Nous l'attendions depuis longtemps (du moins moi), la première BD en solitaire de Gregory Charlet ! Personnelement j'étais assez curieux de voir qu'est que cela donnerait au final et je n'ai à aucun moment hésité pour me procurer cette nouvelle série. J'avais adoré ses dessins dans le "Maître de Jeu", je les aime encore plus dans "Kabbale".
Scénaristiquement, y'a pas à dire ce n'est pas exceptionnel, du moins c'est ce que laisse transparaître cet unique tome. Charlet ne fait que poser les bases ici : c'est-à-dire, les personnages, leur caractère, les lieux, et la situation. Il ne se passe pas grand chose dans cet album mais on en apprend tout de même beaucoup sur le personnage qui nous devient d'ors et déjà sympathique. Gaël n'est qu'un simple dessinateur de BD pour enfant qui cherche tout de même à révolutioner le monde à son échelle. Même si c'est assez vide pour l'instant moi j'ai assez bien accroché à la série, je sui intrigué de connaître la suite et voir vers quoi "Kabbale" se dirige.
Les illsutrations sont de pures beautés je trouve. Son style est plus qu'interessant. Un mélange de BD franco-belge avec des influences mangas. On pourra citer Otomo ("Akira") pour l'architecture et Yukito ("Gunnm") pour les personnages. Regardez le pote de Gaël pendant la manifestation vous verrez que la ressemblance avec Ido Daisuke est impréssionante. Je trouve son style vraiment sympathique, je sais pas pourquoi, j'aime bien sa façon de dessiner les hommes, c'est cool je trouve :) Et la couleur ne fait que renforcer cela : il utilise une palette assez limitée, qui utilise surtout des couleurs ocres. Charlet est un génie avec un peinceau à la main, je vous le dis !
Bon, le scénario est assez maigrelet pour l'instant. Mais graphiquement c'est parfait ! J'attend la suite (et les prochains album de ce grand illustrateur que j'adore décidément:)).
Ça faisait longtemps que je voulais lire "Le Vent dans les Saules", tant les avis à son sujet sont positifs. Je viens de finir l’intégrale et … bof …
Peut-être en attendais-je trop, peut-être m’en étais-je fait une image trop parfaite, toujours est-il que le mot qui me vient à l’esprit c’est déception.
Pourtant je n’ai pas été trompé sur la marchandise : tout ce qui a été dit plus bas est juste. On entre dans l’univers de Monsieur Taupe et Monsieur Rat comme dans un jardin paisible, un monde préservé de la méchanceté et de la violence, un monde de poésie pure.
Les dessins (point fort du livre à mon avis) sont somptueux, très détaillés et d’une rare finesse, complétés par une mise en couleurs douce et précise. J’imagine à peine le temps qu’a dû passer l’artiste sur chacune de ces planches, et je suis admiratif du résultat.
L’histoire c’est un conte animalier adapté à première vue à un public enfantin, mais comme pour tout conte, les plus grands sauront y trouver leur propre niveau de lecture. Gentiment moraliste, le message qui semble flotter tout au long de la lecture, c’est qu’il faut apprécier ce qu’on a, profiter des choses simples mais essentielles telles que la nature, l’amitié, les petits bonheurs de la vie : une bonne nuit de repos, un repas agréable, un coucher de soleil, le chant de l’eau qui coule dans la rivière …
Bref, pour reprendre un adjectif qui a déjà été plusieurs fois utilisé par les précédents aviseurs, cette BD est rafraîchissante, reposante.
Mais, car il y a un mais, quelque chose m’empêche de la classer parmi les œuvres vraiment marquantes. J’ai trouvé tout cela plutôt longuet, pas ennuyeux mais répétitif. Dommage vu les qualités évidentes du bouquin : un beau dessin, des personnages très réussis (le blaireau en tête !) et un message louable.
