Les derniers avis (31877 avis)

Par popi
Note: 4/5
Couverture de la série Star Wars - L'Héritage (Legacy)
Star Wars - L'Héritage (Legacy)

Sans entrer dans les détails, je dirais que cette série est tout à fait plaisante. On suit avec plaisir et intérêt la destinée du petit-fils de Luke Skywalker. Le scénariste a su insuffler un vrai souffle épique à cette nouvelle saga, avec un univers sombre et un ordre Jedi en péril. La découverte des Sith (enfin ! 6 films et on en sait toujours aussi peu !) et l'idée de ce "nouvel ordre" sont autant d'informations et expérimentations intéressantes. Les dessins sont très réussis, le tout est cohérent et solide. En lisant ce genre de sequel, on en vient même à espérer une hypothétique adaptation au cinéma, malgré la déception des épisodes 1 et 2 (et 3 aussi, dans une moindre mesure).

30/09/2009 (modifier)
Par Ems
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Le Tsar Fou
Le Tsar Fou

Après la lecture des 3 tomes. Cette série est une vrai petite merveille. Chaque tome se lit indépendamment mais ils se suivent et forment un tout. Le tsar est confronté à des difficultés mettant en péril son empire. Le premier tome l'oppose à un gouvernement formé de conjurés, le second traite d'une montée de violence dans les pays du sud et le troisième le voit en péril à cause d'élections pour la douma. Il y a 3 personnages principaux dans cette série : le tsar bien sur, son ami le prince et la pièce centrale : le conteur. Ce dernier est incontournable et oriente les récits pour nous offrir de beaux contes semblables à ceux qu'il narre en permanence. Dans le premier tome, c'est un de ses contes qui va aider le tsar à se sortir de ses problèmes. Le tsar fait preuve d'intelligence frôlant la folie pour ses proches lorsqu'il prend de risques. Ces contes ont de fortes connotations politiques et mettent en avant la Russie des Tsars. Le dessin est superbe, il est semblable à la nouvelle vague. Le trait m'a fait penser à Tanquerelle et les couleurs sont toutes plus belles les une que les autres. J'ai vraiment passé un excellent moment avec cette série intelligente et non dénuée d'humour.

29/09/2009 (modifier)
Par Ems
Note: 4/5
Couverture de la série Notre Mère la Guerre
Notre Mère la Guerre

Après la lecture du premier tome. Il est encore difficile de s'exprimer sur ce seul tome. Le contexte de la première guerre est bien retranscrit, l'ambiance est d'ailleurs assez glauque. Le récit tourne autour d'une enquête policière. Trois femmes civiles ont été tuées sur le front. Ce tome introductif nous fait découvrir les protagonistes. Les dialogues sont travaillés avec des expressions d'époque. Le duo d'auteurs fonctionne à merveille. L'histoire est bien construite et la mise en dessin est irréprochable : le rendu est bluffant. Le travail en couleurs directes y est certainement pour quelque chose. Attention, la lecture n'est pas des plus aisées. On peut clairement être optimiste quant à la suite de cette série. Il va de soit qu'il faudra aviser la série complète mais en attendant le premier opus répond à mes attentes.

29/09/2009 (modifier)
Par JJJ
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Une Histoire Populaire de l'Empire Américain
Une Histoire Populaire de l'Empire Américain

