Vraiment excellente cette série!
Décidément les anciens de chez Disney arrivent en force dans la Bd pour notre plus grand bonheur!
J'avais vraiment adoré le premier tome tour à tour drôle tendre et plein d'action et le second reste bien dans la lignée.
Les dessins sont tout bonnement somptueux, on sent la patte de Disney tout en gardant une personnalité propre.
Le monde construit a l'air extrêmement vaste dépassant bien la simple guerre entre deux royaumes entrevue dans le tome1 , l'histoire elle semble tout aussi vaste et s'entend bien nous faire voyager aux confins de ce monde.
J'attend avec impatience la suite, JE VEUX LA SUITE!!! Et je regrette amèrement le tirage spécial qui a été annulé par Album.
On peut dire que l'auteur ne s'épargne pas dans cette BD, son regard sur son enfance est empreint de cynisme, voir presque de cruauté parfois et dénué de toute pudeur.
Le petit Joe est un gamin égoïste et peureux, il ne manque pas de ressources pour arriver a ses fins.
Joe Matt insiste beaucoup sur son attachement aux comics à cette période, les autres évènements de son enfance sont relégués au second plan de l'histoire, cela m'a un peu rappelé "De mal en pis" et l'attachement que porte aussi Alex Robinson aux comics dans son oeuvre.
La lecture de cette BD est agréable, il y a beaucoup de séquences d'humour vrai, le petit Joe paraît souvent très énervant, c'est vraiment bien construit.
La note de l'auteur au début de l'album "A ma mère... elle a fait ce qu'elle a pu", est lourde de sens et montre que le regard sans concession que Joe porte sur son enfance est authentique.
Les dessins en noir et blanc sont soignés et expressifs, un trait à la clarté idéale pour l'histoire.
Un album que j'ai trouvé très sympathique, même si le ton est loin de toujours l'être. A lire.
Je me suis franchement marré en lisant le premier tome de "La capote qui tue", un peu moins sur le second qui reste tout de même très correct. König est vraiment fort dans ce genre d'humour (parfois un peu graveleux il faut reconnaître) et nous entraine dans ses délires un peu barrés en prenant pour prétexte une enquête policière sur une mystérieuse capote qui mord et arrache tout ce qui dépasse: en général les pénis de ces messieurs, parfois une petite couille à l'occasion, comme pour notre "héros" qu'on entend tintinabuller sur quelques pages après le méfait.
Le dessin n'est pas des plus travaillés mais est assez agréable, compte tenu de la crudité de certaines scènes de sexe (ça donne franchement pas envie de se faire enculer pour ceux qui y songeaient, même si ça m'a bien fait rire, en toute franchise). Bref une BD qui détonne dans son genre et qui évite les chemins détournés. C'est sur qu'elle ne plaira pas à tout le monde par contre.
Voici un album qui dévoile une face cachée d’un auteur qui m’est assez méconnu finalement !
Jusqu'à présent, je n’ai jamais vraiment accroché aux albums de Binet, principalement à cause de son humour qui m’indiffère ("les Bidochon" ou encore "Propos irresponsables"). "L’institution" se démarque des autres productions de l’auteur par son côté autobiographique. Il a choisi de raconter, sous forme d’épisodes, son enfance passée dans une institution religieuse. Le vécu de Binet transparaît bien dans les cases qu’il dessine et c’est sans doute ce qui rend cet album si touchant. Les pointes d’humour qui parsèment les planches donnent un côté un peu plus léger, voire ironique, à la vie en institution qui n’est clairement pas des plus enviables (supporter les railleries de ses petits camarades et se soumettre à l’autorité des religieux).
Quant au dessin, il est caractéristique de l’auteur, inutile donc de le décrire. Juste préciser que je le trouve plein de sensibilité et qu’il convient plutôt bien au récit.
Une belle découverte !
Je viens de lire le tome1 et j'ai été vraiment impressionné.
