"Benoît Brisefer", c'est à mon sens quand même loin derrière le seul véritable chef-d'oeuvre de Peyo : "Johan et Pirouit" (qui a dit : "les schtroumpfs"?)
C'est sympa, c'est une bonne bd pour gosse, mais une fois un peu plus vieux, ce Benoit Brisefer et ses manies de garçon bien sage nous les brise franchement.
Graphiquement, ça n'a pas la même cohérence que "Johan et Pirlouit", Peyo utilisait des assistants pour cette série (pour les décors, puis pour l'entièreté du dessin avec Walthéry). Preuve qu'elle lui tenait moins à coeur que les deux autres. Donc lisez ces albums, mais ne les achetez pas nécessairement. Gardez votre argent pour l'intégrale de "Johan et Pirlouit".
Serre marque une partie de mon enfance. Hé oui, mon père avait tous les albums exposés dans les W.C. et j'étais impatient d'avoir une envie pressante pour pouvoir les feuilleter goulûment sur le trône.
Alors forcément, du Serre quand on a 7-8 ans, c'est quand même bien hard...mais j'en garde un bon souvenir et en les relisant je trouve les gags toujours aussi intéressants.
Bon, mais au-delà de ça, il est clair que je n'achèterais pas ce genre de bd, et qu'à lire aux chiottes de temps en temps, ca suffit amplement...
Je suis persuadé que pour réussir à recréer des ambiances telle qu'elles sont décrites ici, il faut avoir un don. Et je pense que Christian Cailleaux fait partie de ces "élus".
Le scénario du "Café du voyageur" est un hymne à la poésie, à la finesse et à l'exotisme. Dès les premières pages, vous êtes embarqués dans une aventure sans action ni meurtres. Pourtant, le récit est digne d'intérêt. Cela est sûrement dû à la narration, au ton et au contexte.
L'auteur nous raconte, ici, la fascination d'un homme pour une femme qu'il a rencontrée dans un bar. Depuis lors, il fait tout pour la retrouver en enquêtant parmis les gens qu'elle aurait été susceptible de côtoyer.
La lecture de cet album se fait tout en douceur et avec une certaine sérénité. J'ai parfois eu l'impression que c'était une femme qui était à la base de ce récit tellement l'atmosphère y est délicate et feutrée.
Le dessin de Cailleaux est toujours aussi subtil. Son travail est assez proche de la ligne claire mais tout en restant très personnel.
Les ambiances feutrées d'avant-guerre sont très bien rendues et les parfums d'autrefois semblent vous chatouiller les narines.
"Le Café du voyageur" est une bd très agréable qui vous détendra à coup sûr.
Bon, je n'ai lu que le tome 2, mais tout de même, ça me paraît pas mal. Les gags ne sont en effet pas tous géniaux : un ou deux que je n'ai pas compris, quelques-uns dont on attend la chute dès le tout début ou reprenant des histoires désormais archi connues, mais certains autres sont vraiment bien trouvés.
Le "problème", c'est que comme l'indique le titre de cette série, l'humour est quelque peu absurde... Nonsensical pourrait-on même dire. Cela crée donc un effet qui n'est pas une franche rigolade, mais plutôt un amusement accompagné d'un sourire plus ou moins marqué.
Quant au dessin, pour ma part j'aime beaucoup ce style (et en plus les femmes sont très belles, hum).
Probablement pas un indispensable, mais agréable tout de même.
On ne peut pas dire que la bd allemande soit très connue en France... En voici un exemple.
Ces quelques petites histoires ont en commun un thème : Luna et Leïla, représentant respectivement la Lune et la nuit. Elles ont également en commun un ton extrêmement paisible, rêveur, calme et poétique. Le dessin -- tout rond et tout gentil -- aide beaucoup à la création d'une ambiance de paix, façon conte (gentil) pour (jeunes) enfants.
Il n'y a pas réellement d'histoire, ou plutôt elle me paraît difficile à résumer... il s'agit bien plutôt à mon sens d'une petite promenade dans un univers bien particulier et qui -- si cet album ne présente rien d'exceptionnel et aura peut-être même du mal à plaire -- se révèle au final bien plaisant.
