Les derniers avis (47463 avis)

Par Gaston
Note: 3/5
Couverture de la série L'Epervier Bleu
L'Epervier Bleu

2.5 J'ai lu 5 albums parus chez Dupuis et disons que c'est le genre de bande dessinée qui plait uniquement aux amateurs de vieilles bande dessinées tant le ton est désuet. Le dessin de Sirius est daté et je trouve que les poses du héros et de son copain adulte sont souvent ridicules et on dirait presque une parodie par Gotlib. Je note tout de même de l'amélioration au fil des tomes et les albums Point Zéro et La planète silencieuse sont en noir et blanc, ce qui permet d'admirer le trait en noir et blanc de Sirius. Ses deux derniers tomes sont d'ailleurs ceux qui m'ont le plus intéressé, ne serait-ce que pour les comparer aux deux de Tintin sur la lune. Dommage d'ailleurs que l'histoire va finir censurée et finit abruptement. S'il y a des explications scientifiques, le ton est tout de même plus fantaisiste si on compare à ce qu'a fait Hergé (ainsi l'Épervier bleu et ses copains sont de très bon astronautes alors qu'ils ont fait aucun entrainement et c'est pas le truc le plus incroyable de ce récit !). Il y a assez d'éléments dans les scénarios pour ne pas m'ennuyer, mais cela reste daté, avec des histoires remplies de péripéties avec des ficelles souvent très grosse. Un truc amusant est que je trouve que les héros semblent un peu cons par moment et s'énervent facilement. Dommage que Dupuis n'a pas édité les histoires parues dans les années 70. Je suis un peu curieux de voir ce que ça donne et Sirius a son style qu'il a pour Pemberton et je préfère ce style à celui qu'il a dans les années 40-50.

17/02/2021 (modifier)
Par Benjie
Note: 3/5
Couverture de la série Julia von Kleist
Julia von Kleist

Dommage que cette série se soit arrêtée après les trois premiers tomes. L’angle choisi pour le scénario est vraiment intéressant. Non pas de suivre le parcours du chef de famille, mais celui de sa femme, Julia, qui a hérité de l’entreprise de son père au grand damne de son mari. Sur fond de montée du nazisme dans l’Allemagne des années 30, on suit le destin des différents personnages de la famille : Julia le personnage fil rouge perd pied peu à peu dans une famille et une société qui pactise un peu trop facilement avec les nazis. L’histoire est juste, nuancée. Pour une fois, on n’a pas les bons d’un côté et les méchants de l’autre. Au contraire, elle nous montre toute la complexité d’une société en proie à des intérêts divers, à des peurs et à des choix… qui se révèleront, parfois, ne pas être les bons. La famille von Kleist est partagée entre ses intérêts et ses valeurs. Le point de vue du scénariste est vraiment pertinent, l’histoire se complexifie peu à peu et on ressent bien la montée du drame. Beaucoup de thèmes sont abordés – trop peut-être – le couple, l’adultère, les choix politiques, la déportation, les persécutions, l’homosexualité, la société allemande des années 30. Trois albums, un par année 1932, 1933, 1934. La fin du troisième album ouvre sur une suite dans laquelle Julia va devoir faire des choix décisifs et se confronter à une réalité encore plus dure mais pour le moment, pas de suite. Je suis carrément moins fan du dessin trop statique. Un très gros bémol sur les visages, en particulier ceux des femmes, pas assez expressifs à mon goût. A lire même si la saga est interrompue. Les trois premiers tomes forment un premier cycle cohérent.

16/02/2021 (modifier)
Par Josq
Note: 3/5
Couverture de la série Superman - American alien
Superman - American alien

Plus proche du recueil de nouvelles que d'une histoire suivie, Superman - American alien est l'occasion pour le scénariste Max Landis de revisiter certains moments marquants de la vie de Superman : son enfance, l'apprentissage de ses superpouvoirs, ses premiers essais en tant que justicier, sa relation avec Lois Lane, etc... L'originalité n'est pas toujours au rendez-vous, mais tout de même, il y a des éléments surprenants dans quasiment chacune de ces histoires, ce qui fait qu'aucune n'est inutile ou ennuyeuse. J'ai bien aimé le rapport de Superman à Batman, particulièrement, l'homme chauve-souris étant à la fois un modèle et presque un adversaire vis-à-vis du surhomme. J'ai aussi apprécié les différentes apparitions (parfois des caméos) de méchants plus ou moins emblématiques de l'univers DC. Pour quelqu'un comme moi qui n'y connaît quasiment rien, ça permet d'acquérir une assez bonne (me semble-t-il) vue d'ensemble de tout cet univers. Le fait de changer de dessinateur à chaque histoire est intéressant, et permet de créer une foule d'ambiances différentes. Après, cela pousse forcément à les comparer entre elles et on peut trouver ça un peu dommage puisque, qu'on le veuille ou non, on adhérera davantage à certaines atmosphères et moins à d'autres. Toutefois, cela nuit assez peu à la cohérence d'ensemble de l'ouvrage, d'abord grâce à une narration simple et épurée, mais jamais simpliste. Bref, un comics sympathique et agréable à lire, qui donne une vision légèrement nouvelle de Superman, tout en ressassant l'histoire qu'on connaît déjà. Pas un incontournable, mais une lecture plaisante.

