Kris est à l’heure de l’analyse autobiographique, alors qu’il raconte ses premiers tourments amoureux dans les ensembles contraires ; le voici dans un récit sur ses « aventures » en Irlande du Nord, durant l’été 1987. Cette histoire est beaucoup plus centrée sur l’engagement politique mais réutilise aussi le thème de l’amitié présent dans les ensembles contraires.
Hormis la fin tragique qui est une invention, tout est vrai dans ce récit initiatique. Kris fait donc une description de la situation politique en Ulster. Il prend, d’ailleurs, ouvertement parti pour les catholiques opprimés par les Unionistes protestants. Kris et son ami Nicholas sont placés dans deux familles distinctes : Kris vit dans la bourgeoisie protestante britannique unioniste tandis que Nicholas habite chez des Irlandais pure souche proches de l’IRA. Tous les événements que vivront Kris et Nicolas en Ulster les marqueront sans doute à jamais et leur permettront de découvrir chez eux une conscience politique.
Au dessin, on retrouve Vincent Bailly l’auteur d’Angus Powderhill qui fait son travail en couleurs directes. Son style est assez brut, mais s’adapte assez bien aux paysages nord-irlandais.
Quel plaisir, mais quel plaisir de revoir Hermann à son plus haut niveau.
Après un décevant Afrika, Hermann renoue avec l'aventure (avec un A majuscule).
Ses planches sont simplement magnifiques et il a su jouer avec les contrastes pour les couleurs (les scènes de nuit sont tout simplement superbes et la couleur de la mer des Caraïbes nous invite au plongeon...).
Encore une fois, Hermann s'est attaché les talents de son fils (Yves H.) pour nous proposer une histoire de pirates, qui certes ne révolutionnera pas le genre, mais qui est très agréable à lire.
Même si, à son habitude, Yves H. ne nous propose pas un schéma linéaire mais plutôt une galerie de personnages et plusieurs destinées entrelacées, dont on ne sait où il veut nous amener.
Si les pirates ont le vent en poupe au cinéma, comme le souligne Yves H. dans le dossier réservé à l'édition des 20 ans d'Aire libre (limitée à 2500 exemplaires), cela faisait longtemps que je n'avais pas vu une course au trésor aussi réussie en bd. Car tous les canons du genre sont présents (le trésor, un pirate sosie de Barbe noire, les trahisons, le gibet...).
Toujours dans l'édition spéciale des 20 ans d'Aire Libre, que je vous invite à découvrir, des superbes illustrations inédites d'Hermann complètent le récit. En outre, mais je crois que cela a déjà fait l'objet d'une publication antérieure, quelques pages du story board du film Pirates de Roman Polanski, et esquissée par Hermann, nous est proposée.
Alors embarquez sur le "Skull & Bones" pour des aventures qui (avantage de la collection Aire Libre) ne s'éterniseront pas sur une dizaine de volumes mais sur deux opus.
Remarquable.
Ce livre est remarquable.
N'en déplaise à ceux qui ont décroché en cours de route, moi j'ai carrément accroché à partir du moment où Soeur Paix raconte son histoire. Jusqu'alors, c'était un aimable roman graphique se passant dans un cadre de light fantasy. Et puis après ça devient carrément très bon, Linda Medlay parsemant son récit d'une multitude de détails sympathiques, parfois drôles, parfois très spirituels, au sens positif du terme. Son inventivité est enthousiasmante. On est loin du Seigneur des Anneaux, bien sûr, mais quel talent ! Elle prend le temps de développer ses personnages, ils ont tous une forte personnalité, et c'est là qu'on reconnaît un grand auteur.
Son dessin est très agréable, fort lisible, et chacun le rapprochera d'un auteur ou d'un style connus ; moi j'ai pensé à ce qu'a fait Lereculey dans Arthur. La faute aux barbes, sans doute. L'ensemble dégage une atmosphère de paix, de bonheur, de bienveillance. Certains parleront de "cucul", cette appréciation étant souvent soumise à partialité, je n'accablerai pas ceux qui l'utilisent. Pour ma part j'ai adoré.
Ce classique sort de nulle part, faites comme lui, passez un moment de paix au Château l'Attente, qui occupe une place de choix sur vos rayonnages.
L'art d'accrocher le lecteur avec délectation dans une série particulièrement bien imaginée, le coup de crayon est fin avec harmonie des couleurs, les textes se lisent facilement sans discours inutiles, la qualité de la représentation historique nous fait replonger sur les bancs de l'école primaire !
Bref, une très bonne série qu'il faut lire pour redécouvrir la richesse de l'histoire de France.