Amateur de SF, j'ai déjà lu un certain nombre d’œuvres du genre. Celle ci se démarque par son réalisme. Aucune aberration ne m'a sauté aux yeux, on sent que l'auteur est passionné par l'aventure spatiale. Plus que de "science fiction" il s'agit d'"anticipation". On a une vision de ce que pourrait vraiment être l'avenir spatial du monde.
Ce réalisme fait que les personnages ne sont pas des héros d'une aventure extraordinaire, mais juste des gens normaux. Et moi du coup je m'identifie, et les sentiments et émotions des personnages m'ont vraiment touché.
Je vais de ce pas essayer d'acheter les 3 tomes, et je reviens vous dire ce que j'en pense dès que je les ais (re)lus.
Bah moi j'ai tout lu et j'ai globalement tout aimé... Bon, c'est vrai que certains albums se démarquent mais globalement j'aime bien :) !
Je ne pense pas qu'il faille acheter cette série pour avoir une intrigue policière palpitante, on risquerai d'être fortement déçu... L'enquête passe en effet sur un second plan, derrière l'humour du trio "Léo/Loco/marlène", assaisonné d'un Amadeus tout à fait atypique ! Le dessin d'ailleurs est à la fois précis dans les décors que simple dans les personnages, ce qui confère une fois de plus un caractère divertissant à cette série.
Très très bonne série malgré son côté barré voire nimportequoi qu'on peut retrouver dans d'autres oeuvres de l'auteur. C'est la guerre entre 2 gamins, Blanko et Noiro, et le reste de la cité. Ces gamins sont très étranges, on ne sait rien ou si peu de leur passé, ils volent dans les airs, ont un art du combat qui surpasse tout etc. L'un est très immature et collectionne toutes sortes d'objets dans son petit monde quand l'autre paraît déjà très adulte et froid. On ne suit pas vraiment une histoire problème-action-résolution, c'est assez décousu et ardu à suivre. Beaucoup de violence, parfois sans justification.
Dessin très expressifs, l'auteur s'amuse à dessiner des trucs insolites, des accoutrements bizzarroides, personnellement j'aime beaucoup. Les combats sont très bien rendus.
Bref à lire (mais faut avoir un peu de chance pour se les procurer), et même à relire sans lassitude. Je dirais même relecture nécessaire, je suis quasiment sûr de n'avoir pas saisi toutes les subtilités.
Un ami m’a prêté le tome 1 de cette bd, j’ai vraiment bien accroché et je me suis procuré tous les tomes.
Le scénario du premier cycle ne laisse pas de place aux temps morts, les scènes d’action s’enchaînent à merveilles avec celles un peu plus forte sentimentalement ou les rapports entre les personnages sonnent avec beaucoup de justesse alors que l’on pourrait tomber facilement dans le stéréotype. Attention, ce n’est pas d’une finesse totale, mais c’est habilement mené.
Les tenants et les aboutissants des combats contre la société et personnelles de chacun ménent cette histoire de bout en bout avec un excellent rythme.
Le premier tome du second cycle se deroule sur un asteroide terraformé. Il est plus paisible, les frustrations de Karl sont beaucoup plus intérieures et sont en plus apaisées par l’arrivée de la belle animaine Mapi.
La scéne de sexe de plusieurs pages entre elle et Karl est très belle, pleine de sensiblité, mais aussi très explicite (gros plan sur le périnée, etc...) comme nous a habitué Trenkat.
L’action moins présente apparaît à la fin du tome et est je trouve un peu fouillis. Il faut s’y reprendre à plusieurs fois pour comprendre qui fait quoi…
Les dessins quant à eux sont très réussis et d’une grande finesse dans le souci du détail. C’est beau à lire et pour une bd, c’est important !
Enfin, je n’ai pas lu la réédition du premier cycle, j’avais peur que ce soit une opération commerciale, mais tout le monde en dit du bien, je vais tacher de m’y pencher…
Un très chouette récit, un peu triste, vraiment touchant.
