Les derniers avis (31686 avis)

Par PatrikGC
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Les Madeleines de Mady
Les Madeleines de Mady

Je possède les 2 volumes. Je ne suis sans doute pas la cible visée par ces albums, mais j'ai bien aimé, à la fois pour le graphisme et pour une certaine fraîcheur de ton. Oui, c'est parfois très léger, anecdotique et souvent parisien, mais c'est délassant. C'est tout ce que je demande à ce type d'ouvrage. Les ''Madeleines'' remplissent parfaitement le contrat.

10/09/2025 (modifier)
Couverture de la série Musée
Musée

Quel coup de crayon ! Chabouté a vraiment un dessin classique et pur, dans un Noir et Blanc assez tranché, qui est franchement agréable. Et ici, c’est à la fois raccord avec le sujet – les œuvres d’art du musée d’Orsay – et avec son « histoire ». En effet, avant que n’interviennent les dialogues, et que s’éclaircisse le récit, une très longue introduction muette permet de « patienter », tout en plantant le décor. Chabouté fait ensuite se balader, dialoguer les œuvres d’art (Dytar avait usé du même procédé avec des œuvres du Louvre dans l’album Les Tableaux de l'ombre), ce qui permet de voir musée et œuvre sous un autre regard. En parallèle Chabouté apporte quelques touches humoristiques en faisant intervenir le public, pour des moments plus ou moins savoureux (des visiteurs pédants étalant leur cuistrerie vaine, des oisifs s’emmerdant, des gamins jouant, des visiteurs ne faisant que photographier, des « scolaires » scotchés sur leur portable, des incultes étalant leur inculture, et plein de regards plus ou moins étonnés, etc.). On sent que Chabouté a multiplié les petites observations que l’on a tous pu faire dans un musée ou une galerie. Tout se mélange fonctionne bien, c’est dynamique et plaisant, et c’est aussi un bel hommage à l’art et aux œuvres présentées dans le musée d’Orsay (même si ça n’est pas ma période préférée, de loin, j’ai toujours trouvé très chouette ce musée, une belle réutilisation d’une ancienne gare – j’ai en plus eu la chance en tant que lycéen de le visiter avec ma classe quasiment vide, avant son inauguration). Parmi tous les albums réalisés en partenariat avec le Louvre ou Orsay, cet album de Chabouté – et son dessin y est pour beaucoup – se hisse clairement parmi les meilleurs.

09/09/2025 (modifier)
Couverture de la série Islander
Islander

Très fort ce 1er tome d’une trilogie annoncée, une introduction maîtrisée. Pour ceux habitués aux récits post apo, les péripéties ou le comportement humain ne surprendront pas vraiment mais il m’a semblé ici que l’on était comme dans une quintessence du genre. Alors que nous ignorons encore la cause de la chute de notre monde, tout est parfaitement tenu niveau intrigue et tension. D’entrée le scénariste nous plonge dans le bain avec cette étape au Havre que j’ai trouvé d’une froideur et d’un réalisme saisissant. Ce passage me renvoie à la crise migratoire actuelle et j’ai aimé ce contrepied de voir des européens en pareille situation. Ensuite le récit déroule tout en prenant son temps (+ 150 pages), ça ne manque de moments forts et ça explore plutôt bien le genre humain (je trouve cette dernière partie particulièrement réussie). Mais ce qui fait également de cette série une telle réussite, c’est le travail de Corentin Rouge. Je ne le connaissais que via ses interventions sur XIII ou Thorgal que j’avais déjà jugé très propres et pro, mais là mama mia !! C’est clairement au dessus, ça respire et je n’ai pas de plus beau compliment que de dire : immersif. Bref bravo aux auteurs, du bon moment de bandes dessinées.

