(déjà on va rectifier le changement de prénom : Patrice et non "Frédérik, jeul sais parceque jeul sais, j'ai très bien connu le dessinateur, et on attribuera le scénario à Seline...)
J'ai beaucoup aimé cette aventure, dommage qu'elle n'ai jamais connu de suite, le 3ème tome étant annoncé il y a bien bien bien longtemps.
J'ai toujours aimé l'évolution du dessin de Patrice Garcia depuis sa première série : Allande(Zenda)où il s'est vraiment trouvé graphiquement entre le second et troisieme tome.
Le scénario est intimiste, recherche d'un autre etc etc ...réalité et virtuel ...
Nous pouvons retrouver les dessins de Patrice Garcia désormais dans un album consacré au 5ème Elément de Luc Besson, avec les esquisses de Mezziere, Moebius...
Bien que j'accroche autant aux dessins qu'aux textes, je comprends qu'on puisse ne pas du tout aimer cet album : le trait de Nine est assez particulier, ses couleurs sont criardes, ses scénars sont abracadabrants et son humour pince-sans-rire ("Le gros porc, pour impressionner sa compagne, me saisit par le cou et commença à me cogner le crâne contre le bord de la table. Ça ne me plut guère.") n'est pas du genre qui fait s'esclaffer les foules.
Moi, je vous avoue que les idées tordues (comme la rencontre de Saubon avec une famille de sexes dont les membres* veulent à tout prix qu'il épouse la petite dernière, une ravissante vulve nommée Concha**) de Nine me font plutôt marrer et que je trouve cet album très sympathique à défaut d'être génial.
*c'est le cas de le dire
**c'est un prénom mais c'est aussi l'équivalent espagnol de "moule"
Jean-Claude Denis semble avoir trouvé une recette efficace : un homme a l'esprit tourmenté, une jolie jeune femme toute simple aux formes généreuses, une histoire d'amour contrariée entre les deux. Et si le résultat n'est pas toujours aussi épatant que dans Quelques Mois à l'Amélie, jusqu'à présent aucun des albums que j'ai lus ne m'a déplu. "Le Pélican" n'est pas un chef-d'oeuvre, mais c'est une petite histoire sympathique remplie de personnages attachants. On passe un bon moment avec, même si ça ne laisse pas un souvenir impérissable.
Dans cet album datant de 1981, Comès ne quitte pas son genre de prédilection : le fantastique, mais il aborde néanmoins un véritable sujet, qui n'a rien de fantastique en soi : la guerre, celle de 14-18, en l'occurrence. Le récit est rempli de signes étranges et d'allégories et on se perd non sans plaisir dans un ensemble étrange aux contours nébuleux. L'album ne manque pas de références, notamment a la légende allemande du Chevalier Von Berlichingen.
Quelques défauts sont néanmoins présents : le style graphique de Comès y est un peu figé, cette sensation est peut-être due à la mise en couleurs, pourtant assez réussie. Certaines réactions et paroles du héros ne sont pas très crédibles et rompent un peu la magie du récit. Bref, ce n'est, selon moi, ni le premier, ni le dernier des Comès à lire.
Frederik Peeters nous propose ici un récit d'un tout autre genre et d'une tout autre teneur que son autobiographique et très acclamé " Pilules bleues ". Ici le propos est plus léger, c'est avant tout un exercice de style bien orchestré. Une même scène, en apparence anodine, revue trois fois sous trois angles narratifs différents. Chaque personnage vit sa version des faits. C'est amusant, bien ficelé, on frémit quand on comprend que sous nos yeux se joue un meurtre, tout en douceur, sans que aucuns des personnages ne s'en rendent compte. J'aurais peut-être préféré que l'album et son intrigue soient plus longs. Cet album fait trente pages, comme tous les albums de la collection Mimolette, plus d'espace aurait permis à l'auteur d'étoffer un peu plus l'intrigue et d'en augmenter le suspens.
Peeters a décidément plus d'un visage.
Un album assez etrange...
Niveau references, on est entre "l'etrange noël de mister Jack" et "1984", vous imaginez le truc.
L'histoire est plutot bonne, mais sans veritable elan. J'ai lu cet album sans deplaisir, mais sans grand plaisir non plus. En fait, certains passages sont tout simplement geniaux, mais d'autres un peu plus poussifs, c'est dommage.
Le dessin aussi est assez irregulier, allant du bon au tres moyen.
En gros, j'ai l'impression qu'on est passé pres d'une tres bonne BD, mais vraiment, il manque le petit plus qui aurait tout changé...
Lorsqu’on a commencé par lire Lanfeust avant Trolls de Troy, on ne peut s’empêcher de faire la comparaison entre ces deux séries (même univers, même scénariste).
