vu de personnage plus attendrissant... ses mimiques, ses attitudes... Et ce changement physique qui s'est opéré chez lui, que l'on peut aisément comparer dans cette scène où il se revoit. On constate d'emblée que ses yeux se sont "littéralement" ouverts. Ces trois volumes me semblent emprunts d'un tragique qui me touche de plein fouet, et qui semble -- lié à une exploration de la société nippone, que je trouve bien universelle dans le cas présent -- aller crescendo. Un élément qui me semble essentiel et que je me dois donc de souligner, est la richesse de "l'univers" de Ki-Itchi, car il est constitué de nombreux "univers"... Explication (et plus que de légers spoils en perspective, c'est à dire certains morceaux de l'intrigue dévoilés). [SPOILS à partir d'ici] Nous commençons, par le biais de notre personnage, à découvrir le monde de "l'éducation" japonais, au sens large, par cette section de maternelle. Bien évidemment, s'y côtoient l'environnement de la famille, et plus précisement des relations mère/fils, père/fils, suffisamment particulières et intimes pour qu'elles soient crédibles et touchantes. Gravitant autour de ces deux premières sphères, nous sont dévoilées les relations entre mères d'élèves, les fêtes scolaires... Puis nous enchaînons subitement, toujours par le biais de notre personnage et par l'exploration de l'univers du deuil, d'abord par la sphère de la famille au sens plus large, avec les relations grands-parents/petit enfant, et ensuite celle du "monde" des SDF japonais. Plus tard encore, suivant notre petit bonhomme qui se laisse balotter au gré des événements, c'est celui du jeu, des paris, hippiques ici, qui se dévoile, pour finir par entrevoir ce qui s'apparente être sur la fin du troisième volume une perspective sur le "monde" de la prostitution, avec ce nouveau personnage, et Ki-Itchi, au milieu de tout ça, notre intermédiaire, avec toute son innocence. [/SPOILS] Comparé à ceux, plus ou moins bons, qui restent consacrés au toujours même sempiternel univers (Samouraïs, Ninja, Basket, Pirates...), qui n'en sont pas moins "riches", "Ki-Itchi" a un impact et une portée très différentes, c'est certain. Très profond, mais qui ne fera définitivement pas l'unanimité. S'adresse, "bien que" le héros soit un enfant, à un public adulte. :)
Friture
Bien. :) L'histoire est dessinée à 3, partant au départ sur l'autobiographie en bd ça commence à bien faire. Ibn Al Rabin et Peeters s'échangent la balle toutes les 3 ou 4 pages. Puis ils commencent à se critiquer mutuellement, à critiquer par exemple le cadre de leurs cases. :) C'est bien foutu, et Ibn Al Rabin se paye le luxe de s'auto-éditer. Un ouvrage tout petit (10.5 x 7.5 cm, soit environ la moitié d'un album de Patte de mouche), avec une petite feuille de calque en guise de jaquette. Et contrairement à ce qu'on pourrait penser, ça n'est pas lu en 30 secondes. :)
Kaze No Sho - Le Livre du vent
Ca faisait un petit moment que je devais écrire un texte sur "Kaze no Sho, le livre du vent", et je suis plutôt content de le faire puisque ce dernier Taniguchi paru sous nos latitudes semble ne pas faire l'unanimité. L'objet en lui-même est magnifique, un plaisir à prendre en main. Ceux qui ont l'habitude de humer la tranche de leur livre pendant la lecture seront comblés, ces nouvelles fragrances d'encre et de colle m'étaient perso inconnues et pas désagréables. :) Le papier cartonné et finement strié de la couverture est également superbe. Le seul reproche que l'on peut sans doute faire à cette édition est un papier trop fin, ce qui produit le désagréable effet de transparence d'une page sur l'autre. Comment aborder ce "livre du vent" ? Déjà, by Taniguchi senseï, on s'attend à ce que se soit très bon, et ça l'est, mais ça se révèle d'emblée comme "dépaysant". La première partie de l'album est véritablement du pur manga historique, avec une dimension des complots politiques, des lignées familiales et autres petites festivités bien présentes. Je n'ai retrouvé cette dimension historique représenté avec une telle force que chez "Ikkyu". Mais bon, les persos sont justement en retrait par rapport à cette intrigue plus politique, et on n'accroche pas vraiment. C'est dans une deuxième partie que ça décolle et que l'oeuvre peut aussi prétendre au statut de "chef-d'oeuvre", lorsque justement, ce sont les personnages qui deviennent le