09/09/2025 (modifier)
Par Ro
Note: 4/5
Couverture de la série Revoir Comanche
Revoir Comanche

Même si j'ai lu l'intégrale de la série Comanche et que je l'ai beaucoup appréciée, j'en garde un souvenir trop lointain et vague pour me considérer comme un expert. Hormis Comanche et Red Dust, les autres personnages m'étaient peu familiers. Je partais donc avec une légère appréhension, craignant d'être perdu par ce spin-off qui rend un hommage manifeste à la série originale. Heureusement, il se lit sans avoir besoin d'une connaissance approfondie, les éléments essentiels étant expliqués au fil des dialogues. On y retrouve Red Dust, vieillissant et désabusé, dans un western crépusculaire, voire nocturne, qui se déroule plusieurs décennies après l’âge d’or du Far West. Le récit suit un road-trip de Californie au Wyoming, où l’ancien porte-flingue est accompagné de la jeune bibliothécaire enceinte Vivienne Bosch. Le voyage ravive souvenirs et fantômes du passé, tout en soulignant le contraste entre une époque révolue et un monde en mutation. Malgré la noirceur de l’ambiance, le dessin est remarquable. Romain Renard propose un noir et blanc travaillé, mêlant apparences quasi photographiques et traits fins pour les personnages. Les décors sont particulièrement immersifs, même si certains arrière-plans donnent l’impression que les personnages y sont collés. Visuellement, la scène de la tempête de sable est époustouflante par exemple. Le style personnel de l’auteur, différent de celui d’Hermann, renforce le caractère unique de l’album et son appropriation de l’univers de Comanche. Quelques planches muettes et contemplatives de paysages d'autres époques m'ont toutefois un peu désorienté, me laissant d’abord penser à des erreurs anachroniques, avant de comprendre qu’elles symbolisent le temps qui passe et un passé révolu. Par ailleurs, une date gravée en fin d’histoire indique clairement que l'intrigue se déroule en 1930, alors qu’à un moment Red Dust tient un illustré daté de 1932 : cette incohérence m’a fait tiquer et m’a laissé me demander si elle était volontaire. Le scénario mêle western, polar et réflexions sociales, abordant la nostalgie, les choix de vie, les regrets et la condition des Amérindiens. J’ai été captivé par son atmosphère réaliste et mélancolique. Red Dust n’y est pas des plus attachants, présenté comme un vieux grincheux auto-dépréciatif, mais ses interactions avec la jeune femme, pleine de finesse et de caractère, sont réjouissantes. Je n’ai malheureusement pas été convaincu par le dernier quart de l’album. Le retournement de situation et les révélations finales m’ont paru téléphonés, reposant sur trop de coïncidences faciles voire d’incohérences, ce qui a brisé le charme sombre du reste de l’album. J’ai toutefois réussi à passer outre pour profiter d’un album d’une telle beauté graphique et d’une atmosphère historique et mélancolique, qui rend un hommage réussi à la série mère. Le mélange d’atmosphère crépusculaire, de road-movie contemplatif, de personnages attachants et d’une réalisation graphique remarquable en fait une lecture marquante, même si sa conclusion peut décevoir.

09/09/2025 (modifier)
Par gruizzli
Note: 4/5
Couverture de la série Tout va bien (Shockdom)
Tout va bien (Shockdom)

