La Route des Monterias

Note: 2.67/5
(2.67/5 pour 3 avis)

Un chauffeur de taxi à Vienne dans les années 1920, se retrouve embarqué dans une galère avec des dynamiteurs traqués par la police qui immigreront dans un Mexique post-révolutionnaire. C’est une bande dessinée sur l’abandon de la lutte et sur la quête d’un paradis perdu, l’histoire d’une désillusion devant le monde moderne et civilisé qui se termine sur un cul-de-sac déroutant.


1919 - 1929 : L'Après-Guerre et les Années Folles Mexique et mexicains Taxi Driver

Un chauffeur de taxi à Vienne dans les années 1920, se retrouve embarqué dans une galère avec des dynamiteurs traqués par la police qui immigreront dans un Mexique post-révolutionnaire. C’est une bande dessinée sur l’abandon de la lutte et sur la quête d’un paradis perdu, l’histoire d’une désillusion devant le monde moderne et civilisé qui se termine sur un cul-de-sac déroutant. L'histoire se déroule juste après la révolution des années 1910, au moment où les caciques ont été chassés et où le pays s’essaye tant bien que mal à de nouvelles formes de fonctionnement politique et social. C’est une période qui est rarement évoquée dans les fictions au contraire de celles précédentes qui mettent en scène les célèbres Zapata et Pancho Villa.

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Mars 2004
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série La Route des Monterias © L'Association 2004
Les notes
Note: 2.67/5
(2.67/5 pour 3 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

19/03/2010 | Ems
Modifier


Par Pierig
Note: 2/5
L'avatar du posteur Pierig

Je rejoins l’avis de cac. Vanoli est un auteur que j’apprécie pour son intégrité et son indépendance. Il sait résister à l’appel de la facilité, quitte à rester dans des productions confidentielles. Ses productions ne laissent personne indifférent et, en général, les avis sont tranchés. On aime ou pas. L’auteur m’avait enthousiasmé avec Le Bon Endroit et déçu avec Le Décaméron. "La Route des Monterias" ne m’a pas emballé outre mesure. Pourtant, on se trouve une nouvelle fois dans un récit sans réel début ni fin. La lecture n’est pas de nature laborieuse mais elle se fait sans réelle passion. Le plus dérangeant est cette fin ouverte qui laisse les desseins du titre en suspend. Du coup, tout parait un peu vain et fade. Côté dessin, je trouve son trait moins typé qu’à l’ordinaire. Bref, moins plaisant.

08/05/2013 (modifier)
Par cac
Note: 3/5
L'avatar du posteur cac

J'aime toujours beaucoup le dessin de Vanoli. Par contre je n'ai pas encore trouvé d'histoire allant avec qui sache vraiment me charmer. La route de Monterias commence bien mais finit un peu en eau de boudin, avec néanmoins de grandes planches très belles. Un homme prend le maquis avec des terroristes et se retrouve au Mexique sur les pas des anciens indiens. Malheureusement rien ne ressort, rien ne se dégage et peu de choses restent en mémoire quelques jours après l'avoir lu. Une lecture agréable mais qui n'a rien de marquant.

29/12/2010 (modifier)
Par Ems
Note: 3/5

Ce dessin peu académique n'est pas une référence en terme de beauté mais il me plait malgré son côté sale. Vanoli a son style et certains dessins pleine page prouvent qu'il a du talent et de la personnalité. Le récit démarre en Autriche et se déroule principalement au Mexique. Le contexte historique décrit est cru et violent. Les personnages principaux fuient leur passé et aspirent à une vie plus calme. Mais le Mexique ne s'avère pas être un pays de tout repos. L'histoire toute en mouvement s'apparente à une aventure où les personnages désabusés avancent sans voir le but. Le récit est pessimiste et réaliste. L'ambiance apportée par le dessin correspond à merveille au contenu du récit. C'est étrange, presque fascinant, le final étant déroutant. Vanoli sait raconter des histoires différentes et plaisantes. Il ne faut pas se focaliser que sur son dessin mais accepter le tout et se fondre dans le récit.

19/03/2010 (modifier)