Les derniers avis (29368 avis)

Par JBT900
Note: 4/5
Couverture de la série Paris-Londres
Paris-Londres

Ca faisait un petit moment que je l'attendais cette réédition. Parce que l'EO je l'ai cherchée en occase... :( Mais bon voilà, elle est sortie, j'ai couru l'acheter et trois jours après j'ai craqué je l'ai lue. Alors, par où commencer? Le dessin, facile c'est du Sfar hein... Bon d'accord mais encore? Ben c'est du Sfar de chez l'Association, ce qui n'a pas grand chose à voir avec ses dessins chez Delcourt sur Professeur Bell par exemple. Ces planches ont été écrites en 1997, Sfar avait 26 ans et si on peut pas vraiment parler d'oeuvre de jeunesse, ça s'en rapproche malgré tout... Pour l'histoire, comme a dit ThePat, y'a un début, un milieu et une fin mais effectivement ce n'est pas très conventionnel. On entre de suite dans l'histoire, et on en sort de façon bizarre. Pour ma part ça ne m'a pas gêné, j'ai pris un grand plaisir à lire cette BD. Les personnages sont vraiment farfelus, grotesques, caricaturaux parfois, mais toujours intéressants. L'histoire est assez cahotique, ça part un peu dans tous les sens et on ne sait vraiment pas où veut en venir l'auteur (parfois il semble que lui non plus d'ailleurs ;) ) En fait cette BD m'a fait penser à un gros "brouillon propre", un style de répétition générale avant des oeuvres graphiquement plus abouties et plus conventionnelles. Malgré tout, ce joyeux monde déglingué m'a vraiment plu, et j'ai dévoré cette BD. Tiens, un truc quand même : Il y a une drôle d'impression entre le 1er quart et le reste au niveau des dessins, comme si Sfar s'était un peu plus appliqué sur la suite, je sais pas, ça m'a fait bizarre à un moment la différence de finition entre deux planches... Pour la note, je n'hésite donc pas à attribuer un 4/5 à cette très bonne BD, mais je pense moi aussi qu'il faut connaître Sfar et son univers pour mieux l'apprécier. Quant à l'acheter, si j'ai mis OUI c'est vraiment pour ceux qui adorent Sfar, car pour les autres, les 16 euros les feront certainement grimacer...

29/01/2003 (modifier)
Couverture de la série Kirara
Kirara

Toshiki Yui s'est pas mal essayé au manga érotique, avec paraît-il quelque succès. :) Il suffit de regarder les images en couleur de la galerie pour se convaincre d'un certain talent. Les images, même très infographiques, sont assez superbes. Dans ce manga-ci, le côté sexe est très présent, MAIS il n'y a rien, absolument rien, de hard. L'érotisme est certes très présent, dans les postures et les vêtements (aussi improbables que minuscules) de Kirara, mais il ne fait que servir l'histoire. De fait, "Kirara" se rapproche par son propos des mangas très adolescents où les protagonistes ne parviennent pas à se décider en 15 tomes à se faire un petit bisou ou à se donner la main, simplement ici les choses sont poussées un peu plus loin. Par analogie, il pourrait s'agir d'un "Friends" un peu plus osé... En effet, Kirara, décédée alors qu'elle allait à son mariage, a une idée fixe : faire l'amour avec Kompei, lequel, 1. ne la connaissant pas, 2. étant assez inhibé et 3. étant attiré par sa Kirara, celle de son époque, ne veut pas. La Kirara fantôme définit elle-même ses besoins comme étant ceux d'une femme matûre, à la sexualité active, et elle utilise toutes sortes de stratagèmes et dessous affriolants pour tomber sur son chéri. (N.B. la mort de Kirara est expédiée dans les 15 premières pages, car le propos de l'histoire est ce qui arrive après) L'autre Kirara, en revanche est bien plus adolescente, et a un caractère bien différent. Forcément la cohabitation est difficile... C'est autour de ces trois personnages principaux que tourne l'histoire, comédie légère et très distrayante, teintée d'érotisme, et visant très probablement un certain public (au hasard un public mâle de 15 à 35 ans environ). En tant que telle, je l'ai beaucoup appréciée. Oh, bien sûr, il n'y a là rien de transcendant, philosophique, impliqué, rien qui changera le monde. Mais on passe vraiment un bon moment. Les dessins quant à eux sont faits à 90% par ordinateur. Rassurez-vous, le dessin des albums n'est pas du tout comme les images couleurs de la galerie; presque pas infographique, en fait. Il est évident que Yui sait mettre en valeur ses dessins de femme : formes généreuses, positions langoureuses, poitrines improbablement surabondantes, voilà de quoi faire pétiller les yeux de pas mal d'hommes. Maintenant, je dirais qu'il sait mettre en valeur ses dessins de femme : ils ne sont en effet pas parfait... Il semblerait tout particulièrement avoir du mal avec les pieds et les mains... Et même les visages ont parfois tendance, soit à trop se ressembler, soit pour un même personnage à trop différer. Mais bon, je chipote, dans l'ensemble c'est très bon. On notera par ailleurs l'utilisation de photos retravaillées à l'aide d'effets "spéciaux", créant ainsi une ambiance particulière pour les paysages. Dernière faiblesse, sur les 6 tomes, les trois premiers sont assez excellents, ainsi que le dernier. Les tomes 4 et 5 en revanche me paraissent un cran en-dessous, mettant en scène d'inutiles mondes parallèles, et rallongeant l'histoire sans trop y apporter. Ces deux tomes comportent d'ailleurs de courts récits totalement indépendants de l'histoire : volonté de combler un vide ? Bref, malgré ces défauts, "Kirara" est une série très distrayante, originale, et que je ne regrette absolument pas d'avoir achetée. Par contre, je comprends qu'on puisse n'être absolument pas intéressé par cette série, car non seulement elle souffre de quelques défauts, mais en plus le genre est particulier... Bon, si le 1er tome vous plait, le reste devrait suivre.