Une large période de l'Histoire des États-Unis est retranscrite en image : du massacre de Woundned Knee en 1890 à nos jours. Un point de vue différent de l'Histoire officielle est donné par l'auteur ici adapté, Howard Zinn. Il s'agit du point de vue du peuple. Howard Zinn est un professeur de science politique de l'université de Boston, il est un membre du mouvement des droits civiques, sa sensibilité politique est visiblement à gauche. Cette adaptation de son livre est plutôt réussie, aux dessins simples et sans fioritures de Micke Konopacki sont adjoints un nombre impressionnant de photos et documents d'archives relatant les faits dont il est question. La narration est fluide bien que la partie écrite tienne une place conséquente. En guise de fil rouge, Howard Zinn en personne fait office de narrateur, l'Histoire est racontée de sa bouche alors qu'il donne une conférence. Passant d'un évènement à l'autre, les auteurs développent leurs thèmes à partir du choix d’un fait de l'Histoire. L'exercice ressemble à une véritable économie narrative très bien pensée et allant à l'essentiel. L'ensemble bien que dense se lit donc très bien, il s'agit tout de même d'un livre de plus de deux cent cinquante pages. Au niveau des répercussions mondiales, nombre d'évènements sont racontés, le livre est divisé en douze grands chapitres et montre les dérives qu'a parfois occasionné l'interventionnisme américain, l’auteur parle sans langue de bois des intérêts financier qui occasionnent les guerres. Bien évidemment on y découvre parallèlement combien certaines personnes ont dû lutter et luttent encore pour faire valoir leurs droits aux États-Unis. Qu'ils s'agissent des noirs, des indiens ou des victimes de guerre entre autres. En tant que lecteur Européen on regrettera que certains faits semblent survolés, comme la guerre froide ou les répercussions des deux guerres mondiales hors des frontières américaines, mais il ne s'agit pas de l'Histoire du monde. La biographie de Zinn est judicieusement et naturellement insérée dans le récit, sa rencontre avec de jeunes communistes, sa participation à la seconde guerre mondiale, son implication politique et pacifiste, l’air de rien c'est un point fort appréciable. Ce livre est très recommandable et instructif tant il contient nombre d'informations sur des évènements historiques connus et moins connus. Si l'impérialisme américain est clairement démontré selon le point de vue de Zinn, il ne s'agit pas pour autant de cynisme de bas étage ou d'un discourt politique de pacotille, le propos est étayé par des faits recueilli en une vie de travail d'un homme érudit, passionné et engagé. On est loin de l'anti-américanisme primaire récupérateur. Pour preuve, le livre s'achève sur une note optimiste, une foi en l'avenir et en l'homme de la part de l'auteur. A lire. JJJ

29/09/2009 (modifier)
Par Gaston
Note: 4/5
Couverture de la série L'Auberge du Bout du Monde
L'Auberge du Bout du Monde

Le dessin est absolument superbe. J'ai vraiment 'senti' la vie de ce village breton. Les couleurs sont absolument superbes et certaines cases méritent d'être accrochées dans un musée ! J'exagère un peu, mais ce n'est pas tous les jours qu'on voit un dessinateur aussi talentueux que Prugne. Le scénario m'a passionné dès le début. L'intrigue est très bien maitrisée et la clé de tous ces mystères ne m'a pas du tout déçu. C'est vraiment bien pensé. Il y a tout de même deux choses que je n'ai pas aimées. Les héros de l'histoire manquent un peu de personnalité et la révélation finale m'a semblé un peu inutile. On dirait que le scénariste voulait trop impressionner ses lecteurs alors il a fait un twist final du genre 'le Sixième sens'. Heureusement, ça ne gâche pas mon plaisir même si finalement on ne sait pas tous...

29/09/2009 (modifier)
Par Spooky
Note: 4/5
Couverture de la série Le Monde de Lucie
Le Monde de Lucie

Mon avis est partagé sur cette série. D'un côté le fantastique, y compris sous sa forme la plus "discrète", m'a toujours attiré, de l'autre il faut savoir que c'est un genre extrêmement difficile à faire vivre. C'est un véritable défi que se sont lancés Kris et Guillaume Martinez, dans une série qui semble par moments naviguer à vue. En effet il y a plusieurs intrigues parallèles, ou pas, dont il est difficile pour l'heure de repérer tous les tenants et les aboutissants. J'ai eu un peu de mal à suivre le récit, les personnages s'entrecroisant sans vraiment se rencontrer. Une chose est sûre, cette série (ou ce premier cycle de la série) se clôt de la façon la meilleure possible, sans un bain de sang, ni même que les auteurs se défilent, comme cale arrive trop souvent dans ce type de récit, pour la plus grande frustration du lecteur (ou des spectateurs lorsqu'il s'agit d'un film). C'est donc un triptyque excellemment mené par Kris sur la question de la télépathie, mais mené de façon pas classique du tout, , et c'est là qu'on voit sa qualité d'écriture. Le sérieux dans ses recherches aussi, car la trame contient des éléments très intéressants, méconnus du grand public. "Le Monde de Lucie" est un puzzle, à l'image de notre esprit, et il est parfois difficile de s'y retrouver. Comme je l'ai dit, les personnages secondaires sont nombreux, il y a de sauts dans le temps (dans le passé, à différentes époques) qui peuvent désarçonner le lecteur. Kris nous emmène d'ailleurs sur différentes pistes, et la révélation en étonnera plus d'un. Il faut donc aborder cette série avec l'esprit clair, du temps devant soi (l'ensemble fait tout de même près de 300 pages) et une grande décontraction. "Le Monde de Lucie" est une œuvre difficile, complexe, mais elle mérite d'être lue si vous aimez le genre.

