Martha Jane Cannary

Note: 3.45/5
(3.45/5 pour 11 avis)

Angoulême 2009 : album essentiel pour le tome 1. Prix Ouest-France / Quai des bulles festival de Saint-Malo 2008 pour le tome 1. La vie passionnante et tumultueuse de la célèbre Calamity Jane.


1816 - 1871 : De la chute du Premier Empire à la Commune 1872 - 1899 : de la IIIe république à la fin du XIXe siècle Angoulême : récapitulatif des séries primées Biographies Calamity Jane Ecole Emile Cohl Pionnières Wild Bill Hickok [USA] - Middle West [USA] - Rocky Mountains States - Les Rocheuses

Martha Jane Cannary est née le 1er mai 1852 près de Princetowns, dans le Missouri. Elle est l’aînée de six enfants. Elle ne sait pas encore qu’un jour, elle deviendra célèbre sous le nom de Calamity Jane. Elle a treize ans lorsque ses parents décident de partir pour l’Ouest, direction Salt Lake City, la ville des Mormons. Toute la famille part ainsi pour un voyage périlleux et un avenir inconnu.

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 12 Janvier 2008
Statut histoire Série terminée 3 tomes parus

Couverture de la série Martha Jane Cannary © Futuropolis 2008
Les notes
Note: 3.45/5
(3.45/5 pour 11 avis)
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23/01/2008 | iannick
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Par Puma
Note: 3/5

L'histoire gagne en intensité avec un beau crescendo et final en tome 3. Les dessins de Matthieu Blanchin sont très particuliers : les scènes éloignées en miniatures sont magnifiques ! Les gros plans sont catastrophiques ! Avec un dessin dans l'ensemble juste acceptable mais manquant de finition, le scénario perd de sa pertinence. A lire, sans plus, si l'occasion se présente ....

16/12/2015 (modifier)
Par sloane
Note: 3/5
L'avatar du posteur sloane

Pas mal et à coup sur véritablement original. Cela change bigrement de tout ce que je pouvais connaitre dans la veine western. Evidemment ici ce n'est pas vraiment de cela qu'il s'agit. Nous suivons la longue et difficile vie de Calamity Jane et j'ai m'a foi appris beaucoup de choses sur la vie de cette époque. Le seul bémol qui m'empêche de mettre une note supérieure, c'est le dessin que je trouve par trop brouillon, mais il est vrai que je chipote tant cette histoire nous éclaire sur différents sujets pour la construction d'une nation.

24/12/2014 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Une très bonne narration, c’est la première chose que je soulignerai. La vie de Calamity en devient passionnante. De plus, Christian Perrissin a l’art de créer du suspense avec un rien. Par exemple, le début du deuxième volet commence quelques années après la fin du premier volet. On retrouve alors Calamity Jane dans une ferme en compagnie de cinq autres personnes … dont son propre enfant. Comment est-elle arrivée là ? C’est la question ! En lisant la vie de Calamity de manière linéaire, jamais ce genre d’envie de savoir n’aurait germé dans mon cerveau. Ici, ma curiosité est titillée, Perrissin me garde en éveil ! Je rajouterai encore que Christian Perrissin s’applique à nous donner une vision d’ensemble du Far West de l’époque. Cet aspect historique et géographique est très intéressant et permet vraiment d’ancrer le personnage de Calamity dans une époque, un lieu et un contexte … et cela grandit encore l’anachronisme du personnage. Ces pages sont, cependant, un peu plus pénibles à lire mais, à mon avis, indispensables à la réussite de la série. Du point de vue du dessin, je suis moins emballé. Je trouve le travail de Matthieu Blanchin d’une incontestable qualité mais je n’aime pas ce style « gribouillé ». Pourtant, le trait reste toujours lisible et ne manque pas de dynamisme. En plus, il est expressif. En fait, ce sont surtout les visages en gros plan qui me dérangent tandis que les silhouettes esquissées finissent par vraiment me plaire. Toutes ces qualités font que ce dessin n’est pas un frein à mon envie de connaître la fin de l’histoire mais, sans cette accrocheuse narration, j’aurais certainement déjà abandonné la série. La fin, enfin, est touchante. Voir Martha Jane partir ainsi sur son fidèle compagnon d'aventures a presque réussi à m'arracher une larme. Un très beau portrait, vraiment !!

