Les derniers avis (47466 avis)

Par pol
Note: 3/5
Couverture de la série La Parole du muet
La Parole du muet

Mouais... pas mal. Un peu trop gentillet comme BD pour qu'on y croit pleinement. L'histoire est celle d'un grand gaillard, un peu nigaud et maladroit, qui quitte sa province pour essayer de réaliser son rêve qui est de travailler dans le cinéma. Pourquoi pas, c'est pas déplaisant à lire, d'autant que le graphisme est agréable. Célestin, notre gentil héros, va constituer une équipe pour tourner un film, au hasard des rencontres qu'il fera. Des sous intrigues se mêlent à cette trame, c'est pas une mauvaise idée en soit, ça pimente le récit et lui évite d'être trop plat. Par exemple, on est curieux de connaitre les secrets de Constance, l'héroïne muette. Mais en fin de compte c'est too much. 2 histoires sombres, malfrats cambrioleurs d'un coté, prostitution et mac véreux de l'autre. Tout se recoupe, les personnages de l'un sont par un hasard incroyable mêlé à la seconde sous intrigue, et encore plus dingue, se sont tous les gens rencontrés au hasard qui ont bien voulu participer à l'aventure de ce tournage clandestin. J'ai eu beaucoup de mal à croire au rôle joué par certaines personnes. Et bien sur tout cela se règle comme dans le meilleur des mondes grâce au film de notre gentil héros. C'est quand même un peu trop beau. En étant gentil c'est pas mal pour la note, mais c'est pas fou fou quand même.

29/01/2021 (modifier)
Couverture de la série Le Casse - Soul man
Le Casse - Soul man

Le dessin de Denys est correct, fait le job, même si je l’ai trouvé inégal, et pas toujours à mon goût. L’intrigue m’est apparu mollassonne sur la première moitié, qui n’est en fait qu’un long exposé du décor et une lente montée en tension, essentiellement dans un univers carcéral oppressant. Ça ressemble ainsi pas mal à un mixe entre la collection « Le casse » et la collection « La grande évasion. Mais les 20 dernières pages rachètent bien les défauts et longueurs des deux premiers tiers. En effet, cette fin est bien plus dynamique, multiplie les rebondissements (même si le dernier se laisse quand même deviner peu avant). Au final, cela donne une lecture sympathique, plutôt un bon millésime de cette collection concept très inégale. Note réelle 3,5/5.

28/01/2021 (modifier)
Par gruizzli
Note: 3/5
Couverture de la série Cent mille journées de prières
Cent mille journées de prières

Cette BD m'intéressait surtout par son sujet, qui est assez peu abordé par chez nous en occident. Le génocide perpétré par les Khmers Rouges est encore bien mystérieux pour moi, et c'est assez délicat de se renseigner sur cette période, effacée de l'histoire même du Cambodge. Cela dit, la BD s'intéresse autant à ce qu'il s'est passé là-bas qu'aux conséquences ici-bas, dans notre France, où le protagoniste se retrouve en but au racisme ordinaire (de par ses origines), au secret de famille sur le devenir de son père et à ses propres interrogations sur ses origines. Fils d'un médecin chinois et d'une française, sa vie est liée au Cambodge, bien qu'il n'y ait jamais mis les pieds avant la fin du récit. Et c'est bien porté, comme récit. A la fois traitant des difficultés qu'il connait en tant que fils d'étranger, connaissant le racisme ordinaire réservé aux populations asiatiques, mais également aux non-dits dans la famille et aux conséquences de la guerre au Cambodge. L'auteur utilise plusieurs procédés bien vu pour symboliser tout ce qui ronge le héros, entre le trou dans le sol et l'oiseau mort qui sert de passeur de message. Il y a des bonnes idées visuelles et narratives qui rajoutent beaucoup à l'ensemble du récit et le rendent touchant. Ma note est un peu abaissé par rapport au sentiment général de la narration, et c'est principalement parce que je reconnais des faiblesses au dessin. Surtout dans le deuxième volume d'ailleurs, où j'ai remarqué plus spécifiquement des visages assez similaires et des difficultés à reconnaitre certaines personnes. Sans dire que l'auteur manque de maitrise, j'ai l'impression que certaines planches sont plus confuses, peut-être par manque de temps pour les finaliser (j'ai surtout eu ce ressenti sur les dernières planches). Bref, il manque un petit quelque chose dans le dessin pour que j'adhère complètement à cette BD, qui sait pourtant utiliser des trouvailles visuelles saisissantes. Une très bonne BD, mais qui a quelques faiblesses m'empêchant de trop bien la noter. Cela dit, elle m'a plu et je serais ravi de la relire d'ici quelques temps, lorsque ma mémoire aura été un peu défaillante et que je souhaiterai me replonger dans les affres d'une guerre sanglante et impitoyable qui se déroula il y a peu de temps, dans un pays appelé le Cambodge ...

