La première chose qui m’a marqué lors de cette lecture, c’est la qualité de sa reconstitution historique. Tant l’architecture (navale ou terrestre) que le contexte m’ont été dévoilé avec un talent rare.
Graphiquement, je rapprocherai Delitte de Pellerin (« L'Epervier »). Ces deux artistes disposent d’un trait précis et d’une rigueur proche de la maniaquerie dans leur souci de véracité. Mais Delitte supplante Pellerin dans la composition de ses planches. Certaines doubles planches sont vraiment superbes. Elles permettent de mieux saisir l’aspect colossal des navires de l’époque tout en aérant la lecture.
La narration est, elle aussi, très bonne. Il n’est pourtant pas évident de rendre vivante pareille reconstitution historique. Le nombre de personnages, leur influence dans le contexte de l’époque, les bâtiments présentés tout au long du récit, tout nous est expliqué avec clarté sans alourdir inutilement la lecture et tout en conservant un aspect romanesque à l’ensemble (alors, là ! Moi, je dis « chapeau ! »)
Le scénario, en lui-même est le seul point faible à mes yeux. Delitte s’attarde sur les quais de Rochefort et ne laisse finalement que peu de place à l’aspect « histoire de corsaire » de cette aventure. Le combat final se résume vraiment à très peu de chose et des séries comme « Barbe-Rouge » ou même « Surcouf » m’ont bien plus rassasié de ce point de vue.
Il n’en demeure pas moins que, dans son genre historique et rigoureux, cet album est tout simplement excellent, et m’a vraiment donné l’envie de découvrir « Black Crow », une autre série du même auteur qui se déroule à la même époque et dans le même milieu.
Enorme surprise !!!
J’avais peur que l’Association ait mangé son pain blanc mais il n’en est rien.
Ce premier tome est un vrai régal. Malgré la fatigue, je n’ai pas réussi à m’arrêter en cours de lecture.
Le dessin N&B est simple, précis et convainquant. Il fait dans l’efficace.
Le scénario est basique mais s’appuie sur un postulat ingénieux : Une quête façon jeu de rôle pour 4 jeunes dans la vie réelle. Rapidement, on passe dans la fiction mais le récit est déjà bien lancé et le mélange des genres opère. La suite déroule avec maestria. La narration est très efficace, la traduction semble sérieuse.
L’humour est omniprésent, les personnages sont complémentaires et attachants même si ils sont caricaturaux et extrêmes.
Sans avoir lu les deux autres tomes, je suis déjà déçu de savoir que la série ne soit qu’un triptyque. Et pourtant je fuis les séries à rallonge en temps normal. Il s’agit tout simplement d’un coup de cœur pour cette petite production savoureuse.
J’attends avec impatience la suite.
A chaque nouvelle lecture d’une BD d’Andréas, je deviens de moins en moins objectif.
Je suis en admiration devant son dessin détaillé aux cadrages inventifs. Seule la colorisation passe moins bien les années. Dans ce diptyque, on a le droit à un mélange couleur et N&B.
Les perspectives sont à tomber, Andréas maîtrisait déjà son sujet il y a 25 ans.
Le scénario est relativement opaque bien que certains éléments sont donnés et à prendre au premier degré. Cette BD doit gagner en intérêt au fur et à mesure des lectures en fonction des éléments connus et compris.
Je conseille l’intégrale Delcourt qui est de belle facture, mais avant de se lancer sur cette série, il vaut mieux commencer par les autres productions de l’auteur.
Je suis tombé par hasard sur la série d'abord aux éditions Thot pour les volumes 17 et 18, et cela m'a enchanté. Bien que cette bande dessinée ne date pas d'hier, je la trouve superbe par la "peinture" de Don Lawrence (rien que cela me suffit à l'acheter) !
N'étant pas un grand écrivain ou spécialiste, je dirais que le scénario me suffit pour suivre l'épopée de Storm ; je pense que les amateurs du genre science-fiction seront satisfaits de cette belle série.
Mon seul "coup de gueule" vient des éditeurs de bandes dessinées. Eh oui, depuis deux ans je commence ma collection de bandes dessinées (déjà 550 albums !), j'ai acquis à des prix pas toujours raisonnables, 18 des 20 albums parus à ce jour aux enchères (c'est pratiquement le seul moyen pour acquérir les albums) mais pour les albums 12 et 13 les prix sont devenus pratiquement inaccessibles (minium 80 euros pour le n°12 et minimum 180 euros pour le n°13 !). J'écris cela pour prévenir les futurs fans de la série qu'ils risquent plus d'enrichir les spéculateurs que les éditeurs ! J'aimerais savoir pourquoi les éditeurs ne rééditent pas cette série, comme d'autres l'ont fait (Les Naufragés du temps) avec succès !