16/09/2010 (MAJ le 24/10/2012) (modifier)
Par Erik
Note: 5/5
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C'est un véritable coup de coeur que voilà ! Je suis encore abasourdi par ma lecture. Vais-je m'en remettre ? Probablement ou pas... Cela fait parfois du bien de trouver une oeuvre de qualité. Il est vrai que cela se fait rare malgré la production actuelle qui n'est souvent pas très exigeante. J'ai suivi avec un tel plaisir les aventures de Martha Jane Cannary autrement dit Calamity Jane. Sa vie a été passionnante à souhait. Ce récit se base sur son autobiographie et notamment des lettres qu'elle a laissées à sa fille. Cette dernière n'a découverte son origine familiale que bien des années plus tard. J'avais encore en tête une Calamity Jane criminelle et un peu folle dingue. Bref, l'image caricaturale que nous montrait à tort un album de la série Lucky Luke. Dans cette oeuvre intelligente et sensible, on va découvrir la vérité sur sa vie ainsi que les autres facettes de ce personnage mythique de la conquête de l'Ouest. Ainsi par exemple, au-delà d'un langage masculin grossier qu'on lui prêtait, elle a été une femme très courageuse et une aventurière hors du commun. Elle a été par exemple la première femme blanche à pénétrer dans le territoire sacré des Black Hills alors contrôlés par les Sioux. Elle a accompli de nombreuses missions périlleuses pour l'armée. Elle a véritablement participé à la légende de l'Ouest. On lui prête même une relation amoureuse avec le célèbre Wild Bill qui sera d'ailleurs assez développée dans le second tome. Bref, Jane est devenue presque une légende ... Cependant et plus encore, on découvre une jeune femme mal dans sa peau et qui a la lourde charge de s'occuper de sa famille alors que les deux parents viennent de mourir brutalement à un an d'intervalle. On a alors du mal à imaginer qu'elle va devenir cette aventurière un peu amazone qui va franchir la frontière des moeurs. C'est tout le parcours de cette femme pas comme les autres qui nous est retracé ! Ce premier tome est réellement une belle réussite avec un graphisme spontané impeccable. Ce n'est pas pour rien qu'il a été primé à Angoulême. Il est vrai que les textes semblent être écrits à la main. La raison réside dans le fait de donner un caractère plus authentique à ce récit autobiographique. Cette trilogie intimiste nous réserve certainement encore de bonnes surprises. Je confirme avec un excellent second tome dont certains passages sont réellement déchirants d'émotion. Le dernier tome sera d'ailleurs le plus bouleversant notamment l'épisode des retrouvailles avec sa fille qui reste le fil conducteur de cette oeuvre. Pour autant, les auteurs ont su rester réalistes sans s'égarer dans le roman à l'eau de rose ou du trop beau pour être vrai. On se rend compte que la vie de Calamity est étroitement liée avec celle de l'histoire de la conquête de l'Ouest qui se fera aux dépends des populations indiennes. Il ne vous reste plus qu'à plonger dans ce voyage au temps du western ! Une des meilleures biographies pleine de sentiments et d'énergie enthousiasmante. A découvrir ! Note Dessin : 4.5/5 – Note Scénario : 4.5/5 – Note Globale : 4.5/5

21/07/2009 (MAJ le 10/08/2012) (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
L'avatar du posteur Gaston

2.5 Je précise que je n'ai pas lu le dernier tome. J'ai trouvé les deux tomes inégaux et pourtant le sujet m'intéresse. Le dessin est excellent et je trouve que le dessinateur maitrise bien le mouvement. Ses personnages sont très expressifs. En revanche, j'ai trouvé que le scénario était moins maitrisé. Ce qui arrive à Calamity Jane est intéressant, mais je n'ai pas accroché à moitié parce que la plupart du temps je n'ai pas ressenti les émotions des personnages. Pour moi durant la plupart de ma lecture je n'ai vu qu'une suite d'évènements qui me laissaient un peu indifférent. Il n'y a que la relation entre Jane et Wild Bill Hickok qui m'a touché. J'ai trouvé ces scènes très attendrissantes. Je n'ai donc pas été passionné par ma lecture quoique j'ai trouvé le second tome meilleur que le premier (justement à cause de Hickok). Tout comme Miranda je n'ai pas aimé le lettrage, n'étant plus habitué aux lettres attachées depuis longtemps. Il a donc fallu que je me réhabitue et j'ai eu un peu de difficulté de lecture durant les premières pages.

