faut s'y accrocher, à riss. c'est de l'humour vraiment gore, sans aucune pitié. mais moi j'aime. les idées sotn bonnes, les concepts sont terribles. c'est pas moral, c'est ça qui est bon. à tenter, donc.
héhé... cromwell : traits arrachés, les persos teigneux, rythme terrible ! un western atypique, une série réussie. le travail sur l'ambiance est parfait, ça se lit vite et bien. (dommage que son dessin ne serve pas plus que ça avec des séries plus... "profondes" ... un peu "à la ptiluc"...)
Un couple, deux pertes d'emploi, deux réactions différentes. La femme, louise, profite de cette perte pour redémarrer, reprend ses études, ne reste pas inactif. L'homme, Rob, déperri, petit à petit. Cette différence finit par parasiter leur relation de couple.
Les situations sont assez bien vues, assez justes. Le dessin, simple, à la Peyraud (Premières chaleurs), efficace, même si j'en suis pas fan (d'où la note ...)
C'est peut-être pour cela ( l'illustration) que je ne suis pas entièrement rentrée dans cette BD, au sujet pourtant intéressant et plutot bien traité.
Un petit bémol, donc, pour cette BD qui mérite un large coup d'oeil !
Une série pour le moins ambitieuse puisque les auteurs annoncent 7 tomes dès le début.
Je reste pourtant un peu étonné par les 3 tomes parus à ce jour.
Le premier est tout simplement mauvais pour un 1er album. En voulant trop bien poser les bases du récit, les auteurs partent en longueurs limite pénibles (j'ai vite compris que je devais sauter quelques bulles parfois).
Je me dis que ces 3 tomes auraient pu tenir en 2 sans pour autant que le récit perde en qualité, au contraire. Ça aurait densifié un peu tout ça, vu que certains passages sont assez creux, presque sans intérêt.
Le dessin est franchement beau, les couleurs surtout. Guenet est vraiment bon, c'est un régal à chaque page.
Et puis, je suis assez bloqué par les couvertures... chaque fois, on a droit à une (fort jolie) nana à poil. Est ce vraiment utile ? On nous prendrait pas un peu pour des c*** en se disant que ça nous fera d'avantage acheter la BD ? J'aime assez peu ces pratiques, je trouve ça puant et réducteur.
Ceci dit, je suis assez curieux de lire la suite, ça peut s'améliorer.
Yves Swolfs crée cette série en 1988. Les 2 premiers tomes sont dessinés par lui.
Le début de la série est très prenant et superbement scénarisé.
Des tomes en cours de série sont très médiocres… C’est dommage car actuellement cette série est repartie vers le très bon…
Actuellement Dampierre vit sous le pinceau de Legein mais toujours avec Yves Swolfs au scénario.
Une série avec une qualité en dents de scie… mais elle est quand même à lire, car il y a des tomes grandioses.
Après « Arthur » paru chez Delcourt, voici que maintenant Nucléa sort « Arthur Pendragon ». En fait, cette nouvelle série sur Arthur (une de plus dans le genre !) n'est autre que la suite de la série « Merlin » du même scénariste.
L’histoire, assez complexe, demande une attention toute particulière de la part du lecteur. Sinon, on risque de décrocher assez rapidement !
Avec cet album, Istin nous livre un récit qui mélange « savamment » la légende originelle d’Arthur avec sa propre vision de celle-ci. On se trouve devant une bd qui s’attaque à la légende d’Arthur mais, contrairement à la série « Arthur », celle-ci est saupoudrée de magie et de surnaturel. Michel, lui, ne nous livre pas un dessin d’exception ! Certes, il convient à ce genre de bd mais il me laisse parfois un goût d’inachevé. Les contours des personnages sont souvent gras avec des traits du visage plus fin mais discontinus ! Mais bon, tous les passionnés de la légende d’Arthur passeront outre de ce détail !
En résumé, l’histoire est intéressante mais je n’ai pas acheté l’album à cause du dessin qui ne me plaît qu’à moitié !
Inutile de cacher que je m’attendais à beaucoup mieux, et que j’ai été très déçu. Déception peut être due au fait que cet ouvrage à été comparé à Watchmen de Alan Moore, oeuvre que j’adore et que je trouve infiniment supérieure.
Je ne sais pas, je n’ai peut être pas la « culture comics » nécessaire pour apprécier. Peut être faut il être habitué à lire des BDs de super héros. Moi, ça a beau être écrit de façon recherchée, ça reste du “Batman contre Superman”. Je trouve le scénario lui même relativement simpliste. On n’est jamais surpris, jamais ému, jamais triste. La lecture a été pour moi très difficile, je n’ai jamais vraiment accroché. Ma seule motivation était d’en finir le plus vite possible pour pouvoir passer à autre chose.