centre du récit. On se consacre plus particulièrement au légendaire Yagyû Jubei, un de ces guerriers qui ont marqué l'époque féodale japonaise dans l'imaginaire collectif, au même titre que Musashi. Il y a des plans sur son visage, des attitudes, des postures... A plusieurs reprises, je me serais cru dans un film de Kurosawa, le personnage me faisant penser à l'illustre Mifune. Graphiquement très réussi donc, et le dessin doux et paisible de "Quartier Lointain" et de "L'homme qui marche" se prête à merveille à la prestance et à la dureté du personnage. Une réussite. Les scènes de combat aussi, chose nouvelle chez Taniguchi pour nous, sont traitées d'une façon unique. Contrairement à d'autres qui ont dit que l'on voyait là les limites de son dessin, je trouve au contraire que cet album nous permet de voir une autre dimension du talent immense de cet auteur. Certes, c'est différent de tout ce que nous avons vu jusqu'à présent. Par rapport à un shônen ou un seinen de sabre, débordant de ligne de vitesse autour des armes, accentuant le mouvement vif des personnages. Ici, nous n'avons "rien". Juste les personnages. Cela est épuré au maximum, et pourtant, tellement juste. Par le biais des postures, du découpage, de l'enchaîneent des cases, il se dégage un dynamisme et une précision rare. On a plus l'impression d'assister à un simple combat qu'à un truc débordant d'effets spéciaux. C'est la meilleure façon de le décrire. Ensuite, les personnages, difficiles à évoquer sans vraiment dévoiler l'intrigue, sont aussi très bien définis. Le héros répondant à tous les codes du film de genre, mais avec une originalité certaine sur la fin de l'oeuvre, appuyant la force de ce grand homme. Nous avons aussi une certaine galerie de personnages secondaires bien décrite, mais c'est ce qui se passe entre notre héros et non pas le "méchant", mais son ennemi, qui est vraiment prenant. Lui aussi, très bien défini, ayant ses capacités de combat propres, le tout très clairement et subtilement rendu par Taniguchi, et de grands idéaux, sans doute trop grands... En opposition avec une vision plus pragmatique du monde. On ne nous dit pas qui a raison, pas de manichéisme ici. Nous assistons simplement à la confrontation de deux hommes, qui jouent par là-même le destin d'un pays. Evidemment, il y a un parti pris, puisque nous suivons un personnage et pas l'autre, et qu'il y a ce qui est considéré comme une réalité historique en conséquence de ceci, mais Taniguchi se permet tout de même une certaine distance, sans porter de jugement. Je finirai simplement en évoquant l'ambiance vraiment prenante qui se dégage de l'ensemble. Cette deuxième partie de l'album est délectueuse, et les décors, jusqu'à ce duel final dans ce temple magnifique, sont pour beaucoup dans la réussite de ce volume. Je précise aussi que la première partie est d'une excellente qualité de même, mais plus formelle. Mais en ayant lu le récit dans son entier, un autre regard serait sûrement porté dessus. A signaler une annexe bien conçue et qui complète bien la lecture. Donc une autre oeuvre de Taniguchi, et une grande oeuvre selon moi, bien que très différente de celles que nous connaissons déjà, qui permet de découvrir une autre dimension de son talent.
L'Esprit de Warren
Déçu par Le Pouvoir des innocents, c'est avec une certaine appréhension que j'ai entamé la lecture de L'esprit de Warren. Pourtant, cela faisait un certain temps que cette série me tentait. J'ai fini par y céder, un moment de faiblesse . . . que je ne regrette pas du tout ! Brunschwig exprime ici ses multiples talents. Le récit est fin et bien amené. Les séquences sont superbement travaillées. Comme toujours, il se plaît à dépeindre des personnages "hauts en couleurs" et à la psychologie complexe et recherchée. C'est d'ailleurs ce qui fait tout l'intérêt de cette série. Un peu déçu quand même par le troisième tome ("L'enfant au fond du jardin"), moins profond, moins passionnant, même s'il reste très bon dans sa conception. Le scénario vire à 180° et la personnalité de Warren junior n'est plus vraiment crédible... Un quatrième tome serait sans doute le bienvenu pour nous éclairer ! En effet, l'auteur a pour habitude de proposer des revirements de situation. Quant à Servain, je suis tombé sous le charme de son trait. Le graphisme est tout simplement superbe, rien à redire de ce côté !