29/01/2003 (modifier)
Couverture de la série Le Grand Pouvoir du Chninkel
Le Grand Pouvoir du Chninkel

Si on prend un maître créateurs des mondes jaloux et un peu charlatan, un petit chninkel dont les hormones travaillent quand il se trouve à côté d'une chninkel, 3 lunes, 3 points cardinaux, une Volga magicienne ... on a de quoi faire un héros malgrés lui, une grande aventure et un peu de tendresse dans ce monde où règnent les 3 immortels. J'ai lu la version noir et blanc et je suis assez concquis par cette histoire. Les dessins ne sont pas trop mal et je me demande bien ce qu'ils donnent en couleur, je ne les imagines pas du tout et je ne veux pas les voir. A priori je pense qu'on doit perdre une partie du côté "malgré lui" de J'on, son côté un peu plus chninkel, petite créature chétive et innocente mais enfin, je doit me tromper puisqu'il en a été décidé autrement.

29/01/2003 (modifier)
Couverture de la série Idées Noires
Idées Noires

De l'humour noir à volonté, une bonne touche d'ironie et de moquerie sert les pensées de Franquin qui sont de plus en plus d'actualité. A lire tous les jours aprés le JT de 20h00 pour se remonter le moral.

29/01/2003 (modifier)
Par Cedricval
Note: 4/5
Couverture de la série Impasse et Rouge
Impasse et Rouge

Séra qui est franco-cambodgien, nous offre ici un récit intimiste. Une sorte de huis-clos à travers une compagnie sans nom, à travers le regard d’un homme qui voit son pays s’enflammer à cause d’une guerre inutile. Cette guerre, Séra l’a vécue c’est donc un ultime témoignage qu’il nous livre. C’est aussi une manière pour l’auteur de comprendre les évènements, car tant de questions restent sans réponses. Des interrogations que le lecteur lui-même devra tenter d’analyser. Le personnage de Snoul, que Séra met en vedette, reflète à lui seul l’atrocité de la monté communiste, un personnage qui n’est pourtant pas dénué de haine, d’insouciance et qui se livre à corps perdu dans une situation qui le dépasse. C’est aussi grâce à Snoul que Séra peut explorer un peu plus ses hantises et nous livrer son propre témoignage. Inutile de préciser que c’est bouleversant. Le dessin de Séra en est évidemment pour beaucoup. C’est sombre et en même temps très beau. Le dessin vous rappellera incontestablement « Les Procéssionnaires » à la différence que le découpage est meilleur dans « Impasse et Rouge » et que le dessinateur a réussi à bien différencier les personnages. Bref, voilà une bande dessinée qui est un véritable témoignage, un récit intense et d’une grande dextérité.