La série m'a beaucoup plu, je la conseille pour la lecture, mais pour l'achat, il faut être un vrai passionné de la série et un peu (collectionneur) pigeon !
J'espère un jour la réédition de cette série, sinon je ne vois pas l'intérêt d'en parler ! Car elle reste abordable pour une certaine catégorie de collectionneurs et non de simples amateurs de bande dessinée. Mais pressez-vous de vous procurer les n° 17/18 et 19/20, sortis à 2000 exemplaires, parce que dans un an il seront au moins à 80€ au lieu de 25 € aujourd'hui !
A bon entendeur, bonne lecture.
Loin d'être fan de l'univers Star Wars à la base, j'ai embarqué pour cette lecture avec comme seul bagage les films mondialement célèbres et le jeu vidéo KOTOR. J'avais donc quelques craintes légitimes quant à savoir si je ne serais pas largué au beau milieu de cet univers riche et foisonnant. La réponse est non. A ce que j'ai compris, l'auteur place son histoire dans un contexte qui diffère des autres comics et ne s'appuie que rarement sur d'autres séries antérieures, mais malgré ce fait le tout reste compréhensible.
L'histoire prend place dans un monde tiraillé entre trois factions, l'Empire et les Siths qui régentent ensemble, et les Jedis réduits à une simple faction rebelle pourchassée. L'histoire va s'articuler autour de Cade Skywalker, jeune rebelle qui renonce à son héritage Jedi, accompagné par ses fidèles acolytes. Arrivés là, on craint un peu de tomber dans les clichés et de l'histoire facile. La suite démontrera le contraire et nous aurons droit à des personnages plutôt bien foutus, relativement crédibles. Les dialogues sont percutants et ont l'avantage d'offrir une (légère) réflexion sur la façon de gouverner et les moyens pour y arriver. Grâce à l'histoire, j'ai aussi pu découvrir plus en profondeur le côté obscur de la force, côté relativement peu exploité dans les films excepté pour le côté manichéen. Ici, l'auteur explore le concept de la Force et brouille quelque peu les frontières entre Siths et Jedis.
Côté rythme, on est servi. Beaucoup d'action mais sans overdose; les combats sont clairs et lisibles; la narration est fluide. Le tout est servi par des dessins informatisés mais dont le rendu fait quelquefois penser à du "cousu main". Rien à redire de ce côté là.
Au final, c'est un comics vraiment plaisant, agréable à lire et à regarder, et qui ne se cantonne pas qu'à une lutte manichéenne et apporte une petite dose de réflexion. A lire.
C'était une lecture bien fastidieuse qui s'est étalée sur 3 jours. Le format ne paye pas de mine mais c'est plutôt un condensé d'informations qu'on doit ingurgiter. Ce n'est pas facile à lire mais cela sans doute vaut la peine de s'y attarder.
Le sujet me plaît assez bien pour des raisons également personnelles. Il s'agit d'évoquer l'agriculture biologique à travers l'expérience d'un GAEC entre trois associés. Cependant, il ne s'agit pas que de cela.
Il est également question d'une autoroute qui doit traverser les champs de ces localités isolées dans la campagne. Le mécanisme qui est mis en route est vraiment bien expliqué. On se rend compte que ce sont les puissants qui font le tracé pour pas que cela passe chez eux. C'est toujours mieux chez les autres.
Par ailleurs, c'est présenté comme un progrès technologique quand c'est la nature qui recule. Je ne suis pas contre le progrès bien au contraire. Ce dernier ne doit jamais se faire au détriment des individus et surtout si ce sont les plus pauvres (désolé par les riches et les puissants!).
J'ai aimé également la puissance des arguments avancés par l'auteur qui ne donner pas la parole à la partie adverse et qui s'en expliquera d'ailleurs. On pourra reprocher que c'est à sens unique. Pour moi, cela rétablit un espèce d'équilibre des forces. J'aime toujours autant les oeuvres engagées.
Je viens de finir "Alpha... directions" de l'allemand Jens Harder édité chez Actes Sud (bah oui, 'font de la BD aussi à Arles)
La première impression quand on se retrouve avec ce magnifique objet entre les mains, c'est :
"C'est quoi ce pavé de 350 pages (format A4) !!!???".