Je sais bien que c’est beau, poétique, rafraîchissant … ça ne m’a pas touché plus que ça finalement ! D’où ma déception, j’ai l’impression d’être passé à côté de quelque chose d’évident pour beaucoup d’autres …
Un été indien, c’est d’abord, chez moi en tout cas, un fameux choc graphique ! Un dessin d’une perfection rare, un découpage incroyablement bon, des couleurs magnifiques. Manara au sommet de son art ! Il suffit de lire les 9 premières planches, entièrement muettes, qui nous racontent la scène du viol et du double meurtre, pour être subjugué par l’incroyable savoir-faire narratif dont il fait preuve : quel mouvement ! Quelle vie ! Quelle justesse dans les cadrages et le rythme des cases !
Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit : ce n’est pas le viol et le double meurtres qui rendent la scène formidable, c’est la manière dont les choses sont mises en scène, le viol proprement dit se déroule, avec beaucoup de pudeur, entre deux cases et derrière une dune de sable. Mais juste avant, les deux indiens se débattent avec leur victime dans une bagarre incroyablement rythmée, incroyablement mise en scène, un pur bonheur ! Quelle justesse dans les gestes et les attitudes ! On croirait un jeu (puis on réalise très vite que cela n’est en pas..). Et d’un point de vue graphique, même si c’est cette première scène qui reste la plus éclatante, tout le reste de l’album est du même tonneau.
L’histoire m’impressionne moins, c’est un beau récit, plein de fureur et de sang, haletant et assez captivant mais qui malheureusement est assez vite oublié une fois l’album refermé. Peut-être parce que je n’ai pas su éprouver une véritable passion pour ces personnages aux réactions parfois un peu trop primaires… A vous de voir. Comme vous le voyez plus bas, pour certains, cet album est un chef d’œuvre incontesté.
N.B. : Je précise que je suis loin d'être un inconditionnel de Pratt, ni de son dessin, ni spécialement de ses scénarii... A mon avis, si vous êtes fans de Pratt, vous pouvez difficilement passer à côté de ce récit.
Même si le dessin n'est pas toujours top (mais je suppose que ça va aller en s'améliorant), je trouve que l'ambiance vieille angleterre est bien rendue.
Les couleurs sont très bien choisies et cadrent bien avec la période.
Pour le scénario, c'est original (une histoire autour d'une course de bateaux, c'est pas banal - du moins pour moi). De plus, le mystère reste entier (qui, quoi, comment)
En résumé, une BD agréable à lire...
Un polar bien ficelé, qui, malgré quelques comportements de personnages par moments un peu poussifs, tient le lecteur en haleine de bout en bout. Je mettrais facilement 4 étoiles à cet album si le dessin de Moynot (dans cet album, je précise) ne me rebutait pas tant par moments. Certaines parties de cet album date de 1983, d'autre de 1995, ce qui ne donne pas un album visuellement très homogène. En fait, la version encrages est la 3e édition, la toute première version date de 1983.
Et bien, je rejoins les avis précédents : Will, c'est vraiment sympa !
Bon, pas très fin, ça c'est sur. Pas trop le style d'humour auquel j'accroche généralement, en fait. Pourtant, Will fait partie des rares exceptions, au même titre que Maurice et Patapon, d'ailleurs.
En effet, les différents gags en une page sont en général assez drôles (on ne rit pas aux éclats non plus, hein ! ca reste très moyen, mais sympa). Un poil pipi-caca, mais assez égaux en général.
Will, c'est un looser, complètement à coté de la plaque, un anti-héros de première. Le genre de persos que j'aime bien suivre, justement. C'est peut etre ce qui m'a fait accrocher à l'ensemble.
Bon, le dessin est rigolo, rondouillard, et coloré. Typiquement le style en accord avec ce type de BD, en fait. Toutefois, Bianco met l'accent sur les nanas sexy que rencontre Will... et qui ne le sont pas du tout, justement. Y'a encore du boulot de ce coté la...
bon, une série sympa, qui espèrons le, ne s'essouflera pas trop vite !
Moi je me rapelle bien de cette bd et j'aimais bien la lire quand j'étais jeune. C 'est vrai que maintenant c 'est pas dans mes gouts mais je préfère voir les enfant lire les 4 as que regarder des mangas ultra violentes.
il faut bien débuter par quelque chose et cela peut être un point d'entrée dans le monde de la bd
Il suffit de lire le résumé pour avoir une idée assez juste de l'humour décalé propre à Charles Burns. L'homme joue sans arrêt sur les discours pré-établis, les archétypes, les clichés narratifs. Cette aventure de Big Baby (étrange enfant au visage de bébé) nous replonge dans l'ambiance de certains films d'épouvante américains des années 70 : le très classique camp de vacances au bord du lac. L'auteur ironise assez justement sur la morale des instructeurs. C'est drôle, amusant.
