Jimmy Corrigan, sans être complètement novateur et exceptionnel, est un album très original, et le moins que l'on puisse dire c'est que son auteur va jusqu'au bout de son concept : couverture dépliante double face remplie de choses ; conseils aux lecteurs en 2ème de couverture, façon "contrat d'assurance", écrit en tout petit et dans tous les sens ; mentions légales intégrées à l'histoire (dans l'histoire, vers la page 30...) ; etc. Tout est lié à l'oeuvre, le souci du détail et de l'utilisation du médium poussés très loin.
Les planches sont d'apparence très particulière. Format à l'italienne atypique, la plupart des cases sont minuscules (environ 2cm de côté) et disposées de façon assez originale. La lecture en est d'abord gênée, puis on comprend le fonctionnement et elle devient fluide. Bon, point noir, les textes sont minuscules, et même avec de très bons yeux (ou lunettes), la fatigue visuelle arrive rapidement (et en plus il faut tenir les 380 pages...).
Les "interludes" -- maison à découper et monter soi-même, avec conseils d'assemblage par exemple -- sont sympathiquement bienvenus, drôles, et modifient assez profondément le rythme du récit, interrompant l'immersion du lecteur dans l'histoire. On remarquera quand même que si jamais quelqu'un voulait vraiment les découper, il ne pourrait monter que partiellement les objets, puisque les pages sont imprimées en double face. Eh oui ! :)
Le ton général de l'album est extrêmenent cynique, et même un peu glauque parfois. On le constate dès le tout début (conseils de lecture) : l'humour de Chris Ware est (ici) très particulier, mais aussi très prenant. De fait, l'ambiance est englobante, on est aspiré dans cet univers.
Le fait d'entremêler rêves, fantasmes, et histoire(s) sur 4 générations donne un résultat dense, qui pose malheureusement parfois problème pour s'y retrouver...
Je ne parlerai pas du dessin, au style très particulier, un peu rebutant au début, mais très efficace.
Au final, cette oeuvre originale et intéressante ne m'a cependant pas complètement convaincu : sans parler d'indifférence, je suis resté relativement détaché du total looser qu'est Jimmy Corrigan. De plus, le prix de cet album est tout simplement rédhibitoire.
On notera tout de même le soin extrême apporté à l'adaptation de l'ouvrage en français. Chris Ware tient en effet à contrôler toutes les versions, et Delcourt en a apparemment quelque peu bavé : traductrice + graphiste ont bossé un an pour adapter avec un grand soin l'oeuvre originale.
Chris Ware lui-même -- pourtant très exigeant -- s'est déclaré très satisfait du résultat.
(pour plus de détails, voir le Pavillon Rouge de décembre 2002)
Mouis, pas mal.
J'aime bien le dessin, l'histoire se laisse lire, j'ai dû sourire plusieurs fois… Mais bon, pour moi, ça s'arrête là. Rien d'hilarant non plus et pas suffisamment original pour s'extasier.
J'attends le tome 2 pour me faire une opinion définitive mais, pour l'instant, je me contenterai d'un "à lire si vous avez le temps, à essayer avant d'acheter".
Je me souviens je regardais ça quand ça passait à la télé... puis un copain m'a filé l'intégrale en manga dessiné.
Les histoires sont souvent sympas, assez bien construites, et on retrouve certains clichés que l'on colle aux Japonais dans ces intrigues, l'obsession pour les petites culottes, une certaine insouciance qui confine à la naïveté, le goût de l'action... Le dessin est vraiment sympa, sans être révolutionnaire, il reste très expressif...
A connaître.
J'ai lu ça en prépublication dans BoDoï...
J'aime beaucoup le dessin de Meynet, à la fois sensuel et expressif (j'ai Double M chez moi, et je trouve que Yann diversifie bien ses scénarios...
Cet album me semble bien léché, pas mal pour une introduction pour une nouvelle série à succès...
Mais il y a quelques chose qui me semble bizarre ; serait-ce le sujet, une histoire dans le milieu des diamantaires encore (à ma connaissance) inédit en BD ? Serait-ce l'hérôïne, que je trouve curieusement peu attachante ? Serait-ce le fait que ce soit édité par Dargaud, et non pas par Le Lombard, qui me semble plus porté sur ce type de sujet avec sa collection Troisième Vague ? Difficile à dire, je ressens comme un goût d'inachevé, de décalage, un certain malaise...
Attendons le second album pour un avis plus tranché...
