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Couverture de la série Sa Majesté l'idol
Sa Majesté l'idol

Pas très originale, cette romance fantasy qui voit une jeune femme plongée dans le passé grâce à (ou à cause de, ça dépend des points de vue) un miroir magique. Il dispose pourtant de petits détails qui lui permettent de sortir légèrement de la masse. Tout d’abord, il s’agit d’un manga coréen dont le sens de lecture est identique à celui des bandes dessinées occidentales. C’est très certainement un détail anodin pour les gros lecteurs de manga mais pour un vieux dans mon genre, ce sens de lecture demeure plus confortable. Ensuite, un des personnages est une idole coréenne (ces jeunes gens ultra-médiatisés qui chantent comme ils peuvent en exposant au maximum leurs sourires pepsodent et leur tailles mannequin sont un véritable phénomène de mode en Asie et commencent à le devenir également en Europe… Après tout, on s’est bien tapé des boys band il y a quelques décennies). Enfin, ce manga est en couleur. Honnêtement, ça se lit plutôt bien. C’est très cliché (miroir magique, sosies, gentil prince versus méchant chambellan, romance entre deux amis d’enfance, etc…) et les dessinateurs n’hésitent pas à fortement caricaturer leurs personnages lorsqu’ils veulent créer un effet comique (tendance qui m’énerve d’ordinaire) mais les personnages sont attachants, le rythme est bon, le dessin est plutôt agréable. C’est léger, pas prise de tête, pas surprenant… mais finalement pas si mal que ça. Bon, à titre personnel, si la série devait d’étirer sur plus de 4 tomes, je pense que je l’abandonnerai en cours de route (je crains en effet que l’on tourne rapidement en rond avec ces incessants voyages entre deux époques) mais, à l’heure actuelle, je suis preneur pour le tome 2. Pas mal, quoi… paaaas fabuleux mais pas mal.

04/05/2023 (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Baby Bleu
Baby Bleu

Il est des sujets tabous, intimes, dont il est parfois (souvent ?) difficile de parler. La dépression post-partum en fait partie. Marion Nail, autrice et illustratrice, en a fait la douloureuse expérience après la naissance de son premier enfant. Elle est donc allée voir une thérapeute, qui lui a conseillé de faire des exercices sous forme de dessins dans un cahier dédié. La jeune mère s'y est pliée, a abandonné, puis y est revenue, créant pour l'occasion un alter ego en forme de sphère de couleur bleue, sobrement surnommé Bleu. Dont l'enfant, Jaune, est la principale source de soucis. La grossesse est l'occasion de nombreux changements physiques et psychiques chez la mère, et nombre de ses changements, surtout psychiques, sont donc mis en scène et personnifiés dans cet album au ton très personnel, dans lequel Marion Nail s'interroge aussi sur sa vision du monde, son rapport à la maternité et à son corps. C'est émouvant, très émouvant. Il est fort probable que les angoisses qu'elle décrit dans ce petit album (78 pages demi-format avec une couverture souple) aient été vécues par nombre de jeunes parents. de manière à la fois simple et accessible, elle expose donc ce qu'elle a ressenti pendant les premiers mois, les premières années de sa parentalité. Livrant au passage quelques petits "trucs" pour laisser passer les vagues de colère qui la submergeaient parfois, jusqu'à commettre des choses à la fois tristes et graves. Des envies, des pensées que nombre de parents n'ont pas manqué de ressentir, dépassés par ces petites vies qui prennent tellement de place. Les trois quarts de l'album nous montrent des taches de couleur (y compris pour la psychologue, représentée en rose) qui parlent et pensent, dans des planches en gaufrier de 4x3, des alternances de cases et de bandes, des cases pleine page, ou du 2x2. Seule la dernière quinzaine de pages nous propose des êtres humains, représentant le retour à la réalité dans le récit. Avec seulement trois couleurs en plus du noir. J'ai un seul regret concernant cet album, dont l'intérêt est dans le propos intime, c'est que Marion Nail ne soit pas allée plus loin, se livrant un peu plus sur son entourage, peut-être sa jeunesse. L'album est un instantané sur quelques mois, quelques années de sa vie d'adulte.

03/05/2023 (modifier)
Couverture de la série Le Petit Livre Rock
Le Petit Livre Rock