On le retourne on jette un oeil à la 4e de couverture pour savoir de quoi il retourne, et là, seconde question qui nous saute à la gueule :
"C'est quoi cette BD qui résume 14 milliards d'années en seulement 350 pages ???!!!"
Car ce que nous propose Jens Harder, ce n'est rien moins que l'histoire en images et en quelques lignes de la création de notre univers et de l'apparition de la vie sur notre planète. Au début, ça fait un peu peur, et moi qui ne suis pas un adepte de la BD documentaire et des sciences en particulier, j'avoue m'être lancé dans l'aventure de façon circonspecte...
Mais bien m'en prit de persister ! Il est vrai que le talent graphique de l'auteur n'y est pas innocent. C'est marqué, le trait est précis, les découpages intelligents, et la colorisation sobre met parfaitement en valeur le dessin de l'auteur. Les références et les clins d'œils foisonnent et font appel à une culture générale immense. Ils nous font rechercher les appels du pied qui nous sont glissés par ci par là, entre une couche de crétacé et une extinction massive...
Voici une oeuvre formidable qui nous remet en perspective de façon vertigineuse nos origines, qui nous rappelle que la vie est issue d'un sacré concours de circonstances, et que son équilibre si précaire tient à peu de choses. Pourtant, à chaque fois, passé quelques "broutilles" et quelques millions d'années, la vie reprend le dessus, sous des formes diverses et adaptées... Alors pas d'inquiétude pour notre planète pleine de vie ! C'est juste notre espèce qui, vue sous cet angle, semble bien peu de choses et ridicule dans ses élans conquérants...
L'auteur a d'ailleurs volontairement mis de côté l'espèce humaine dans ce premier opus, pour consacrer un second tome à ce bipède si particulier.
A lire, donc !
Idée intéressante de la vie après la mort et surtout des interactions entre les deux mondes. De plus, ça donne à réfléchir sur le destin de chacun et de son rôle sur cette bonne vieille Terre. L'histoire part du postulat que chaque personne a un destin, et certaines un destin « majeur ». Des anges gardiens sont désignés pour que ce destin soit respecté. On suit Kim et Alicia, deux sœurs adolescentes dont la vie va être bouleversée.
Les personnages sont attachants et intéressants, on y retrouve la dualité des 2 sœurs très différentes et assez opposées. Mais aussi des personnages secondaires par l'intermédiaire desquels différents sujets sont abordés comme les familles reconstituées, le suicide, le racisme, la hiérarchie, la rébellion etc.
La période de noël durant laquelle se déroule tout le scénario et qui est habituellement une période festive contraste bien avec la lutte entre les forces de la vie et la mort. Le dessin est réaliste, agréable, classique et peu être un peu enfantin mais encore une fois il correspond parfaitement à l'ambiance de Noël et angélique.
Le tout reste très agréable à lire, et nous tient en haleine avec un suspense soutenu, des courses poursuites, des bons enchaînements entre les scènes avec du dynamisme et des retournements de situation. J'ai passé un très bon moment à la lecture de cette série.
Encore un bel ouvrage de l’éditeur Futuropolis qui sort le même mois que la biographie de Carlos Gardel signé Muñoz et Sampayo chez le même éditeur. Ce livre nous raconte la vie de Martha Jane Cannary une des légendes de l’histoire du Far West.
La principale difficulté des auteurs vient du manque de source sur la jeunesse de la fameuse Calamité Jane. Il faut bien dire que les années 1852-1869 ne sont pas la partie de sa vie que l’on connaît le mieux. De plus, connaissant le goût prononcé pour le mensonge de Martha Jane (qui lui permettait d’alimenter sa légende personnelle), les auteurs ont pu laisser libre cours à leur imagination jouant sur la réalité et l’invention. Ce sera sans doute moins le cas dans les volumes suivants qui s’inscrivent plus dans l’histoire de l’Ouest américain.
Au scénario, on retrouve Christian Perrissin qui avait repris il y a quelques années la série Barbe-Rouge de l’incontournable Jean-Michel Charlier. Il livre une histoire solide aux très bons dialogues s’intéressant beaucoup plus à la psychologie du personnage de Calamity qu’aux situations en elles-mêmes. Jane représente la femme qui refuse de se plier à loi des hommes, une sorte de féministe avant l’heure...
Le dessin précis et expressif de Mathieu Blanchin tout en noir et blanc s’adapte parfaitement à l’histoire...