Au niveau du dessin, les 2 styles (celui de Mourier et celui de Tarquin) diffèrent (et c’est pas plus mal !). Cependant, ils ont la qualité commune de bien mettre en valeur l’univers de Troy. De plus, le choix judicieux des couleurs est parfaitement adapté au style à la fois du dessinateur et de la bd ;) .
Au niveau du scénario, Arleston est un ton en dessous par rapport à Lanfeust. Il est en effet plus difficile de surprendre son public avec un monde déjà visité par la série mère. Il me semble que le cycle constitué des 4 premiers tomes soit un tantinet longuet. L’histoire est loin d’être inintéressante mais aurait gagné en intensité si elle s’était étalée sur 3 voir 2 tomes. D’ailleurs Sieur Arleston a compris la chose puisque les histoires suivantes se déroulent sur un tome . . . Voilà un scénario plus condensé serait-on en droit de se dire mais non, même si les persos attachants, l’histoire est encore un ton en dessous. Les « one shot » répétitifs ne sont donc pas les meilleurs de la série (je préfère encore les 4 premiers tomes). Le point positif du scénario est à chercher du côté de l’humour : le ton est plus décalé avec des jeux de mots ou des détails dans le dessins du style « trouver l’intrus ». Certes, Arleston nous avait déjà habitué à cela dans Lanfeust mais je trouve que ce « côté délirant » convient mieux à cette série . . . Un bon point donc :) !
Je mets 3 étoiles à cette série grâce au talent de Mourier qui rattrape un scénario qui manque d’originalité. Je regrette toutefois l'aspect commercial un peu trop poussé, même s'il est nécessaire.
un album vraiment sympa, vu que l'on y retrouve certains auteurs Delcourt tel que Masbou, Cagniat, Guth, Oger, Plessix etc
les fables mises en images par les dessinateurs sont parfois totalement inconnues (et pourtant tres bonnes), ce qui nous permet de ne pas lire des textes lus et relus bien des fois pendant notre enfance.
On voit que les auteurs ont aimés travaillé sur La Fontaine, tout en respectant scupuleusement les textes originaux.
les dessins sont globalement tres beaux, meme si je ne cache pas avoir été un peu déçu par les couleurs utilisées par Masbou...
ceci dit, je ne l'acheterai pas, le prix etant beaucoup trop élevé par rapport à l'interet reel que je porte à cet album.
Le lien de parenté de « L’âge de raison » avec « La guerre du feu » est incontestable. L’un comme l’autre mettent en scène la vie d’êtres primitifs (ou du moins ce qu’il pourrait en être). Cela peut se résumer à 3 choses : trouver de quoi manger, trouver de quoi s’abriter et trouver avec qui satisfaire ses besoins les plus élémentaires. Il n’est pas facile de captiver un public avec comme unique dialogue des sons gutturaux du style our , orrh , J-J. Annaud l’a fort bien réussi et je dois avouer que Bonhomme ne s’en tire pas trop mal non plus ! Les dessins sont une pure réussite et les couleurs sont bien choisies même si le contraste entre les planches peut en agacer certains. La petite faiblesse de cet album se trouve au niveau du scénario. Je ne juge pas ici la qualité des dialogues mais je reproche l’absence de « fil conducteur » à cette histoire mis à part trouver de quoi manger, etc . . . Avec son film, J-J Annaud a construit son récit sur base plus solide : la quête du feu !
Je n’ai mis « que » 3 étoiles car je suis admiratif devant le travail accompli mais je ne recommande toutefois pas son achat. La raison ? J’ai lu cet album en librairie mais il y a un "je ne sais quoi" qui ne m’a pas fait passer le cap de l’acquisition . . . Donc 'faut rester logique avec soi même ! Cependant, l’histoire mérite absolument d’être lue ou plutôt d’être « regardée » est le terme qui conviendrait le mieux !
Techniquement cette série n'est pas pire qu'une autre. Le dessin de bercovici est dynamique et les gags de cauvin passablement corrects. Non ! mes réticences se situent ailleurs. Dans le systématisme industriel de cauvin :
- et une soupe à base de croque mort ici, une !
- et un potage à base d'infirmière là, une !
- et une bonne flambée de flèche à cupidon par ici !
- et un képi gratinée table 212 !
- on demande un rab de tuniques bleus par là pour la 47 eme fois !
- un cédric à la sauce chen pour le petit !
Ce qui m'embête, ce n'est pas l'énorme productivité de cauvin, mais sa tendance à gag (er) pour ne rien dire.
Le énième album des femmes en blanc s'inscrit dans cet esprit. Pitié cher raoul, mettez un frein avant que votre corps ne s'use...