28/01/2021 (modifier)
Par sloane
Note: 3/5
Couverture de la série Ys
Ys

L'histoire de la ville d'YS et de Dahut est sans doute une des premières de ces légendes bretonnes que j'ai lues dans ma jeunesse. À ce titre, elle m'avait beaucoup marqué et à l'issue de ma lecture, j'étais resté fort triste de l'issue finale. Ici, Annaïg et Loïc Secheresse en donnent une version très contemporaine ce qui n'est pas pour me déplaire. Encore une fois dirons certains le christianisme montre toute l'étendue de sa capacité à détruire d'antiques croyances sous le prétexte que celles-ci sont forcément mauvaises et entraînent l'homme vers des abîmes de ténèbres. Bref, je m'égare. Pour revenir à la BD, il suffit de dire que le conte originel est fort bien retranscrit avec cette pointe de modernité dont je parlais plus haut que vient souligner le dessin vif, énergique qui malgré son aspect particulier est en adéquation avec le propos. À lire.

28/01/2021 (modifier)
Par Blue boy
Note: 3/5
Couverture de la série Les Mystères de Hobtown
Les Mystères de Hobtown

tome 1 : L'Affaire des hommes disparus Paru en France au tout début de l’été, « L’Affaire des hommes disparus » est une sorte d’OVNI, concocté par deux jeunes auteurs, amis d’enfance ayant passé toute leur vie dans deux provinces canadiennes méconnues à l’est du Québec, le Nouveau-Brunswick et la Nouvelle-Écosse. Edités en version française par la jeune maison d’édition montréalaise Pow Pow, Alexander Forbes et Kris Bertin inaugurent avec ce récit policier insolite une trilogie intitulée « Les Mystères de Hobtown », dont le second tome est déjà disponible pour le public anglophone. C’est d’abord le graphisme qui interpellera le lecteur. En noir et blanc, à la fois détaillé et pourtant encore un peu vert, le dessin parvient à instaurer une ambiance très particulière en symbiose avec l’étrangeté de l’histoire. Le style hachuré se rapproche de la mouvance alternative US, ajoutant une note ombrageuse. Située en Nouvelle-Écosse, la narration est assez touffue, et il faut bien l’avouer, parfois un brin laborieuse, que n’aide pas forcément la représentation des visages un peu relâchée. Pourtant, les auteurs réussissent à imposer un univers assez unique, aux limites du fantastique, qui pourrait se situer à la croisée du « Club des cinq », de Stephen King (pas si étonnant quand on sait que la Nouvelle-Écosse jouxte le Maine !) et de « Twin Peaks », et même de Charles Burns ou Daniel Clowes, pour ne citer que des références bédéesques. « L’Affaire des hommes disparus » est assurément une histoire troublante, et en refermant le livre, on ne saura vraiment de quelle façon décrire ce que l’on a vu. Oscillant entre l’enquête policière et le cauchemar halluciné, Kris Bertin semble lui-même avoir hésité sur la direction à donner à sa narration, délaissant la structure au profit peut-être d’une trop grande improvisation. Mais la tension qui irrigue le récit permet en revanche d’aller jusqu’au bout des 300 pages, la conclusion laissant augurer d’une suite tout aussi mystérieuse… Pour les curieux et amateurs de David