Les derniers avis (29493 avis)

Par Kikid
Note: 4/5
Couverture de la série Sambre
Sambre

La réédition récente des 3 premiers tomes de "Sambre" fut une bonne occasion pour moi de découvrir cette série que tant qualifient de culte. Je ne regrette en rien cet achat, mais pour ma part je n'ai pas eu ce déclic qui vous fait mettre un 5/5 à une série. :) Tout d'abord, au niveau des dessins, j'ai pas trouvé ça si joli au début du 1er tome... Mais j'ai vite changé d'avis par la suite. En effet on sent bien que tout est longuement travaillé, que ce soit pour la mise en scène, les décors ou les personnages (plutôt mignonne la Julie ;)). Au final c'est vraiment très beau, et la mise en couleur particulière (rouge et noir) embellit le tout. Le scénario n'est pas en reste non plus, c'est une de ces histoires qui vous prend au coeur. Romantisme, cruauté, tragédie... tant d'éléments présents pour jouer avec nos émotions. Bref, une bd à lire pour l'ambiance terrible qui s'en dégage... Et un 4/5 qui pourrait se muer en 5/5 si les tomes suivants sont encore meilleurs. :)

12/08/2003 (modifier)
Couverture de la série L'outremangeur
L'outremangeur

Un film récent avec Cantona avait pour titre "L'outremangeur", et il ne m'a pas particulièrement attiré (d'ailleur je ne l'ai pas vu), peut-être à cause de l'affiche du film, pas vraiment esthétique... Mais j'ai eu vent d'une bd à l'origine de ce film, d'une bd de qualité, alors je me suis dit qu'elle valait peut-être le coup. Je confirme, "L'outremangeur" est une oeuvre à ne pas manquer. Malgré le sujet assez délicat, elle respire la fraîcheur et l'humanité, et c'est un véritable plaisir que de suivre la rédemption de ce flic brisé. Ces 64 pages ont plus l'aspect d'une tranche de vie que d'autre chose, le début et surtout la fin étant assez abrupts, mais j'aime ça. Le seul défaut est quand même que l'album se lit en un court laps de temps, mais c'est peut-être justement un gage de qualité... (raah "La nef des fous", tome 4!!) Je conseille donc fortement cet album.

12/08/2003 (modifier)
Par boris
Note: 4/5
Couverture de la série Coq de combat
Coq de combat

Autant je trouve cette histoire tres prenante, autant j'hésite à la conseiller... disons qu'elle est destinée à un public restreint et averti. Ici rien n'est epargné au lecteur concernant l'enfer des maisons de correction. Bien sûr, on peut y voir une avalanche de violence plus ou moins gratuite, je préfère y voir la reconstruction d'une personne à force de travail et de volonté. Un manga qui ne laisse pas indifférent, servi par un dessin sobre et expressif. petit bemol >> j'en sui au tome 7 et la j'ai quand meme plus de mal a suivre cette serie qui parfois semble vraiment tomber dans violence gratuite. 3 etoiles pour la 2e partie de la serie

12/08/2003 (modifier)
Par miya
Note: 4/5
Couverture de la série Nuit Noire
Nuit Noire

Je viens de finir la lecture de l'intégrale (N&B de chez Encrage), et je me suis régalé. J'ai beaucoup apprécié la construction du scénario avec l'alternance de l'action, des flashs-back et des scènes du procès. L'histoire de ces anti-héros est prenante, leur construction psychologique est très habile. Personnellement j'ai eu plus l'impression de lire un "roman graphique noire" qu'un "thriller"... Une belle lecture, de belles émotions qui m'ont donné l'envie de lire les autres BD de Chauvel.

11/08/2003 (modifier)
Couverture de la série Astérix
Astérix

"Astérix", c'est l'une des bds de ce site où il n'est même pas besoin de poster un avis puisque tout le monde l'a lue et tout le monde l'adore. Juste pour dire que malgré toutes les critiques faites à Uderzo pour avoir continué la série, je trouve que malgré tout c'est légitime, et même si les tout derniers sont vraiment pitoyables ("La Traviata", oulala le massacre), les premiers de ses albums solo sont agréables je trouve, même s'ils ne valent pas les scénarios du divin Goscinny. Bref, du (presque) tout bon.