Et le dessin. Ralala le dessin, non mais quand même. Je ne suis pas du genre à donner trop d’importance à cet aspect d’une BD, mais il y a des limites. C’est bien simple, en ouvrant le truc dans le magasin, j’étais tellement surpris que j’ai du aller demander au vendeur “Heu c’est bien ça le fameux Batman dont tout le monde parle?”. “Oui oui.” qu’il me répond. Ah bon. Je reproche souvent aux gens de dire “Le dessin est nul, j’aurais pu en faire autant”, parce que la plupart du temps, ça n’est pas vrai. Mais là je suis VRAIMENT tenté de dire “Beuh c’est moche, j’aurais pu en faire autant.”
Bon voila, dessin moche, scénario pas mal mais pas révolutionnaire, lecture éprouvante. Je rate peut être quelque chose et je changerai peut être d’avis lors d’une deuxième lecture… si jamais je trouve le courage de relire ce pavé. Allez, si vous voulez lire un comics intelligent, lisez plutôt Watchmen !
Bon, ça, je reconnais, je me lèverais pas en pleine nuit pour en relire, mais entre "Kid Paddle" et, à tout hasard, "Titeuf", mon choix est vite fait... Alors que le nain qui a fait la fortune de Zep se cantonne, dans l'ensemble, à des histoires de caca et de zizi, Kid est un garçon nettement plus imaginatif et donc, à mon goût, 100 fois plus attachant. Evidemment, l'univers qu'il s'est créé dans son petit cerveau assez tordu, rempli de monstres difformes, d'extraterrestres baveux, de chevaliers et de soldats, nourri de jeux vidéos, de S.-F. et d'heroic fantasy, n'est pas foncièrement original, mais il a le mérite de nous changer des cours de récré. Il sert de théâtre à des gags pas toujours à hurler de rire, mais souvent rigolos (et puis n'oublions pas que c'est pour les mômes, un peu moins exigeants que les adultes au niveau humour), et plus inventifs que ceux de l'autre, là, avec la mèche.
Ah, tiens, bizarre, j'ai trouvé cet album moins marrant que sa (fausse) suite Cosmik Roger que Julien Solé a pourtant réalisée sans le fabuleux Larcenet, qui signe les textes d'"A l'ouest de l'infini". Cela dit, l'auteur de Bill Baroud, s'il n'est pas ici au mieux de sa forme, nous gratifie quand même d'une dose suffisante de bons gags pour que ses fans ne boudent pas cette sympathique BD. Les autres peuvent éventuellement s'en passer.
Comme le fait si justement remarquer l'excellent Nicolas Poupon dans "Les Aventures de Michel et le Professeur", on croit toujours que faire des strips, c'est plus facile que faire un album complet parce qu'un strip, il n'y a que 3 cases alors qu'un album, il y a 48 pages, sauf que pour un strip l'auteur est obligé d'avoir une bonne idée en 3 cases, alors que rares sont les histoires de 48 pages qui contiennent une bonne idée toutes les 3 cases. Oui, je sais, c'est long comme phrase, mais avec Nicolas Poupon c'est comme ça : vous savez quand il commence à parler, mais vous ne savez pas quand il s'arrêtera. Mais assez parlé de Poupon, revenons-en à Trondheim. Avec "Le Pays des Trois Sourires", le papa de "Lapinot" réussit non seulement à raconter une histoire de 36 pages, mais à la raconter sous forme d'une série de 100 strips, ce qui l'oblige donc à avoir 100 bonnes idées de gags, soit beaucoup plus que dans tous les tomes de toutes les séries de "Lanfeust" (de Troy, des Étoiles, de Mes Couilles, sans oublier les séries dérivées sur la faune et la flore) réunis. Soyons honnête : dans l'ensemble, c'est marrant, mais tout n'est quand même pas à hurler de rire, il y a des gags un peu bébêtes. Et si l'exercice de style est intéressant, il est moins original que certaines autres oeuvres "expérimentales" de Trondheim ou de ses collègues "OuBaPiens" comme Étienne Lécroart pour n'en citer qu'un. Au final, on rigole un bon p'tit coup, on ne s'ennuie à un aucun moment, mais on peut dire qu'il y a des choses plus indispensables à lire avant ça.