Pour l'instant je n'ai lu que le premier tome, c'est peut-être ce qui fait que mon impression est légerement différente de celle d'Hesperide. En effet, je vois mal l'universalité et le passage à l'age adulte...enfin, pas encore du moins. Pour moi, ce premier tome raconte le quotidien de deux adolescents ordinaires passionés de basket mais chacun à leur manière...Rivaux au début, leur relation va évoluer vers une belle amitié et l'amour du sport les rapprochera considérablement. Dans ce premier tome on sent deja le grand respect qu'ils éprouvent l'un pour l'autre. L'histoire n'est cependant pas excessivement originale, juste ordinaire...Un lycée, un groupe d'amis, un nouveau venu, des petites historiettes sentimentales, le sport, fédérateur de toute la petite bande...C'est pas mal, assez banal, mais néanmoins assez interessant et prenant.
Le point fort de ce manga c'est véritablement les dessins qui sont d'une qualité rare pour un manga de ce type (il n'y a qu'à voir Slam Dunk à côté...). L'ensemble est très clair et très aéré, et le style d'Asada est plutôt "félin"...Les scènes de basket sont vraiment bien réalisées, et le découpage est efficace. Les personnages ont une sorte de grâce et de force dans leur apparence qui les rend très attchants.
Donc I'LL est un manga qui mérite d'être lu, au moins pour ses illustrations et puis suivant la lecture des tomes suivants (qui sont en cours de réedition) je modifierai ma note pour le scénario...
J'ai passé un agréable moment de lecture avec Gil St-André: l'intrigue est bien posée, pleine de fausses pistes, les personnages principaux sont très intéressants (notamment le flic, très recherché) et on suit sans problème St-André dans son enquête, prêt à prendre tous les risques. Le dessin est clair, bien dans le style réaliste et policier de l'histoire.
Le problème, et ça tient à mon avis au type d'histoire, c'est que je ne pense pas avoir jamais envie de relire cette série maintenant que j'en connais les différentes péripéties et le dénouement final. Elle n'a d'intérêt que parce qu'on est porté par le mystère et happé par l'intrigue. Je trouve de plus qu'il y a une véritable absence de lien entre le 1er tome et les 4 suivants, comme si l'auteur s'était décidé au dernier moment à ne pas faire un one shot. Enfin, le dénouement arrive un peu brutalement et aurait mérité d'être mieux mis en place.
Une série sympa à lire donc mais qui ne justifie pas son achat à mon avis.
J'ai trouvé le scénario de Goupil intéressant et captivant sans être pour autant exceptionnel. Les dessins de Crisse au début sont bof mais on remarque une nette amélioration à la fin de la série. Les couleurs sont pareil, bof au début mais bien par la suite.
Ça ce lis très vite et j'ai passé un bon moment en lisant cette bd.
Ce n'est pas un grand classique d'Héroic fantésy mais s'est à voir.
Pour une première Bd, c'est plutôt pas mal. Les dessins sont très dynamiques et disposent d'une belle mise en couleur, les personnages sont hyper attachants et l'histoire, sans être révolutionnaire et plutôt orientée ado, n'en reste pas moins prometteuse.
Bref, c'est du bel ouvrage, c'est plutôt sympa et plein d'humour.
Chez le même jeune éditeur, il ne faut pas manquer "Whiteout", c'est un super polar.
Ce premier tome inaugurait une série fantastique à tendance gothique un peu grand guignol dans laquelle planait une joyeuse ambiance bien malsaine. On accroche facilement à ce récit qui use très habilement d'une voix-off. Les paroles du héros servent de fil conducteur, sans pour autant desservir l'image.
Le dessin de Larnoy est plutôt du genre tape-à-l'œil, hyper travaillé, hyper-stylé, presque à outrance. Ce n'est pas trop ma tasse de thé mais je reconnais que ce dessin convient à merveille pour ce type de scénario et je pense que les amateurs d'un dessinateur comme Ledroit y trouveront leur compte. Le dessinateur étant décédé, la série s'est arrêtée aussi sec. Dommage, elle aurait pu être intéressante. Je dis " aurait " car il restait encore à voir, après ce premier tome si le propos n'allait pas tomber dans le ridicule. Il était encore trop tôt pour en juger.
A l'époque où est sortie cette série, l'héroïc-fantasy ne faisait pas spécialement recette en bande dessinée. Même si ce récit date d'avant l'hégémonie de " Soleil " sur le genre, je trouve qu'il n'a pas pris une ride, il gagne même à être redécouvert. Le dessin est beau, Hausman est mille fois plus doué que les indénombrables tâcherons qui ont dévalorisés le genre depuis (pour la quiétude de ces lieux, je ne citerais pas de noms). Le scénario de Dubois est plaisant. Rien de bien génial mais d'une qualité tout à fait honorable. Ce diptyque même s'il n'est pas indispensable fait tout de même bonne figure dans une bibliothèque. Mais du même dessinateur, dans un genre proche, je vous conseille plutôt les deux contes qu'il a créés avec Yann, plus matures et plus achevés que sont " Le prince des écureuils " et " Trois cheveux blancs ".
