Voilà une série qui commence très fort, décidément Bec n’arrête plus et fait que du très bon.
Un petit bémol, je ne sais pas pourquoi mais je m’attendais un peu plus à un huis clos comme dans Sanctuaire, mais bon l’histoire a l’air béton et les dessins sont franchement biens.
Deuxième tome dans la même ligne plongeante en eau profonde que le premier. Soulagement donc. Par contre au lieu de nous apporter des réponses, ce second tome nous pose encore plus de questions…moi j’aime bien les questions… encore faut-il y répondre… mais je fait confiance à Bec il nous les donnera ses réponses.
Mais la principal reste : Les dinosaure marin ont-ils disparus ?
Le scénario est très bon et nous tien en haleine comme il le faut. Le petit reproche quand même est que j’ai l’impression que " on reprend les même et on recommence ailleurs ", je ne trouve pas qu’il s’agis réellement d’une suite défini mais plutôt d’un nouveau point de départ…
Deuxième petit point négatif le dessin est très bon, s’est sur. Mais la colorisation est un peut trop propre et trop claire. J’imagine les abysse sous-marin plus énigmatique. Il y a pourtant de quoi se retrouve un peut oppressé par ce huis clos sous-marin mais il n’en est rien, pas de nage en eau trouble et salle dans ce récit. Pas de claustrophobie non plus, alors qu’il y a de quoi.
Rien de bien alarmant, tout cela est bien anecdotique comparer à la qualité de cette série. Le scénario est très bon, très réfléchi et nous embarque complètement au plus profond des océans…
(15/20)
Ma Première série découverte sur ce site…
Mon Premier avis posté également…
Je me devais de refaire mon appréciation après la lecture de la série complète.
Première constatation : je suis un peu déçu par cette fin. Mais j’y reviendrai plus tard. Je ne la considère pas à la hauteur des 4 premiers tomes réellement extras à la limite du 5 étoiles.
Tout commence le plus simplement du monde, comme un bon vieux scénario catastrophe digne d’un "Alerte "- puisque ce film est la reference la plus cite - et se poursuit sur un chemin qui évolue aussi vite que le virus dont il est question dans cette série. C’est à dire très vite, de façon exponentielle et très intelligemment pour cette maudite " saleté ".
Il y a vraiment tout pour plaire dans les méandres des possibilités éparses tout au long des tomes, il y a aussi des personnages "aux petits oignons", une histoire prenante, des rebondissements, on est au bord de la syncope tellement c ’est bon, enfin cela ne concerne peut être que moi…
Puis vient la fin. Légère déception...
Elle ne me convient pas tout a fait, tout d’abord ayant découvert et anticipé les tenants et aboutissants et cela dès le troisième tome, je n’ai pas eu de révélation fracassante durant la lecture de l’épilogue. De plus elle ressemble en quelques points à un scénario de la série télé " au-delà du réel l’aventure continue ". Callede et moi avons du voir le même épisode il y a de cela une quelles d’années.
Du coup moi je n’y etais pas, certes cela reste très bon mais en dessous du reste de la série.
L’abondance de texte ne m’a pas dérangé, au contraire, mais quand j’ai vu que toutes mes suppositions s’avéraient petit a petit être en osmose avec le scénario je me suis " -mer** ! C ’est exactement à cela que je pensais pff ! Pas cool " d’autant plus que rien n’est fait pour ceux qui on découvert le fin mots de l’histoires. parfois des scénarii sont travaillés pour ceux qui devinent, la lecture en reste néanmoins agréable…Pas cet fois…tant pis pour moi…
Et que dire de ses 3 dernières pages… pas a mon goût non plus…le mot "bâclé" me vient à l’esprit, mais il me semble un chuilla trop fort... je ne sais pas pourquoi… Tant pis pour moi …encore…
L’avantage, il me semble, c’est que cette fin peut être vraiment bonne pour peu, que l'on n'ai pas deviné cette fin.