Hägar Dünor le Viking
Ah tiens, voilà un véritable trésor ! Hagar Dünor, c'est vraiment la série que j'aimais le plus dans "Le Journal de Mickey" des années 1980. Un humour au vitriol parfois, des situations tellement anachroniques qu'elles en sont fort réjouissantes, les aléas d'un envahisseur qui n'arrive pas à faire la loi chez lui... Vraiment une série qui m'a donné goût à la BD. Bon, c'est vrai que le dessin n'est pas extraordinaire, mais on ne peut pas s'en plaindre tellement les gags font mouche, même 20 ans après leur publication initiale (en France).
Blankets - Manteau de neige
Pas de doute, Blankets est une très bonne BD dans le genre autobiographique. Si vous aimez ce genre d’histoire, foncez, vous ne serez pas déçu. Ca se lit facilement malgré le nombre de pages, c’est rempli de tendresse, de tristesse, de souvenirs d’enfance, de joies, bref toute la panoplie des histoires « où l’auteur raconte sa vie » est utilisée. Par contre je m’attendais à une simple histoire d’amour, et je trouve que ça parle plutôt d’éducation religieuse et de tous les problèmes que cela peut engendrer chez les jeunes (culpabilité, exclusion, manque de confiance en soi...). L’histoire d’amour est finalement presque secondaire... en tout cas moi je l’ai perçu comme ça. Alors, reste à voir si ce sujet vous botte. Moi j’ai trouvé ça intéressant, mais un peu énervant (oui la religion, ça m’énerve). Il faut aussi signaler que l’ensemble reste très très classique. La vie de l’auteur n’a apparemment pas toujours été facile, mais n’est pas non plus des plus excitantes (indécision quant à sa carrière professionnelle, amour d’adolescence qui ne dure pas, éducation religieuse qui le perturbe, puis perte de sa foi quand il grandit, regret de ne pas être plus proche de son frère...). Certes c’est bien raconté, mais je n’ai jamais été vraiment soufflé ou troublé comme je l’avais été avec d’autres œuvres du même genre (Pilules bleues par exemple). Bon bref, ce n'est pas la BD de l’année pour moi, mais je le répète, si vous aimez le genre, achetez, ça reste quand même un très bon moment de lecture. En plus l’éditeur nous gâte avec un prix d’édition inférieur au prix de l’édition originale !
Hägar Dünor le Viking
Quand je lisais les strips et gags en une planche de Hägar Dünor, c'était dans le journal de Mickey. J'ai été enchanté d'apprendre que des albums de ses gags étaient sortis chez Dargaud (dans les années 80) mais aussi chez J'ai Lu et d'autres. Hägar Dunor, et son inoubliable Hildegarde, c'est la vie intime des Vikings. L'humour de cette BD me fait rire autant maintenant que quand j'étais jeune. Bon, le décor et la qualité de viking de Hägar sont un peu un prétexte car la plupart des gags portent plus sur la nature humaine, les relations sociales et familiales, etc... Dik Browne puis son fils qui a repris la flambeau ont vraiment un humour qui me plaît, bon enfant, un peu satirique, souvent pince-sans-rire. Très sympa, donc.
Blueberry
Je n'ai pas tout lu de Blueberry ou bien si c'est le cas, j'ai dû lire certains albums il y a trop longtemps pour bien m'en souvenir. Mais je sais en ouvrant un album de cette série, n'importe quel album paru avant "Arizona Love", que je vais tomber sur un western sérieux, prenant, authentique, intelligent, fort de ses personnages, bref captivant. Les scénarios de chaque album (ou suites d'albums) sont en outre très originaux, tous différents pour la plupart et loin du scénario western classique et banal. J'aime beaucoup des albums comme "Ballade pour un Cercueil" et "le Spectre aux Balles d'Or", mais je dois avouer ne pas aimer suffisamment le style Western pour en acheter d'autres (je n'ai que "Ballade pour un Cercueil"). Cependant, c'est avec un plaisir et un intérêt manifeste que je lis n'importe quel album. Le dessin de Giraud y est en outre irréprochable et tellement bien fait qu'on ressent en permanence l'impression "d'y être", d'être plongé dans le décor où évoluent Blueberry et les autres personnages de la série. Concernant les albums scénarisés par Giraud, j'ai franchement plus de mal avec eux. Je trouve leur interêt bien moins grand et l'ambiance n'est plus la même.