Les derniers avis (47464 avis)

Par Benjie
Note: 3/5
Couverture de la série Le Lion de Judah
Le Lion de Judah

John Wallace, un colon anglais suspecté du meurtre de deux hommes noirs, est arrêté. L’histoire commence au Kenya dans les années 1920. Alors qu’il est incarcéré dans un camp de détention dont l’encadrement pratique la torture et le travail forcé, il réussit à s’enfuir. C’est alors qu’apparaît une femme noire mystérieuse qui part à sa poursuite. Qui est-elle ? On ne sait pas mais elle semble en savoir long sur Wallace, sur son passé et sur la force mentale qui l’habite. Sur fond de colonialisme, de traditions africaines et de chamanisme, on suit les pérégrinations du héros. Le héros n’a plus rien à perdre, il a été déclaré mort, est dépossédé de ses propriétés et sa fiancée est en passe de rentrer en Angleterre. Très beaux dessins, visages anguleux marqués par la dure vie en Afrique, une maîtrise du scénario indubitable mais des dialogues (en particulier les hors textes) qui m’ont paru un peu convenus voire lourds.

07/02/2021 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
Couverture de la série Malcolm Max
Malcolm Max

2.5 Je suis déçu par ce premier tome dont j'en attendais peut-être un peu trop au vu des bonnes notes. J'ai bien aimé le dessin qui est agréable à regarder, c'est plutôt au niveau du scénario que ça cloche. C'est bavard et cela me dérange pas si c'est bien fait, mais là j'ai eu l'impression que ça parlait un peu trop par moment et qu'il y avait trop de textes narratifs. De plus, je trouve que l'intrigue traine un peu, c'est poussif par moment et ça manque de dynamisme. En tout cas, j'ai pas réussi à totalement accrocher. Je trouve aussi que ça manque d'originalité par moment. Par exemple, les personnages me semblent agir de manière un peu cliché, notamment la relation entre le héros et le commissaire de police. Ça se laisse lire sans plus pour moi.

07/02/2021 (modifier)
Par cac
Note: 3/5
Couverture de la série Réalités obliques
Réalités obliques

J'ai du lire le tome 1 il y a longtemps et je viens de lire le tome 3 'Rencontres obliques' auquel participent, sans qu'on sache à quel degré, des auteurs connus comme Andreas, Foerster, Vehlmann et d'autres. Dans ces albums on y trouve une succession de petites histoires sans lien entre elles qui ont pour point commun d'avoir une chute souvent à contrepied qui surprend le lecteur. Le dessin noir et blanc appuie la noirceur et l'ironie de ces mondes. On y voit une femme qui a le don de détecter la mort imminente dans les yeux des autres, sauf que cette fois ça lui arrive dans un avion où elle est elle-même passagère... Ou encore ce chien qui finit par retrouver la trace de ces maîtres partis sans lui, sauf que ce n'est pas un happy end, à la dernière case le chien veut se venger. Bref il y a de bonnes idées, cela se lit assez vite.

06/02/2021 (modifier)
Par Yann135
Note: 3/5
Couverture de la série Wannsee
Wannsee

La conférence de Wannsee s’est déroulée le 20 janvier 1942 dans la banlieue de Berlin. Quinze hauts responsables du Troisième Reich sont présents. Ils vont mettre au point l’organisation administrative, technique et économique de la solution finale de la question juive voulue par Hitler. C’est Reinhard Heydrich qui préside cette conférence. Celle-ci est brève. Elle dure moins de 2 heures. Elle va entériner la mise en œuvre de l’extermination du peuple juif en obtenant la collaboration sans entraves et le soutien sans faille de l'ensemble de l'appareil de l’état et du parti nazi. Cet album retrace cette conférence invraisemblable qui va décider du sort de plusieurs millions de personnes autour d’un buffet. La tâche est évidemment ardue. Ne vous attendez pas à du suspens, ou des actions dans tous les sens. Le rendu est pourtant réussi. Nous sommes un spectateur attentif des débats qui entraineront le génocide que l’on connait. Heydrich mène les débats. Aucune contradiction. La liquidation « industrielle » des juifs d’Europe est en marche. C’est effrayant et glaçant. Pour la petite histoire ces brillants « fonctionnaires » ont pris soin de dissimuler leur crime avant même de l’avoir perpétuée en brûlant toutes les notes prises durant les échanges de cette journée si particulière. Le graphisme est incroyable. Ça va vous bouger et vous remuer la rate. La colorisation tout en vert gris est particulière mais ô combien appropriée. Vous avez l’impression de feuilleter un album photos portant les marques du temps passé. Le découpage est génial. A la fin de l’histoire, à noter quelques pages pour nous présenter succinctement chacun des protagonistes de cette rencontre. Ce qui est indigne et révoltant, certains ont vécu encore de nombreuses années sans être trop inquiétés après la chute du Troisième Reich ! Relater cet épisode était sans doute un pari. Fabrice Le Hénanff l’a relevé haut la main. Un bel album historique à découvrir qui n’est pas destiné qu’aux férus de cette période de l’histoire.