11/08/2003 (modifier)
Par cac
Note: 4/5
Couverture de la série Rork
Rork

Arg! j'étais persuadé d'avoir mis un avis sur "Rork" depuis longtemps. C'est une très bonne série fantastique par le très talentueux Andréas. Tous les tomes sont très bons, mélange de fantastique et de science. Rork est une espèce de médium qui joue avec l'étrange. Le tome 6 est vraiment très spécial, limite incompréhensible. D'ailleurs même après l'avoir lu 2 fois de suite, je n'étais pas sûr d'avoir compris quelque chose. Une série qui commence à dater en seulement 7 tomes, assez méconnue pourtant. Faudrait que je la relise tiens.

11/08/2003 (modifier)
Par ArzaK
Note: 4/5
Couverture de la série Dylan Dog
Dylan Dog

Il y a une dizaine d’année, en 1993 pour être précis, alors que Glénat commençait à récolter les fruits de l’introduction du manga sur le marché français, l’éditeur français eu la bonne idée de faire connaître le fumetti italien. Le fumetti, c’est la bd italienne bon marché, imprimée sur du mauvais papier et réalisée par des équipes d’auteurs. Chaque série a un rythme de parution mensuel à raison de 100 planches par mois ! A priori, il existe pas mal de points communs entre le mode de production italien et japonais. Rythme rapide, prix économique... Quoi qu’il en soit, "Dylan dog", comme les autres Fumetti lancées en France par Glénat (Nick Raider, Martin Mystère, Nathan Never) n’a pas marché. Alors que le manga, de son côté, pourtant esthétiquement plus éloigné de la bd franco-belge, battait son plein. Mais si l’on se renseigne un peu sur "Dylan Dog", véritable best-seller phénomène en Italie et en Espagne, on peut s’interroger sur son non-succès en France. En Espagne et en Italie, c’est une série culte, un des plus gros succès du fumetti, chaque mois des centaines de milliers suivent avec passion les aventures de ce détective de l’étrange et de son assistant Groucho (copie conforme de Groucho Marx des Marx Bother). Et à la lecture des trois premières aventures de ce détective farfelu (repris dans le tome 1 publiés par Glénat), comme je les comprends! Ca a beau être de la bd faite à la va-vite, de la série B., c’est très divertissant et réellement inventif. A tel point que certains grands auteurs espagnols et Italiens de tout premier plans s'y sont collés, comme Alfonso Font et Micheluzzi. J'ai été séduit par les trois premières aventures de "Dylan Dog" que j'ai lues. Pourtant, la première histoire « L’aube des morts vivants » n’a soulevé que peu d’intérêt chez moi. C’était juste une ressucée de plus, une histoire de zombies comme il en existe déjà beaucoup d’autres. C’est à partir de la deuxième histoire « Morgana » et surtout avec la troisième « Histoire de personne » que j’ai réalisé ce que cette série avait dans le ventre. Multipliant les scènes chocs et gores avec un humour constant et un sens particulier du détail morbide, les auteurs captivent. Grâce à des jeux narratifs mettant en scène des montages parallèles osés et captivants, ils donnent à cette série populaire un côté « exercice de style » qui fait toute la différence avec le commun des mortels des séries populaires : mises en abîme, jeux troublants sur l’imbrication du rêve et de la réalité, jeux sur la pluralité des univers, c’est baroque, déjanté, et amusant à souhait. On est plus proche de la quatrième dimension que de X-files, et c’est tant mieux… Le dessin ? Plutôt pas mal, compte tenu des conditions de production. Il est assez impersonnel, comme c’est généralement le cas dans le fumetti italien, dans le but de permettre à d’autres dessinateurs d’épouser le style. Mais il y a ça et là quelques idées de mise en scène proprement ingénieuses. Plus récemment, la série a été reprise par un autre éditeur français. « Hors collection » qui décida de publier les aventures du célèbre détective de l’étrange au rythme de 1 épisode de 100 pages par album (alors que Glénat mettait trois histoires dans un seul album) et en grand format. Du coup, ça coûte beaucoup plus cher et on peut s’interroger sur la nécessité d’éditer de manière luxueuse une bd qui dans son pays d’origine n’a pas ces égards. Le plus étrange c’est que cette nouvelle édition ne débute pas au premier épisode de "Dylan Dog" mais en propose d’autres, plus récents, sans rien préciser au lecteur. De quoi s’y perdre… Y’a de toute façon de la marge, "Dylan Dog" en version originale a dépassé récemment les 200 épisodes! On n'est pas prêt de voir tout "Dylan Dog" en français! De toute façon, même sous cette présentation plus « clean », le public français ne semble pas avoir plus accroché puisque cette nouvelle édition s’est également arrêtée. Et c’est bien dommage… Donc, débrouillez-vous pour trouver ces albums à moindre prix dans les bouquineries… En tout, c’est 22 épisodes de "Dylan Dog" qui ont été édités en français, c’est déjà ça… Si vous devenez accro, il vous reste à apprendre l’Italien ou l’Espagnol pour découvrir les centaines d'autres épisodes de cette série phare.