Cette fois, Trondheim se lance dans le remake de séries ringardes américaines à la "amour, gloire et beauté" et autres "Santa Barbara". Pas un chef d'oeuvre, mais un agréable moment de lecture, vraiment.
Situation de crise, donc, mise en image au cours de ce petit format "Pattes de mouche". Une altercation entre trois personnages vraiment très sympas, comprenant parfois plusieurs retournements de situation par page, pour nous mener tranquillement jusqu'à la chute, inévitable, et de qualité comme très souvent chez Trondheim.
Le dessin, très propre mais aussi, très minimaliste, est proche du style de Lapinot, en noir et blanc. On aime ou on n'aime pas, moi, j'adore le dessin de Trondheim et ça me va parfaitement :)
A lire, comme l'ensemble des séries de cet auteur hors du commun.
Encore un exercice de style du sieur Trondheim, qui tente (une fois de plus) l'écriture d'un scénario muet, et au graphisme particulièrement dépouillé, comme le souligne ThePatrick.
Dans ce type de petits albums, tout est dans la chute... c'est souvent sur la dernière page que toute la qualité de l'oeuvre se ressentira.
Ici, pas de problème, Trondheim retombe sur ses pattes après avoir mené le lecteur en bateau grâce à un comique de répétition de qualité (les pérégrinations du petit Diablotus qui a bien du mal a supprimer les squelettes de son royaume).
Le trait, ultra minimaliste (Un tome de Lapinot semblerait dessiné par Civiello comparé à cet album :)), permet de faire passer les émotions des différents personnages de façon naturelle, instinctive, laissant se dérouler la trame de l'histoire sans heurt.
Une fois de plus dans cette collection, une bonne surprise. :)
Un premier tome pas trop mal, sans rien d’extraordinaire mais qui se lit sans déplaisir !
Les dessins sont plutôt bons, agréables, mais loin d’être géniaux. Les différents persos ne sont pas toujours bien foutus, visages mal foutus, un peu disproportionnés. Les couleurs, elles, sont agréables à regarder, bien faites, en accord avec l’histoire, l’ambiance et le monde décrit dans cet album.
Pour le scénario, Di Giorgio présente un univers chaotique mais plutôt cohérent. On ne comprend pas encore le rôle et les motivations de tous les persos, mais ils se mettent bien en place. La lecture de ce premier tome n'est pas déplaisante, plutôt intéressante même !
Un premier album pas mal, faut voir la suite…
J'ai lu 3 albums pour le moment, je lirai le 4e prochainement.
Il faut avouer que c'est pas une mauvaise bd, mais à aucun moment on ne vibre vraiment. C'est un genre de lecture passive, presque automatique puisque ce n'est pas désagréable. On lit sans s'en rendre compte.
Le dessin est assez irrégulier, certaines planches sont très approximatives, particulièrement les scènes lointaines. Je regrette quand même certaines scènes de nu gratuites. Le lecteur doit aimer les seins et les fesses, on va lui en mettre un peu, comme ça, pour le fun. Mouais, bof, je ne fantasme pas sur les jeunes vierges...
Et l'histoire est pas deg, même si ça n'est pas un exemple de constance et de qualité. Et puis ça me saoule un peu les dialogue à la médiéval agrémenté de sauce XXe siècle pour faire djeun's.
Allez, j'ai pourtant bien envie de lire le dernier tome.
Hop, premier album de Baladi chez l'Association par le biais de ce petit ouvrage "patte de mouche" qui ne manque pas de singularité.
Par le biais de ce livre, Baladi s'amuse à décaler la réalité, les perspectives, afin de proposer une vision de la misère humaine et sociale par le biais de l'étrange, la marginalité, la folie et la solitude.
Après un démarrage un peu poussif mais toutefois original et qui ne manquera pas d'interroger le lecteur, les deux amies sont prisent dans un tourbillon d'interrogations, à travers une trame de fond très bien montée par l'auteur, permettant en peu de pages de proposer un récit dense et intéressant (l'un des pattes de mouche que j'ai mis le plus de temps à lire ;)).
Le dessin, particulier, choque parfois par son coté échancré, un peu destructuré, et surtout très noir et très gras.