Lynch. tome 2 : L'Ermite maudit « L’Ermite maudit », deuxième volet de cette série atypique, nous entraîne une fois encore dans le même univers étrange que l’on avait découvert avec « L’Affaire des hommes disparus ». Cette fois, les auteurs nous offre une sorte de huis-clos où le personnage principal serait cette immense bâtisse victorienne au milieu de nulle part, l’académie de Knotty Pines, entourée d’un vaste parc. A partir de là, l’ambiance est posée et on se doute que le récit nous réserve une bonne dose de frissons dans cet environnement qui pourrait rappeler « Harry Potter ». Les deux adolescents, très vite, seront confrontés à d’étranges événements dans cet établissement peuplé de fantômes et dirigé par des personnages austères et inquiétants, le directeur, que Pauline compare à un lézard, et sa femme, sévère, à l’allure robotique. Si cet épisode est toujours aussi déroutant que le précédent dans sa façon de croiser un univers par moments onirique, digne de David Lynch, à un polar jeunesse de la « Bibliothèque verte », la narration semble un peu mieux tenue, tout comme le graphisme d’Alexander Forbes qui marque une évolution perceptible, avec un trait plus précis, plus assuré. On ne comprend pas toujours forcément les tenants et les aboutissants (peut-être faut-il croire aux fantômes ?), mais le récit de Kris Bertin reste intrigant de bout en bout, avec certains passages caractérisés par une sorte de frénésie narrative un brin enfantine. L’atmosphère est oppressante à souhait, et l’imposant édifice n’y est pas étranger. On serait même tenté d’y voir une référence — consciente ou non de la part des auteurs — au gigantesque et lugubre hôtel lugubre de « Shining ». Présentée comme la série phare de la jeune maison d’édition montréalaise Pow Pow, ce deuxième volet continue de s’avancer vers le genre fantastique avec une candeur non dénuée de charme. Et le lecteur adulte prendra volontiers plaisir à réactiver ses peurs enfantines, comme ont sans doute cherché à le faire les deux amis d’enfance que sont les auteurs en publiant cette histoire.

25/07/2020 (MAJ le 27/01/2021) (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
Couverture de la série Jojo's Bizarre Adventure - Battle Tendency
Jojo's Bizarre Adventure - Battle Tendency

La seconde saison de Jojo's Bizarre Adventure est pour beaucoup une des meilleures parties de ce manga. Personnellement, je l'ai juste trouvée sympathique sans plus. Le scénario n'est pas mauvais, mais je ne réussis pas à le trouver palpitant. Il faut dire que la plupart des personnages me laissent indifférent. Les combats sont bien exécutés, mais je n'ai pas ressenti beaucoup de tension. Sinon, le coté bizarre de la série est bien assumé, parce que parfois on se croirait dans une série B bien délirante. C'est ainsi qu'on va avoir droit à un officier nazi qui va devenir un cyborg. Bref, pour moi c'est juste un shonen de plus et la qualité première est que l'auteur n'étire pas trop la corde, il y a que 7 tomes. Pour moi, Jojo ne devient excellent qu'à partir de la partie/saison 4. Le dessin est pas mal.

