La Parole du muet

Note: 3.33/5
(3.33/5 pour 3 avis)

Parce qu’il se sent mal aimé dans sa famille, Célestin quitte sa province pour la Capitale où il espère bien réaliser son rêve d’enfance : faire du cinéma !


1919 - 1929 : L'Après-Guerre et les Années Folles Cinéma Le cinéma muet Paris

Mais lorsqu’on n’est qu’un obscur clerc de notaire, sans référence ni connaissances, un tel projet s’avère ardu. Malgré les conseils de son ami, Anatole Fortevoix, ancien bonimenteur, aujourd’hui directeur d’une salle de cinéma, qui l’incite vivement à retourner œuvrer dans l’office notarial paternel, Célestin trouve une place d’assistant décorateur dans un studio. Un premier pas qui galvanise suffisamment l’apprenti réalisateur pour que, de rencontres inattendues en situations burlesques, il s’engage sur des chemins de traverse, bien décidé à transformer son rêve en réalité...

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 06 Avril 2016
Statut histoire Série terminée 2 tomes parus

Couverture de la série La Parole du muet © Bamboo 2016
Les notes
Note: 3.33/5
(3.33/5 pour 3 avis)
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27/04/2016 | Spooky
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Par pol
Note: 3/5
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Mouais... pas mal. Un peu trop gentillet comme BD pour qu'on y croit pleinement. L'histoire est celle d'un grand gaillard, un peu nigaud et maladroit, qui quitte sa province pour essayer de réaliser son rêve qui est de travailler dans le cinéma. Pourquoi pas, c'est pas déplaisant à lire, d'autant que le graphisme est agréable. Célestin, notre gentil héros, va constituer une équipe pour tourner un film, au hasard des rencontres qu'il fera. Des sous intrigues se mêlent à cette trame, c'est pas une mauvaise idée en soit, ça pimente le récit et lui évite d'être trop plat. Par exemple, on est curieux de connaitre les secrets de Constance, l'héroïne muette. Mais en fin de compte c'est too much. 2 histoires sombres, malfrats cambrioleurs d'un coté, prostitution et mac véreux de l'autre. Tout se recoupe, les personnages de l'un sont par un hasard incroyable mêlé à la seconde sous intrigue, et encore plus dingue, se sont tous les gens rencontrés au hasard qui ont bien voulu participer à l'aventure de ce tournage clandestin. J'ai eu beaucoup de mal à croire au rôle joué par certaines personnes. Et bien sur tout cela se règle comme dans le meilleur des mondes grâce au film de notre gentil héros. C'est quand même un peu trop beau. En étant gentil c'est pas mal pour la note, mais c'est pas fou fou quand même.

29/01/2021 (modifier)
Par Ju
Note: 4/5
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Objectivement, il y a des petits défauts dans cette bd. Mais l'histoire est prenante et bien ficelée. Celestin rêve donc de devenir réalisateur de films (muets à l'époque) et il embarque plusieurs personnes bon gré mal gré dans son aventure dont Constance, jeune femme sourde muette mais en qui notre réalisateur voit une grande actrice. L'histoire de base est très bien, on suit les mésaventures de Celestin et son combat pour monter son film, malgré la farouche opposition qu'il rencontre. L'ambiance de vieux Paris et du cinéma de l'époque est très chouette et bien rapportée. Le dessin n'y est pas pour rien. Célestin est parfait en surhomme imposant et pataud, et Constance rayonne à chaque case de la bande dessinée. Elle reste belle et très intéressante tout au long du récit bien qu'elle ne dise pas un mot. Un dessin bien maîtrisé et une intrigue intéressante, avec des personnages attachants. Voilà ce que propose "La parole du muet". Néanmoins, il y a quelques bémols : si l'intrigue qui consiste à suivre la réalisation du film m'a tenue en haleine, les sous intrigues sont un peu alambiquées. La fin du récit est un peu trop facile, trop "fleur bleue" et est amenée trop vite à mon goût. Il n'en reste pas moins que cette lecture m'a plu, j'ai apprécié cette jolie histoire.

25/04/2019 (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5
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Avec ce nouveau diptyque Laurent Galandon propose une nouvelle version du conte du gars qui débarque de sa province avec des étoiles plein les yeux et les meilleures intentions du monde. Mais dans ce milieu de requins et de faux-semblants, cela risque de ne pas suffire pour réussir. A moins que... Encore une histoire bien ficelée ; pourtant c'est étrange, j'ai senti sourdement un souci de rythme : tout était presque résolu au bout des 46 pages de l'album. Et puis Galandon introduit un élément perturbateur vers la fin, qui va sans doute nourrir l'intrigue du second volet. C'est bien géré dans la deuxième partie du diptyque, qui lui aussi m'a semblé tourner sur un faux rythme. La fin est bonne, elle résout presque tous les questionnements, sans en faire des tonnes. Le dessin est assuré par Frédéric Blier, que l'on avait un peu perdu de vue depuis Amère patrie et un passage par La Lignée (avec Galandon déjà), qui se montre plutôt efficace, avec de belles ambiances. Le sujet en creux, la fascination pour le cinéma, est bien présent, au travers du personnage de Célestin (un prénom tout sauf hasardeux). Un diptyque assez sympa sur le cinéma et la rédemption.

27/04/2016 (MAJ le 30/03/2017) (modifier)