Hum... je tiens tout de même a calmer quelques ardeurs concernant cette série...
Certes, cet album (puisque nous avons ici affaire à un one shot) se laisse très bien lire, est assez original, et surtout "frais". Le type d'ouvrage que l'on aime lire, qui détend.
Toutefois, je ne crierai pas au génie comme certains autres l'ont fait avant moi.
L'histoire de notre cher Aloys Clark, écrivain en fin de course qui n'a plus gout à rien et qui n'est plus capable d'écrire une ligne (surtout depuis la mort de son père), découvre donc "le coucou", livre d'auteur auto-édité et qui va, petit à petit, lui redonner le gout de vivre. L'idée est plutot bonne et semble très cohérente, et on croirait volontier que cette histoire est vraie.
Après un démarrage, il faut l'avouer, quelque peu houleux (on a parfois l'impression dans les premieres pages que l'auteur lui même n'était pas bien sûr de la voie qu'il prenait), le tout se stabilise et parvient réellement à passionner le lecteur qui lira d'une traite se gros album sans percevoir la moindre lassitude. C'est un bon point !
Mais que reste-t'il, une fois ce tome parcouru ? Bonne question... une histoire vraiment très personnelle, en fin de compte, et qui ne m'a pas réellement touché. Une tranche de vie sympatique, gaie, mais une originalité vraiment particulière, hélas...
Parfois, les situations semblent assez téléphonées, et même si le tout s'enchaine sans accro, on s'attend à plus que ce que l'on découvre... une idée pas exploitée à 100%, selon moi...
Le dessin de Denis est par contre assez figé. La mise en couleur est sympa et améliore l'ensemble, mais le style est tout de meme assez lourd, et vraiment pas fait pour le dynamisme en général : les traits sont plutot gras et anguleux, les personnages sont de vraies statues... Pas très important pour ce type de récit, certes, mais un style qui m'a un petit peu dérangé tout de même...
Bref, un ouvrage sans prétention qui vous fera passer un agréable moment, sans plus...
Mon sentiment sur Beatifica est assez mitigé. C'est une des premières BD que j'aie eu et j'avoue qu'à l'époque j'ai été faciné par ce monde futuriste assez proche de celui des "eaux de mortelune" mais où une solitude plus forte apparaît. La relecture me montre cependant pas mal de défauts. Tout d'abord le début de l'histoire sympatique manque parfois de maîtrise mais les dessins et les couleurs, bien qu'utilisant des prises de vue peu originaux, sont très agréables. Dufaux hélas nous déroute une fois de plus et choque par son manque de rigueur, . Il semble se laisser aller dans ses délires, peut-être par peur de décevoir par une fin trop classique, ce qui est assez frustrant et peut paraitre parfois prétentieux. Par contre on sent quand même des messages qui passent sur la musique, l'art, la vieillesse.
C'est une oeuvre assez pessimiste mais bien prenante tout de même.
Disons que Berthet, en cavalier seul, au dessin et au scénario, ne s'en sort pas trop mal. Il livre un thriller classique mais efficace. J'ai l'impression que le thème des jumeaux a déjà été exploité plusieurs fois de cette manière, je n'arrive pas à me souvenir où, mais une claire sensation de déjà-vu est là du début à la fin. L'ambiance évoque le thriller américain auquel Berthet semble souscrire completement puisqu'il en suit pratiquement toutes les règles. J'aurais peut-être aimé quelque chose de plus original mais force est de constater que tout cela est très bien mené avec un savoir-faire qu'il faut saluer. En plus, le dessin de Berthet, dont je ne suis pas un fan absolu, est fabuleux dans cet album.
Un album à réserver surtout aux fans du genre.
La première chose qui frappe dans " Banana Fight " c'est sans aucun doute le dessin. Tout en couleurs directes, assez caricatural, il est vraiment superbe ! On constatera également une évolution notable entre le début et la fin de l'album. Il est cependant parfois assez peu expressif ; je pense notamment à la scène des enfers, où les visages auraient pu, et même auraient dû, être plus représentatifs des émotions des personnages. Enfin pour un premier album, la barre est déjà placée assez haut. De plus, le portfolio en fin d'album est très beau.