Tant mieux pour vous…
(15/20)
Yann s’amuse à détourner l’esprit traditionnel du conte de fée pour nous servir cette merveilleuse petite histoire à l’impertinence malicieuse.
Hausman, illustrateur de génie au style personnel et inimitable se fait une joie d’apporter son coup de patte à cet album. Proche du dessin de … contes de fées, de livres pour enfants, mais tordu, n’embellissant pas les modèles mais leur procurant un charme singulier, je suis sûr que ce trait ne plaira pas à tout le monde. Et si je considère ce graphisme parmi les plus envoutants que je connaisse, il ne figure pas parmi mes préférés en matière de bd. Il est en effet tellement riche et singulier qu’il est difficile au texte de se faire une place. Je m’attarde donc sur le dessin et en oublie l’histoire.
Mais rien de cela ici. Le scénario est suffisamment (sur)prenant pour me tenir en haleine jusqu’au bout. Je suis donc resté scotché jusqu’à la fin. Un final que j’ai adoré grâce à cette variation sur le fameux « Ils vécurent heureux … »
Un très bel album.
Voilà une lecture qui sort de l’ordinaire… Je ne vois pas comment le dire autrement : j’étais sur mon cul ! Sans que je n’y vois un album aussi génial que Pinocchio (Les Requins Marteaux), cet opus mérite incontestablement que l’on s’y arrête.
Les contrastes de l’album constituent la force majeure du récit. Les auteurs se jouent des lecteurs, en nous balançant adroitement dans un univers de conte enfantin sombre et cruel. L’effet de surprise est réel, je ne m’attendais pas à ce que le récit prenne cette tournure… Le pari est réussi. Et même si je sais à présent à quoi m’en tenir, je pense que je relirai bientôt l’album pour en saisir les détails.
Et pourtant, je dois dire qu’il manque un petit quelque chose à ce one-shot ; peut-être une meilleure transition entre les personnages et leurs aventures. J’aurais également apprécié en apprendre un peu plus sur la petite fille en question, ou sur l’homme de la forêt, vivant dans sa cabane. Cependant, il aurait été difficile de répondre à mon attente, le risque étant de dépasser les limites de la cruauté et d’en faire « trop pendant trop longtemps », ce qui aurait blasé toute la subtilité de l’album.
Au niveau de l’aspect graphique, comme Ro, je trouve certaines planches peu abouties. Même si certaines cases « pleine page » sont remarquables, il manque une petite touche de détail par moment.
En conclusion, j’estime cet album remarquable, de par sa singularité étonnante. L’ensemble est touchant de cruauté et d’imagination, et je ne peux dès lors que conseiller cette découverte…
Un premier album sympathique et intéressant qui se lit très facilement.
Le dessin est agréable. Parfois un peu figé mais toujours chaleureux.
L'univers est bien pensé. Des messages écologiques, une réflexion sur une humanité qui serait éternellement enfermée.
Reste à savoir ce que cette mise en place va permettre de développer dans le deuxième album !
Cet album m'a réconcilié avec Hiroshi Hirata. En effet, j'ai été assez déçu de Zatoichi que j'avais déjà acheté. Cet album est graphiquement bien plus réussi que l'ensemble de ces oeuvres. Les nouvelles sont également plus intéressante les unes que les autres. A recommander vivement.
"Pardonner à quelqu'un, c'est libérer de la place dans son cœur" "Des lumières par milliers allumées ne valent pas une lumière dans l'esprit""Qui laisse les choses suivre naturellement leur cours devient ici bas un esprit libéré"
"La voie de la sagesse" nous raconte en trois courtes histoires le difficile apprentissage du Chan par un petit moine d'une dizaine d'années : Poussière. Pardonner à celui qui l'a contrarié, ne pas tenter d'aller contre la nature mais la laisser suivre naturellement son cours, maîtriser sa colère, apprendre à aimer sans posséder. Pour un enfant pour le moins impulsif et colérique, ce n'est pas facile tous les jours, le maître du temple et les deux autres frères moines sont là pour le guider ou le laisser apprendre par lui-même selon les cas.