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Les Fils de la nuit
(déjà on va rectifier le changement de prénom : Patrice et non "Frédérik, jeul sais parceque jeul sais, j'ai très bien connu le dessinateur, et on attribuera le scénario à Seline...) J'ai beaucoup aimé cette aventure, dommage qu'elle n'ai jamais connu de suite, le 3ème tome étant annoncé il y a bien bien bien longtemps. J'ai toujours aimé l'évolution du dessin de Patrice Garcia depuis sa première série : Allande(Zenda)où il s'est vraiment trouvé graphiquement entre le second et troisieme tome. Le scénario est intimiste, recherche d'un autre etc etc ...réalité et virtuel ... Nous pouvons retrouver les dessins de Patrice Garcia désormais dans un album consacré au 5ème Elément de Luc Besson, avec les esquisses de Mezziere, Moebius...
Saubón le petit canard (Le Canard qui aimait les poules)
Bien que j'accroche autant aux dessins qu'aux textes, je comprends qu'on puisse ne pas du tout aimer cet album : le trait de Nine est assez particulier, ses couleurs sont criardes, ses scénars sont abracadabrants et son humour pince-sans-rire ("Le gros porc, pour impressionner sa compagne, me saisit par le cou et commença à me cogner le crâne contre le bord de la table. Ça ne me plut guère.") n'est pas du genre qui fait s'esclaffer les foules. Moi, je vous avoue que les idées tordues (comme la rencontre de Saubon avec une famille de sexes dont les membres* veulent à tout prix qu'il épouse la petite dernière, une ravissante vulve nommée Concha**) de Nine me font plutôt marrer et que je trouve cet album très sympathique à défaut d'être génial. *c'est le cas de le dire **c'est un prénom mais c'est aussi l'équivalent espagnol de "moule"
Le Pélican
Jean-Claude Denis semble avoir trouvé une recette efficace : un homme a l'esprit tourmenté, une jolie jeune femme toute simple aux formes généreuses, une histoire d'amour contrariée entre les deux. Et si le résultat n'est pas toujours aussi épatant que dans Quelques Mois à l'Amélie, jusqu'à présent aucun des albums que j'ai lus ne m'a déplu. "Le Pélican" n'est pas un chef-d'oeuvre, mais c'est une petite histoire sympathique remplie de personnages attachants. On passe un bon moment avec, même si ça ne laisse pas un souvenir impérissable.
L'Ombre du Corbeau
Dans cet album datant de 1981, Comès ne quitte pas son genre de prédilection : le fantastique, mais il aborde néanmoins un véritable sujet, qui n'a rien de fantastique en soi : la guerre, celle de 14-18, en l'occurrence. Le récit est rempli de signes étranges et d'allégories et on se perd non sans plaisir dans un ensemble étrange aux contours nébuleux. L'album ne manque pas de références, notamment a la légende allemande du Chevalier Von Berlichingen. Quelques défauts sont néanmoins présents : le style graphique de Comès y est un peu figé, cette sensation est peut-être due à la mise en couleurs, pourtant assez réussie. Certaines réactions et paroles du héros ne sont pas très crédibles et rompent un peu la magie du récit. Bref, ce n'est, selon moi, ni le premier, ni le dernier des Comès à lire.
Constellation
Frederik Peeters nous propose ici un récit d'un tout autre genre et d'une tout autre teneur que son autobiographique et très acclamé " Pilules bleues ". Ici le propos est plus léger, c'est avant tout un exercice de style bien orchestré. Une même scène, en apparence anodine, revue trois fois sous trois angles narratifs différents. Chaque personnage vit sa version des faits. C'est amusant, bien ficelé, on frémit quand on comprend que sous nos yeux se joue un meurtre, tout en douceur, sans que aucuns des personnages ne s'en rendent compte. J'aurais peut-être préféré que l'album et son intrigue soient plus longs. Cet album fait trente pages, comme tous les albums de la collection Mimolette, plus d'espace aurait permis à l'auteur d'étoffer un peu plus l'intrigue et d'en augmenter le suspens. Peeters a décidément plus d'un visage.
L'Epouvantail Pointeur
Un album assez etrange... Niveau references, on est entre "l'etrange noël de mister Jack" et "1984", vous imaginez le truc. L'histoire est plutot bonne, mais sans veritable elan. J'ai lu cet album sans deplaisir, mais sans grand plaisir non plus. En fait, certains passages sont tout simplement geniaux, mais d'autres un peu plus poussifs, c'est dommage. Le dessin aussi est assez irregulier, allant du bon au tres moyen. En gros, j'ai l'impression qu'on est passé pres d'une tres bonne BD, mais vraiment, il manque le petit plus qui aurait tout changé...