Ce qui est plus discutable en revanche, c'est l'histoire. Non pas l'idée, qui est assez bonne, en tout cas autant que d'autres, et qui est développée sous forme de coupures de presse sur la 2ème de couverture (attention, à lire avant l'album !!!), mais plutôt la mise en forme, le découpage, qui pour ma part m'ont laissés un peu sur ma faim, avec une sensation de légèreté quant au contenu. Et puis pour l'instant on ne voit vraiment pas ce que le diable vient faire là-dedans... Alors bon, comme bien souvent dans ces cas-là, on va prononcer le terme " mise en place de l'histoire ", et réserver un avis plus précis lors de la sortie du tome 2.
Cet album est donc bien sympathique, et certainement très beau, mais pour l'instant pas assez développé côté scénario.
(tome 0 uniquement)
Pris individuellement, certains de ces gags sont bien trouvés ; certains sont même passé dans le langage courant. Après avoir lu ce livre, on peut même se bâtir un langage secret, genre "Woah, toi t'es un mec brillant, et ce que j'adore chez toi c'est ta constance. Au fait, je parie que tu es plutôt corn-flakes le matin..." (traduction : t'as la peau super-grasse, t'es toujours aussi con et en plus t'as des croûtes plein la gueule)
Humour pas trop subtil, donc, mais surtout répétitif. Les mêmes thèmes reviennent en effet assez souvent, et je ferai à cet album le même reproche que pour Le Baron Noir : pris ensemble, ces gags sont vite lassants. Le dessin quant à lui, s'il est personnel à l'auteur, reste purement au service du gag ; minimaliste, donc.
Focu est donc plaisant, sans cependant être aucunement indispensable, sauf pour les accros-mordus-fondus du genre.
Il y a du tres bon et du moins bon dans le genie des Alpages.
Certains personnages sont excellents (le Sphynx, le belier noir).
L'humour est toujours special, il faut accrocher, il faut s'y habituer.
A n'acheter qu'apres en avoir lu quelques pages et s'en etre fait une bonne idee.
Cavin et Hobbes, c'est deux personnages extravagants et attachants, un humour de tres bonne facture quoiqu'un peu lassant. Une BD a mi-chemin entre Boule et Bill (pour le principe du garçon et de son "animal") et Mafalda (pour les citations et les reflexions).
C'est vrai qu'en VO, c'est encore mieux (comme Mafalda).
J'aime assez Lovecraft et je trouve que Horacio Lalia se débrouille pas trop mal dans son adaptation de cette oeuvre majeure de la littérature d'horreur fantastique.
C'est pas une BD incontournable mais c'est quand même pas mal.
Le scenar des 4 premiers est sympa mais un peu longuet (comme dans Lanfeust), les personnages sont marrants. Comme dans Lanfeust, les gags sont marrants mais la plupart vieilliront mal.
Le principe d'en faire une serie one-shot est sympa.
Le dernier tome est vraiment un gros ton en-dessous, c'est moins drole, l'histoire est largement moins bien.
On est pas loin du 2/5 si ca continue...
Certains connaissent peut-être déjà Hunter X Hunter, une autre série du même auteur... Yuyu Hakusho est celle qui la précède immédiatement.
Et ça se voit...
D'une histoire toute gentillette, pleine de bons sentiments, on est monté progressivement dans l'échelle du grosbillisme, avec gros coups de latte, combats récurrents. Mais si on n'est pas allergique à la baston, ça se laisse lire, même si du point de vue chorégraphie, on a vu plus original. C'est aussi souvent ponctué de longs moments de réflexion stratégique, et là, bobo la tête, parce qu'on se la prend souvent pour tenter de comprendre ce que l'auteur essaie de faire passer...
Mais ce n'est pas inintéressant pour autant, les personnalités des héros, comme des méchants, étant pour la plupart un petit peu fouillées, certains étant même assez attachants! :)
On n'échappe à peu de clichés des shônens: baston, amitié bien virile, sacrifice, quête du pouvoir, surenchère et démesure dans la puissance... y a bien que le côté petite culotte qui soit totalement absent (ou alors, c'est très furtif!). Cependant, l'auteur pousse constamment sa réflexion et de plus en plus, ça vire dans le cynique, le désabusé. En gros, ça mûrit... doucement.