Le dessin de Ji'An est une petite merveille, et pourtant la première fois que j'ai feuilleté cet album en librairie, je l'ai presque reposé aussitôt, mais une fois plongée dans les forêts de bambous et entre les murs du temple, sur les toits, en haut d'un arbre ou au bord de la rivière, j'y ai trouvé le calme et la tranquillité. En y regardant de plus près, l'aspect "papier recyclé" joue un rôle non négligeable dans le très beau rendu du dessin, au toucher cela reste lisse mais à l'œil on croirait presque pouvoir sentir la trame du papier original. Le dessin ne manque pas non plus de petits détails drôles ou attendrissants, un peu comme si la folie et la jeunesse de Poussière venaient bousculer la beauté et la plénitude de ces décors. Les planches supplémentaires en fin d'œuvre sont magnifiques, tout comme les photos prises au Temple Fayuan de Pekin et aux jardins du Palais d'été par l'auteur pour ses travaux préparatoires.
Une lecture apaisante et très agréable, un très bel objet à posséder et surtout quelques principes du Chan qui font réfléchir sur nos comportements de tous les jours face aux petites ou grosses contrariétés de la vie !
Avant de lire le premier tome ''Alpha'' de sa trilogie en cours, je tenais à commencer par ce one shot.
Comme je m'y attendais, le graphisme en bichromie est superbe. L'auteur a un style qui lui est propre et qui fera sa marque de fabrique.
Le récit est muet, mis à part les préambules des chapitres, et demande de la part du lecteur d'une attention importante car les références sont nombreuses, certaines claires, d'autres plus subjectives.
Il s'agit d'une oeuvre riche et complexe. Je pense le lire rapidement plusieurs fois afin de saisir toutes les intentions de Harder.
Impossible de classer cette BD ailleurs que dans les inclassables, ce projet est tellement particulier. On est à mi chemin entre la BD et l'Art picturale.
Je complèterai l'avis au fur à à mesure des lectures car il y aura beaucoup à dire.
Voilà typiquement une BD de mon enfance que j’ai légèrement laissée de coté, contrairement à la série Les Tuniques Bleues. Je suis toujours attaché à cette série mais surtout aux premiers tomes qui me replongent dans mon enfance. Ils me font rire "bêtement mais sainement" comme à l’époque, du moins jusqu’au tome 8.
Hélas les derniers tomes sont réellement au ras des pâquerettes, et les premiers, eux, ne rattrapent pas la série dans son ensemble.
Je dirais que, à partir du tome 17 les gags sont vraiment étirés, rallongés, pour rien, ou si ! Pour faire un minimum de gags dans une BD. Un gag de 5 pages pourrait tenir en une page, du coup, à l'achat, le rire est hors de prix ! Car si dès le début certain gag duraient 5 pages il y avait matière à rire plusieurs fois par pages, ce n’est plus le cas, le gag tombe en vrille presque systématiquement à la dernière case.
Heureusement ma mère est toujours accro à l’agent 212. Cela me permet de lire les gags avec un petit plaisir quand une des bd passe sous mon (gros) nez, pour voir le sien, de gros nez. Précisions pour d'éventuels farceurs, je ne parle pas du nez de ma mère qui, lui, est tout à fait normal mais du gros pif de l'agent 212 ...
Une bd sympathique, d’enfance, pas la peine de la commencer adulte à mon avis, et qui sait quand même jouer sur nos souvenirs pour apprécier les albums.
Tome 1 a 8 (17/20) bon scénario et par nostalgie.
Tome 9 a 18 (14/20) quelques bon gags mais ils sont devenus plus rares qu’au début de la série.
Tome 20 a 23 (11/20) on passe de gags drôles à corrects et qui font sourire.