Le dessin de Burns impose un charme désuet, faussement rétro dont je suis assez friand.
J'avoue néanmoins ne pas être très fan de la colorisation. Je préfère le dessin de Burns en noir et blanc.
L'album en lui-même perd un peu de son intérêt parce qu'il n'est qu'UNE aventure de Big Baby, les autres n'ont jamais été traduites en français (espérons qu’elles le seront un jour). 30 planches, c'est peu, et pas assez pour s'attacher vraiment au héros. Mais ça frise les 4 étoiles.
Ajout : mai 2003
Un intéragle vient d'être édité chez Cornélius. Ne l'ayant pas encore lu, mon avis ne concerne que l'épisode intitulé "Blood Club".
J'adore les chats et en feuilletant les pages avant ma lecture, j’admirais déjà la manière avec laquelle le dessinateur avait reproduit les postures et les mimiques félines.
Mais voilà, dans l'ensemble j'ai moyennement accroché à ce manga. Je m'attendais à rire plus. A lire tout de même...
Un recueil de gag (en 1 ou quelques cases) du grand Fred qui s'impose dans ce registre dans lequel, pourtant, il se fait rare. C'est noir, tendre, cynique et humaniste, sombre, poétique et métaphorique. Tout ça à la fois! Une vraie gageure! Un nœud de paradoxes. Evidemment, tous les gags ne sont pas du même acabit mais l'album est de très bonne tenue. Certains gags sont même un vrai petit chefs d'œuvre... On peut les relire une dizaine de fois et à chaque fois, on arrive à leur donner un sens nouveau.
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Kabbale
Nous l'attendions depuis longtemps (du moins moi), la première BD en solitaire de Gregory Charlet ! Personnelement j'étais assez curieux de voir qu'est que cela donnerait au final et je n'ai à aucun moment hésité pour me procurer cette nouvelle série. J'avais adoré ses dessins dans le "Maître de Jeu", je les aime encore plus dans "Kabbale". Scénaristiquement, y'a pas à dire ce n'est pas exceptionnel, du moins c'est ce que laisse transparaître cet unique tome. Charlet ne fait que poser les bases ici : c'est-à-dire, les personnages, leur caractère, les lieux, et la situation. Il ne se passe pas grand chose dans cet album mais on en apprend tout de même beaucoup sur le personnage qui nous devient d'ors et déjà sympathique. Gaël n'est qu'un simple dessinateur de BD pour enfant qui cherche tout de même à révolutioner le monde à son échelle. Même si c'est assez vide pour l'instant moi j'ai assez bien accroché à la série, je sui intrigué de connaître la suite et voir vers quoi "Kabbale" se dirige. Les illsutrations sont de pures beautés je trouve. Son style est plus qu'interessant. Un mélange de BD franco-belge avec des influences mangas. On pourra citer Otomo ("Akira") pour l'architecture et Yukito ("Gunnm") pour les personnages. Regardez le pote de Gaël pendant la manifestation vous verrez que la ressemblance avec Ido Daisuke est impréssionante. Je trouve son style vraiment sympathique, je sais pas pourquoi, j'aime bien sa façon de dessiner les hommes, c'est cool je trouve :) Et la couleur ne fait que renforcer cela : il utilise une palette assez limitée, qui utilise surtout des couleurs ocres. Charlet est un génie avec un peinceau à la main, je vous le dis ! Bon, le scénario est assez maigrelet pour l'instant. Mais graphiquement c'est parfait ! J'attend la suite (et les prochains album de ce grand illustrateur que j'adore décidément:)).