Trolls de Troy
Lorsqu’on a commencé par lire Lanfeust avant Trolls de Troy, on ne peut s’empêcher de faire la comparaison entre ces deux séries (même univers, même scénariste). Au niveau du dessin, les 2 styles (celui de Mourier et celui de Tarquin) diffèrent (et c’est pas plus mal !). Cependant, ils ont la qualité commune de bien mettre en valeur l’univers de Troy. De plus, le choix judicieux des couleurs est parfaitement adapté au style à la fois du dessinateur et de la bd ;) . Au niveau du scénario, Arleston est un ton en dessous par rapport à Lanfeust. Il est en effet plus difficile de surprendre son public avec un monde déjà visité par la série mère. Il me semble que le cycle constitué des 4 premiers tomes soit un tantinet longuet. L’histoire est loin d’être inintéressante mais aurait gagné en intensité si elle s’était étalée sur 3 voir 2 tomes. D’ailleurs Sieur Arleston a compris la chose puisque les histoires suivantes se déroulent sur un tome . . . Voilà un scénario plus condensé serait-on en droit de se dire mais non, même si les persos attachants, l’histoire est encore un ton en dessous. Les « one shot » répétitifs ne sont donc pas les meilleurs de la série (je préfère encore les 4 premiers tomes). Le point positif du scénario est à chercher du côté de l’humour : le ton est plus décalé avec des jeux de mots ou des détails dans le dessins du style « trouver l’intrus ». Certes, Arleston nous avait déjà habitué à cela dans Lanfeust mais je trouve que ce « côté délirant » convient mieux à cette série . . . Un bon point donc :) ! Je mets 3 étoiles à cette série grâce au talent de Mourier qui rattrape un scénario qui manque d’originalité. Je regrette toutefois l'aspect commercial un peu trop poussé, même s'il est nécessaire.
La Fontaine aux fables
un album vraiment sympa, vu que l'on y retrouve certains auteurs Delcourt tel que Masbou, Cagniat, Guth, Oger, Plessix etc les fables mises en images par les dessinateurs sont parfois totalement inconnues (et pourtant tres bonnes), ce qui nous permet de ne pas lire des textes lus et relus bien des fois pendant notre enfance. On voit que les auteurs ont aimés travaillé sur La Fontaine, tout en respectant scupuleusement les textes originaux. les dessins sont globalement tres beaux, meme si je ne cache pas avoir été un peu déçu par les couleurs utilisées par Masbou... ceci dit, je ne l'acheterai pas, le prix etant beaucoup trop élevé par rapport à l'interet reel que je porte à cet album.
L'Âge de raison
Le lien de parenté de « L’âge de raison » avec « La guerre du feu » est incontestable. L’un comme l’autre mettent en scène la vie d’êtres primitifs (ou du moins ce qu’il pourrait en être). Cela peut se résumer à 3 choses : trouver de quoi manger, trouver de quoi s’abriter et trouver avec qui satisfaire ses besoins les plus élémentaires. Il n’est pas facile de captiver un public avec comme unique dialogue des sons gutturaux du style our , orrh , J-J. Annaud l’a fort bien réussi et je dois avouer que Bonhomme ne s’en tire pas trop mal non plus ! Les dessins sont une pure réussite et les couleurs sont bien choisies même si le contraste entre les planches peut en agacer certains. La petite faiblesse de cet album se trouve au niveau du scénario. Je ne juge pas ici la qualité des dialogues mais je reproche l’absence de « fil conducteur » à cette histoire mis à part trouver de quoi manger, etc . . . Avec son film, J-J Annaud a construit son récit sur base plus solide : la quête du feu ! Je n’ai mis « que » 3 étoiles car je suis admiratif devant le travail accompli mais je ne recommande toutefois pas son achat. La raison ? J’ai lu cet album en librairie mais il y a un "je ne sais quoi" qui ne m’a pas fait passer le cap de l’acquisition . . . Donc 'faut rester logique avec soi même ! Cependant, l’histoire mérite absolument d’être lue ou plutôt d’être « regardée » est le terme qui conviendrait le mieux !
Les Femmes en blanc
Techniquement cette série n'est pas pire qu'une autre. Le dessin de bercovici est dynamique et les gags de cauvin passablement corrects. Non ! mes réticences se situent ailleurs. Dans le systématisme industriel de cauvin : - et une soupe à base de croque mort ici, une ! - et un potage à base d'infirmière là, une ! - et une bonne flambée de flèche à cupidon par ici ! - et un képi gratinée table 212 ! - on demande un rab de tuniques bleus par là pour la 47 eme fois ! - un cédric à la sauce chen pour le petit ! Ce qui m'embête, ce n'est pas l'énorme productivité de cauvin, mais sa tendance à gag (er) pour ne rien dire. Le énième album des femmes en blanc s'inscrit dans cet esprit. Pitié cher raoul, mettez un frein avant que votre corps ne s'use...