28/09/2009 (modifier)
Par GiZeus
Note: 4/5
Couverture de la série Thorgal
Thorgal

Une série sympathique et d'un bon niveau jusqu'aux tomes 14-15, d'un niveau honnête jusqu'aux tomes 20-21 et qui tire beaucoup trop sur le filon au delà. Tout avait pourtant bien commencé avec la première partie de la saga. Van Hamme mêlait fantasy, fantastique et SF avec brio. On avait donc tout loisir d'être agréablement surpris, chaque aventure étant différente des précédentes. Van Hamme avait l'audace de mélanger les genres tout en nous proposant des aventures originales, passant allègrement du voyage dans des mondes parallèles au voyage dans le temps. Cette mixité stimulait l'imagination alors fertile de l'auteur, nous proposant des péripéties inoubliables telles le cycle de trois tomes commençant à La Galère noire et les quatre tomes composant se déroulant au pays Qa. Ces deux périodes sont véritablement celles pour lesquelles je conseille l'achat de la série, un souffle épique et un suspens incroyable se dégageant de ces passages qui marqueront le monde de la Bande Dessinée. Après cette période faste et excitante, on retrouve des aventures sympathiques, d'un bon niveau mais un peu décevante en regard de la période passée. Cinq, six tomes d'un niveau correct, puis Van Hamme nous rejoue le coup de « XIII ». C'est l'occasion de découvrir un Thorgal au visage nouveau, de changer la série d'orientation. Malheureusement la mayonnaise ne prend qu'à moitié, et Thorgal perd encore un peu de sa superbe. La fin de la période sus-dite peut signifier un renouveau, on peut espérer retrouver l'héroïsme des premiers temps. Hélas, c'est le contraire qui se produit, la série sentant le réchauffé à plein nez, les aventures devenues insipides, l'inspiration semble s'être tarie. J'ai ainsi abandonné au tome 27 mais il se pourrait que je reprenne, au vu des bons échos que reçoivent les nouvelles aventures avec Jolan. Au delà du niveau déclinant des aventures, on peut reprocher à Van Hamme de n'avoir pas su faire évoluer son héros. Son idéalisme perdure constamment malgré le fruit de ses expériences. Un Thorgal plus terre-à-terre, parfois cruel par nécessité, n'aurait pas été pour me déplaire. Son côté gentil et compréhensif quoi qu'il arrive est lassant à la longue, surtout passé le cap des 20 albums. Si je mets 4 étoiles, c'est uniquement en souvenir de la première partie de la série, la moyenne n'étant pas arithmétique. J'en conseille l'achat jusqu'au tome 18 environ.