Concernant les dessins, on est également parti d'un graphisme assez gentillet, plutôt en rondeur, qui s'est épuré au fur et à mesure, sans forcément prendre les meilleurs chemins (vraiment, parfois, c'est laid). Mais sur les quatre derniers tomes, ça reprend du poil de la bête, plus nerveux, plus vif, plus efficace... jetant les bases de ce que l'on retrouvera plus tard dans Hunter X Hunter!
Sinon, que dire..? que le dernier tome est un foutage de gueule intégral, l'auteur ayant voulu mettre un rapide terme à l'histoire! ça finit en eau de boudin, quoi... décevant! :(
Une manga finalement pas trop mal, qui fait passer le temps de façon sympathique... mais si vous avez déjà lu Hunter, je crois que vous risquez d'être un peu déçus.
En France, les livres sont au même prix partout. C'est la loi !
Avec BDfugue, vous payez donc le même prix qu'avec les géants de la vente en ligne mais pour un meilleur service :
des promotions et des goodies en permanence
des réceptions en super état grâce à des cartons super robustes
une équipe joignable en cas de besoin
2. C'est plus avantageux pour nous
Si BDthèque est gratuit, il a un coût.
Pour financer le service et le faire évoluer, nous dépendons notamment des achats que vous effectuez depuis le site. En effet, à chaque fois que vous commencez vos achats depuis BDthèque, nous touchons une commission. Or, BDfugue est plus généreux que les géants de la vente en ligne !
3. C'est plus avantageux pour votre communauté
En choisissant BDfugue plutôt que de grandes plateformes de vente en ligne, vous faites la promotion du commerce local, spécialisé, éthique et indépendant.
Meilleur pour les emplois, meilleur pour les impôts, la librairie indépendante promeut l'émergence des nouvelles séries et donc nos futurs coups de cœur.
Chaque commande effectuée génère aussi un don à l'association Enfance & Partage qui défend et protège les enfants maltraités. Plus d'informations sur bdfugue.com
Pourquoi Cultura ?
Indépendante depuis sa création en 1998, Cultura se donne pour mission de faire vivre et aimer la culture.
La création de Cultura repose sur une vision de la culture, accessible et contributive. Nous avons ainsi considéré depuis toujours notre responsabilité sociétale, et par conviction, développé les pratiques durables et sociales. C’est maintenant au sein de notre stratégie de création de valeur et en accord avec les Objectifs de Développement Durable que nous déployons nos actions. Nous traitons avec lucidité l’impact de nos activités, avec une vision de long terme. Mais agir en responsabilité implique d’aller bien plus loin, en contribuant positivement à trois grands enjeux de développement durable.
Nos enjeux environnementaux
Nous sommes résolument engagés dans la réduction de notre empreinte carbone, pour prendre notre part dans la lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de la planète.
Nos enjeux culturels et sociétaux
La mission de Cultura est de faire vivre et aimer la culture. Pour cela, nous souhaitons stimuler la diversité des pratiques culturelles, sources d’éveil et d’émancipation.
Nos enjeux sociaux
Nous accordons une attention particulière au bien-être de nos collaborateurs à la diversité, l’inclusion et l’égalité des chances, mais aussi à leur épanouissement, en encourageant l’expression des talents artistiques.