16/02/2021 (modifier)
Couverture de la série Sherlock Holmes - La BD dont vous êtes le héros
Sherlock Holmes - La BD dont vous êtes le héros

Je ne suis pas coutumière de ce genre de BD, dans mon souvenir je n’ai jamais lu de « roman dont tu es le héros ». J’ai juste le vague souvenir d’avoir lu « Panique au cirque » de la série « Une bande dessinée dont tu es le héros » quand j’étais petite. C’est donc avec un œil de novice que je me suis plongée dans cette BD. Pour tout dire, j’ai trouvé la première lecture un peu stressante car j’avais très peur de faire un mauvais choix et de ne pas arriver au bout de l’enquête. Je conviens que c’est plutôt ridicule comme réaction, mais finalement ça montre bien que je me suis prise au jeu. Une fois cette première lecture achevée, je me suis replongée dans l’album pour essayer d’explorer toutes les autres possibilités, et je dois avouer que j’ai davantage savouré cette seconde lecture. Ceci-dit elle ne s’apparentait plus vraiment à la lecture d’une BD car je suis passée relativement vite sur certains passages, mais en tous les cas j’ai pris plaisir à prendre des chemins différents et découvrir des fins que j’étais soulagée d’avoir évité à la première lecture, mais aussi des passages assez drôles. Pour moi cette BD s’apparente davantage à un jeu qu’à une lecture à proprement parler, mais l'essentiel est que je l’aie appréciée. J’ai trouvé que l’ensemble fonctionnait plutôt bien, et j’ai bien aimé suivre l’enquête aux côtés de Sherlock Holmes. (Je découvre au moment d’écrire mon avis qu’il s’agit d’une série qui compte 7 tomes, alors que je pensais qu’il s’agissait d’un one shot. Je ne pense pas avoir suffisamment aimé cet album au point d’acheter la collection complète, mais à l’occasion je pense que je me laisserais volontiers tentée par l’achat de l’un ou l’autre tome).

16/02/2021 (modifier)
Par Titanick
Note: 3/5
Couverture de la série Lo
Lo

Une fable bien sympathique avec les personnages du panthéon antique. Les aventures des deux tourtereaux, Daphnis et Chloé, repris du roman pastoral de Longus, sont mélangées avec l'histoire de la nymphe Callisto, une des nombreuses conquêtes de Zeus. Les principales péripéties de ces deux mythes sont reprises et réarrangées avec une saveur plus moderne dans les dialogues notamment. Curieusement les divinités grecques et latines se mélangent : si on est au royaume de Zeus et Héra, pourquoi Diane et Bacchus au lieu d'Artémis et Dyonisos ? Et finalement pourquoi pas, dans les légendes tout est permis. Cette petite histoire est sans prétention mais pas sans charme. Les dialogues un peu décalés sont assez savoureux et le dessin, assez naïf, ne manque pas de fraîcheur. Certainement pas inoubliable, mais un bon petit moment de détente.

16/02/2021 (modifier)
Couverture de la série Tracnar & Faribol
Tracnar & Faribol

Ce one-shot se révèle une lecture sympathique, c’est bien rythmé, le dessin est plutôt chouette, dynamique (même si un je ne sais quoi dans la finesse du trait, la colorisation, lui fait perdre un peu de force). On est dans un mixe d’aventures médiévales (tendance médiéval-fantastique), de conte et de fantasy, avec des personnages animaliers qui ne sortent pas vraiment des standards classiques : le roi est un lion, le trouble-fête chapardeur est un renard (Faribol), avec son complice Tracnar, un loup aussi fourbe que lui, ce qui donne des airs de « Roman de Renart », etc. Si la lecture est agréable, c’est sans doute cet aspect un peu déjà vu qui l’empêche de surprendre. Les intrigues de la nouvelle épouse du roi ne sont pas neuves, comme une bonne partie de l’univers développé. Les 5 Terres, pour prendre une série actuellement en cours, joue en grande partie sur les mêmes ressorts. Mais là où elle prend le temps de développer en plusieurs tomes intrigue et univers, Benoit du Peloux concentre ici son histoire sur un seul tome. Pourquoi pas ? Pas de rallonge inutile ou artificielle. Mais peu de place pour développer quelque chose d’original aussi, et la conclusion est un peu vite emballée. Toutefois, sur un air de déjà-vu, cela reste quand même, comme je l’ai dit plus haut, un album qui offre une bonne lecture-détente. A l’occasion d’un emprunt en bibliothèque, plus qu’un achat, selon moi.