Le Vent dans les Saules
Ça faisait longtemps que je voulais lire "Le Vent dans les Saules", tant les avis à son sujet sont positifs. Je viens de finir l’intégrale et … bof … Peut-être en attendais-je trop, peut-être m’en étais-je fait une image trop parfaite, toujours est-il que le mot qui me vient à l’esprit c’est déception. Pourtant je n’ai pas été trompé sur la marchandise : tout ce qui a été dit plus bas est juste. On entre dans l’univers de Monsieur Taupe et Monsieur Rat comme dans un jardin paisible, un monde préservé de la méchanceté et de la violence, un monde de poésie pure. Les dessins (point fort du livre à mon avis) sont somptueux, très détaillés et d’une rare finesse, complétés par une mise en couleurs douce et précise. J’imagine à peine le temps qu’a dû passer l’artiste sur chacune de ces planches, et je suis admiratif du résultat. L’histoire c’est un conte animalier adapté à première vue à un public enfantin, mais comme pour tout conte, les plus grands sauront y trouver leur propre niveau de lecture. Gentiment moraliste, le message qui semble flotter tout au long de la lecture, c’est qu’il faut apprécier ce qu’on a, profiter des choses simples mais essentielles telles que la nature, l’amitié, les petits bonheurs de la vie : une bonne nuit de repos, un repas agréable, un coucher de soleil, le chant de l’eau qui coule dans la rivière … Bref, pour reprendre un adjectif qui a déjà été plusieurs fois utilisé par les précédents aviseurs, cette BD est rafraîchissante, reposante. Mais, car il y a un mais, quelque chose m’empêche de la classer parmi les œuvres vraiment marquantes. J’ai trouvé tout cela plutôt longuet, pas ennuyeux mais répétitif. Dommage vu les qualités évidentes du bouquin : un beau dessin, des personnages très réussis (le blaireau en tête !) et un message louable. Je sais bien que c’est beau, poétique, rafraîchissant … ça ne m’a pas touché plus que ça finalement ! D’où ma déception, j’ai l’impression d’être passé à côté de quelque chose d’évident pour beaucoup d’autres …
Un été indien
Un été indien, c’est d’abord, chez moi en tout cas, un fameux choc graphique ! Un dessin d’une perfection rare, un découpage incroyablement bon, des couleurs magnifiques. Manara au sommet de son art ! Il suffit de lire les 9 premières planches, entièrement muettes, qui nous racontent la scène du viol et du double meurtre, pour être subjugué par l’incroyable savoir-faire narratif dont il fait preuve : quel mouvement ! Quelle vie ! Quelle justesse dans les cadrages et le rythme des cases ! Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit : ce n’est pas le viol et le double meurtres qui rendent la scène formidable, c’est la manière dont les choses sont mises en scène, le viol proprement dit se déroule, avec beaucoup de pudeur, entre deux cases et derrière une dune de sable. Mais juste avant, les deux indiens se débattent avec leur victime dans une bagarre incroyablement rythmée, incroyablement mise en scène, un pur bonheur ! Quelle justesse dans les gestes et les attitudes ! On croirait un jeu (puis on réalise très vite que cela n’est en pas..). Et d’un point de vue graphique, même si c’est cette première scène qui reste la plus éclatante, tout le reste de l’album est du même tonneau. L’histoire m’impressionne moins, c’est un beau récit, plein de fureur et de sang, haletant et assez captivant mais qui malheureusement est assez vite oublié une fois l’album refermé. Peut-être parce que je n’ai pas su éprouver une véritable passion pour ces personnages aux réactions parfois un peu trop primaires… A vous de voir. Comme vous le voyez plus bas, pour certains, cet album est un chef d’œuvre incontesté. N.B. : Je précise que je suis loin d'être un inconditionnel de Pratt, ni de son dessin, ni spécialement de ses scénarii... A mon avis, si vous êtes fans de Pratt, vous pouvez difficilement passer à côté de ce récit.
Bluehope
Même si le dessin n'est pas toujours top (mais je suppose que ça va aller en s'améliorant), je trouve que l'ambiance vieille angleterre est bien rendue. Les couleurs sont très bien choisies et cadrent bien avec la période. Pour le scénario, c'est original (une histoire autour d'une course de bateaux, c'est pas banal - du moins pour moi). De plus, le mystère reste entier (qui, quoi, comment) En résumé, une BD agréable à lire...