Dans ce deuxième volume, les auteurs Perrissin et Blanchin se penchent sur les années 1870-1876 qui couvrent des moments très importants, mais surtout douloureux de la vie de Martha Jane Cannary. Si le premier tome nous avait enthousiasmé ; ce second opus est, à mon avis, encore bien plus réussi. L’histoire de Calamity Jane rejoint celle du Far West. Le ton se fait plus tragique. Martha doit élever, seule, sa fille, dont le père n’est autre que le célèbre Wild Bill Hickock le seul homme qu’elle n’ait jamais vraiment aimé.
Ce livre, c’est l’histoire des déchirements pour Jane : la mort de Wild Bill, l’abandon de sa fille auprès d’une famille bourgeoise, l’alcoolisme, la disparition de son frère dans les sales guerres indiennes du général Custer.
En même temps que commence à se dessiner la légende de la pionnière la plus célèbre du grand Ouest se superpose la grande histoire américaine bâtie sur la violence. Le livre adopte une construction narrative intelligente ne suivant pas de manière didactique la vie de Calamity mais utilisant à bon escient les flashbacks. Derrière cet ouvrage, se cache aussi l’histoire d’une femme qui refuse la soumission et se construit dans un monde dominé par les hommes.
Les crayonnés de Mathieu Blanchin ajoutent cette part d’authenticité à cette histoire qui se révèle particulièrement émouvante.
"Plus jamais d'holocauste, plus jamais ça". Tels sont les mots de l'ONU après la découverte des camps de concentration nazis. Et comme chacun sait que des paroles n'engagent pas d'actes, l'histoire se répète, impunie pendant un temps, trop long, le temps pour les serbes d'éradiquer le plus de bosniaques. Aucun innocent, que des coupables dont le seul crime est d'être né en Bosnie. Et l'on se retrouve avec un jeu de massacre à l'échelle nationale où tous les coups sont permis, et surtout encouragés...
Œuvre profondément engagée sans être épidictique, ce Fax de Sarajevo nous transporte au cœur d'un monde totalement fou. Fou de cruauté, fou d'atrocité, fou d'absurdité... les qualificatifs péjoratifs ne manquent pas pour désigner ce massacre qui a duré quatre années.
Dès le début de l'histoire on constate que quelque chose cloche dans cette guerre, que le conflit ne se résume pas qu'à un affrontement entre deux armées ennemies. Des civils sont exécutés sans aucun préliminaire et sans justification aucune, à part la haine des belligérants envers ces citoyens ordinaires. Et très vite, on s'aperçoit que l'objectif ultime des serbes est d'anéantir toute la population bosniaque. Les moyens utilisés par les troupes serbes sont à la hauteur de l'ignominie du but : snipers embusqués qui tuent pour la somme dérisoire de 300$, tirs d'obus sur les convois d'aide alimentaire, bombardements incessants sur la ville, attaque sans sommation de transports ambulatoires...
Dans ce monde où la survie est un combat quotidien et unique source d'espoir, nous suivons les aventures d'Ervin et de sa famille qui luttent contre des hommes inhumains. Nous assisterons en fait au combat d'Ervin pour sortir sa famille de Sarajevo. Au mépris de sa survie et par amour des siens, Ervin se verra contraint d'effectuer de nombreuses excursions, toutes ponctuées de dangers mortels car à Sarajevo, la mort rôde à chaque coin de rue. Mais pour se sortir de ce piège infernal, Ervin peut compter sur l'appui de ses amis afin de démarcher les politiques. Malheureusement pour lui, le mépris du monde et l'hypocrisie des politiques - dont la seule action forte consiste en de sempiternelles sanctions hypothétiques - envers ces hommes et femmes est tenace, et Ervin ira souvent de déceptions en déceptions.
Ce qui m'a interpellé, c'est que malgré les conditions de vie chaotiques, la vie continue et la solidarité s'en trouve renforcée. Le quotidien devient une succession d'assassinats, exactions criminelles toutes plus barbares les unes que les autres, coupures de courant intempestives, recherche continuelle pour boire et manger, mais ils tiennent bon, échangeant même quelques plaisanteries furtives. L'horreur dans laquelle on est plongé assure un état de choc permanent au lecteur, d'émoi profond car Kubert raconte juste. Pas de surenchère dans l'horreur, il n'y en a pas besoin, pas d'exagération dans le malheur, seulement l'histoire vraie de cette famille qui va tout faire pour sortir de l'enfer.
Malgré la qualité de la narration et des sensations fortes éprouvées, je n'ai pu m'empêcher de ressentir un peu d'ennui vers la fin du récit. C'est l'unique raison pour laquelle cet album loupe le culte.