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Jimmy Corrigan
Jimmy Corrigan, sans être complètement novateur et exceptionnel, est un album très original, et le moins que l'on puisse dire c'est que son auteur va jusqu'au bout de son concept : couverture dépliante double face remplie de choses ; conseils aux lecteurs en 2ème de couverture, façon "contrat d'assurance", écrit en tout petit et dans tous les sens ; mentions légales intégrées à l'histoire (dans l'histoire, vers la page 30...) ; etc. Tout est lié à l'oeuvre, le souci du détail et de l'utilisation du médium poussés très loin. Les planches sont d'apparence très particulière. Format à l'italienne atypique, la plupart des cases sont minuscules (environ 2cm de côté) et disposées de façon assez originale. La lecture en est d'abord gênée, puis on comprend le fonctionnement et elle devient fluide. Bon, point noir, les textes sont minuscules, et même avec de très bons yeux (ou lunettes), la fatigue visuelle arrive rapidement (et en plus il faut tenir les 380 pages...). Les "interludes" -- maison à découper et monter soi-même, avec conseils d'assemblage par exemple -- sont sympathiquement bienvenus, drôles, et modifient assez profondément le rythme du récit, interrompant l'immersion du lecteur dans l'histoire. On remarquera quand même que si jamais quelqu'un voulait vraiment les découper, il ne pourrait monter que partiellement les objets, puisque les pages sont imprimées en double face. Eh oui ! :) Le ton général de l'album est extrêmenent cynique, et même un peu glauque parfois. On le constate dès le tout début (conseils de lecture) : l'humour de Chris Ware est (ici) très particulier, mais aussi très prenant. De fait, l'ambiance est englobante, on est aspiré dans cet univers. Le fait d'entremêler rêves, fantasmes, et histoire(s) sur 4 générations donne un résultat dense, qui pose malheureusement parfois problème pour s'y retrouver... Je ne parlerai pas du dessin, au style très particulier, un peu rebutant au début, mais très efficace. Au final, cette oeuvre originale et intéressante ne m'a cependant pas complètement convaincu : sans parler d'indifférence, je suis resté relativement détaché du total looser qu'est Jimmy Corrigan. De plus, le prix de cet album est tout simplement rédhibitoire. On notera tout de même le soin extrême apporté à l'adaptation de l'ouvrage en français. Chris Ware tient en effet à contrôler toutes les versions, et Delcourt en a apparemment quelque peu bavé : traductrice + graphiste ont bossé un an pour adapter avec un grand soin l'oeuvre originale. Chris Ware lui-même -- pourtant très exigeant -- s'est déclaré très satisfait du résultat. (pour plus de détails, voir le Pavillon Rouge de décembre 2002)
Robin Hood
Mouis, pas mal. J'aime bien le dessin, l'histoire se laisse lire, j'ai dû sourire plusieurs fois… Mais bon, pour moi, ça s'arrête là. Rien d'hilarant non plus et pas suffisamment original pour s'extasier. J'attends le tome 2 pour me faire une opinion définitive mais, pour l'instant, je me contenterai d'un "à lire si vous avez le temps, à essayer avant d'acheter".
Dragon Ball
Je me souviens je regardais ça quand ça passait à la télé... puis un copain m'a filé l'intégrale en manga dessiné. Les histoires sont souvent sympas, assez bien construites, et on retrouve certains clichés que l'on colle aux Japonais dans ces intrigues, l'obsession pour les petites culottes, une certaine insouciance qui confine à la naïveté, le goût de l'action... Le dessin est vraiment sympa, sans être révolutionnaire, il reste très expressif... A connaître.
Les Eternels
J'ai lu ça en prépublication dans BoDoï... J'aime beaucoup le dessin de Meynet, à la fois sensuel et expressif (j'ai Double M chez moi, et je trouve que Yann diversifie bien ses scénarios... Cet album me semble bien léché, pas mal pour une introduction pour une nouvelle série à succès... Mais il y a quelques chose qui me semble bizarre ; serait-ce le sujet, une histoire dans le milieu des diamantaires encore (à ma connaissance) inédit en BD ? Serait-ce l'hérôïne, que je trouve curieusement peu attachante ? Serait-ce le fait que ce soit édité par Dargaud, et non pas par Le Lombard, qui me semble plus porté sur ce type de sujet avec sa collection Troisième Vague ? Difficile à dire, je ressens comme un goût d'inachevé, de décalage, un certain malaise... Attendons le second album pour un avis plus tranché...