06/02/2021 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série L'Homme sans sourire
L'Homme sans sourire

J'ai cru que j'allais beaucoup apprécier cet album. En effet, il s'entame de manière très réjouissante. Cela commence comme ces dystopies un peu loufoques telles Horologiom, un royaume de béton aux immeubles titanesques et déshumanisés où le rire et le sourire sont interdits par décret royal, l'inverse d'un Houppeland où la fête était là au contraire obligatoire. Seul le Roi Joyeux, sa famille et les nobles Sous-Joyeux sont autorisés à rire, et c'est d'ailleurs parce qu'il rit toujours de bon cœur que le Roi est Roi. Sauf que justement, en réalité, ce dernier cache sa déprime derrière un rire de façade, et malheur à qui l'apprendrait. Quand son frère et rival veut dévoiler la vérité pour reprendre le trône, il se voit exilé au bas de la gigantesque et resplendissante tour royale pour aller vivre dans l'obscurité du monde des Sinistres. Ce qui va fortement attrister la pourtant toujours rigolarde Princesse Carmine qui aimait tant son tonton. Et l'Homme sans sourire dans tout ça ? Eh bien, c'est l'un de ces fameux Sinistres, un homme du commun qui pourtant n'a que la bonne humeur à l'esprit depuis sa naissance. Mais comme c'est interdit, on lui a coupé les muscles zygomatiques pour le maintenir en permanence derrière un faciès malheureux. C'est une fable oscillant entre l'obscurité et l'humour. Issu du monde de l'animation et du graphisme, c'est le premier album dessiné par Stéphane Hirlemann. Il s'en sort très bien surtout pour ce qui est de la cité et de ses perspectives démesurées. Sa ville sinistre survolée de dirigeables est superbe, et le contraste avec la tour immaculée du roi fonctionne très bien. Le trait est plus hésitant sur les visages des protagonistes mais cela n'a rien de dérangeant. Et puis j'ai été sensible aux influences qu'on ressent dans son style, et par exemple à ce que je pense bien être un clin d'oeil à L'Incal de Moebius dans le dessin pleine page de la toute dernière planche de l'album. Qu'il s'agisse de ses architectures gigantesques et déshumanisées ou du fond du récit lui-même et de ce tyran maniaque et ridicule perché en haut de sa tour, il y a beaucoup du Roi et l'Oiseau dans cette BD, avec d'ailleurs une référence directe à l'oeuvre de Prévert et Grimault au détour d'une phrase. La narration m'a beaucoup plu au départ. Le texte narratif est en effet très présent et en grande partie écrit en rimes, avec une certaine forme de jubilation et d'humour. Le narrateur brise régulièrement le quatrième mur en s'adressant parfois directement au lecteur, et parfois directement aux protagonistes du récit, le plus fou d'entre eux l'entendant et lui répondant pour de bon. Malheureusement, j'aurais aimé que la narration finisse par se faire un peu plus discrète car à la longue elle se révèle trop présente, venant finalement alourdir le rythme et impacter la fluidité de la lecture. Mon enthousiasme initial est venu peu à peu buter sur un récit qui s'enlise doucement, sans jamais devenir ennuyeux mais qui perd de sa saveur. Je n'ai d'ailleurs réussi à m'attacher à aucun des personnages en particulier. Et puis la fin de l'intrigue elle-même m'est apparue embrouillée, une fin en queue de poisson pas satisfaisante... ... jusqu'à l'épilogue qui en deux pages vient donner un jour nouveau au récit et à son message véritable. Je dois avouer avoir été pris complètement au dépourvu par cette révélation qui, je vous préviens, vient de l'extérieur et n'est pas inhérente au conte lui-même. Mon ressenti face à celle-ci a été double. D'une part, j'ai été épaté par la manière dont elle modifie la vision du récit que je venais d'achever et surtout par la confession intime et courageuse qu'elle impliquait. Mais d'autre part, je me suis senti un peu mal à l'aise, me demandant s'il fallait forcément qu'une telle révélation bouleverse le ressenti que j'avais éprouvé à la lecture et m'oblige à l'aimer. Au final, j'ai décidé que non et que je resterai sur mon impression d'une seconde moitié de l'intrigue un peu trop confuse, mal rythmée et parfois trop bavarde, qui a réduit le grand plaisir que j'ai eu à lire la première moitié. C'est un joli conte noir, qui prend d'autant plus de saveur quand on découvre sa révélation finale, mais ce n'est pas l'excellent récit qu'il aurait pu prétendre à devenir s'il avait continué dans la foulée de ses premières pages.