Bon, cette BD est une lecture que j'ai faite complètement par erreur. Je voulais emprunter la BD Tout va bien (Delcourt) mais je n'ai pas sélectionné la bonne, visiblement. Ce qui m'a donc complètement surpris, c'est le ton de cet album que je n'attendais pas du tout. Et laissez-moi vous dire que c'est d'une noirceur abyssale ! Pour comparer, c'est une BD dans le ton de Mémoires d'un incapable, autant dans la noirceur que dans le message. C'est une BD qui parle avant tout de l'horreur de la vie, celle insidieuse qui s'installe dans le quotidien. Une jeune femme, professeur d'école, sadique et violente envers ses élèves et particulièrement une petite fille dyslexique, va voir sa vie exploser en plein vol. Le ton est vite donnée avec la première page où l'on voit la façon dont cette professeure interagit avec les élèves, prenant plaisir à faire souffrir et pleurer une élève qui clairement ne le mérite pas. Très vite, l'histoire s'emballe et je préfère ne rien dévoiler mais je n'attendais pas à autant de noirceur. C'est jusqu'au stade ultime et encore une fois inattendu, avec une conclusion tragique mais aussi étrangement triste. Il y a un message sur la solitude contemporaine, l'éducation et ses conséquences, le manque de liens sociaux ... C'est une histoire de personne seule, névrosée par son passé et dont la solitude transparait dans chaque page et interaction. Le dessin accompagne cette évolution puisqu'il va changer le visage de l'héroïne, entre bandeau noir sur les yeux et visage plus lumineux selon ses pensées, tout en l'enfermant progressivement dans un monde de paranoïa retransmis par divers artifices qui marchent très bien. Le dessinateur a travaillé son sujet et franchement c'est une lecture plaisante et carrément agréable à l’œil. Enfin, agréable ... Il y a de vrais morceaux de cauchemar là-dedans et qui permettent de vraiment retranscrire l'histoire et son ambiance désespérée. A ne pas mettre entre toutes les mains, mais honnêtement j'en suis sorti un peu choqué par la violence mais c'est surtout la tristesse des dernières planches qui prédomine. Une BD qui parle de la solitude contemporaine et de la nécessité de refaire des liens sociaux. Joli message pour une BD dure mais carrément intéressante. Je recommande sa découverte !

09/09/2025 (modifier)
Couverture de la série Mobilis - Ma vie avec le Capitaine Nemo
Mobilis - Ma vie avec le Capitaine Nemo

Je découvre avec plaisir l'œuvre de cet artiste sénégalais. Juni Ba revisite avec originalité la personnalité du capitaine Nemo. L'auteur garde le fort côté misanthrope du personnage avec cet amour des arts et des sciences. Je ne suis pas très fan des récits post apocalyptiques mais cette ambiance convient bien à la personnalité du personnage. L'originalité du récit est d'attribuer une improbable paternité par adoption, en recueillant une petite fille, Arona. Celle-ci est présentée comme la probable dernière survivante de la folie des hommes. La misanthropie du capitaine s'effrite peu à peu devant le plaisir de transmettre le Beau du passé des hommes. En s'appuyant sur trois œuvre majeures ( Peter Pan, Moby Dick et Jules Vernes) Ba propose un récit intelligent accessible à un large public. La lecture du texte est rapide mais elle laisse la place à une belle découverte du monde graphique de Ba. C'est très original, varié et créatif. L'auteur alterne de grandes planches introspectives et contemplatives avec une narration plus dynamique autour de la jeune Arona. J'ai beaucoup aimé la mise en couleur qui donne un grand dynamisme à la lecture. Une belle découverte.