Merci et félicitations à Jean-Charles KRAEHN en espérant qu'il saura avec le même brio nous conter et dessiner d'autres aventures historiques.
Très bonne surprise cette B.D!
C'est une sorte de farce romantico-révolutionnaire qu'on lit le sourire aux lèvres.
On s'attache très rapidement à Celestin, à ses déboires sentimentaux et à ses rêves de grandeur.
Le dessin est très plaisant, les différentes poses et mouvements des personnages sont souvent très cocasses et les couleurs sont magnifiques.
Bref je le redis, vraiment une très bonne surprise : )
Ayant découvert l'ancienne série il y a peu de temps, j'ai pris un grand plaisir à lire ce nouvel album haut en couleur.
L'humour est omniprésent et l'univers de l'auteur n'a pas pris une ride.
Un album, basé sur les achats immobiliers, qui sort à point nommé alors que la crise immobilière bat son plein.
Note de l’équipe de BDT : Bertrand travaille pour l’éditeur de cette série.
Garrigue. Le nom seul de cette série sent bon le sud et le soleil. Cette atmosphère est parfaitement mise en image par le coup de pinceau d’Olivier Berlion. Les couleurs chaudes de l’album plongent le lecteur dans une ambiance très réaliste qui colle vraiment avec le cadre.
A l’image de l’endroit où se déroule l’action, le rythme de l’histoire est calme, presque lent. L’intrigue se met tranquillement en place et la sauce prend bien. 4 amis de longue date, une combine plutôt louche, des détails gênants du passé qui refont surface : autant d’éléments mystérieux qui donnent envie de connaître le fin mot de l’histoire.
Si bien qu’en refermant le 1er tome on n’a qu’une envie, ouvrir le second.
Un second tome qui continue sur le même rythme, tranquille, et qui apporte un par un les éléments nécessaires à la résolution du puzzle. Je n'ai pas été enthousiasmé par la fin, mais cette série m'a fait passer un très bon moment.
Une couverture sobre, du papier glacé et l'inévitable stick rouge -par l'auteur du Triangle Secret- ... cela faisait longtemps que les éditions Glénat n'avaient pas déballé le tapis rouge pour une bande dessinée.
Je ne suis pas un grand fan de Gilles Chaillet (sa série La Dernière Prophétie traîne en longueur), dont on retrouve ici le style froid et méticuleux (certaines planches d'ailleurs m'ont fait songer au superbe livre qu'il a consacré à la Rome éternelle - toujours chez Glénat) mais par contre le nom de Didier Convard m'a tout de suite convaincu d'acheter ce livre.
J'avoue n'avoir pas été déçu de mon acquisition. Convard nous présente ici une enquête policière en cette fin de 15ème siècle avec comme personnage principal, non Léonard de Vinci, comme on pourrait le penser, mais Milan (Chaillet nous gratifie d'ailleurs de superbes planches sur cette ville).
Prévue, apparemment en deux volumes (décidemment les diptyques ont le vent en poupe cette année), cette aventure revisite l'ensemble de l'oeuvre d'un Léonard de Vinci jeune, très éloigné de l'image d'Epinal que l'on s'en fait (peinture, invention, sculpture, anatomie) sans oublier ses amours secrètes.
Comme dans le tout récent Protocole du tueur (Glénat encore!), Convard brouille les pistes à souhait avec le mystérieux personnage de Salaï et la non moins énigmatique femme sans visage.
Un bon moment de lecture.
Après lecture des 2 volumes.
Ce diptyque est vraiment bien fait. C'est ni plus ni moins qu'un puzzle mis en scène par Corbeyran qui s'est amusé à répartir différents flashbacks sur les 2 albums.
Le premier tome est très accrocheur, le second est dans la lignée directe de son précédent.
Les dessins et couleurs de Berlion sont vraiment magnifiques. J'ai beaucoup aimé les gros plans pour les expressions très réussies des visages.
J'ai beaucoup aimé ce one-shot. Déjà l'intro est saisissante et on s'attend à découvrir les visages de chacun à la fin de l'album. Tous les ingrédients du western sont présents : le shérif, les chevaux, le saloon, la winchester ...
Ca reste certes classique mais la narration est vraiment bien ficelée.
Le graphisme est splendide. On sent que Guérineau a vraiment pris du plaisir à travailler sur ses planches. Les cadrages sont vraiment beaux. A noter aussi des couleurs très belles et bien adaptées au récit.