Tome 24 a 26 (7/20) exploitation commercial sans grande créativité à réserver aux fans (ma maman et moi quand je passe chez elle)
A découvrir à la bibli pour les 8 premiers tomes si on aime à acheter jusqu’au tome 18.
Note finale pour cette série 15/20 sans trop d’objectivité car je ne garde en tête que le meilleur…
Découverts dans l'hebdomadaire Spirou, les centaures permettent de redécouvrir la mythologie de manière amusante et plaisante.
Les dessins de Seron sont agréables, clairs, précis. Les couleurs sont chatoyantes. Les décors sont réussis. Les scénarii permettent de découvrir d'agréables histoires où sont plongés bien malgré eux nos deux jeunes héros qui désirent retrouver la porte les ramenant une fois pour toute dans leur monde !!!
Cette série m'a énormément plu à l'époque et je la conseille à tous !!!
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Carthago
Voilà une série qui commence très fort, décidément Bec n’arrête plus et fait que du très bon. Un petit bémol, je ne sais pas pourquoi mais je m’attendais un peu plus à un huis clos comme dans Sanctuaire, mais bon l’histoire a l’air béton et les dessins sont franchement biens. Deuxième tome dans la même ligne plongeante en eau profonde que le premier. Soulagement donc. Par contre au lieu de nous apporter des réponses, ce second tome nous pose encore plus de questions…moi j’aime bien les questions… encore faut-il y répondre… mais je fait confiance à Bec il nous les donnera ses réponses. Mais la principal reste : Les dinosaure marin ont-ils disparus ? Le scénario est très bon et nous tien en haleine comme il le faut. Le petit reproche quand même est que j’ai l’impression que " on reprend les même et on recommence ailleurs ", je ne trouve pas qu’il s’agis réellement d’une suite défini mais plutôt d’un nouveau point de départ… Deuxième petit point négatif le dessin est très bon, s’est sur. Mais la colorisation est un peut trop propre et trop claire. J’imagine les abysse sous-marin plus énigmatique. Il y a pourtant de quoi se retrouve un peut oppressé par ce huis clos sous-marin mais il n’en est rien, pas de nage en eau trouble et salle dans ce récit. Pas de claustrophobie non plus, alors qu’il y a de quoi. Rien de bien alarmant, tout cela est bien anecdotique comparer à la qualité de cette série. Le scénario est très bon, très réfléchi et nous embarque complètement au plus profond des océans… (15/20)
Tatanka
Ma Première série découverte sur ce site… Mon Premier avis posté également… Je me devais de refaire mon appréciation après la lecture de la série complète. Première constatation : je suis un peu déçu par cette fin. Mais j’y reviendrai plus tard. Je ne la considère pas à la hauteur des 4 premiers tomes réellement extras à la limite du 5 étoiles. Tout commence le plus simplement du monde, comme un bon vieux scénario catastrophe digne d’un "Alerte "- puisque ce film est la reference la plus cite - et se poursuit sur un chemin qui évolue aussi vite que le virus dont il est question dans cette série. C’est à dire très vite, de façon exponentielle et très intelligemment pour cette maudite " saleté ". Il y a vraiment tout pour plaire dans les méandres des possibilités éparses tout au long des tomes, il y a aussi des personnages "aux petits oignons", une histoire prenante, des rebondissements, on est au bord de la syncope tellement c ’est bon, enfin cela ne concerne peut être que moi… Puis vient la fin. Légère déception... Elle ne me convient pas tout a fait, tout d’abord ayant découvert et anticipé les tenants et aboutissants et cela dès le troisième tome, je n’ai pas eu de révélation fracassante durant la lecture de l’épilogue. De plus elle ressemble en quelques points à un scénario de la série télé " au-delà du réel l’aventure continue ". Callede et moi avons du voir le même épisode il y a de cela une quelles d’années. Du