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Mémé Femme Pratique
faut s'y accrocher, à riss. c'est de l'humour vraiment gore, sans aucune pitié. mais moi j'aime. les idées sotn bonnes, les concepts sont terribles. c'est pas moral, c'est ça qui est bon. à tenter, donc.
Les Minettos Desperados
héhé... cromwell : traits arrachés, les persos teigneux, rythme terrible ! un western atypique, une série réussie. le travail sur l'ambiance est parfait, ça se lit vite et bien. (dommage que son dessin ne serve pas plus que ça avec des séries plus... "profondes" ... un peu "à la ptiluc"...)
Breakfast after noon
Un couple, deux pertes d'emploi, deux réactions différentes. La femme, louise, profite de cette perte pour redémarrer, reprend ses études, ne reste pas inactif. L'homme, Rob, déperri, petit à petit. Cette différence finit par parasiter leur relation de couple. Les situations sont assez bien vues, assez justes. Le dessin, simple, à la Peyraud (Premières chaleurs), efficace, même si j'en suis pas fan (d'où la note ...) C'est peut-être pour cela ( l'illustration) que je ne suis pas entièrement rentrée dans cette BD, au sujet pourtant intéressant et plutot bien traité. Un petit bémol, donc, pour cette BD qui mérite un large coup d'oeil !
Yiu
Une série pour le moins ambitieuse puisque les auteurs annoncent 7 tomes dès le début. Je reste pourtant un peu étonné par les 3 tomes parus à ce jour. Le premier est tout simplement mauvais pour un 1er album. En voulant trop bien poser les bases du récit, les auteurs partent en longueurs limite pénibles (j'ai vite compris que je devais sauter quelques bulles parfois). Je me dis que ces 3 tomes auraient pu tenir en 2 sans pour autant que le récit perde en qualité, au contraire. Ça aurait densifié un peu tout ça, vu que certains passages sont assez creux, presque sans intérêt. Le dessin est franchement beau, les couleurs surtout. Guenet est vraiment bon, c'est un régal à chaque page. Et puis, je suis assez bloqué par les couvertures... chaque fois, on a droit à une (fort jolie) nana à poil. Est ce vraiment utile ? On nous prendrait pas un peu pour des c*** en se disant que ça nous fera d'avantage acheter la BD ? J'aime assez peu ces pratiques, je trouve ça puant et réducteur. Ceci dit, je suis assez curieux de lire la suite, ça peut s'améliorer.
Dampierre
Yves Swolfs crée cette série en 1988. Les 2 premiers tomes sont dessinés par lui. Le début de la série est très prenant et superbement scénarisé. Des tomes en cours de série sont très médiocres… C’est dommage car actuellement cette série est repartie vers le très bon… Actuellement Dampierre vit sous le pinceau de Legein mais toujours avec Yves Swolfs au scénario. Une série avec une qualité en dents de scie… mais elle est quand même à lire, car il y a des tomes grandioses.
Arthur Pendragon
Après « Arthur » paru chez Delcourt, voici que maintenant Nucléa sort « Arthur Pendragon ». En fait, cette nouvelle série sur Arthur (une de plus dans le genre !) n'est autre que la suite de la série « Merlin » du même scénariste. L’histoire, assez complexe, demande une attention toute particulière de la part du lecteur. Sinon, on risque de décrocher assez rapidement ! Avec cet album, Istin nous livre un récit qui mélange « savamment » la légende originelle d’Arthur avec sa propre vision de celle-ci. On se trouve devant une bd qui s’attaque à la légende d’Arthur mais, contrairement à la série « Arthur », celle-ci est saupoudrée de magie et de surnaturel. Michel, lui, ne nous livre pas un dessin d’exception ! Certes, il convient à ce genre de bd mais il me laisse parfois un goût d’inachevé. Les contours des personnages sont souvent gras avec des traits du visage plus fin mais discontinus ! Mais bon, tous les passionnés de la légende d’Arthur passeront outre de ce détail ! En résumé, l’histoire est intéressante mais je n’ai pas acheté l’album à cause du dessin qui ne me plaît qu’à moitié !