07/07/2012 (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5
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Calamity Jane a eu une vie très mouvementée, relativement peu connue du public francophone, qui garde juste l'image d'une bonne femme avec le costume de Davy Crockett et qui jure comme un charretier. C'est bien plus que ça, et Christian Perrissin se propose de nous faire découvrir ce qu'a probablement pu être son histoire, se basant sur plusieurs ouvrages et comblant les trous. Dans l'ensemble le récit m'a semblé sympathique, mais sans plus. Les épisodes "inconnus" sont probablement ceux qui sont traités sur le mode humoristique, mais même si cela apporte de la respiration dans l'histoire, je n'ai pas trouvé cette orientation si justifiée. Le choix de raconter l'ensemble de façon très simple est complété par le dessin de Mathieu Blanchin, que je n'apprécie pas plus que ça. "Sale", immature par moments, il ne me semble pas vraiment coller au cadre de l'histoire, ni aux personnages, même si les planches contenant des paysages sont plutôt réussies. Le troisième tome, conclusif, nous montre Martha Jane en proie avec ses démons, l'alcoolisme, la vie amoureuse instable, les mensonges... Il parachève l'image d'une femme avec ses défauts, mais qui a tenté de ne jamais sacrifier sa soif de liberté face à la dureté de son époque et de son pays. Une figure féminine (féministe ?) majeure, donc. Malgré ces réserves, c'est une série qui se lit assez facilement, sans déplaisir.

08/04/2010 (MAJ le 08/05/2012) (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
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Même si le sujet attisait un peu ma curiosité, je n'étais pas particulièrement pressé de lire cette bande dessinée car son dessin me rebutait. Je n'apprécie pas le côté crayonné dont il fait souvent preuve, cet aspect d'esquisse réalisée à main levée, sans encrage correctif. Objectivement, il y a clairement un sacré coup de main dans ce graphisme, l'auteur réussit de très beaux personnages et décors. J'y ai retrouvé parfois un peu du talent technique que j'admire chez un auteur comme Alec Séverin. Mais je ne peux que me sentir frustré devant l'aspect hachuré, inachevé et assombri par le crayonné du dessin alors que certaines planches laissent entrevoir des décors et des personnages fascinants. La traversée des Black Hills, les villes champignons, les convois de pionniers, etc... j'aurais vraiment aimé pouvoir les admirer plus en détail, avec un dessin plus soigné, moins lâché. Même si le dessin m'apparait nettement plus épuré, moins hachuré et plus aéré dans le second tome, je ne suis pas encore totalement convaincu. Ceci dit, c'est purement une question de goût. Je suis persuadé que des amateurs de ce type de graphisme seront ravis du résultat graphique et de l'âme qui s'en dégage. L'histoire, en tout cas, est très intéressante. Il s'agit de la biographie, aussi proche que possible de la réalité, de la fameuse Calamity Jane. Cette réalité est difficile à obtenir car il n'y a que très peu de choses assurées dans la légende de ce personnage. Elle était elle-même très mythomane, et les médias de l'époque ainsi que d'autres menteurs connus comme Buffalo Bill ont très probablement enjolivé ou complètement imaginé de nombreux passages de sa vie. Bref, les auteurs romancent un peu mais c'est pour mieux coller à un récit très crédible et historiquement correct. J'ai été plus ou moins captivé par l'intrigue du premier tome. Un peu bavard en terme de narration, il se révèle néanmoins très instructif sur l'époque, les gens, leurs moeurs et le début du périple de Martha Jane Cannary. Le second tome m'a un peu moins charmé. Pourtant sa narration est plus fluide, moins bavarde, mais cette seconde partie de la vie de Calamity Jane m'a un peu moins envouté. Je dois même dire que je me suis parfois un peu ennuyé. Je lirais sans doute le troisième et dernier tome s'il me tombe sous la main, mais plus par curiosité historique que par réel envie de prolonger un plaisir de lecture qui est quand même plus ou moins allé en s'atténuant au fil des nombreuses pages de cette série.