coup moi je n’y etais pas, certes cela reste très bon mais en dessous du reste de la série. L’abondance de texte ne m’a pas dérangé, au contraire, mais quand j’ai vu que toutes mes suppositions s’avéraient petit a petit être en osmose avec le scénario je me suis " -mer** ! C ’est exactement à cela que je pensais pff ! Pas cool " d’autant plus que rien n’est fait pour ceux qui on découvert le fin mots de l’histoires. parfois des scénarii sont travaillés pour ceux qui devinent, la lecture en reste néanmoins agréable…Pas cet fois…tant pis pour moi… Et que dire de ses 3 dernières pages… pas a mon goût non plus…le mot "bâclé" me vient à l’esprit, mais il me semble un chuilla trop fort... je ne sais pas pourquoi… Tant pis pour moi …encore… L’avantage, il me semble, c’est que cette fin peut être vraiment bonne pour peu, que l'on n'ai pas deviné cette fin. Tant mieux pour vous… (15/20)
Les trois cheveux blancs
Yann s’amuse à détourner l’esprit traditionnel du conte de fée pour nous servir cette merveilleuse petite histoire à l’impertinence malicieuse. Hausman, illustrateur de génie au style personnel et inimitable se fait une joie d’apporter son coup de patte à cet album. Proche du dessin de … contes de fées, de livres pour enfants, mais tordu, n’embellissant pas les modèles mais leur procurant un charme singulier, je suis sûr que ce trait ne plaira pas à tout le monde. Et si je considère ce graphisme parmi les plus envoutants que je connaisse, il ne figure pas parmi mes préférés en matière de bd. Il est en effet tellement riche et singulier qu’il est difficile au texte de se faire une place. Je m’attarde donc sur le dessin et en oublie l’histoire. Mais rien de cela ici. Le scénario est suffisamment (sur)prenant pour me tenir en haleine jusqu’au bout. Je suis donc resté scotché jusqu’à la fin. Un final que j’ai adoré grâce à cette variation sur le fameux « Ils vécurent heureux … » Un très bel album.
Jolies ténèbres
Voilà une lecture qui sort de l’ordinaire… Je ne vois pas comment le dire autrement : j’étais sur mon cul ! Sans que je n’y vois un album aussi génial que Pinocchio (Les Requins Marteaux), cet opus mérite incontestablement que l’on s’y arrête. Les contrastes de l’album constituent la force majeure du récit. Les auteurs se jouent des lecteurs, en nous balançant adroitement dans un univers de conte enfantin sombre et cruel. L’effet de surprise est réel, je ne m’attendais pas à ce que le récit prenne cette tournure… Le pari est réussi. Et même si je sais à présent à quoi m’en tenir, je pense que je relirai bientôt l’album pour en saisir les détails. Et pourtant, je dois dire qu’il manque un petit quelque chose à ce one-shot ; peut-être une meilleure transition entre les personnages et leurs aventures. J’aurais également apprécié en apprendre un peu plus sur la petite fille en question, ou sur l’homme de la forêt, vivant dans sa cabane. Cependant, il aurait été difficile de répondre à mon attente, le risque étant de dépasser les limites de la cruauté et d’en faire « trop pendant trop longtemps », ce qui aurait blasé toute la subtilité de l’album. Au niveau de l’aspect graphique, comme Ro, je trouve certaines planches peu abouties. Même si certaines cases « pleine page » sont remarquables, il manque une petite touche de détail par moment. En conclusion, j’estime cet album remarquable, de par sa singularité étonnante. L’ensemble est touchant de cruauté et d’imagination, et je ne peux dès lors que conseiller cette découverte…
Terre de son nom
Un premier album sympathique et intéressant qui se lit très facilement. Le dessin est agréable. Parfois un peu figé mais toujours chaleureux. L'univers est bien pensé. Des messages écologiques, une réflexion sur une humanité qui serait éternellement enfermée. Reste à savoir ce que cette mise en place va permettre de développer dans le deuxième album !