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L'Hermione
La première chose qui m’a marqué lors de cette lecture, c’est la qualité de sa reconstitution historique. Tant l’architecture (navale ou terrestre) que le contexte m’ont été dévoilé avec un talent rare. Graphiquement, je rapprocherai Delitte de Pellerin (« L'Epervier »). Ces deux artistes disposent d’un trait précis et d’une rigueur proche de la maniaquerie dans leur souci de véracité. Mais Delitte supplante Pellerin dans la composition de ses planches. Certaines doubles planches sont vraiment superbes. Elles permettent de mieux saisir l’aspect colossal des navires de l’époque tout en aérant la lecture. La narration est, elle aussi, très bonne. Il n’est pourtant pas évident de rendre vivante pareille reconstitution historique. Le nombre de personnages, leur influence dans le contexte de l’époque, les bâtiments présentés tout au long du récit, tout nous est expliqué avec clarté sans alourdir inutilement la lecture et tout en conservant un aspect romanesque à l’ensemble (alors, là ! Moi, je dis « chapeau ! ») Le scénario, en lui-même est le seul point faible à mes yeux. Delitte s’attarde sur les quais de Rochefort et ne laisse finalement que peu de place à l’aspect « histoire de corsaire » de cette aventure. Le combat final se résume vraiment à très peu de chose et des séries comme « Barbe-Rouge » ou même « Surcouf » m’ont bien plus rassasié de ce point de vue. Il n’en demeure pas moins que, dans son genre historique et rigoureux, cet album est tout simplement excellent, et m’a vraiment donné l’envie de découvrir « Black Crow », une autre série du même auteur qui se déroule à la même époque et dans le même milieu.
Dungeon Quest
Enorme surprise !!! J’avais peur que l’Association ait mangé son pain blanc mais il n’en est rien. Ce premier tome est un vrai régal. Malgré la fatigue, je n’ai pas réussi à m’arrêter en cours de lecture. Le dessin N&B est simple, précis et convainquant. Il fait dans l’efficace. Le scénario est basique mais s’appuie sur un postulat ingénieux : Une quête façon jeu de rôle pour 4 jeunes dans la vie réelle. Rapidement, on passe dans la fiction mais le récit est déjà bien lancé et le mélange des genres opère. La suite déroule avec maestria. La narration est très efficace, la traduction semble sérieuse. L’humour est omniprésent, les personnages sont complémentaires et attachants même si ils sont caricaturaux et extrêmes. Sans avoir lu les deux autres tomes, je suis déjà déçu de savoir que la série ne soit qu’un triptyque. Et pourtant je fuis les séries à rallonge en temps normal. Il s’agit tout simplement d’un coup de cœur pour cette petite production savoureuse. J’attends avec impatience la suite.
Cyrrus / Mil
A chaque nouvelle lecture d’une BD d’Andréas, je deviens de moins en moins objectif. Je suis en admiration devant son dessin détaillé aux cadrages inventifs. Seule la colorisation passe moins bien les années. Dans ce diptyque, on a le droit à un mélange couleur et N&B. Les perspectives sont à tomber, Andréas maîtrisait déjà son sujet il y a 25 ans. Le scénario est relativement opaque bien que certains éléments sont donnés et à prendre au premier degré. Cette BD doit gagner en intérêt au fur et à mesure des lectures en fonction des éléments connus et compris. Je conseille l’intégrale Delcourt qui est de belle facture, mais avant de se lancer sur cette série, il vaut mieux commencer par les autres productions de l’auteur.
Storm
Je suis tombé par hasard sur la série d'abord aux éditions Thot pour les volumes 17 et 18, et cela m'a enchanté. Bien que cette bande dessinée ne date pas d'hier, je la trouve superbe par la "peinture" de Don Lawrence (rien que cela me suffit à l'acheter) ! N'étant pas un grand écrivain ou spécialiste, je dirais que le scénario me suffit pour suivre l'épopée de Storm ; je pense que les amateurs du genre science-fiction seront satisfaits de cette belle série. Mon seul "coup de gueule" vient des éditeurs de bandes dessinées. Eh oui, depuis deux ans je commence ma collection de bandes dessinées (déjà 550 albums !), j'ai acquis à des prix pas toujours raisonnables, 18 des 20 albums parus à ce jour aux enchères (c'est pratiquement le seul moyen pour acquérir les albums) mais pour les albums 12 et 13 les prix sont devenus pratiquement inaccessibles (minium 80 euros pour le n°12 et minimum 180 euros pour le n°13 !). J'écris cela pour prévenir les futurs fans de la série qu'ils risquent plus d'enrichir les spéculateurs que les éditeurs ! J'aimerais savoir pourquoi les éditeurs ne rééditent pas cette série, comme d'autres l'ont fait (Les Naufragés du temps) avec succès ! La série m'a beaucoup plu, je la conseille pour la lecture, mais pour l'achat, il faut être un vrai passionné de la série et un peu (collectionneur) pigeon ! J'espère un jour la réédition de cette série, sinon je ne vois pas l'intérêt d'en parler ! Car elle reste abordable pour une certaine catégorie de collectionneurs et non de simples amateurs de bande dessinée. Mais pressez-vous de vous procurer les n° 17/18 et 19/20, sortis à 2000 exemplaires, parce que dans un an il seront au moins à 80€ au lieu de 25 € aujourd'hui ! A bon entendeur, bonne lecture.