Une lecture pas inintéressante, mais sur laquelle je ne reviendrai pas. Bourhis nous livre ici, plus qu'une encyclopédie (qui serait plus exhaustive et plus neutre), une sorte de best-of personnel. Très personnel (la preuve en est que l'auteur lui-même a semble-t-il changé pas mal de chose lors de la réédition que j'ai lue, ôtant, ajoutant des disques alors oubliés ou mis "par erreur"). Et du coup, les choix de Bourhis, s'ils sont intéressants et le plus souvent faisant sens, vont laisser la plupart des lecteurs (dont moi) frustrés, chacun estimant le choix bancal, chaque lecteur pointant les oublis (Mike Oldfield avec au moins Tubular Bells; Pink Floyd quasi absent, C.D. Santana, etc), les remarques difficiles à comprendre (à propos de Muse par exemple). J'ai perdu le fil au milieu des années 1990, et j'écoute beaucoup moins de musique depuis. Et, lorsque je le fait et que c'est du Rock, c'est plutôt du Rock années 1970, 1980 à la rigueur. Je ne peux donc juger des choix de la fin de l'album. Pour rendre vivant son album, Bourhis multiplie les reproductions de pochettes de disques, les allusions à la culture pop de l'époque (liées à des groupes de Rock ou des styles musicaux). C'est globalement bien fait, mais du coup la part proprement BD de l'album est ridicule. Et, lorsqu'il présente des "à-côtés", là aussi le choix ne fait pas forcément l'unanimité (pourquoi pas "Kind of Blue" pour illustrer Miles Davis ? Pourquoi aucune allusion au Jazz Rock ? Ect.). Bref, un album à feuilleter, éventuellement à offrir à des amateurs de Rock (plutôt âgés je pense). L'auteur s'est fait plaisir, mais le concept peinera à combler ses lecteurs.

03/05/2023 (modifier)
Couverture de la série Folklords
Folklords

Quelques temps après m'être fait une grosse mise à jour de la série Fables, je découvre Folklords, série qui partage quelque similitudes féeriques. Il n’y a qu’un tome paru à ce jour mais la comparaison ne jouera pas en faveur de cette dernière. Pourtant j’apprécie beaucoup Matt Kindt, je lui laisse le bénéfice du doute pour la suite mais j’ai trouvé ici l’histoire moyennement accrocheuse, j’attends encore la bonne idée ou le petit plus qui emmène le récit dans d’autres sphères. En l’état c’est trop gentillet. Il en est de même pour le dessin de Matt Smith, efficace mais trop simple (sage ?) à mes yeux. Je n’ai pas arrêté de me dire durant ma lecture, oui bon ça fait le taf mais bof, par contre la narration est bonne et les personnages bien différenciés. Je suis dur alors que ça se laisse lire facilement mais pour l’instant ça s’est révélé en deçà de mes attentes, de justesse un petit pas mal. Cependant comme pour Fables, j’espère que la suite me fera mentir, cette dernière se faisant attendre gentiment d’ailleurs.

03/05/2023 (modifier)
Couverture de la série Bouche du diable
Bouche du diable

Publié il y a une grosse trentaine d'années, cet album nous replonge dans les turpitudes des services secrets en plein coeur de la guerre froide, qui prenait fin au moment de sa publication (mais toutes ces méthodes ont-elles réellement et totalement changé ?). Le préambule est très long, prend le temps de nous décrire par le menu la "formation" de Bouche du diable, de son enfance malheureuse à son éducation par une officine du KGB, pour être un "parfait Américain", le héros étant destiné à être un agent soviétique infiltré aux Etats-Unis. Tout s'accélère ensuite lorsqu'il est aux Etats-Unis, et qu'il doit remplir ses premières missions, toujours sous la surveillance de celui qui l'a formé (et qui ne lui fait pas confiance). Disons que ça se laisse lire plutôt agréablement. Le dessin de Boucq est - comme toujours - très bon (seule la colorisation a sans doute un peu mal vieilli). La narration est elle aussi fluide, assez dynamique - on ne s'ennuie pas. Par contre, dans le dernier quart de l'album, j'ai trouvé bien trop improbables, pour ne pas dire manquant totalement de crédibilité certaines scènes : la façon avec laquelle l'Indien sort le héros des égouts, ou intervient dans l'église face aux tueurs du KGB, impossible d'y croire. C'est dommage, car le reste misait justement sur la crédibilité de l'intrigue. La fin est aussi pas mal expédiée. Bon, sinon, ça reste une lecture agréable.

03/05/2023 (modifier)
Par Alix
Note: 3/5
Couverture de la série Dune - Chroniques d'Arrakeen
Dune - Chroniques d'Arrakeen

Ce recueil propose deux histoires de 40 pages chacune (l’équivalent d’un comic-book américain) se déroulant pendant la bataille d’Arrakeen, dans le premier roman Dune. Le gros point positif de cet album est qu’il s’intéresse aux personnages, à leurs émotions, leur passé, alors que les romans de Dune sont connus pour leur froideur. A ce titre j’ai beaucoup apprécié la première histoire, qui s’intéresse au passé d’un Sardaukar, et aux circonstances qui influencent ses actions lors de cette bataille importante. La deuxième histoire m’a semblé plus anecdotique, même si je dois avouer avoir apprécié son dénouement. La mise en image est confiée à deux dessinateurs peu connus, et ils s’en tirent bien. J’ai particulièrement apprécié le trait de Adam Gorham. Un album objectivement léger en contenu, qui n’enrichit pas vraiment l’univers de Dune, mais qui propose deux histoires très humaines, qui devraient intéresser les complétistes de l’œuvre de Frank Herbert.