I'll - Generation Basket
Pour l'instant je n'ai lu que le premier tome, c'est peut-être ce qui fait que mon impression est légerement différente de celle d'Hesperide. En effet, je vois mal l'universalité et le passage à l'age adulte...enfin, pas encore du moins. Pour moi, ce premier tome raconte le quotidien de deux adolescents ordinaires passionés de basket mais chacun à leur manière...Rivaux au début, leur relation va évoluer vers une belle amitié et l'amour du sport les rapprochera considérablement. Dans ce premier tome on sent deja le grand respect qu'ils éprouvent l'un pour l'autre. L'histoire n'est cependant pas excessivement originale, juste ordinaire...Un lycée, un groupe d'amis, un nouveau venu, des petites historiettes sentimentales, le sport, fédérateur de toute la petite bande...C'est pas mal, assez banal, mais néanmoins assez interessant et prenant. Le point fort de ce manga c'est véritablement les dessins qui sont d'une qualité rare pour un manga de ce type (il n'y a qu'à voir Slam Dunk à côté...). L'ensemble est très clair et très aéré, et le style d'Asada est plutôt "félin"...Les scènes de basket sont vraiment bien réalisées, et le découpage est efficace. Les personnages ont une sorte de grâce et de force dans leur apparence qui les rend très attchants. Donc I'LL est un manga qui mérite d'être lu, au moins pour ses illustrations et puis suivant la lecture des tomes suivants (qui sont en cours de réedition) je modifierai ma note pour le scénario...
Gil St André
J'ai passé un agréable moment de lecture avec Gil St-André: l'intrigue est bien posée, pleine de fausses pistes, les personnages principaux sont très intéressants (notamment le flic, très recherché) et on suit sans problème St-André dans son enquête, prêt à prendre tous les risques. Le dessin est clair, bien dans le style réaliste et policier de l'histoire. Le problème, et ça tient à mon avis au type d'histoire, c'est que je ne pense pas avoir jamais envie de relire cette série maintenant que j'en connais les différentes péripéties et le dénouement final. Elle n'a d'intérêt que parce qu'on est porté par le mystère et happé par l'intrigue. Je trouve de plus qu'il y a une véritable absence de lien entre le 1er tome et les 4 suivants, comme si l'auteur s'était décidé au dernier moment à ne pas faire un one shot. Enfin, le dénouement arrive un peu brutalement et aurait mérité d'être mieux mis en place. Une série sympa à lire donc mais qui ne justifie pas son achat à mon avis.
L'Epée de Cristal
J'ai trouvé le scénario de Goupil intéressant et captivant sans être pour autant exceptionnel. Les dessins de Crisse au début sont bof mais on remarque une nette amélioration à la fin de la série. Les couleurs sont pareil, bof au début mais bien par la suite. Ça ce lis très vite et j'ai passé un bon moment en lisant cette bd. Ce n'est pas un grand classique d'Héroic fantésy mais s'est à voir.
The Cool Bros
Pour une première Bd, c'est plutôt pas mal. Les dessins sont très dynamiques et disposent d'une belle mise en couleur, les personnages sont hyper attachants et l'histoire, sans être révolutionnaire et plutôt orientée ado, n'en reste pas moins prometteuse. Bref, c'est du bel ouvrage, c'est plutôt sympa et plein d'humour. Chez le même jeune éditeur, il ne faut pas manquer "Whiteout", c'est un super polar.
Shadowslayer
Ce premier tome inaugurait une série fantastique à tendance gothique un peu grand guignol dans laquelle planait une joyeuse ambiance bien malsaine. On accroche facilement à ce récit qui use très habilement d'une voix-off. Les paroles du héros servent de fil conducteur, sans pour autant desservir l'image. Le dessin de Larnoy est plutôt du genre tape-à-l'œil, hyper travaillé, hyper-stylé, presque à outrance. Ce n'est pas trop ma tasse de thé mais je reconnais que ce dessin convient à merveille pour ce type de scénario et je pense que les amateurs d'un dessinateur comme Ledroit y trouveront leur compte. Le dessinateur étant décédé, la série s'est arrêtée aussi sec. Dommage, elle aurait pu être intéressante. Je dis " aurait " car il restait encore à voir, après ce premier tome si le propos n'allait pas tomber dans le ridicule. Il était encore trop tôt pour en juger.
Laïyna
A l'époque où est sortie cette série, l'héroïc-fantasy ne faisait pas spécialement recette en bande dessinée. Même si ce récit date d'avant l'hégémonie de " Soleil " sur le genre, je trouve qu'il n'a pas pris une ride, il gagne même à être redécouvert. Le dessin est beau, Hausman est mille fois plus doué que les indénombrables tâcherons qui ont dévalorisés le genre depuis (pour la quiétude de ces lieux, je ne citerais pas de noms). Le scénario de Dubois est plaisant. Rien de bien génial mais d'une qualité tout à fait honorable. Ce diptyque même s'il n'est pas indispensable fait tout de même bonne figure dans une bibliothèque. Mais du même dessinateur, dans un genre proche, je vous conseille plutôt les deux contes qu'il a créés avec Yann, plus matures et plus achevés que sont " Le prince des écureuils " et " Trois cheveux blancs ".