27/01/2021 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
Couverture de la série Jojo's Bizarre Adventure - Phantom Blood
Jojo's Bizarre Adventure - Phantom Blood

J'avais pas trop accroché à la série Jojo's Bizarre Adventure (il faut dire que l'ancienne édition J'ai Lu n'était pas très bonne), mais en regardant l'anime j'ai mieux accroché à cet univers et je me suis promis de relire la série un jour. Cette première 'saison' est selon moi le cas typique de péché de jeunesse. À savoir qu'il y a des qualités, mais aussi beaucoup de défauts et l'auteur fera mieux par la suite tant au niveau du dessin qu'au niveau du scénario. J'ai trouvé que ça s'améliorait au fil des tomes. Le coté soap opéra du début a fini par m'agacer tellement cela m'a semblé exagéré. Je comprends que plusieurs adorent Dio, mais il m'a toujours semblé être un peu trop caricatural pour que je le prenne au sérieux, surtout au début où il est super-méchant et mène la vie dure au héros parce que c'est un gros méchant et il est tellement méchant qu'il va même jusqu'à tuer le chien du pauvre Jonathan. Bref, on dirait que l'auteur voulait absolument rappeler aux lecteurs que Dio était pas très sympa chaque fois qu'il apparaissait. Cela s'améliore lorsqu'on bascule plus dans le film d'horreur avec une ambiance glauque que j'ai bien aimée. Le meilleur tome est le dernier. Toute la partie sur le bateau est vraiment prenante et la fin est très inattendue pour un shonen. Donc voila, après un début franchement moyen, cela se termine très bien et on voit que l'auteur a du potentiel et qu'il peut encore s'améliorer.

27/01/2021 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série L'Homme qui tua Chris Kyle
L'Homme qui tua Chris Kyle

Je ressors un peu circonspect de ma lecture de cet album et je persiste à me demander ce qui a pu pousser les auteurs à le réaliser et y mettre autant de cœur à l'ouvrage. Car même si je me doute bien qu'ils ont profité de son récit pour passer en finesse un message à ses lecteurs, sur la forme je n'y vois pas tellement plus qu'un simple documentaire sur la base d'un recueil de faits et de témoignages. J'ai à peine entendu parler du film American Sniper et je ne l'ai pas vu, le sujet ne m'intéressant pas du tout. Je ne connaissais donc pas grand chose de l'histoire de Chris Kyle, hormis quelques bribes entendues ça et là. Et je n'éprouvais pas particulièrement de curiosité à son sujet. Donc voilà, les auteurs nous relate les faits, avec le sérieux d'un documentaliste. Ils le font bien : le récit est clair, la narration fluide, elle garde un bon rythme et on ne s'ennuie pas, même si j'ai ressenti un soupçon de lassitude vers les deux tiers de l'album. Ils présentent d'abord Chris Kyle lui-même, puis ensuite son meurtrier, et enfin les conséquences de son acte. Ils approfondissent surtout la personnalité de chacun, même s'ils restent toujours fidèles aux seuls faits et témoignages, sans amener sa propre opinion. Brüno le fait aussi avec son graphisme au style si personnel, son trait épuré, épais et clair et ses couleurs assez désaturées. Sur la forme, c'est impeccable donc. Sur le fond, je n'ai pas réussi à me faire une idée claire du message que les auteurs ont voulu transmettre. Je crois en déceler une portion mais je n'en suis pas certain. J'y vois au premier abord un aperçu sans concession des Etats-Unis et de leur état d'esprit vis-à-vis de l'Armée, des armes, des vétérans et d'une certaine forme de morale chrétienne égocentrée. Mais j'y vois aussi un rapport cru au point d'en devenir cynique d'à quel point le capitalisme, la cupidité et le show-business s'emparent aussitôt de célébrités temporaires et de faits divers parfois dramatiques. Il n'y a pas de jugement clairement affiché de la part de l'auteur, il laisse les lecteurs se faire leur opinion, et pour ma part j'ai ressenti une part de malaise dans la manière dont les acteurs de la finance et du spectacle récupéraient à leur compte les évènements, comme s'ils étaient capables de tout transformer en une sorte de marchandise. Pour autant, je n'ai pas été foncièrement passionné par le sujet et comme je le dis plus haut, j'ai ressenti un soupçon de lassitude en cours de lecture.