06/02/2021 (modifier)
Par CVI
Note: 3/5
Couverture de la série Undertaker
Undertaker

J'aime les BD western et c'est de plus en plus à la mode. J'ai donc été séduit par cette dernière avec un personnage original. J'ai malheureusement peur que la série tourne uniquement sur un coup de commerce et se multiplie sans plus rien apporter de tomes en tomes. Si vous aimez les histoires avec une fin, méfiez vous de cette série elle va nous coter un max ...

06/02/2021 (modifier)
Par CVI
Note: 3/5
Couverture de la série Giant
Giant

Je viens de lire l'intégrale, très bien présentée, c'est d'abord un bel objet. Très bon dessin et histoire qui méritait un ouvrage. Je note 3, car c'est assez ennuyeux et j'ai eu du mal à aller au bout.

06/02/2021 (modifier)
Par Yann135
Note: 3/5
Couverture de la série Deadline
Deadline

Cette BD commence par la fin. Enfin presque. Cela débute par l’assassinat du Capitaine John C. Lester, ancien officier du 3 RD infantry et un des fondateurs du Ku Klux Klan, par Louis Paugham. D’entrée de … lecture, vous êtes littéralement aspirés par le récit. Et vous ne pourrez plus lâcher l’album avant de connaitre la vérité. C’est magnifique. De nombreux allers et retours vont se succéder entre plusieurs époques pour mieux appréhender la vie de ce soldat orphelin, enrôlé de force dans l’armée sudiste. Il faut bien tenir la BD pour ne pas perdre le fil de l’histoire. Je ne suis pas trop western, mais franchement cela le fait. Pas de cowboys et d’indiens à l’horizon. Le dessin de Christian Rossi est sublime. Certaines planches sont admirables avec une colorisation ocre très soutenue. J’avais déjà pu apprécie son style graphique à travers la série « Jim Cutlass ». L’histoire aurait méritée cependant d’être moins fouillis. Trop de sujets se côtoient. Pêle-mêle, Laurent Frédéric Bollée aborde tout en allégorie le racisme, l’homosexualité, la vengeance, et la guerre. On se perd un peu même si le rendu final tient la route. Petite particularité de cet album, dans de nombreuses bulles, les majuscules sont en gras. C’est un peu chiant car cela n’apporte rien visuellement. Voilà donc un one shot intéressant de 80 planches, qui sort des sentiers battus, qui m’a procuré un bon moment de lecture. Je tiens à féliciter Glénat qui aurait pu sur ce coup là sortir un diptyque. Le cahier des esquisses joint à l’album est séduisant.

06/02/2021 (modifier)
Par Yann135
Note: 3/5
Couverture de la série Happy Slapping
Happy Slapping

Vous pouvez allumer la lumière s’il vous plaît ? Avec cet album en noir et blanc de Peyraud et Villard vous allez plonger dans l’obscurité ! Et pour sortir de la noirceur de l’histoire, il vous faudra un grand soleil pour reprendre pied. Cécile a glissé tout doucement dans la came. Mais pour payer ses doses, au fil du temps elle a dû se prostituer. Depuis quelques mois elle est clean. Elle travaille au Samu social. Elle essaye de reprendre l’histoire de sa vie là où elle s’est arrêtée. Derrière ce choix, elle tente de retrouver son père qu’elle n’a pas vu depuis des années. L’immersion dans le monde des SDF parisiens vous claque à la face ! Ca va vous bouger. Noir c’est noir. Mais dans cet univers glauque et sordide, l’espoir est là. Pas de chichi, pas de mise en garde, vous êtes confrontés sans concession dans un monde que nous préférons ne pas voir. C’est violent et cruel. La tolérance n’est pas de mise tout en évitant le voyeurisme gratuit. Le dessin est moyen sans fioriture mais c’est sans doute ce graphisme qu’il fallait pour illustrer cette histoire sur le monde de la rue. C’est au final un album glaçant mais terriblement réaliste. Vous ne sortirez pas indemnes de votre lecture. Voilà une chronique sociale implacable qui vaut le coup d’œil

06/02/2021 (modifier)
Par CVI
Note: 3/5
Couverture de la série Giacomo C.
Giacomo C.

Je viens de relire la série. Enfin presque, j'ai arrêté au n°9. Il y a de très bon moments, mais cela perd de l'intérêt dans le temps. On est séduit au départ par Venise et les personnages, mais au bout de 10 tomes, on ne va pas vers les derniers.

06/02/2021 (modifier)