Ca fait un peu penser, mais dans un style très différent, à "Quelques jours avec un menteur" : des potes qui se retrouvent dans une cabane perdue, avec l’idée de sortir de leur quotidien, mais qui finalement s’y découvrent.
La ressemblance s’arrête là. Très vite, on comprend que les chapitres qui se suivent ne se déroulent pas les uns après les autres mais alternent le récit des vacances en question et du retour sur les lieux de deux d’entre eux. Découvrir ce qui s’est passé en même temps que les interprétations est un effet de style classique, mais terriblement efficace, et ici parfaitement maîtrisé.
Le dessin, lui, est personnel et simple, j’aime beaucoup. Les personnages ont un style qui s'approche de la caricature mais tout en restant très réels, les paysages sont à la fois dénudés et remplis de poésie, le tout avec un trait de crayon gras (?) très marqué mais qui se laisse facilement oublier, ce dessinateur est génial.
Quelle bonne surprise ! Le résumé de la fiche technique ne fait vraiment pas honneur au scénario. Je m’attendais à une simple histoire de sexualité adolescente, mais Clowes développe son scénario de façon incroyable, et mélange allégrement le coté ado à d’autres éléments plus adultes, comme les relations familiales ou la difficulté d’être heureux et de savoir quoi faire avec sa vie.
Il construit son intrigue de façon très intelligente et nous fait découvrir de multiples personnages aux personnalités complexes mais décrites avec beaucoup de talent. Le coté désespérant de certains personnages me rappelle un peu Jimmy Corrigan. D’une simple histoire d’amour, on passe à un crime, puis à la fin du monde, rien que ça ! Le 2eme chapitre est selon moi le plus intéressant (l’histoire en comporte 3 en tout). Je trouve la fin très belle, un peu à contre-pied de la mode actuelle du « Sad-ending coûte que coûte ».
Bref, j’ai englouti cette BD sans voir le temps passer, et j’en ai retenu beaucoup de bonnes choses. J’ai même failli mettre la note maximale. A lire !
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L'Enfant de l'Orage
Vraiment excellente cette série! Décidément les anciens de chez Disney arrivent en force dans la Bd pour notre plus grand bonheur! J'avais vraiment adoré le premier tome tour à tour drôle tendre et plein d'action et le second reste bien dans la lignée. Les dessins sont tout bonnement somptueux, on sent la patte de Disney tout en gardant une personnalité propre. Le monde construit a l'air extrêmement vaste dépassant bien la simple guerre entre deux royaumes entrevue dans le tome1 , l'histoire elle semble tout aussi vaste et s'entend bien nous faire voyager aux confins de ce monde. J'attend avec impatience la suite, JE VEUX LA SUITE!!! Et je regrette amèrement le tirage spécial qui a été annulé par Album.
Les Kids
On peut dire que l'auteur ne s'épargne pas dans cette BD, son regard sur son enfance est empreint de cynisme, voir presque de cruauté parfois et dénué de toute pudeur. Le petit Joe est un gamin égoïste et peureux, il ne manque pas de ressources pour arriver a ses fins. Joe Matt insiste beaucoup sur son attachement aux comics à cette période, les autres évènements de son enfance sont relégués au second plan de l'histoire, cela m'a un peu rappelé "De mal en pis" et l'attachement que porte aussi Alex Robinson aux comics dans son oeuvre. La lecture de cette BD est agréable, il y a beaucoup de séquences d'humour vrai, le petit Joe paraît souvent très énervant, c'est vraiment bien construit. La note de l'auteur au début de l'album "A ma mère... elle a fait ce qu'elle a pu", est lourde de sens et montre que le regard sans concession que Joe porte sur son enfance est authentique. Les dessins en noir et blanc sont soignés et expressifs, un trait à la clarté idéale pour l'histoire. Un album que j'ai trouvé très sympathique, même si le ton est loin de toujours l'être. A lire.