27/01/2021 (modifier)
Par McClure
Note: 3/5
Couverture de la série Compadres
Compadres

Un western fort original. Où un jeune ferronnier parisien et violoniste sera amené à faire un bout de route avec un indien sur le chemin de la vengeance. Où chacun des 2 protagonistes abattra son jeu en fonction de sa culture et de ses ambitions. La première partie de récit m'a un peu décontenancé. D'une part je ai pas trop adhéré au dessin. Non que cela soit laid, mais c'est torturé et la colorisation est particulière. En plus, cette relation entre les 2 hommes m'a paru imparfaite. Les rebondissements (la flasque puis le vol de chevaux) m'ont paru artificiels. Pour autant, cela va s'améliorer après l'embauche à la mine. On va retrouver ici une thématique régulière du western, avec l'omnipotent patron qui règne sans partage sur une mine lui apportant fortune au détriment des ouvriers, payés au lance pierres, et soumis à l'obligation d' acheter subsistance, boisson et cuisses au même patron, pour le prix de leur salaire. Classique, comme l'armée de gâchettes embauchées pour maintenir cet état de fait. L'originalité va venir de cette lutte des classes boostée par quelques européens fortuitement issus de zones où celle ci est fort connue. Cette partie va se montrer plus intéressante m'a absorbé. Jusqu'au twist final fort bien trouvé. Une bonne lecture, originale et prenante, si on passe outre les quelques défauts évoqués.

27/01/2021 (modifier)
Par Nabul
Note: 3/5
Couverture de la série Asgard
Asgard

J'ai pris ce diptyque vraiment par hasard, sans vraiment savoir ce que j'allais y trouver (à part des dessins à mon goût). Aussi n'ai-je pas été déçu, mais pas non plus extrêmement surpris et ébahi. L'histoire prend place dans l'univers froid et dur des vikings, une culture que je ne connais pas vraiment, mais à l'esthétique que j'ai toujours trouvé très attirante et marquée. Asgard pied de fer est un homme qui n'aurait jamais dû atteindre l'âge adulte, car son statut d'estropié dès la naissance l'a condamné normalement à finir sacrifié pour les dieux (une coutume "discutable" si l'on veut!), mais son père l'a épargné, persuadé que son fils pourrait un jour défier ces même dieux pour qui l'on condamne les enfants pour une simple malformation. Quelques cases seulement suffisent à montrer cela, avant que l'on rentre dans le vif du sujet. Des pêcheurs reviennent de leur expédition dans leur village, après avoir été attaqués une énième fois par la créature qui les persécute depuis trop longtemps. Asgard, contre une bourse bien remplie, propose d'aller éliminer le monstre, et les deux albums nous content le voyage d'Asgard et sa troupe (très vite réduite par le monstre) partis à la chasse à l'anguille géante. Et cette aventure est bien le seul véritable intérêt de ces deux albums, car les personnages, clichés au possible, entretiennent des relations bien superficielles qui ne parviennent pas à rendre le récit passionnant... (Le vieux vétéran sévère au regard dur mais au coeur fondant et la jeune intrépide qui se rend attachante auprès de lui, on repassera pour l'originalité). Mais cela dit, ça se laisse bien lire, l'action est très lisible, bien découpée, et on a droit à de beaux décors. J'aime beaucoup le design du monstre, qui se révèle être au coeur de la quête d'accomplissement d'Asgard, on comprend qu'il tient enfin son défi face aux dieux, ce qui est un élément de l'histoire plutôt intéressant au milieu du reste. Les effets de gigantisme sont réussis et il y a une bonne tension au fil de la traque. Une BD sympathique, qui se lit vite et bien, mais que je conseillerais en emprunt, car elle n'a pas grand chose de plus qu'un bon petit moment de lecture à offrir.

26/01/2021 (modifier)