16/02/2021 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
Couverture de la série Symbiote Spider-Man - Fondu au noir
Symbiote Spider-Man - Fondu au noir

2.5 J'adore l'œuvre de Peter David. Il a donné de très bonnes histoires de Spider-Man et aussi a fait le meilleur run de Hulk (run que l'on peut lire dans l'intégrale de Hulk). Il fallait donc que je lises cet album ! Après lecture, je pense que les meilleurs années de Peter David sont derrières lui. C'est pas mauvais, ça se laisse lire, mais il y a rien de bien mémorable selon moi. C'est juste une autre histoire de Spider-Man de plus. On notera que ça se situe dans le passé, plus exactement au milieu des années 80 lorsque Spider-Man avait le symbiote comme costume et la chatte noire était son partenaire. C'est d'ailleurs la période où David a commencé à écrire des récits de Spider-Man. Quant au dessin, je le trouve trop froid et un peu moche. En faite, j'aurais aimé un dessinateur de Spider-Man de cette période, histoire d'accentué le coté rétro du récit (ici on dirait juste un autre comics des années 2010). Franchement, lorsque je vois qu'une des couvertures variantes a été dessiné par Alex Saviuk qui a dessiné le tisseur dans les années 80-90 (dont certains numéros avec Peter David !), je me demande pourquoi il a pas dessiné le récit.

15/02/2021 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
Couverture de la série Batman Universe
Batman Universe

2.5 J'étais un peu curieux de voir ce que Bendis allait faire avec Batman et je fus surpris du cinéma. En effet, au vu de la biographie de Bendis, on peut imaginer qu'il aurait fait un polar sombre mettent en vedette Batman et son univers, mais là on est dans du pur amusant et on va passer la majeur partie du récit en dehors de Gotham ! Batman va faire équipe avec plusieurs héros pour combattre le méchant Vandal Savage et il va se promener un peu partout dans l'univers de DC Comics. Je ne suis pas vraiment fan de Batman en dehors de Gotham. J'ai tout de même bien aimé le scénario....au début. Au fil des chapitres, mon intérêt à baissé. La faute en partie au fait que le grand méchant ne m'intéresse pas, mais aussi parce que le récit m'a semblé un peu décousu. Cela reste divertissant, mais pas indispensable. Sinon, j'ai bien aimé le dessin qui est bien moins froid et sombre que ce que l'on retrouve dans les comics de Batman moderne. Je voudrais bien voir ce style plus souvent. Il y a aussi deux histoires courtes qui sont pas mauvaises, mais pas très mémorables.

15/02/2021 (modifier)
Par cac
Note: 3/5
Couverture de la série Mon fiston ma baston
Mon fiston ma baston

On ne peut pas dire que David Snug fasse dans la finesse ! Côté dessin c'est minimaliste. Son personnage de barbu mi-hipster mi-farfadet est une caricature de troll trash. Au chômage, il fait un gamin à une fille de 20 ans sa cadette et la moitié de son âge. En voulant faire l'avortement avec ses accessoires de tricot il tue la mère et se retrouve père d'une gamine. Il la tient toujours nue et tête en bas et veut l'élever comme son fiston car "une fille ça fait PD". Franchement, à la limite du 2/5 mais certains gags, pas beaucoup, m'ont fait rire quand même. Je ne décris pas la blague du Nuts, c'est réservé aux initiés.

15/02/2021 (modifier)
Couverture de la série Radium Girls
Radium Girls

Un sujet lourd qui malheureusement se répètera inlassablement dans d'autres lieux avec d'autres victimes et d'autres profiteurs inconscients... Je pense aux scandales de l'amiante débuté dans les années 1900 pour aboutir à une législation sanitaire que dans les années 90, des pesticides qui tuent les agriculteurs et leur terre depuis toujours, aux luttes syndicales acharnées de ces 150 dernières années pour obtenir des conditions de travail décentes. Donc ici, un gros sujet sur la valeur accordée par les patrons à la vie de leurs travailleuses. Vous vous en doutez, cette valeur est très faible, et nos pauvres travailleuses se tueront littéralement à la tâche. Alors Cy à réussi à insuffler de la vie et du dynamisme à ses personnages. Les dessins aux crayons simples avec des couleurs pastels présentent un ensemble personnel et harmonieux que j'ai vraiment apprécié. Ce récit est parfaitement équilibré et lisible. Aucun temps mort et une lecture toujours intéressée. Quelques bémols cependant... Je trouve qu'il y a trop de personnages et comme c'est un récit qui se veut rapide et fluide, et bien l'auteur ne prend pas le temps de nous dévoiler ses personnages. Tout est évoqué très succinctement. Aussi graphiquement, j'ai eu du mal à clairement reconnaitre les différents protagonistes féminins. Et oui, avec peu de couleur et un dessin simplifié, pas facile de créer des personnages bien identifiables.

15/02/2021 (modifier)