Votre vote
Quelques Mois à l'Amélie
Hum... je tiens tout de même a calmer quelques ardeurs concernant cette série... Certes, cet album (puisque nous avons ici affaire à un one shot) se laisse très bien lire, est assez original, et surtout "frais". Le type d'ouvrage que l'on aime lire, qui détend. Toutefois, je ne crierai pas au génie comme certains autres l'ont fait avant moi. L'histoire de notre cher Aloys Clark, écrivain en fin de course qui n'a plus gout à rien et qui n'est plus capable d'écrire une ligne (surtout depuis la mort de son père), découvre donc "le coucou", livre d'auteur auto-édité et qui va, petit à petit, lui redonner le gout de vivre. L'idée est plutot bonne et semble très cohérente, et on croirait volontier que cette histoire est vraie. Après un démarrage, il faut l'avouer, quelque peu houleux (on a parfois l'impression dans les premieres pages que l'auteur lui même n'était pas bien sûr de la voie qu'il prenait), le tout se stabilise et parvient réellement à passionner le lecteur qui lira d'une traite se gros album sans percevoir la moindre lassitude. C'est un bon point ! Mais que reste-t'il, une fois ce tome parcouru ? Bonne question... une histoire vraiment très personnelle, en fin de compte, et qui ne m'a pas réellement touché. Une tranche de vie sympatique, gaie, mais une originalité vraiment particulière, hélas... Parfois, les situations semblent assez téléphonées, et même si le tout s'enchaine sans accro, on s'attend à plus que ce que l'on découvre... une idée pas exploitée à 100%, selon moi... Le dessin de Denis est par contre assez figé. La mise en couleur est sympa et améliore l'ensemble, mais le style est tout de meme assez lourd, et vraiment pas fait pour le dynamisme en général : les traits sont plutot gras et anguleux, les personnages sont de vraies statues... Pas très important pour ce type de récit, certes, mais un style qui m'a un petit peu dérangé tout de même... Bref, un ouvrage sans prétention qui vous fera passer un agréable moment, sans plus...
Beatifica Blues
Mon sentiment sur Beatifica est assez mitigé. C'est une des premières BD que j'aie eu et j'avoue qu'à l'époque j'ai été faciné par ce monde futuriste assez proche de celui des "eaux de mortelune" mais où une solitude plus forte apparaît. La relecture me montre cependant pas mal de défauts. Tout d'abord le début de l'histoire sympatique manque parfois de maîtrise mais les dessins et les couleurs, bien qu'utilisant des prises de vue peu originaux, sont très agréables. Dufaux hélas nous déroute une fois de plus et choque par son manque de rigueur, . Il semble se laisser aller dans ses délires, peut-être par peur de décevoir par une fin trop classique, ce qui est assez frustrant et peut paraitre parfois prétentieux. Par contre on sent quand même des messages qui passent sur la musique, l'art, la vieillesse. C'est une oeuvre assez pessimiste mais bien prenante tout de même.
Halona
Disons que Berthet, en cavalier seul, au dessin et au scénario, ne s'en sort pas trop mal. Il livre un thriller classique mais efficace. J'ai l'impression que le thème des jumeaux a déjà été exploité plusieurs fois de cette manière, je n'arrive pas à me souvenir où, mais une claire sensation de déjà-vu est là du début à la fin. L'ambiance évoque le thriller américain auquel Berthet semble souscrire completement puisqu'il en suit pratiquement toutes les règles. J'aurais peut-être aimé quelque chose de plus original mais force est de constater que tout cela est très bien mené avec un savoir-faire qu'il faut saluer. En plus, le dessin de Berthet, dont je ne suis pas un fan absolu, est fabuleux dans cet album. Un album à réserver surtout aux fans du genre.
Banana fight
La première chose qui frappe dans " Banana Fight " c'est sans aucun doute le dessin. Tout en couleurs directes, assez caricatural, il est vraiment superbe ! On constatera également une évolution notable entre le début et la fin de l'album. Il est cependant parfois assez peu expressif ; je pense notamment à la scène des enfers, où les visages auraient pu, et même auraient dû, être plus représentatifs des émotions des personnages. Enfin pour un premier album, la barre est déjà placée assez haut. De plus, le portfolio en fin d'album est très beau. Ce qui est plus discutable en revanche, c'est l'histoire. Non pas l'idée, qui est assez bonne, en tout cas autant que d'autres, et qui est développée sous forme de coupures de presse sur la 2ème de couverture (attention, à lire avant l'album !!!), mais plutôt la mise en forme, le découpage, qui pour ma part m'ont laissés un peu sur ma faim, avec une sensation de légèreté quant au contenu. Et puis pour l'instant on ne voit vraiment pas ce que le diable vient faire là-dedans... Alors bon, comme bien souvent dans ces cas-là, on va prononcer le terme " mise en place de l'histoire ", et réserver un avis plus précis lors de la sortie du tome 2. Cet album est donc bien sympathique, et certainement très beau, mais pour l'instant pas assez développé côté scénario.