29/01/2003 (modifier)
Par Don Lope
Note: 4/5
Couverture de la série Rubrique-à-Brac
Rubrique-à-Brac

Je me demande si je ne préfère pas la Rubrique-à-Brac aux Dingodossiers du même Gotlib coopérant avec Goscinny. C'est de l'humour souvent absurde (j'ai en mémoire une page fabuleuse où Isaac Newton coupe une branche) et absolument tordant. Gotlib aligne les gags et ses personnages récurents (dont la fameuse coccinelle) sont à hurler de rire. Le seul petit défaut c'est que c'est un peu lourd à lire (en quantité et en temps de lecture) mais ça se prète bien à une lecture fractionnée je trouve.

28/01/2003 (modifier)
Couverture de la série GTO - Great Teacher Onizuka
GTO - Great Teacher Onizuka

Pour tout dire je ne suis pas fan des mangas mais là mais à la lecture celui là j'ai été époustouflé. L’histoire d’un ancien voyou, chef de gang qui décide de devenir The gret teacher du Japon pour pouvoir se taper les étudiantes est vraiment à se tordre de rire. J'ai trouvé le tome 1 pas super par rapport au suivant qui sont vraiment géniaux. Les dessins sont pas mal mais sont très humoristique avec des tête de neu partout. Faite comme moi, dévorez cette série maintenant.

28/01/2003 (modifier)
Couverture de la série Gong
Gong

"Gong" ne frappe pas par son scénario, particulièrement banal : le monde de la boxe, un boxeur très doué, le mafieux méchant qui truque les combats et menace les gens, la nana (désolé pour le terme, mais il est adapté) qui se jette dans les bras du boxeur... tout cela est vraiment classique, et même usé jusqu'à la corde (de ring). MAIS ! Car il y a un "mais"... "Gong" brille comme les feux de la rampe par son dessin, sa mise en scène et surtout par son découpage tout simplement extraordinaire, à la limite du génial ! Le dessin n'est absolument pas cantonné dans des cases, sauf pour les besoins explicites de la narration. Il se fait tantôt débordant, envahissant, glissant, on trouve des métamorphoses assez extraordinaires, le tout servant au mieux le propos ! Le noir et blanc -- superbe ! -- ne fait qu'ajouter de la force à l'ensemble. De plus, la narration est très particulière, se faisant sur deux, voire trois canaux complètement distincts, s'entremêlant de façon ingénieuse et dense. Bref. Je suis d'habitude très sensible au scénario et moins au dessin, mais face à un tel chef d'oeuvre, on ne peut que s'enthousiasmer. A lire, absolument ! (Et je ne mets "que" 4 à cause du scénario, sinon c'est un 5 assuré)

28/01/2003 (modifier)
Par Don Lope
Note: 4/5
Couverture de la série Garulfo
Garulfo

A la différence de pas mal de monde je préfère nettement le deuxième cycle au premier. L'idée de voir Garulfo échanger sa place avec un vrai prince est absolument excellente et relance brillament la série. Si Garulfo est un peu saoulant de naïveté lorsqu'il est en Prince (c'est d'ailleurs ce qui m'avait un peu fatigué dans les deux premiers tomes), Romuald en grenouille est absolument irrésistible; son air bougon et son complexe de supériorité sont drôlissimes. Même si ce n'est pas aussi brillant que De Capes et de Crocs à mon avis, Ayrolles prouve avec ces deux séries qu'il est un faiseur d'univers brillant et un des meilleurs dialoguistes actuels (pourquoi diable n'a t-il pas eu le prix du meilleur dialogue pour Jean sans lune à Angoulème?). Le dessin de Maïorana est précis et colle bien à cet univers merveilleux; c'est de plus le premier dessinateur à ma connaissance à avoir rendu une grenouille aussi sexy (cf la copine de Garulfo dans le tome 3).

28/01/2003 (modifier)
Par Don Lope
Note: 4/5
Couverture de la série Les Superhéros Injustement Méconnus
Les Superhéros Injustement Méconnus

J'essaye de faire preuve d'objectivité parce que je suis fan de Larcenet. C'est un poil moins drôle que ses autres oeuvres mais vu son talent ça reste indispensable à mon avis. J'sais pas où il pioche toutes ses idées mais ce gars est vraiment un surdoué de l'humour.

28/01/2003 (modifier)