Batman - The Dark Knight returns
Inutile de cacher que je m’attendais à beaucoup mieux, et que j’ai été très déçu. Déception peut être due au fait que cet ouvrage à été comparé à Watchmen de Alan Moore, oeuvre que j’adore et que je trouve infiniment supérieure. Je ne sais pas, je n’ai peut être pas la « culture comics » nécessaire pour apprécier. Peut être faut il être habitué à lire des BDs de super héros. Moi, ça a beau être écrit de façon recherchée, ça reste du “Batman contre Superman”. Je trouve le scénario lui même relativement simpliste. On n’est jamais surpris, jamais ému, jamais triste. La lecture a été pour moi très difficile, je n’ai jamais vraiment accroché. Ma seule motivation était d’en finir le plus vite possible pour pouvoir passer à autre chose. Et le dessin. Ralala le dessin, non mais quand même. Je ne suis pas du genre à donner trop d’importance à cet aspect d’une BD, mais il y a des limites. C’est bien simple, en ouvrant le truc dans le magasin, j’étais tellement surpris que j’ai du aller demander au vendeur “Heu c’est bien ça le fameux Batman dont tout le monde parle?”. “Oui oui.” qu’il me répond. Ah bon. Je reproche souvent aux gens de dire “Le dessin est nul, j’aurais pu en faire autant”, parce que la plupart du temps, ça n’est pas vrai. Mais là je suis VRAIMENT tenté de dire “Beuh c’est moche, j’aurais pu en faire autant.” Bon voila, dessin moche, scénario pas mal mais pas révolutionnaire, lecture éprouvante. Je rate peut être quelque chose et je changerai peut être d’avis lors d’une deuxième lecture… si jamais je trouve le courage de relire ce pavé. Allez, si vous voulez lire un comics intelligent, lisez plutôt Watchmen !
Kid Paddle
Bon, ça, je reconnais, je me lèverais pas en pleine nuit pour en relire, mais entre "Kid Paddle" et, à tout hasard, "Titeuf", mon choix est vite fait... Alors que le nain qui a fait la fortune de Zep se cantonne, dans l'ensemble, à des histoires de caca et de zizi, Kid est un garçon nettement plus imaginatif et donc, à mon goût, 100 fois plus attachant. Evidemment, l'univers qu'il s'est créé dans son petit cerveau assez tordu, rempli de monstres difformes, d'extraterrestres baveux, de chevaliers et de soldats, nourri de jeux vidéos, de S.-F. et d'heroic fantasy, n'est pas foncièrement original, mais il a le mérite de nous changer des cours de récré. Il sert de théâtre à des gags pas toujours à hurler de rire, mais souvent rigolos (et puis n'oublions pas que c'est pour les mômes, un peu moins exigeants que les adultes au niveau humour), et plus inventifs que ceux de l'autre, là, avec la mèche.
A l'ouest de l'infini
Ah, tiens, bizarre, j'ai trouvé cet album moins marrant que sa (fausse) suite Cosmik Roger que Julien Solé a pourtant réalisée sans le fabuleux Larcenet, qui signe les textes d'"A l'ouest de l'infini". Cela dit, l'auteur de Bill Baroud, s'il n'est pas ici au mieux de sa forme, nous gratifie quand même d'une dose suffisante de bons gags pour que ses fans ne boudent pas cette sympathique BD. Les autres peuvent éventuellement s'en passer.
Le pays des trois sourires
Comme le fait si justement remarquer l'excellent Nicolas Poupon dans "Les Aventures de Michel et le Professeur", on croit toujours que faire des strips, c'est plus facile que faire un album complet parce qu'un strip, il n'y a que 3 cases alors qu'un album, il y a 48 pages, sauf que pour un strip l'auteur est obligé d'avoir une bonne idée en 3 cases, alors que rares sont les histoires de 48 pages qui contiennent une bonne idée toutes les 3 cases. Oui, je sais, c'est long comme phrase, mais avec Nicolas Poupon c'est comme ça : vous savez quand il commence à parler, mais vous ne savez pas quand il s'arrêtera. Mais assez parlé de Poupon, revenons-en à Trondheim. Avec "Le Pays des Trois Sourires", le papa de "Lapinot" réussit non seulement à raconter une histoire de 36 pages, mais à la raconter sous forme d'une série de 100 strips, ce qui l'oblige donc à avoir 100 bonnes idées de gags, soit beaucoup plus que dans tous les tomes de toutes les séries de "Lanfeust" (de Troy, des Étoiles, de Mes Couilles, sans oublier les séries dérivées sur la faune et la flore) réunis. Soyons honnête : dans l'ensemble, c'est marrant, mais tout n'est quand même pas à hurler de rire, il y a des gags un peu bébêtes. Et si l'exercice de style est intéressant, il est moins original que certaines autres oeuvres "expérimentales" de Trondheim ou de ses collègues "OuBaPiens" comme Étienne Lécroart pour n'en citer qu'un. Au final, on rigole un bon p'tit coup, on ne s'ennuie à un aucun moment, mais on peut dire qu'il y a des choses plus indispensables à lire avant ça.