L'Enfer du jour
Un polar bien ficelé, qui, malgré quelques comportements de personnages par moments un peu poussifs, tient le lecteur en haleine de bout en bout. Je mettrais facilement 4 étoiles à cet album si le dessin de Moynot (dans cet album, je précise) ne me rebutait pas tant par moments. Certaines parties de cet album date de 1983, d'autre de 1995, ce qui ne donne pas un album visuellement très homogène. En fait, la version encrages est la 3e édition, la toute première version date de 1983.
Will
Et bien, je rejoins les avis précédents : Will, c'est vraiment sympa ! Bon, pas très fin, ça c'est sur. Pas trop le style d'humour auquel j'accroche généralement, en fait. Pourtant, Will fait partie des rares exceptions, au même titre que Maurice et Patapon, d'ailleurs. En effet, les différents gags en une page sont en général assez drôles (on ne rit pas aux éclats non plus, hein ! ca reste très moyen, mais sympa). Un poil pipi-caca, mais assez égaux en général. Will, c'est un looser, complètement à coté de la plaque, un anti-héros de première. Le genre de persos que j'aime bien suivre, justement. C'est peut etre ce qui m'a fait accrocher à l'ensemble. Bon, le dessin est rigolo, rondouillard, et coloré. Typiquement le style en accord avec ce type de BD, en fait. Toutefois, Bianco met l'accent sur les nanas sexy que rencontre Will... et qui ne le sont pas du tout, justement. Y'a encore du boulot de ce coté la... bon, une série sympa, qui espèrons le, ne s'essouflera pas trop vite !
Les 4 As
Moi je me rapelle bien de cette bd et j'aimais bien la lire quand j'étais jeune. C 'est vrai que maintenant c 'est pas dans mes gouts mais je préfère voir les enfant lire les 4 as que regarder des mangas ultra violentes. il faut bien débuter par quelque chose et cela peut être un point d'entrée dans le monde de la bd
Big Baby
Il suffit de lire le résumé pour avoir une idée assez juste de l'humour décalé propre à Charles Burns. L'homme joue sans arrêt sur les discours pré-établis, les archétypes, les clichés narratifs. Cette aventure de Big Baby (étrange enfant au visage de bébé) nous replonge dans l'ambiance de certains films d'épouvante américains des années 70 : le très classique camp de vacances au bord du lac. L'auteur ironise assez justement sur la morale des instructeurs. C'est drôle, amusant. Le dessin de Burns impose un charme désuet, faussement rétro dont je suis assez friand. J'avoue néanmoins ne pas être très fan de la colorisation. Je préfère le dessin de Burns en noir et blanc. L'album en lui-même perd un peu de son intérêt parce qu'il n'est qu'UNE aventure de Big Baby, les autres n'ont jamais été traduites en français (espérons qu’elles le seront un jour). 30 planches, c'est peu, et pas assez pour s'attacher vraiment au héros. Mais ça frise les 4 étoiles. Ajout : mai 2003 Un intéragle vient d'être édité chez Cornélius. Ne l'ayant pas encore lu, mon avis ne concerne que l'épisode intitulé "Blood Club".
What's Michael ? (Michael ?! - Le Chat qui danse)
J'adore les chats et en feuilletant les pages avant ma lecture, j’admirais déjà la manière avec laquelle le dessinateur avait reproduit les postures et les mimiques félines. Mais voilà, dans l'ensemble j'ai moyennement accroché à ce manga. Je m'attendais à rire plus. A lire tout de même...
Le Noir, la Couleur et Lavis
Un recueil de gag (en 1 ou quelques cases) du grand Fred qui s'impose dans ce registre dans lequel, pourtant, il se fait rare. C'est noir, tendre, cynique et humaniste, sombre, poétique et métaphorique. Tout ça à la fois! Une vraie gageure! Un nœud de paradoxes. Evidemment, tous les gags ne sont pas du même acabit mais l'album est de très bonne tenue. Certains gags sont même un vrai petit chefs d'œuvre... On peut les relire une dizaine de fois et à chaque fois, on arrive à leur donner un sens nouveau.