03/05/2023 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Boubou et ses amis
Boubou et ses amis

Boubou et ses amis est une série jeunesse, probablement destinée aux lecteurs de 6 à 10 ans. Boubou, c'est un chien, et ses amis, c'est son petit maître et ses deux copains. Ensemble, ils jouent à des jeux d'enfants mais leur imagination est si grande qu'ils la partagent avec nous et qu'on voit comme eux le chien parler et les châteaux imaginaires prendre forme... jusqu'à l'heure du goûter ou d'aller se coucher. L'album comprend cinq histoires courtes au réalisme variable. La première commence simplement avec les enfants qui fabriquent un gâteau avec des ingrédients du jardin, avec comme seule fantaisie que le chien Boubou va demander lui-même au boulanger s'il peut avoir des bougies. Tandis que plus tard on en aura d'autres bien plus fantaisistes, comme par exemple une aventure dans le monde magique de l'autre côté du miroir à la poursuite d'un lutin. Le graphisme de Yoon-Sun Park a l'aspect désuet des livres illustrés pour la jeunesse d'il y a une cinquantaine d'années, un dessin simple, rond et coloré. Les histoires sont assez inégales. Les deux premières m'ont laissé un peu perplexe, pas convaincu. J'ai par contre beaucoup aimé celle où le garçon se fait remplacer par son chien pour aller à l'école : elle est pleine d'humour même pour un lecteur adulte. Les deux restantes sont sympathiques quoique moins drôles. Je n'arrive pas à cerner si ce type d'album plaira aux enfants pour l'aventure imaginaire qu'elle leur propose ou plutôt aux adultes pour la part de poésie naïve et d'humour qu'elle contient. Je ne suis pas vraiment tombé sous le charme de cette BD qui oscille entre le rétro et l'originalité mais je n'ai pas passé un mauvais moment de lecture.

03/05/2023 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Les Pizzlys
Les Pizzlys

J'ai commencé cette lecture en ayant un peu de mal avec son graphisme. Le visage du grand frère notamment m'exaspère avec son regard vide et sa bouche noire. Et chacune de ses crises de vertige me donnait moi aussi la nausée... ce qui est peut-être une réussite en fait pour le dessinateur. Mais finalement, une fois les protagonistes arrivés en Alaska, j'ai commencé à accrocher au récit et à me laisser transporter. Les thématiques abordées sont intéressantes qu'il s'agisse de la manière dont des jeunes peuvent s'adapter à une vie complètement nouvelle dans la nature semi-sauvage, comment cela va permettre à chacun d'entre eux de se retrouver, mais aussi tout ce qui est impacts environnementaux du réchauffement climatique sur la nature et la société humaine en Alaska (sans pouvoir juger du réalisme de ce qui nous est montré là). J'ai un peu moins accroché aux thématiques plus shamaniques qui imprègnent peu à peu l'histoire. Et j'ai aussi été frustré par la conclusion du récit que je trouve trop abrupte ; j'aurais aimé en lire davantage. Mais c'est plutôt une bonne chose, non ?

03/05/2023 (modifier)
Par karibou79
Note: 3/5
Couverture de la série Sardine de l'espace
Sardine de l'espace

4/5 pour les enfants, max 2/5 pour les adultes Succès assuré pour les enfants car compilant tout ce qui peuple leur imaginaire: les pirates, l'aventures, les blagues, le gros méchant qui perd toujours, des couleurs pétantes, des histoires courtes avec un début et une fin... Mais pour un ado, c'est déjà redondant et blasant. Le dessin de Sfar et Sapin se veut enfantin mais j'ai la sensation que cela arrange bien les dessinateurs qui n'ont pas trop à se casser le c.l :) Pourtant d'autres séries comme Petit Poilu ont ce genre de scénario et dessin simplistes en commun mais on prend plaisir à les relire plusieurs fois. Là, les jeunes enchaînent avec les tomes suivants et basta.

03/05/2023 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
Couverture de la série Ma revenante bien-aimée
Ma revenante bien-aimée

Le titre a attiré mon attention sur cette série que je ne connaissais pas du tout. Je regrette pas mon achat ! C'est pas la série du siècle, mais c'est un manga bien divertissant avec un point de départ original. L'humour fonctionne bien, j'ai bien ri à quelques reprises et il y a un bon mélange de moments de tendresse, de moments humoristiques et aussi un peu de drame. Les deux personnages sont attachants. Le dessin est très bon et j'adore les expressions de Remi la revenante, l'auteur fait un bon boulot de ce côté-là. Il manque juste quelque chose pour que le scénario soit vraiment prenant à mes yeux. En fait, je pense que c'est typiquement le genre de manga dont j'aime bien lire quelques tomes, mais si ça dure des dizaines de tomes, je risque d'abandonner !

02/05/2023 (modifier)