09/09/2025 (modifier)
Couverture de la série Super Pixel Boy
Super Pixel Boy

Rhaa credi !! Je suis sorti avec un petit goût de trop peu de ce sympathique album, j’aurais tellement voulu mettre plus. Pourtant je suis carrément dans la cible, j’ai conservé un bon côté gamer old school du dimanche, j’ai une ps4 que je ne sors que pour jouer à des pépites comme Rogue Legacy, Tricky Tower, Broforce, Nuclear throne, Huntdown (une pure tuerie !!) … les connaisseurs apprécieront, la 3D m’emmerde. Alors attention j’ai beaucoup aimé, je me suis reconnu dans pas mal de situation, l’effet nostalgique marche à merveille, les jeux, les amis, la musique … toute une époque, forcément formidable pour ceux qui l’ont vécu ;) Un album qui prend la forme d’une petite madeleine de Proust pour cette (ma) génération. Les 2 auteurs se et nous font plaisir. C’est très bien mis en images par Boris Mirroir, j’aime beaucoup son trait et couleurs, dynamique dans l’ensemble et délicieusement binaire lors des phases de présentation des jeux. La couverture est joliment réussie et le bonus stage forme un beau clin d’œil à cet autrefois en gros pixels. Les différentes histoires concoctées par Loïc Clément sont dans l’ensemble savoureuses, elles m’ont bien parlé (les bornes d’arcade, l'incruste et le choix des copains, leurs parents, la bave hypnotique devant 2 pixels qui se battent en duel …), c’est truffé de références et de moments gentiment bien vu. Et c’est malheureusement un peu là que le bât blesse, le résultat est un poil trop gentillet à mes yeux, je trouve que ça aurait pu être bien plus drôle ou corrosif notamment sur les phases en 8 bits, quelques passages un peu mou, et je déplore des récits un poil trop court. Ma lecture fut hyper plaisante, cependant je l’ai jugé bien trop rapide avec ce fameux goût de trop peu à son issue … en fait j’en redemande, et pour le prix et le format (remarque toute mercantile) il manque une bonne vingtaine de pages pour contenter mon côté geek-radin (peut-être ça qui coûte les 4* tiens ^^) Bref, je suivrais à coup sûr un prochain (?) sur la SNES, ma machine de cœur :) Ajout tome 2 : Une série toujours coup de cœur, mais j’augmente ma note après récente relecture du tome 2. Cet album (toujours centré sur les consoles 8bits) m’a semblé plus abouti et m’a encore plus parlé (jeux et comportements). Même format et style mais je trouve qu’on s’attarde un peu plus sur les relations avec la gente féminine, ça m’a bien fait rire (me reconnaissant dans le côté gauche et naïf de notre Pixel, une époque formidable sans portable). L’astuce du saut temporel vers la fin d’album est également bien vue et permet de dynamiser un peu tout ça. Franchement bon cette série. MàJ tome 3 : Un album que j’attendais beaucoup (consacré à la SNES) pour une conclusion que je n’attendais pas !! Avec ce tome, Loïc Clement boucle les aventures de Pixel boy, et si on retrouve l’ADN de la série, la formule change légèrement. J’avoue avoir été un peu décontenancé lors de ma lecture, on perd en humour pour gagner en émotion. Le jeux vidéo s’efface au profit de la vie et questions de notre jeune (et vieux) Pixel. Le propos peut parfois paraître plus égocentrique mais j’ai trouvé la fin très belle et réussie. Le final lorgne un peu vers "Les contes des cœurs perdus" du même scénariste. Perso ça m’a bien parlé, comme toutes les références et hits de l’époque mais sans ce pré requis, je serai bien plus dubitatif sur votre plaisir de lecture. Une série qui a su me charmer et jouer avec ma nostalgique de belle manière. Toutefois je trouve qu’elle loupe un peu le coche sur le public en terme de message, ce dernier est très beau mais un peu naïf pour les adultes, et je ne pense pas qu’un jeune d’aujourd’hui s’intéresse spécialement à cette trilogie.

13/02/2023 (MAJ le 08/09/2025) (modifier)
Par Spooky
Note: 4/5
Couverture de la série Histoire de la mer
Histoire de la mer

Comme mon camarade je suis surpris de trouver Matz au générique de cet album très ambitieux. Mais peu importe, j'imagine que c'est bien de sortir de temps en temps de sa zone de confort pour parler d'un sujet qui nous passionne. Matz a donc, avec deux consultants scientifiques et un dessinateur, l'occasion de nous parler de la mer, sous toutes ses formes, au travers d'un classement chronologique, sur plus de 300 pages. C'est très diversifié : on a des récits historiques mettant en scène des pionniers (et des pionnières, comme Jeanne Barret) de toutes les époques, de l'Antiquité à nos jours. C'est très richement documenté, et tous les aspects sont présents : historique donc, politique, environnemental, biologique (même si je trouve qu'il aurait fallu développer un peu plus cet aspect). Sans oublier la façon dont la mer a pu inspirer des auteurs, comme Jules Verne. Je ne sais pas si c'est complet, mais on s'en rapproche drôlement, et si les 300 pages vous rebutent, sachez que cela se lit très bien, même s'il faut prévoir plusieurs heures de lecture. Je trouve le style de Jörg Mailliet nettement insuffisant sur les visages, en revanche sur les designs (de bateaux, essentiellement), il se débrouille très bien, et bien que sa mise en couleurs soit un peu sombre à mon goût par endroits, l'ensemble est loin d'être désagréable à l'œil. Bref, un bel album sur un vaste sujet.