Star Wars - L'Héritage (Legacy)
Loin d'être fan de l'univers Star Wars à la base, j'ai embarqué pour cette lecture avec comme seul bagage les films mondialement célèbres et le jeu vidéo KOTOR. J'avais donc quelques craintes légitimes quant à savoir si je ne serais pas largué au beau milieu de cet univers riche et foisonnant. La réponse est non. A ce que j'ai compris, l'auteur place son histoire dans un contexte qui diffère des autres comics et ne s'appuie que rarement sur d'autres séries antérieures, mais malgré ce fait le tout reste compréhensible. L'histoire prend place dans un monde tiraillé entre trois factions, l'Empire et les Siths qui régentent ensemble, et les Jedis réduits à une simple faction rebelle pourchassée. L'histoire va s'articuler autour de Cade Skywalker, jeune rebelle qui renonce à son héritage Jedi, accompagné par ses fidèles acolytes. Arrivés là, on craint un peu de tomber dans les clichés et de l'histoire facile. La suite démontrera le contraire et nous aurons droit à des personnages plutôt bien foutus, relativement crédibles. Les dialogues sont percutants et ont l'avantage d'offrir une (légère) réflexion sur la façon de gouverner et les moyens pour y arriver. Grâce à l'histoire, j'ai aussi pu découvrir plus en profondeur le côté obscur de la force, côté relativement peu exploité dans les films excepté pour le côté manichéen. Ici, l'auteur explore le concept de la Force et brouille quelque peu les frontières entre Siths et Jedis. Côté rythme, on est servi. Beaucoup d'action mais sans overdose; les combats sont clairs et lisibles; la narration est fluide. Le tout est servi par des dessins informatisés mais dont le rendu fait quelquefois penser à du "cousu main". Rien à redire de ce côté là. Au final, c'est un comics vraiment plaisant, agréable à lire et à regarder, et qui ne se cantonne pas qu'à une lutte manichéenne et apporte une petite dose de réflexion. A lire.
Rural !
C'était une lecture bien fastidieuse qui s'est étalée sur 3 jours. Le format ne paye pas de mine mais c'est plutôt un condensé d'informations qu'on doit ingurgiter. Ce n'est pas facile à lire mais cela sans doute vaut la peine de s'y attarder. Le sujet me plaît assez bien pour des raisons également personnelles. Il s'agit d'évoquer l'agriculture biologique à travers l'expérience d'un GAEC entre trois associés. Cependant, il ne s'agit pas que de cela. Il est également question d'une autoroute qui doit traverser les champs de ces localités isolées dans la campagne. Le mécanisme qui est mis en route est vraiment bien expliqué. On se rend compte que ce sont les puissants qui font le tracé pour pas que cela passe chez eux. C'est toujours mieux chez les autres. Par ailleurs, c'est présenté comme un progrès technologique quand c'est la nature qui recule. Je ne suis pas contre le progrès bien au contraire. Ce dernier ne doit jamais se faire au détriment des individus et surtout si ce sont les plus pauvres (désolé par les riches et les puissants!). J'ai aimé également la puissance des arguments avancés par l'auteur qui ne donner pas la parole à la partie adverse et qui s'en expliquera d'ailleurs. On pourra reprocher que c'est à sens unique. Pour moi, cela rétablit un espèce d'équilibre des forces. J'aime toujours autant les oeuvres engagées.