La Capote qui tue
Je me suis franchement marré en lisant le premier tome de "La capote qui tue", un peu moins sur le second qui reste tout de même très correct. König est vraiment fort dans ce genre d'humour (parfois un peu graveleux il faut reconnaître) et nous entraine dans ses délires un peu barrés en prenant pour prétexte une enquête policière sur une mystérieuse capote qui mord et arrache tout ce qui dépasse: en général les pénis de ces messieurs, parfois une petite couille à l'occasion, comme pour notre "héros" qu'on entend tintinabuller sur quelques pages après le méfait. Le dessin n'est pas des plus travaillés mais est assez agréable, compte tenu de la crudité de certaines scènes de sexe (ça donne franchement pas envie de se faire enculer pour ceux qui y songeaient, même si ça m'a bien fait rire, en toute franchise). Bref une BD qui détonne dans son genre et qui évite les chemins détournés. C'est sur qu'elle ne plaira pas à tout le monde par contre.
L'Institution
Voici un album qui dévoile une face cachée d’un auteur qui m’est assez méconnu finalement ! Jusqu'à présent, je n’ai jamais vraiment accroché aux albums de Binet, principalement à cause de son humour qui m’indiffère ("les Bidochon" ou encore "Propos irresponsables"). "L’institution" se démarque des autres productions de l’auteur par son côté autobiographique. Il a choisi de raconter, sous forme d’épisodes, son enfance passée dans une institution religieuse. Le vécu de Binet transparaît bien dans les cases qu’il dessine et c’est sans doute ce qui rend cet album si touchant. Les pointes d’humour qui parsèment les planches donnent un côté un peu plus léger, voire ironique, à la vie en institution qui n’est clairement pas des plus enviables (supporter les railleries de ses petits camarades et se soumettre à l’autorité des religieux). Quant au dessin, il est caractéristique de l’auteur, inutile donc de le décrire. Juste préciser que je le trouve plein de sensibilité et qu’il convient plutôt bien au récit. Une belle découverte !
Planètes
Je viens de lire le tome1 et j'ai été vraiment impressionné. Amateur de SF, j'ai déjà lu un certain nombre d’œuvres du genre. Celle ci se démarque par son réalisme. Aucune aberration ne m'a sauté aux yeux, on sent que l'auteur est passionné par l'aventure spatiale. Plus que de "science fiction" il s'agit d'"anticipation". On a une vision de ce que pourrait vraiment être l'avenir spatial du monde. Ce réalisme fait que les personnages ne sont pas des héros d'une aventure extraordinaire, mais juste des gens normaux. Et moi du coup je m'identifie, et les sentiments et émotions des personnages m'ont vraiment touché. Je vais de ce pas essayer d'acheter les 3 tomes, et je reviens vous dire ce que j'en pense dès que je les ais (re)lus.
Léo Loden
Bah moi j'ai tout lu et j'ai globalement tout aimé... Bon, c'est vrai que certains albums se démarquent mais globalement j'aime bien :) ! Je ne pense pas qu'il faille acheter cette série pour avoir une intrigue policière palpitante, on risquerai d'être fortement déçu... L'enquête passe en effet sur un second plan, derrière l'humour du trio "Léo/Loco/marlène", assaisonné d'un Amadeus tout à fait atypique ! Le dessin d'ailleurs est à la fois précis dans les décors que simple dans les personnages, ce qui confère une fois de plus un caractère divertissant à cette série.
Amer Béton
Très très bonne série malgré son côté barré voire nimportequoi qu'on peut retrouver dans d'autres oeuvres de l'auteur. C'est la guerre entre 2 gamins, Blanko et Noiro, et le reste de la cité. Ces gamins sont très étranges, on ne sait rien ou si peu de leur passé, ils volent dans les airs, ont un art du combat qui surpasse tout etc. L'un est très immature et collectionne toutes sortes d'objets dans son petit monde quand l'autre paraît déjà très adulte et froid. On ne suit pas vraiment une histoire problème-action-résolution, c'est assez décousu et ardu à suivre. Beaucoup de violence, parfois sans justification. Dessin très expressifs, l'auteur s'amuse à dessiner des trucs insolites, des accoutrements bizzarroides, personnellement j'aime beaucoup. Les combats sont très bien rendus. Bref à lire (mais faut avoir un peu de chance pour se les procurer), et même à relire sans lassitude. Je dirais même relecture nécessaire, je suis quasiment sûr de n'avoir pas saisi toutes les subtilités.