Une bonne petite surprise... je suis en train de tomber amoureux de la collection, moi :)
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Benoit Brisefer
"Benoît Brisefer", c'est à mon sens quand même loin derrière le seul véritable chef-d'oeuvre de Peyo : "Johan et Pirouit" (qui a dit : "les schtroumpfs"?) C'est sympa, c'est une bonne bd pour gosse, mais une fois un peu plus vieux, ce Benoit Brisefer et ses manies de garçon bien sage nous les brise franchement. Graphiquement, ça n'a pas la même cohérence que "Johan et Pirlouit", Peyo utilisait des assistants pour cette série (pour les décors, puis pour l'entièreté du dessin avec Walthéry). Preuve qu'elle lui tenait moins à coeur que les deux autres. Donc lisez ces albums, mais ne les achetez pas nécessairement. Gardez votre argent pour l'intégrale de "Johan et Pirlouit".
Serre
Serre marque une partie de mon enfance. Hé oui, mon père avait tous les albums exposés dans les W.C. et j'étais impatient d'avoir une envie pressante pour pouvoir les feuilleter goulûment sur le trône. Alors forcément, du Serre quand on a 7-8 ans, c'est quand même bien hard...mais j'en garde un bon souvenir et en les relisant je trouve les gags toujours aussi intéressants. Bon, mais au-delà de ça, il est clair que je n'achèterais pas ce genre de bd, et qu'à lire aux chiottes de temps en temps, ca suffit amplement...
Le Café du Voyageur
Je suis persuadé que pour réussir à recréer des ambiances telle qu'elles sont décrites ici, il faut avoir un don. Et je pense que Christian Cailleaux fait partie de ces "élus". Le scénario du "Café du voyageur" est un hymne à la poésie, à la finesse et à l'exotisme. Dès les premières pages, vous êtes embarqués dans une aventure sans action ni meurtres. Pourtant, le récit est digne d'intérêt. Cela est sûrement dû à la narration, au ton et au contexte. L'auteur nous raconte, ici, la fascination d'un homme pour une femme qu'il a rencontrée dans un bar. Depuis lors, il fait tout pour la retrouver en enquêtant parmis les gens qu'elle aurait été susceptible de côtoyer. La lecture de cet album se fait tout en douceur et avec une certaine sérénité. J'ai parfois eu l'impression que c'était une femme qui était à la base de ce récit tellement l'atmosphère y est délicate et feutrée. Le dessin de Cailleaux est toujours aussi subtil. Son travail est assez proche de la ligne claire mais tout en restant très personnel. Les ambiances feutrées d'avant-guerre sont très bien rendues et les parfums d'autrefois semblent vous chatouiller les narines. "Le Café du voyageur" est une bd très agréable qui vous détendra à coup sûr.
Absurdus délirium
Bon, je n'ai lu que le tome 2, mais tout de même, ça me paraît pas mal. Les gags ne sont en effet pas tous géniaux : un ou deux que je n'ai pas compris, quelques-uns dont on attend la chute dès le tout début ou reprenant des histoires désormais archi connues, mais certains autres sont vraiment bien trouvés. Le "problème", c'est que comme l'indique le titre de cette série, l'humour est quelque peu absurde... Nonsensical pourrait-on même dire. Cela crée donc un effet qui n'est pas une franche rigolade, mais plutôt un amusement accompagné d'un sourire plus ou moins marqué. Quant au dessin, pour ma part j'aime beaucoup ce style (et en plus les femmes sont très belles, hum). Probablement pas un indispensable, mais agréable tout de même.
La Première Étoile
On ne peut pas dire que la bd allemande soit très connue en France... En voici un exemple. Ces quelques petites histoires ont en commun un thème : Luna et Leïla, représentant respectivement la Lune et la nuit. Elles ont également en commun un ton extrêmement paisible, rêveur, calme et poétique. Le dessin -- tout rond et tout gentil -- aide beaucoup à la création d'une ambiance de paix, façon conte (gentil) pour (jeunes) enfants. Il n'y a pas réellement d'histoire, ou plutôt elle me paraît difficile à résumer... il s'agit bien plutôt à mon sens d'une petite promenade dans un univers bien particulier et qui -- si cet album ne présente rien d'exceptionnel et aura peut-être même du mal à plaire -- se révèle au final bien plaisant.