Alpha... directions / Beta... civilisations/Gamma... visions
Je viens de finir "Alpha... directions" de l'allemand Jens Harder édité chez Actes Sud (bah oui, 'font de la BD aussi à Arles) La première impression quand on se retrouve avec ce magnifique objet entre les mains, c'est : "C'est quoi ce pavé de 350 pages (format A4) !!!???". On le retourne on jette un oeil à la 4e de couverture pour savoir de quoi il retourne, et là, seconde question qui nous saute à la gueule : "C'est quoi cette BD qui résume 14 milliards d'années en seulement 350 pages ???!!!" Car ce que nous propose Jens Harder, ce n'est rien moins que l'histoire en images et en quelques lignes de la création de notre univers et de l'apparition de la vie sur notre planète. Au début, ça fait un peu peur, et moi qui ne suis pas un adepte de la BD documentaire et des sciences en particulier, j'avoue m'être lancé dans l'aventure de façon circonspecte... Mais bien m'en prit de persister ! Il est vrai que le talent graphique de l'auteur n'y est pas innocent. C'est marqué, le trait est précis, les découpages intelligents, et la colorisation sobre met parfaitement en valeur le dessin de l'auteur. Les références et les clins d'œils foisonnent et font appel à une culture générale immense. Ils nous font rechercher les appels du pied qui nous sont glissés par ci par là, entre une couche de crétacé et une extinction massive... Voici une oeuvre formidable qui nous remet en perspective de façon vertigineuse nos origines, qui nous rappelle que la vie est issue d'un sacré concours de circonstances, et que son équilibre si précaire tient à peu de choses. Pourtant, à chaque fois, passé quelques "broutilles" et quelques millions d'années, la vie reprend le dessus, sous des formes diverses et adaptées... Alors pas d'inquiétude pour notre planète pleine de vie ! C'est juste notre espèce qui, vue sous cet angle, semble bien peu de choses et ridicule dans ses élans conquérants... L'auteur a d'ailleurs volontairement mis de côté l'espèce humaine dans ce premier opus, pour consacrer un second tome à ce bipède si particulier. A lire, donc !
Mèche rebelle
Idée intéressante de la vie après la mort et surtout des interactions entre les deux mondes. De plus, ça donne à réfléchir sur le destin de chacun et de son rôle sur cette bonne vieille Terre. L'histoire part du postulat que chaque personne a un destin, et certaines un destin « majeur ». Des anges gardiens sont désignés pour que ce destin soit respecté. On suit Kim et Alicia, deux sœurs adolescentes dont la vie va être bouleversée. Les personnages sont attachants et intéressants, on y retrouve la dualité des 2 sœurs très différentes et assez opposées. Mais aussi des personnages secondaires par l'intermédiaire desquels différents sujets sont abordés comme les familles reconstituées, le suicide, le racisme, la hiérarchie, la rébellion etc. La période de noël durant laquelle se déroule tout le scénario et qui est habituellement une période festive contraste bien avec la lutte entre les forces de la vie et la mort. Le dessin est réaliste, agréable, classique et peu être un peu enfantin mais encore une fois il correspond parfaitement à l'ambiance de Noël et angélique. Le tout reste très agréable à lire, et nous tient en haleine avec un suspense soutenu, des courses poursuites, des bons enchaînements entre les scènes avec du dynamisme et des retournements de situation. J'ai passé un très bon moment à la lecture de cette série.
Martha Jane Cannary
Encore un bel ouvrage de l’éditeur Futuropolis qui sort le même mois que la biographie de Carlos Gardel signé Muñoz et Sampayo chez le même éditeur. Ce livre nous raconte la vie de Martha Jane Cannary une des légendes de l’histoire du Far West. La principale difficulté des auteurs vient du manque de source sur la jeunesse de la fameuse Calamité Jane. Il faut bien dire que les années 1852-1869 ne sont pas la partie de sa vie que l’on connaît le mieux. De plus, connaissant le goût prononcé pour le mensonge de Martha Jane (qui lui permettait d’alimenter sa légende personnelle), les auteurs ont pu laisser libre cours à leur imagination jouant sur la réalité et l’invention. Ce sera sans doute moins le cas dans les volumes suivants qui s’inscrivent plus dans l’histoire de l’Ouest américain. Au scénario, on retrouve Christian Perrissin qui avait repris il y a quelques années la série Barbe-Rouge de l’incontournable Jean-Michel Charlier. Il livre une histoire solide aux très bons dialogues s’intéressant beaucoup plus à la psychologie du personnage de Calamity qu’aux situations en elles-mêmes. Jane représente la femme qui refuse de se plier à loi des hommes, une sorte de féministe avant l’heure... Le dessin précis et expressif de Mathieu Blanchin tout en noir et blanc s’adapte parfaitement à l’histoire... Dans ce deuxième volume, les auteurs Perrissin et Blanchin se penchent sur les années 1870-1876 qui couvrent des moments très importants, mais surtout douloureux de la vie de Martha Jane Cannary. Si le premier tome nous avait enthousiasmé ; ce second opus est, à mon avis, encore bien plus réussi. L’histoire de Calamity Jane rejoint celle du Far West. Le ton se fait plus tragique. Martha doit élever, seule, sa fille, dont le père n’est autre que le célèbre Wild Bill Hickock le seul homme qu’elle n’ait jamais vraiment aimé. Ce livre, c’est l’histoire des déchirements pour Jane : la mort de Wild Bill, l’abandon de sa fille auprès d’une famille bourgeoise, l’alcoolisme, la disparition de son frère dans les sales guerres indiennes du général Custer. En même temps que commence à se dessiner la légende de la pionnière la plus célèbre du grand Ouest se superpose la grande histoire américaine bâtie sur la violence. Le livre adopte une construction narrative intelligente ne suivant pas de manière didactique la vie de Calamity mais utilisant à bon escient les flashbacks. Derrière cet ouvrage, se cache aussi l’histoire d’une femme qui refuse la soumission et se construit dans un monde dominé par les hommes. Les crayonnés de Mathieu Blanchin ajoutent cette part d’authenticité à cette histoire qui se révèle particulièrement émouvante.