L'Incident de Sakai et autres récits guerriers
Cet album m'a réconcilié avec Hiroshi Hirata. En effet, j'ai été assez déçu de Zatoichi que j'avais déjà acheté. Cet album est graphiquement bien plus réussi que l'ensemble de ces oeuvres. Les nouvelles sont également plus intéressante les unes que les autres. A recommander vivement.
La voie de la sagesse
Leviathan (Jens Harder)
Avant de lire le premier tome ''Alpha'' de sa trilogie en cours, je tenais à commencer par ce one shot. Comme je m'y attendais, le graphisme en bichromie est superbe. L'auteur a un style qui lui est propre et qui fera sa marque de fabrique. Le récit est muet, mis à part les préambules des chapitres, et demande de la part du lecteur d'une attention importante car les références sont nombreuses, certaines claires, d'autres plus subjectives. Il s'agit d'une oeuvre riche et complexe. Je pense le lire rapidement plusieurs fois afin de saisir toutes les intentions de Harder. Impossible de classer cette BD ailleurs que dans les inclassables, ce projet est tellement particulier. On est à mi chemin entre la BD et l'Art picturale. Je complèterai l'avis au fur à à mesure des lectures car il y aura beaucoup à dire.
L'Agent 212
Voilà typiquement une BD de mon enfance que j’ai légèrement laissée de coté, contrairement à la série Les Tuniques Bleues. Je suis toujours attaché à cette série mais surtout aux premiers tomes qui me replongent dans mon enfance. Ils me font rire "bêtement mais sainement" comme à l’époque, du moins jusqu’au tome 8. Hélas les derniers tomes sont réellement au ras des pâquerettes, et les premiers, eux, ne rattrapent pas la série dans son ensemble. Je dirais que, à partir du tome 17 les gags sont vraiment étirés, rallongés, pour rien, ou si ! Pour faire un minimum de gags dans une BD. Un gag de 5 pages pourrait tenir en une page, du coup, à l'achat, le rire est hors de prix ! Car si dès le début certain gag duraient 5 pages il y avait matière à rire plusieurs fois par pages, ce n’est plus le cas, le gag tombe en vrille presque systématiquement à la dernière case. Heureusement ma mère est toujours accro à l’agent 212. Cela me permet de lire les gags avec un petit plaisir quand une des bd passe sous mon (gros) nez, pour voir le sien, de gros nez. Précisions pour d'éventuels farceurs, je ne parle pas du nez de ma mère qui, lui, est tout à fait normal mais du gros pif de l'agent 212 ... Une bd sympathique, d’enfance, pas la peine de la commencer adulte à mon avis, et qui sait quand même jouer sur nos souvenirs pour apprécier les albums. Tome 1 a 8 (17/20) bon scénario et par nostalgie. Tome 9 a 18 (14/20) quelques bon gags mais ils sont devenus plus rares qu’au début de la série. Tome 20 a 23 (11/20) on passe de gags drôles à corrects et qui font sourire. Tome 24 a 26 (7/20) exploitation commercial sans grande créativité à réserver aux fans (ma maman et moi quand je passe chez elle) A découvrir à la bibli pour les 8 premiers tomes si on aime à acheter jusqu’au tome 18. Note finale pour cette série 15/20 sans trop d’objectivité car je ne garde en tête que le meilleur…
Les Centaures
Découverts dans l'hebdomadaire Spirou, les centaures permettent de redécouvrir la mythologie de manière amusante et plaisante. Les dessins de Seron sont agréables, clairs, précis. Les couleurs sont chatoyantes. Les décors sont réussis. Les scénarii permettent de découvrir d'agréables histoires où sont plongés bien malgré eux nos deux jeunes héros qui désirent retrouver la porte les ramenant une fois pour toute dans leur monde !!! Cette série m'a énormément plu à l'époque et je la conseille à tous !!!