08/09/2025 (modifier)
Par Ro
Note: 4/5
Couverture de la série Le Manoir (Melchior)
Le Manoir (Melchior)

Un jeune homme se retrouve pensionnaire d’un bien étrange manoir isolé de tout. Les autres pensionnaires y ont tous des comportements bizarres, le héros lui-même ne comprend pas ce qu’il fait là et doit investiguer en découvrant peu à peu le voile de mystère qui imprègne les lieux. Pour qui a lu un peu de récits fantastiques, on se doute assez vite de ce qu’il en est réellement des habitants de ce manoir et du cas du héros lui-même. Toutefois non seulement dessin et mise en scène contribuent à une lecture tout à fait plaisante et entraînante, mais en plus il s’avère que c’est l’adaptation d’une longue série de romans, donc il faut en déduire que ce mystère, qui sera en partie dévoilé en fin de premier tome, n’est pas la seule ressource de son autrice et que l’intrigue ira au-delà de ce seul concept de base. Et effectivement, avec le tome 2, mon ressenti s’est encore renforcé : le récit prend une ampleur inattendue, en abordant des thématiques plus profondes avec une construction narrative souple et habile, un rythme prenant et des personnages auxquels on s'attache. Au final, c’est une série jeunesse solide et inspirée, qui réussit à mêler mystère, émotion et réflexion avec beaucoup de justesse, et qui peut séduire bien au-delà de son public cible.

13/07/2023 (MAJ le 08/09/2025) (modifier)
Couverture de la série Le Manoir (Melchior)
Le Manoir (Melchior)

Il n'a pas fallu me forcer pour donner une bonne note à cette série tellement j'ai apprécié la lecture de ce diptyque. Pourtant je suis entré dans le récit avec circonspection craignant une énième redite d'un petit frère de Harry Potter. Et bien pas du tout. Il faut dire que cette adaptation est issue d'un roman d'Èvelyne Brisou-Pellen qui est une belle référence pour la littérature jeunesse 10-13 ans. J'ai trouvé le scénario très solide et inventif. J'ai trouvé cette idée d'une chronologie non fixe, un peu comme dans l'esprit des enfants, brillante. Elle permet d'introduire des éléments historiques qui pimentent et enrichissent le récit. De plus les auteurs ne se dispersent pas grâce au très attachant personnage de Liam qui dévoile peu à peu la thématique principale du récit autour de l'injustice de certains décès et de sa gestion post mortem. Ce n'est donc pas une thématique simple et guimauve surtout avec les exemples choisis par les auteurs. La prouesse de la narration est de ne jamais tomber dans le pathos mais d'offrir une ouverture apaisante . Le T1 prend le temps d'installer les personnages en laissant en suspens suffisamment d'interrogations pour se jeter sur un T2 qui m'a enchanté par l'intelligence de sa construction. Le vocabulaire est d'un bon niveau et les références historiques sont judicieusement choisies. Le graphisme de Raphael Beuchot est au niveau de ce bon scénario. L'auteur propose une narration visuelle très dynamique et expressive. Il développe une très belle ambiance fantastique où le réel et le surnaturel se côtoient d'une manière très convaincante. La belle mise en couleur accompagne le plaisir de lecture. Une très belle histoire au-delà d'un simple récit de fantôme pour un très large public. Un vrai coup de cœur qui m'incite à me plonger et à faire plonger mes enfants dans les romans d'origine.

08/09/2025 (modifier)