Fax de Sarajevo
"Plus jamais d'holocauste, plus jamais ça". Tels sont les mots de l'ONU après la découverte des camps de concentration nazis. Et comme chacun sait que des paroles n'engagent pas d'actes, l'histoire se répète, impunie pendant un temps, trop long, le temps pour les serbes d'éradiquer le plus de bosniaques. Aucun innocent, que des coupables dont le seul crime est d'être né en Bosnie. Et l'on se retrouve avec un jeu de massacre à l'échelle nationale où tous les coups sont permis, et surtout encouragés... Œuvre profondément engagée sans être épidictique, ce Fax de Sarajevo nous transporte au cœur d'un monde totalement fou. Fou de cruauté, fou d'atrocité, fou d'absurdité... les qualificatifs péjoratifs ne manquent pas pour désigner ce massacre qui a duré quatre années. Dès le début de l'histoire on constate que quelque chose cloche dans cette guerre, que le conflit ne se résume pas qu'à un affrontement entre deux armées ennemies. Des civils sont exécutés sans aucun préliminaire et sans justification aucune, à part la haine des belligérants envers ces citoyens ordinaires. Et très vite, on s'aperçoit que l'objectif ultime des serbes est d'anéantir toute la population bosniaque. Les moyens utilisés par les troupes serbes sont à la hauteur de l'ignominie du but : snipers embusqués qui tuent pour la somme dérisoire de 300$, tirs d'obus sur les convois d'aide alimentaire, bombardements incessants sur la ville, attaque sans sommation de transports ambulatoires... Dans ce monde où la survie est un combat quotidien et unique source d'espoir, nous suivons les aventures d'Ervin et de sa famille qui luttent contre des hommes inhumains. Nous assisterons en fait au combat d'Ervin pour sortir sa famille de Sarajevo. Au mépris de sa survie et par amour des siens, Ervin se verra contraint d'effectuer de nombreuses excursions, toutes ponctuées de dangers mortels car à Sarajevo, la mort rôde à chaque coin de rue. Mais pour se sortir de ce piège infernal, Ervin peut compter sur l'appui de ses amis afin de démarcher les politiques. Malheureusement pour lui, le mépris du monde et l'hypocrisie des politiques - dont la seule action forte consiste en de sempiternelles sanctions hypothétiques - envers ces hommes et femmes est tenace, et Ervin ira souvent de déceptions en déceptions. Ce qui m'a interpellé, c'est que malgré les conditions de vie chaotiques, la vie continue et la solidarité s'en trouve renforcée. Le quotidien devient une succession d'assassinats, exactions criminelles toutes plus barbares les unes que les autres, coupures de courant intempestives, recherche continuelle pour boire et manger, mais ils tiennent bon, échangeant même quelques plaisanteries furtives. L'horreur dans laquelle on est plongé assure un état de choc permanent au lecteur, d'émoi profond car Kubert raconte juste. Pas de surenchère dans l'horreur, il n'y en a pas besoin, pas d'exagération dans le malheur, seulement l'histoire vraie de cette famille qui va tout faire pour sortir de l'enfer. Malgré la qualité de la narration et des sensations fortes éprouvées, je n'ai pu m'empêcher de ressentir un peu d'ennui vers la fin du récit. C'est l'unique raison pour laquelle cet album loupe le culte.