Imbroglio
Cette fois, Trondheim se lance dans le remake de séries ringardes américaines à la "amour, gloire et beauté" et autres "Santa Barbara". Pas un chef d'oeuvre, mais un agréable moment de lecture, vraiment. Situation de crise, donc, mise en image au cours de ce petit format "Pattes de mouche". Une altercation entre trois personnages vraiment très sympas, comprenant parfois plusieurs retournements de situation par page, pour nous mener tranquillement jusqu'à la chute, inévitable, et de qualité comme très souvent chez Trondheim. Le dessin, très propre mais aussi, très minimaliste, est proche du style de Lapinot, en noir et blanc. On aime ou on n'aime pas, moi, j'adore le dessin de Trondheim et ça me va parfaitement :) A lire, comme l'ensemble des séries de cet auteur hors du commun.
Diablotus
Encore un exercice de style du sieur Trondheim, qui tente (une fois de plus) l'écriture d'un scénario muet, et au graphisme particulièrement dépouillé, comme le souligne ThePatrick. Dans ce type de petits albums, tout est dans la chute... c'est souvent sur la dernière page que toute la qualité de l'oeuvre se ressentira. Ici, pas de problème, Trondheim retombe sur ses pattes après avoir mené le lecteur en bateau grâce à un comique de répétition de qualité (les pérégrinations du petit Diablotus qui a bien du mal a supprimer les squelettes de son royaume). Le trait, ultra minimaliste (Un tome de Lapinot semblerait dessiné par Civiello comparé à cet album :)), permet de faire passer les émotions des différents personnages de façon naturelle, instinctive, laissant se dérouler la trame de l'histoire sans heurt. Une fois de plus dans cette collection, une bonne surprise. :)
Le Culte des Ténèbres
Un premier tome pas trop mal, sans rien d’extraordinaire mais qui se lit sans déplaisir ! Les dessins sont plutôt bons, agréables, mais loin d’être géniaux. Les différents persos ne sont pas toujours bien foutus, visages mal foutus, un peu disproportionnés. Les couleurs, elles, sont agréables à regarder, bien faites, en accord avec l’histoire, l’ambiance et le monde décrit dans cet album. Pour le scénario, Di Giorgio présente un univers chaotique mais plutôt cohérent. On ne comprend pas encore le rôle et les motivations de tous les persos, mais ils se mettent bien en place. La lecture de ce premier tome n'est pas déplaisante, plutôt intéressante même ! Un premier album pas mal, faut voir la suite…
Le Roman de Malemort
J'ai lu 3 albums pour le moment, je lirai le 4e prochainement. Il faut avouer que c'est pas une mauvaise bd, mais à aucun moment on ne vibre vraiment. C'est un genre de lecture passive, presque automatique puisque ce n'est pas désagréable. On lit sans s'en rendre compte. Le dessin est assez irrégulier, certaines planches sont très approximatives, particulièrement les scènes lointaines. Je regrette quand même certaines scènes de nu gratuites. Le lecteur doit aimer les seins et les fesses, on va lui en mettre un peu, comme ça, pour le fun. Mouais, bof, je ne fantasme pas sur les jeunes vierges... Et l'histoire est pas deg, même si ça n'est pas un exemple de constance et de qualité. Et puis ça me saoule un peu les dialogue à la médiéval agrémenté de sauce XXe siècle pour faire djeun's. Allez, j'ai pourtant bien envie de lire le dernier tome.
L'irrationnel & un café
Hop, premier album de Baladi chez l'Association par le biais de ce petit ouvrage "patte de mouche" qui ne manque pas de singularité. Par le biais de ce livre, Baladi s'amuse à décaler la réalité, les perspectives, afin de proposer une vision de la misère humaine et sociale par le biais de l'étrange, la marginalité, la folie et la solitude. Après un démarrage un peu poussif mais toutefois original et qui ne manquera pas d'interroger le lecteur, les deux amies sont prisent dans un tourbillon d'interrogations, à travers une trame de fond très bien montée par l'auteur, permettant en peu de pages de proposer un récit dense et intéressant (l'un des pattes de mouche que j'ai mis le plus de temps à lire ;)). Le dessin, particulier, choque parfois par son coté échancré, un peu destructuré, et surtout très noir et très gras. Une bonne petite surprise... je suis en train de tomber amoureux de la collection, moi :)