Une BD qui se laisse lire, au rythme très soutenu, mais qui souffre d'un manque au niveau du scénario. L'histoire se tient mais les paroles et le vocabulaire manquent parfois d'intensité... En fait, le dialogue est inférieur à la qualité de la mise en scène... C'est dommage car l'ambiance est bonne et l'action bien présente.
Malgré ces quelques reproches, l'aventure est intéressante...
Attention, pour moi, seuls comptent les deux premiers tomes, les suivants n'ayant aucun intérêt à mes yeux.
Le dessin de Ledroit est tout simplement sublime dans ces deux tomes. Il peint des scènes et des personnages avec une maestria et une beauté grandioses.
Le scénario pour sa part est de style Lovecraftien, pas tellement original mais relativement agréable à lire. La fin du tome 2 laisse un peu à désirer, on pourrait s'attendre à plus de finesse, mais cela reste une histoire qui se tient assez bien, dans l'ensemble.
Les premiers étaient sympas, on part sur une histoire complêtement hallucinante mais on peut facilement accrocher et ça ne manque pas d'originalité. Par la suite le style s'use et on a l'impression de lire un plagiat du premier cycle, dont il ne reste que le côté autiste au détriment du côté suspense. Dessins atroces par contre.
Jolis décors, jolies tenues et jolies formes, à regarder c'est très reposant. Le scénario est sans prétention mais pas mal, et les chamailleries entre la pimbèche narcissique (l'héroïne) et les autres personnages sont attachants... Ca n'a rien d'une bd culte, mais ca se laisse lire gentiment.
Sans prétention, l'enquête policière est médiocre, les personnages caricaturaux (que ce soit la mère paumée, le méchant vraiment méchant, le gentil papa ou le flic baroudeur), mais le personnage de l'enfant est très travaillé, le dessin magnifique et la petite histoire émouvante. En plus le parti pris de la narration qui mêle la vision fantasmée de la réalité de la gamine avec le déroulement de l'enquête vaut le détour.
Cette série a surtout l'avantage d'être très instructive. Elle est très réaliste et on apprend énormément de choses sur une période et un continent dont on parle très rarement dans les livres d'histoire. Le scénario, surtout si on imagine que c'est une histoire vraie, est captivant et un peu déroutant par son final qui se révèle tellement vain.
Néanmoins, le dessin n'est pas fameux. Et surtout, il est difficile d'accrocher aux personnages. Le réalisme historique apporte un tel détachement par rapport aux personnages et à ce qui leur arrive qu'on observe tout ça en spectateur distant et qu'on est peu touché par tous les heurs et malheurs qui leur tombent dessus à tout bout de champ.
C'est joli, c'est bien fait.
Le scénario tourne bien (mais il est un peu prévisible). La fin laisse le sourire. Les personnages sont plus que sympathiques.
Cette série est une sorte de mélange entre "Premier de Cordée" de Frison-Roche (les amputations de pied en moins) et "Heidi" (le côté tarte en moins).
Bref, c'est sympa, ça fait passer un bon moment quand on a plus rien à lire, mais c'est pas non plus la BD du siècle.
A lire si ça vous tombe sous la main...
Dans le même style graphique que "Presque", je trouve "L’artiste de la famille" moins réussi ou en tout cas moins fort même si très (trop) personnel. L’auteur lui-même ne destinait pas forcément au départ ce travail d’introspective à la publication. Il livre ses angoisses, ses peurs, ses envies, avec une certaine pudeur mais sans faux semblant, ce que je trouve extrêmement courageux. Car, à la différence du "Combat ordinaire", on est là totalement dans l’autobiographie. C’est relativement intéressant mais vraiment décousu (forcément). Un Larcenet touchant cependant.
Labiano fait parler de lui en ce moment avec Mr Georges des célèbres scénaristes Rodolphe et Le Tendre. Mais avant cela et avant Dixie Road avec Dufaux, il a dessiné Matador, une assez belle réussite graphique surtout pour ses pages pleines de lumière qui transcrivent à merveille cette Espagne de "campos", de l’Andalousie à la Castille en passant par les terres desséchées d’Extremadura.
Cette Espagne des années 30, sa misère, ses tensions exacerbées d’avant-guerre, sont bien rendues, même si le contexte historique est parfois un peu sommaire, et l’on découvre l’ascenseur social que pouvait représenter alors la corrida
On voit de plus que Jakupi connaît l’univers de la tauromachie, ses rites, ses coutumes, ses lois. Tout cela donne une plongée saisissante dans ce monde à travers l’ascension, la chute et la rédemption du plus doué des matadors de son époque, qui n’est pas sans rappeler le célèbre Manolete.
Un 3 limite 2. Les dessins sont plutôt réussis mais la moitié des scénarios est vraiment limite tant c'est convenu. A l'inverse l'autre moitié (histoires 1, 2, 6 et 7) est plutôt originale et les histoires assez coquines. M'enfin bon, rien d'extraordinaire même pour de la BD érotique.