02/09/2010 (modifier)
Par JAMES RED
Note: 4/5
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Encore un bel ouvrage de l’éditeur Futuropolis qui sort le même mois que la biographie de Carlos Gardel signé Muñoz et Sampayo chez le même éditeur. Ce livre nous raconte la vie de Martha Jane Cannary une des légendes de l’histoire du Far West. La principale difficulté des auteurs vient du manque de source sur la jeunesse de la fameuse Calamité Jane. Il faut bien dire que les années 1852-1869 ne sont pas la partie de sa vie que l’on connaît le mieux. De plus, connaissant le goût prononcé pour le mensonge de Martha Jane (qui lui permettait d’alimenter sa légende personnelle), les auteurs ont pu laisser libre cours à leur imagination jouant sur la réalité et l’invention. Ce sera sans doute moins le cas dans les volumes suivants qui s’inscrivent plus dans l’histoire de l’Ouest américain. Au scénario, on retrouve Christian Perrissin qui avait repris il y a quelques années la série Barbe-Rouge de l’incontournable Jean-Michel Charlier. Il livre une histoire solide aux très bons dialogues s’intéressant beaucoup plus à la psychologie du personnage de Calamity qu’aux situations en elles-mêmes. Jane représente la femme qui refuse de se plier à loi des hommes, une sorte de féministe avant l’heure... Le dessin précis et expressif de Mathieu Blanchin tout en noir et blanc s’adapte parfaitement à l’histoire... Dans ce deuxième volume, les auteurs Perrissin et Blanchin se penchent sur les années 1870-1876 qui couvrent des moments très importants, mais surtout douloureux de la vie de Martha Jane Cannary. Si le premier tome nous avait enthousiasmé ; ce second opus est, à mon avis, encore bien plus réussi. L’histoire de Calamity Jane rejoint celle du Far West. Le ton se fait plus tragique. Martha doit élever, seule, sa fille, dont le père n’est autre que le célèbre Wild Bill Hickock le seul homme qu’elle n’ait jamais vraiment aimé. Ce livre, c’est l’histoire des déchirements pour Jane : la mort de Wild Bill, l’abandon de sa fille auprès d’une famille bourgeoise, l’alcoolisme, la disparition de son frère dans les sales guerres indiennes du général Custer. En même temps que commence à se dessiner la légende de la pionnière la plus célèbre du grand Ouest se superpose la grande histoire américaine bâtie sur la violence. Le livre adopte une construction narrative intelligente ne suivant pas de manière didactique la vie de Calamity mais utilisant à bon escient les flashbacks. Derrière cet ouvrage, se cache aussi l’histoire d’une femme qui refuse la soumission et se construit dans un monde dominé par les hommes. Les crayonnés de Mathieu Blanchin ajoutent cette part d’authenticité à cette histoire qui se révèle particulièrement émouvante.