Focu
(tome 0 uniquement) Pris individuellement, certains de ces gags sont bien trouvés ; certains sont même passé dans le langage courant. Après avoir lu ce livre, on peut même se bâtir un langage secret, genre "Woah, toi t'es un mec brillant, et ce que j'adore chez toi c'est ta constance. Au fait, je parie que tu es plutôt corn-flakes le matin..." (traduction : t'as la peau super-grasse, t'es toujours aussi con et en plus t'as des croûtes plein la gueule) Humour pas trop subtil, donc, mais surtout répétitif. Les mêmes thèmes reviennent en effet assez souvent, et je ferai à cet album le même reproche que pour Le Baron Noir : pris ensemble, ces gags sont vite lassants. Le dessin quant à lui, s'il est personnel à l'auteur, reste purement au service du gag ; minimaliste, donc. Focu est donc plaisant, sans cependant être aucunement indispensable, sauf pour les accros-mordus-fondus du genre.
Le Génie des alpages
Il y a du tres bon et du moins bon dans le genie des Alpages. Certains personnages sont excellents (le Sphynx, le belier noir). L'humour est toujours special, il faut accrocher, il faut s'y habituer. A n'acheter qu'apres en avoir lu quelques pages et s'en etre fait une bonne idee.
Calvin et Hobbes
Cavin et Hobbes, c'est deux personnages extravagants et attachants, un humour de tres bonne facture quoiqu'un peu lassant. Une BD a mi-chemin entre Boule et Bill (pour le principe du garçon et de son "animal") et Mafalda (pour les citations et les reflexions). C'est vrai qu'en VO, c'est encore mieux (comme Mafalda).
Les Cauchemars de Lovecraft
J'aime assez Lovecraft et je trouve que Horacio Lalia se débrouille pas trop mal dans son adaptation de cette oeuvre majeure de la littérature d'horreur fantastique. C'est pas une BD incontournable mais c'est quand même pas mal.
Trolls de Troy
Le scenar des 4 premiers est sympa mais un peu longuet (comme dans Lanfeust), les personnages sont marrants. Comme dans Lanfeust, les gags sont marrants mais la plupart vieilliront mal. Le principe d'en faire une serie one-shot est sympa. Le dernier tome est vraiment un gros ton en-dessous, c'est moins drole, l'histoire est largement moins bien. On est pas loin du 2/5 si ca continue...
Yuyu Hakusho
Certains connaissent peut-être déjà Hunter X Hunter, une autre série du même auteur... Yuyu Hakusho est celle qui la précède immédiatement. Et ça se voit... D'une histoire toute gentillette, pleine de bons sentiments, on est monté progressivement dans l'échelle du grosbillisme, avec gros coups de latte, combats récurrents. Mais si on n'est pas allergique à la baston, ça se laisse lire, même si du point de vue chorégraphie, on a vu plus original. C'est aussi souvent ponctué de longs moments de réflexion stratégique, et là, bobo la tête, parce qu'on se la prend souvent pour tenter de comprendre ce que l'auteur essaie de faire passer... Mais ce n'est pas inintéressant pour autant, les personnalités des héros, comme des méchants, étant pour la plupart un petit peu fouillées, certains étant même assez attachants! :) On n'échappe à peu de clichés des shônens: baston, amitié bien virile, sacrifice, quête du pouvoir, surenchère et démesure dans la puissance... y a bien que le côté petite culotte qui soit totalement absent (ou alors, c'est très furtif!). Cependant, l'auteur pousse constamment sa réflexion et de plus en plus, ça vire dans le cynique, le désabusé. En gros, ça mûrit... doucement. Concernant les dessins, on est également parti d'un graphisme assez gentillet, plutôt en rondeur, qui s'est épuré au fur et à mesure, sans forcément prendre les meilleurs chemins (vraiment, parfois, c'est laid). Mais sur les quatre derniers tomes, ça reprend du poil de la bête, plus nerveux, plus vif, plus efficace... jetant les bases de ce que l'on retrouvera plus tard dans Hunter X Hunter! Sinon, que dire..? que le dernier tome est un foutage de gueule intégral, l'auteur ayant voulu mettre un rapide terme à l'histoire! ça finit en eau de boudin, quoi... décevant! :( Une manga finalement pas trop mal, qui fait passer le temps de façon sympathique... mais si vous avez déjà lu Hunter, je crois que vous risquez d'être un peu déçus.