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Chewing Gun
Une BD qui se laisse lire, au rythme très soutenu, mais qui souffre d'un manque au niveau du scénario. L'histoire se tient mais les paroles et le vocabulaire manquent parfois d'intensité... En fait, le dialogue est inférieur à la qualité de la mise en scène... C'est dommage car l'ambiance est bonne et l'action bien présente. Malgré ces quelques reproches, l'aventure est intéressante...
Xoco
Attention, pour moi, seuls comptent les deux premiers tomes, les suivants n'ayant aucun intérêt à mes yeux. Le dessin de Ledroit est tout simplement sublime dans ces deux tomes. Il peint des scènes et des personnages avec une maestria et une beauté grandioses. Le scénario pour sa part est de style Lovecraftien, pas tellement original mais relativement agréable à lire. La fin du tome 2 laisse un peu à désirer, on pourrait s'attendre à plus de finesse, mais cela reste une histoire qui se tient assez bien, dans l'ensemble.
Balade au bout du monde
Les premiers étaient sympas, on part sur une histoire complêtement hallucinante mais on peut facilement accrocher et ça ne manque pas d'originalité. Par la suite le style s'use et on a l'impression de lire un plagiat du premier cycle, dont il ne reste que le côté autiste au détriment du côté suspense. Dessins atroces par contre.
L'Elixir d'éternité
Jolis décors, jolies tenues et jolies formes, à regarder c'est très reposant. Le scénario est sans prétention mais pas mal, et les chamailleries entre la pimbèche narcissique (l'héroïne) et les autres personnages sont attachants... Ca n'a rien d'une bd culte, mais ca se laisse lire gentiment.
Elsa
Sans prétention, l'enquête policière est médiocre, les personnages caricaturaux (que ce soit la mère paumée, le méchant vraiment méchant, le gentil papa ou le flic baroudeur), mais le personnage de l'enfant est très travaillé, le dessin magnifique et la petite histoire émouvante. En plus le parti pris de la narration qui mêle la vision fantasmée de la réalité de la gamine avec le déroulement de l'enquête vaut le détour.
A la recherche de la Licorne
Cette série a surtout l'avantage d'être très instructive. Elle est très réaliste et on apprend énormément de choses sur une période et un continent dont on parle très rarement dans les livres d'histoire. Le scénario, surtout si on imagine que c'est une histoire vraie, est captivant et un peu déroutant par son final qui se révèle tellement vain. Néanmoins, le dessin n'est pas fameux. Et surtout, il est difficile d'accrocher aux personnages. Le réalisme historique apporte un tel détachement par rapport aux personnages et à ce qui leur arrive qu'on observe tout ça en spectateur distant et qu'on est peu touché par tous les heurs et malheurs qui leur tombent dessus à tout bout de champ.
A la recherche de Peter Pan
C'est joli, c'est bien fait. Le scénario tourne bien (mais il est un peu prévisible). La fin laisse le sourire. Les personnages sont plus que sympathiques. Cette série est une sorte de mélange entre "Premier de Cordée" de Frison-Roche (les amputations de pied en moins) et "Heidi" (le côté tarte en moins). Bref, c'est sympa, ça fait passer un bon moment quand on a plus rien à lire, mais c'est pas non plus la BD du siècle. A lire si ça vous tombe sous la main...
L'artiste de la famille
Dans le même style graphique que "Presque", je trouve "L’artiste de la famille" moins réussi ou en tout cas moins fort même si très (trop) personnel. L’auteur lui-même ne destinait pas forcément au départ ce travail d’introspective à la publication. Il livre ses angoisses, ses peurs, ses envies, avec une certaine pudeur mais sans faux semblant, ce que je trouve extrêmement courageux. Car, à la différence du "Combat ordinaire", on est là totalement dans l’autobiographie. C’est relativement intéressant mais vraiment décousu (forcément). Un Larcenet touchant cependant.
Matador
Labiano fait parler de lui en ce moment avec Mr Georges des célèbres scénaristes Rodolphe et Le Tendre. Mais avant cela et avant Dixie Road avec Dufaux, il a dessiné Matador, une assez belle réussite graphique surtout pour ses pages pleines de lumière qui transcrivent à merveille cette Espagne de "campos", de l’Andalousie à la Castille en passant par les terres desséchées d’Extremadura. Cette Espagne des années 30, sa misère, ses tensions exacerbées d’avant-guerre, sont bien rendues, même si le contexte historique est parfois un peu sommaire, et l’on découvre l’ascenseur social que pouvait représenter alors la corrida On voit de plus que Jakupi connaît l’univers de la tauromachie, ses rites, ses coutumes, ses lois. Tout cela donne une plongée saisissante dans ce monde à travers l’ascension, la chute et la rédemption du plus doué des matadors de son époque, qui n’est pas sans rappeler le célèbre Manolete.
Les Rendez-vous du plaisir
Un 3 limite 2. Les dessins sont plutôt réussis mais la moitié des scénarios est vraiment limite tant c'est convenu. A l'inverse l'autre moitié (histoires 1, 2, 6 et 7) est plutôt originale et les histoires assez coquines. M'enfin bon, rien d'extraordinaire même pour de la BD érotique.