11/08/2003 (modifier)
Par garath
Note: 4/5
Couverture de la série Dexter London
Dexter London

Je viens de lire les deux tomes à la suite et le moins qu'on puisse dire, c'est que la série évolue vachement. Dans le tome un, Leo jette les bases de son univers. C'est assez lent, mais il y a quand même beaucoup de loufoqueries (et c'est tant mieux). Les dessins de Garcia sont spéciaux et originaux, mais une fois qu'on s'y fait, ils sont agréables... Pour le tome un, j'aurais mis 4/5 (en attendant la suite). Dans le tome deux, Léo s'en donne à coeur joie : les situations sont de plus en plus loufoques et il y a beaucoup de bonnes idées (l'île-radeau, l'autocar,...). Par contre, les dessins perdent en qualité (ainsi que les couleurs). Heureusement qu'il y a le scénario. Au total, je reste donc sur un 4/5 général, grâce au scénario de Léo.

11/08/2003 (modifier)
Par garath
Note: 4/5
Couverture de la série Chimères
Chimères

Oui oui oui, je confirme tous les avis précédents : cette BD est très bien, l'intrigue (pour un départ) est bien foutue (même si parfois il faut suivre), les couleurs sont très belles... Seul petit bémol personnel, j'ai pas trop accroché avec les dessins de Béhé... Allez, vivement la suite.

10/08/2003 (modifier)
Couverture de la série Lupus
Lupus

« Lupus », ça m’a d’abord surtout frappé par son dessin. Pourtant typique de Peeters, je me laisse à chaque fois surprendre par son style si particulier et si agréable. Les expressions surtout sont bien rendues, mais l’ensemble forme un tout qui me paraît complètement cohérent, avec ses clartés et ses zones d’ombre, que ce soit au niveau du graphisme ou des caractères des personnages. Oui, parce que « Lupus » c’est peut-être de la science-fiction, mais ce thème n’est (pour l’instant en tout cas) qu’un prétexte. Pêche aux gros poissons, défonçage à l’aide de toutes les substances possibles et imaginables, voyage sabbatique dans l’univers connu, tout cela aurait sans problème pu se passer sur notre Terre, aujourd’hui, il y a 20 ans, au siècle dernier, etc. En bref, le contexte m’a paru complètement arbitraire, mais dans le bon sens du terme : il n’est pas présenté ni exploité pour lui-même, bien au contraire, il est entièrement au service de… de quoi, au fait ? De l’histoire ? Oui, mais là on va avoir un problème. C’est quoi l’histoire ? Deux potes qui voyagent un peu partout et s’éclatent ensemble ? Se défoncent, chassent, visitent ? Moui. L’aspect chasse / pêche de l’histoire me paraît très très secondaire. Plus un prétexte qu’autre chose en fait. Et puis la planète et l’univers environnant ne sont que peu montrés… Alors il reste quoi ? Eh bien, il reste les personnages, et leurs interactions. Et je dois bien l’avouer, si on ne sait pas où on va, – mais pas du tout, même : ce premier tome semble être une introduction à quelque chose, mais impossible de deviner l’orientation que le récit va prendre – ces personnages ont quelque chose d’absolument fascinant et on s’y attache très rapidement. L’abus de drogues diverses et variées rend leur comportement assez difficile à saisir, et surtout introduit diverses possibilités dans les interprétations que l’on peut faire de ce que l’on voit, à travers les yeux de Lupus. Alors voilà, je ne sais pas trop quoi en penser, mais ce que je sais c’est que c’est extrêmement captivant et que la fin est très frustrante, car elle arrive sur un gros suspense et un tournant de l’histoire très important. Bref, à vos marques, prêt, lisez !

10/08/2003 (modifier)