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Coupures irlandaises
Kris est à l’heure de l’analyse autobiographique, alors qu’il raconte ses premiers tourments amoureux dans les ensembles contraires ; le voici dans un récit sur ses « aventures » en Irlande du Nord, durant l’été 1987. Cette histoire est beaucoup plus centrée sur l’engagement politique mais réutilise aussi le thème de l’amitié présent dans les ensembles contraires. Hormis la fin tragique qui est une invention, tout est vrai dans ce récit initiatique. Kris fait donc une description de la situation politique en Ulster. Il prend, d’ailleurs, ouvertement parti pour les catholiques opprimés par les Unionistes protestants. Kris et son ami Nicholas sont placés dans deux familles distinctes : Kris vit dans la bourgeoisie protestante britannique unioniste tandis que Nicholas habite chez des Irlandais pure souche proches de l’IRA. Tous les événements que vivront Kris et Nicolas en Ulster les marqueront sans doute à jamais et leur permettront de découvrir chez eux une conscience politique. Au dessin, on retrouve Vincent Bailly l’auteur d’Angus Powderhill qui fait son travail en couleurs directes. Son style est assez brut, mais s’adapte assez bien aux paysages nord-irlandais.
Le Diable des sept mers
Quel plaisir, mais quel plaisir de revoir Hermann à son plus haut niveau. Après un décevant Afrika, Hermann renoue avec l'aventure (avec un A majuscule). Ses planches sont simplement magnifiques et il a su jouer avec les contrastes pour les couleurs (les scènes de nuit sont tout simplement superbes et la couleur de la mer des Caraïbes nous invite au plongeon...). Encore une fois, Hermann s'est attaché les talents de son fils (Yves H.) pour nous proposer une histoire de pirates, qui certes ne révolutionnera pas le genre, mais qui est très agréable à lire. Même si, à son habitude, Yves H. ne nous propose pas un schéma linéaire mais plutôt une galerie de personnages et plusieurs destinées entrelacées, dont on ne sait où il veut nous amener. Si les pirates ont le vent en poupe au cinéma, comme le souligne Yves H. dans le dossier réservé à l'édition des 20 ans d'Aire libre (limitée à 2500 exemplaires), cela faisait longtemps que je n'avais pas vu une course au trésor aussi réussie en bd. Car tous les canons du genre sont présents (le trésor, un pirate sosie de Barbe noire, les trahisons, le gibet...). Toujours dans l'édition spéciale des 20 ans d'Aire Libre, que je vous invite à découvrir, des superbes illustrations inédites d'Hermann complètent le récit. En outre, mais je crois que cela a déjà fait l'objet d'une publication antérieure, quelques pages du story board du film Pirates de Roman Polanski, et esquissée par Hermann, nous est proposée. Alors embarquez sur le "Skull & Bones" pour des aventures qui (avantage de la collection Aire Libre) ne s'éterniseront pas sur une dizaine de volumes mais sur deux opus.
Château l'Attente
Remarquable. Ce livre est remarquable. N'en déplaise à ceux qui ont décroché en cours de route, moi j'ai carrément accroché à partir du moment où Soeur Paix raconte son histoire. Jusqu'alors, c'était un aimable roman graphique se passant dans un cadre de light fantasy. Et puis après ça devient carrément très bon, Linda Medlay parsemant son récit d'une multitude de détails sympathiques, parfois drôles, parfois très spirituels, au sens positif du terme. Son inventivité est enthousiasmante. On est loin du Seigneur des Anneaux, bien sûr, mais quel talent ! Elle prend le temps de développer ses personnages, ils ont tous une forte personnalité, et c'est là qu'on reconnaît un grand auteur. Son dessin est très agréable, fort lisible, et chacun le rapprochera d'un auteur ou d'un style connus ; moi j'ai pensé à ce qu'a fait Lereculey dans Arthur. La faute aux barbes, sans doute. L'ensemble dégage une atmosphère de paix, de bonheur, de bienveillance. Certains parleront de "cucul", cette appréciation étant souvent soumise à partialité, je n'accablerai pas ceux qui l'utilisent. Pour ma part j'ai adoré. Ce classique sort de nulle part, faites comme lui, passez un moment de paix au Château l'Attente, qui occupe une place de choix sur vos rayonnages.
Les Aigles décapitées
L'art d'accrocher le lecteur avec délectation dans une série particulièrement bien imaginée, le coup de crayon est fin avec harmonie des couleurs, les textes se lisent facilement sans discours inutiles, la qualité de la représentation historique nous fait replonger sur les bancs de l'école primaire ! Bref, une très bonne série qu'il faut lire pour redécouvrir la richesse de l'histoire de France. Merci et félicitations à Jean-Charles KRAEHN en espérant qu'il saura avec le même brio nous conter et dessiner d'autres aventures historiques.