07/02/2008 (MAJ le 20/10/2009) (modifier)
Par iannick
Note: 4/5
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C’est tout un pan de l’histoire de la conquête de l’ouest que nous dévoilent Christian Perrissin et Matthieu Blanchin à travers le destin de Martha Jane Cannary qui va devenir célèbre sous le pseudonyme de Calamity Jane ! Le scénariste a réalisé cette histoire à partir de plusieurs livres de référence sur Martha Jane Cannary. Le résultat donne une bd biographique assez réaliste où seuls quelques passages sur sa jeunesse ont été « inventés » faute d’informations crédibles (mais les auteurs ont eu au moins l’honnêteté de nous en faire part). Ainsi, dans ce premier tome, les lecteurs sont invités à suivre la jeunesse et l’adolescence d’une jeune fille, Martha, née dans une famille mormone pauvre de six enfants dont elle est l’aînée. Pour fuir cette misère, ses parents entreprennent de relier l’ouest du nouveau continent à la recherche d’une meilleure vie. Elle n’aura que treize ans lorsqu’elle se retrouvera seule à éduquer ses frères et sœurs suite au décès de ses parents… Pour cette série, les auteurs prennent le parti de nous faire partager les moments intimes de Martha, séquences certes imaginaires mais qui contribuent à nous attacher davantage à ce personnage qui va avoir plus tard une réputation de femme dure. En fait, par sa façon d’aborder le destin de cette femme, la série ressemble plus à un récit d’aventure qu’à un roman graphique. Cependant, et c’est le seul reproche que je ferais envers cette bd, je n’ai pas trop aimé les bavardages incessants de Martha avec son cheval Pilgrim où des passages silencieux (et plus expressifs) auraient été – à mon avis - plus préférables. Pour le reste, la narration est accrocheuse et je n’ai pas ressenti d’ennui lors de cette lecture. En fait, ce qui m’a le plus intéressé dans ce premier tome, c’est qu’en suivant les péripéties de Martha, j’ai découvert non seulement une partie de la géographie des États-unis mais aussi et surtout l’histoire de ce pays avec la ruée vers l’ouest (notamment l’Oregon et la Californie), la construction de la ligne de chemin de fer, les difficiles relations entre l’homme blanc et les indiens, les faits divers politiques et autres coups d’état… et j’en passe ! Pour un fan d’histoire comme moi, je me suis régalé ! Graphiquement, le trait de Matthieu Blanchin est assez bizarre. Je veux dire par là qu’il m’est apparu au premier abord brouillon (d’ailleurs, certaines cases le sont un peu trop à mon goût !). Cependant, de superbes planches avec des vues splendides dans les montagnes rocheuses égayent la bd ! Certes, il faut aimer le dessin fait de dégradés en noir et gris (technique du lavis), je pense qu’à cause de ça de nombreux lecteurs risquent d’être réticents à lire cette série. A mon avis, son style a le mérite d’être au moins dynamique. Abordée comme un récit d’aventure et dessinée par un trait certes brouillon mais surtout dynamique, j’ai énormément apprécié ce premier tome de « Martha Jane Cannary » d’autant plus qu’indirectement c’est une partie de l’histoire de l’Amérique que j’ai découvert en suivant les péripéties de cette sacrée bonne femme ! Quel dommage que le prix des bds de Futuropolis dépasse la plupart du temps les 20.00 € (22.00 € pour le premier tome de « Martha Jane Cannary » avec – il est vrai – une qualité d’impression excellente) car ça m’empêche hautement d’acheter leurs albums que j’apprécie tant !

23/01/2008 (MAJ le 13/10/2009) (modifier)
Par PAco
Note: 4/5
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En route pour l'aventure ! Et pas avec n'importe qui : Calimity Jane ! Car s'il est une légende de l'Ouest Americain qui a le tempérament et la carrure pour incarner l'Aventure, c'est bien elle. Et c'est ce qu'ont réussi à nous retranscrire de façon magique Christian Perrissin et Matthieu Blanchin. Un pari difficile à tenir vu les trous de la bio de la demoiselle, et sa propension au mensonge ! Et oui, le mystère fait partie intégrante de la Légende. Mais nos deux auteurs s'en sortent à merveille. Perissin au scénario, sait nous rendre Calimity Jane attachante grâce à une histoire dynamique (c'est qu'elle ne tient pas en place !) ponctuée de détails très personnels et d'événements dramatiques bien dosés. Cette première partie de la sa vie nous est servie par un dessin crayonné assez "brouillon" de Matthieu Blanchin, tout en lavis. S'il apparait déconcertant au premier abord, on se laisse ensuite bercer par l'histoire et les événements épiques de la vie de Martha Jane Cannary, que ce dessin sert parfaitement. Reste donc à nos deux auteurs à transformer l'essai, car si cette première partie de la vie de Calimity Jane est incontestablement une réussite, on attend avec impatience la suite du récit de sa vie mouvementée !

08/01/2009 (modifier)