HK
Un ami m’a prêté le tome 1 de cette bd, j’ai vraiment bien accroché et je me suis procuré tous les tomes. Le scénario du premier cycle ne laisse pas de place aux temps morts, les scènes d’action s’enchaînent à merveilles avec celles un peu plus forte sentimentalement ou les rapports entre les personnages sonnent avec beaucoup de justesse alors que l’on pourrait tomber facilement dans le stéréotype. Attention, ce n’est pas d’une finesse totale, mais c’est habilement mené. Les tenants et les aboutissants des combats contre la société et personnelles de chacun ménent cette histoire de bout en bout avec un excellent rythme. Le premier tome du second cycle se deroule sur un asteroide terraformé. Il est plus paisible, les frustrations de Karl sont beaucoup plus intérieures et sont en plus apaisées par l’arrivée de la belle animaine Mapi. La scéne de sexe de plusieurs pages entre elle et Karl est très belle, pleine de sensiblité, mais aussi très explicite (gros plan sur le périnée, etc...) comme nous a habitué Trenkat. L’action moins présente apparaît à la fin du tome et est je trouve un peu fouillis. Il faut s’y reprendre à plusieurs fois pour comprendre qui fait quoi… Les dessins quant à eux sont très réussis et d’une grande finesse dans le souci du détail. C’est beau à lire et pour une bd, c’est important ! Enfin, je n’ai pas lu la réédition du premier cycle, j’avais peur que ce soit une opération commerciale, mais tout le monde en dit du bien, je vais tacher de m’y pencher…
Week-end avec préméditation
Un très chouette récit, un peu triste, vraiment touchant. Ca fait un peu penser, mais dans un style très différent, à "Quelques jours avec un menteur" : des potes qui se retrouvent dans une cabane perdue, avec l’idée de sortir de leur quotidien, mais qui finalement s’y découvrent. La ressemblance s’arrête là. Très vite, on comprend que les chapitres qui se suivent ne se déroulent pas les uns après les autres mais alternent le récit des vacances en question et du retour sur les lieux de deux d’entre eux. Découvrir ce qui s’est passé en même temps que les interprétations est un effet de style classique, mais terriblement efficace, et ici parfaitement maîtrisé. Le dessin, lui, est personnel et simple, j’aime beaucoup. Les personnages ont un style qui s'approche de la caricature mais tout en restant très réels, les paysages sont à la fois dénudés et remplis de poésie, le tout avec un trait de crayon gras (?) très marqué mais qui se laisse facilement oublier, ce dessinateur est génial.
David Boring
Quelle bonne surprise ! Le résumé de la fiche technique ne fait vraiment pas honneur au scénario. Je m’attendais à une simple histoire de sexualité adolescente, mais Clowes développe son scénario de façon incroyable, et mélange allégrement le coté ado à d’autres éléments plus adultes, comme les relations familiales ou la difficulté d’être heureux et de savoir quoi faire avec sa vie. Il construit son intrigue de façon très intelligente et nous fait découvrir de multiples personnages aux personnalités complexes mais décrites avec beaucoup de talent. Le coté désespérant de certains personnages me rappelle un peu Jimmy Corrigan. D’une simple histoire d’amour, on passe à un crime, puis à la fin du monde, rien que ça ! Le 2eme chapitre est selon moi le plus intéressant (l’histoire en comporte 3 en tout). Je trouve la fin très belle, un peu à contre-pied de la mode actuelle du « Sad-ending coûte que coûte ». Bref, j’ai englouti cette BD sans voir le temps passer, et j’en ai retenu beaucoup de bonnes choses. J’ai même failli mettre la note maximale. A lire !