Célestin Gobe-la-lune
Très bonne surprise cette B.D! C'est une sorte de farce romantico-révolutionnaire qu'on lit le sourire aux lèvres. On s'attache très rapidement à Celestin, à ses déboires sentimentaux et à ses rêves de grandeur. Le dessin est très plaisant, les différentes poses et mouvements des personnages sont souvent très cocasses et les couleurs sont magnifiques. Bref je le redis, vraiment une très bonne surprise : )
Les Nouvelles Aventures de Rona
Ayant découvert l'ancienne série il y a peu de temps, j'ai pris un grand plaisir à lire ce nouvel album haut en couleur. L'humour est omniprésent et l'univers de l'auteur n'a pas pris une ride. Un album, basé sur les achats immobiliers, qui sort à point nommé alors que la crise immobilière bat son plein. Note de l’équipe de BDT : Bertrand travaille pour l’éditeur de cette série.
Garrigue
Garrigue. Le nom seul de cette série sent bon le sud et le soleil. Cette atmosphère est parfaitement mise en image par le coup de pinceau d’Olivier Berlion. Les couleurs chaudes de l’album plongent le lecteur dans une ambiance très réaliste qui colle vraiment avec le cadre. A l’image de l’endroit où se déroule l’action, le rythme de l’histoire est calme, presque lent. L’intrigue se met tranquillement en place et la sauce prend bien. 4 amis de longue date, une combine plutôt louche, des détails gênants du passé qui refont surface : autant d’éléments mystérieux qui donnent envie de connaître le fin mot de l’histoire. Si bien qu’en refermant le 1er tome on n’a qu’une envie, ouvrir le second. Un second tome qui continue sur le même rythme, tranquille, et qui apporte un par un les éléments nécessaires à la résolution du puzzle. Je n'ai pas été enthousiasmé par la fin, mais cette série m'a fait passer un très bon moment.
Vinci
Une couverture sobre, du papier glacé et l'inévitable stick rouge -par l'auteur du Triangle Secret- ... cela faisait longtemps que les éditions Glénat n'avaient pas déballé le tapis rouge pour une bande dessinée. Je ne suis pas un grand fan de Gilles Chaillet (sa série La Dernière Prophétie traîne en longueur), dont on retrouve ici le style froid et méticuleux (certaines planches d'ailleurs m'ont fait songer au superbe livre qu'il a consacré à la Rome éternelle - toujours chez Glénat) mais par contre le nom de Didier Convard m'a tout de suite convaincu d'acheter ce livre. J'avoue n'avoir pas été déçu de mon acquisition. Convard nous présente ici une enquête policière en cette fin de 15ème siècle avec comme personnage principal, non Léonard de Vinci, comme on pourrait le penser, mais Milan (Chaillet nous gratifie d'ailleurs de superbes planches sur cette ville). Prévue, apparemment en deux volumes (décidemment les diptyques ont le vent en poupe cette année), cette aventure revisite l'ensemble de l'oeuvre d'un Léonard de Vinci jeune, très éloigné de l'image d'Epinal que l'on s'en fait (peinture, invention, sculpture, anatomie) sans oublier ses amours secrètes. Comme dans le tout récent Protocole du tueur (Glénat encore!), Convard brouille les pistes à souhait avec le mystérieux personnage de Salaï et la non moins énigmatique femme sans visage. Un bon moment de lecture.
Garrigue
Après lecture des 2 volumes. Ce diptyque est vraiment bien fait. C'est ni plus ni moins qu'un puzzle mis en scène par Corbeyran qui s'est amusé à répartir différents flashbacks sur les 2 albums. Le premier tome est très accrocheur, le second est dans la lignée directe de son précédent. Les dessins et couleurs de Berlion sont vraiment magnifiques. J'ai beaucoup aimé les gros plans pour les expressions très réussies des visages.
Après la nuit
J'ai beaucoup aimé ce one-shot. Déjà l'intro est saisissante et on s'attend à découvrir les visages de chacun à la fin de l'album. Tous les ingrédients du western sont présents : le shérif, les chevaux, le saloon, la winchester ... Ca reste certes classique mais la narration est vraiment bien ficelée. Le graphisme est splendide. On sent que Guérineau a vraiment pris du plaisir à travailler sur ses planches. Les cadrages sont vraiment beaux. A noter aussi des couleurs très belles et bien adaptées au récit.