28/09/2009 (modifier)
Par GiZeus
Note: 4/5
Couverture de la série XIII
XIII

XIII, un simple numéro. Un sacré numéro qu'a réalisé Van Hamme. La notoriété de cette série n'est plus à faire, c'est un fait. Certes Van Hamme, à l'instar d'autres séries comme Thorgal fait durer le plaisir, mais je reconnais volontiers des qualités à cette série. Le scénario est vraiment bien ficelé, la première partie étant vraiment riche en rebondissements et fausses pistes diverses. Y'a pas à dire, Van Hamme sait nous balader et inventer de bonnes histoires. La suite avec Jason Fly reste de bonne facture, on va découvrir number I et pourquoi pas en finir une bonne fois pour toutes. C'est ce qu'on se dit dans Le Jugement, qui finit avec classe le cycle (mention spéciale pour Trois montres d'argent que j'ai vraiment adoré). Puis on repart de plus belle avec Secret Défense pour découvrir l'identité de notre amnésique préféré (ou pas selon certains avis) dont on aura l'identité au dernier tome évidemment. L'histoire / quête de XIII nous mène dans de nombreux lieux, de la montagne enneigée à l'île paradisiaque en faisant une virée par la forêt vierge avant d'embarquer pour le désert, mais le leitmotiv demeure inchangé : XIII veut retrouver son identité, mais des huiles souhaiteraient l'aider à rester amnésique à vie, et ce à brève échéance. Mélangeant politique, action, des filles, tromperie, double jeu et quelques fois drame, XIII forme un cocktail réussi de tous ces éléments et nous emmène au coeur d'une aventure périlleuse où l'identité d'un homme liée aux secrets qu'elle protège pèse plus lourd que les morts laissés dans le sillage. Mais bon, ne parler que des aventures de XIII sans mentionner la pléthore de personnages gravitant autour serait une injustice. Ils jouent un rôle presqu'aussi important que le protagoniste. En vrac le major Jones, acolyte non officielle qui possède un excellent sens de la répartie, le général Carrington, plus ou moins père affectif de XIII, le colonel Amos, empêcheur de tourner en rond dans un premier temps, et la Mangouste, tueur acharné. Voilà pour les personnages redondants. Monument de la BD franco-belge, XIII est aujourd'hui un pan de la culture BD que tout bdphile se doit d'avoir abordé.

28/09/2009 (modifier)
Par bruno
Note: 4/5
Couverture de la série Inès
Inès

Voici une BD qui fait monter la colère lorsque l'on a conscience de ce que provoque la brutalité conjugale. Se faire "détruire" par celui que l'on "aime" tout en voulant protéger son enfant. Un sujet délicat qu'est celui de la maltraitance, à mettre entre toutes les mains de femmes. Le sujet est bien traité, on ne voit pas comment la violence s'est installée, on la vit. Je conseille ce livre à ceux qui souhaitent réfléchir aux conséquences des actes violents, des coups qui se voient, et ceux qui restent gravés en tête. Il s'adresse aussi à ceux qui sont témoins mais qui ne font rien. Le graphisme et le scénario est minimaliste, mais vu l'histoire, y'a pas besoin de s'étaler. Le choix du noir et blanc est, je trouve, judicieux, pour éviter d'en faire une BD "horreur".

28/09/2009 (modifier)
Couverture de la série Lorsque nous vivions ensemble
Lorsque nous vivions ensemble

Voilà du bon gros pavé à prix correct ! Lorsque nous vivions ensemble nous raconte le quotidien d'un jeune couple japonais dans les années 70. L'auteur est l'extraordinaire dessinateur de Lady Snowblood et du Fleuve Shinano. Son dessin très sensuel n'a pas pris une ride, malgré ses dizaines d'années, et reste toujours très agréable à contempler. L'histoire de Lorsque nous vivions ensemble se découpe en de très nombreux chapitres indépendants, dont certains sont à réserver exclusivement aux adultes (du fait de l'érotisme poussé qui y est décrit). On nous y rapporte le témoignage d'une époque que nous ne connaissons pas (pour la plupart d'entre nous, le Japon des années 70 ne représente rien), vue par les yeux de jeunes adultes. C'est tantôt mignon, tantôt touchant, tantôt rude, tantôt triste, tantôt... L'œuvre aborde de nombreux thèmes, et il est possible de lire le livre en plusieurs fois sans soucis : vu le nombre de pages et l'indépendance des histoires, c'est une très bonne chose. Lorsque nous vivions ensemble a révélé l'auteur au Japon il y a bientôt 40 ans (il n'avait alors que 30 ans), et nous prouve que finalement les jeunes adultes se ressemblent tous un peu, quelle que soit leur nationalité.

28/09/2009 (modifier)