Les derniers avis (48387 avis)

Par hipopom
Note: 3/5
Couverture de la série Varlot soldat
Varlot soldat

Je dois préciser que je n'ai pas (encore) lu "la Der des ders". Varlot reste pas mal. On retrouve le style de Tardi aussi bien dans le dessin que dans les dialogues. Son graphisme est en accord avec la représentation que l'on a de l'avant 1945, de la France d'antan et illustre encore mieux la Grande Guerre. L'histoire et le personnage de Varlot sont intéressants. Mais bon j'ai pas plus accroché que ça, je sais pas trop pourquoi, peut-être à cause d'une impression de déjà vu. Mais on plonge bien dans l'horreur des tranchées et de la guerre en peu de temps

09/10/2003 (modifier)
Par Sagera
Note: 3/5
Couverture de la série Halona
Halona

Voilà un bon petit polar au suspense intéressant. Un one shot qui bénéficie en effet d'un scénario qui tient la route et d'un graphisme à la Berthet. C'est-à-dire très bien réalisé, précis et au charme qui évoque la photographie des bons films noirs US des années 40-50. Mon seul bémol concerne en fait le format de l'histoire. Comme c'est souvent mon impression dans la collection Aire Libre, ce format aurait gagné à être plus large. La même histoire sur 2 voire 3 tomes, aurait été sans doute plus solide, plus angoissante, bref plus puissante. Mais ceci dit, j'ai passé un très bon moment de lecture avec cette bd.

09/10/2003 (modifier)
Par Soso
Note: 3/5
Couverture de la série Sexy Gun
Sexy Gun

Encore un bon album de Brrémaud ! Décidément, ce qu'il fait, j'adhère moi ! :D C'est un humour bien décalé, vraiment délirant, pas toujours très fin ok, mais j'aime beaucoup. Ce western qui décoiffe regroupe des filles sexy, de l'action, de l'humour, on secoue le tout et ça donne un super album, dynamique, dessiné par Reynes qui fait des dessins très sympas et est généreux sur les formes des sexiguns. :D Couleurs sympatoches aussi, un peu "passe-partout" je trouve, mais en définitive pile ce qu'il faut !

09/10/2003 (modifier)
Par JBT900
Note: 3/5
Couverture de la série Dracula
Dracula

Dracula… Un personnage mythique qui en aura inspiré des artistes… Hippolyte nous livre sa contribution avec ce premier tome à la couverture splendide et réellement attirante. Et même si c’est une véritable plaie à ranger dans les bibliothèques, les livres de la collection "Carrément BD" de Glénat sont magnifiques. Celui-ci ne déroge pas à la règle avec un Dracula sombre et inquiétant à la fois icône de toutes les versions déjà vues et vision très personnelle de l’auteur. L’album en lui même offre tout d’abord un graphisme absolument superbe, avec dès les premières pages des planches très belles, qui laissent toute sa place à la technique édifiante qu’utilise Hippolyte. Les effets sont saisissants d’efficacité avec des transitions qui se fondent d’une scène à l’autre et des jeux de lumière et d’obscurité qui permettent de jongler avec la narration. Ce découpage original m’a réellement convaincu sur le plan dynamique et du dessin pur mais nettement moins sur le plan narratif, ce pour quoi il est fait, au fond. Sur les trois premiers quarts de l’album, il se laisse apprivoiser sans problème et on entre vraiment dans l’histoire facilement. J’ai passé de longs moments à détailler et à détailler encore toutes ces planches, leurs couleurs, c’est franchement très beau. Grâce en plus à certains petits effets discrets, l’ambiance est sublime : un nuage et un clair de lune peuvent être déchiffrés comme la gueule d’un loup (avec ses crocs qui sont alors les cimes affûtées des arbres). L’ambiance… Voilà incontestablement la plus grande réussite de cet album, avec son graphisme. L’ambiance de cet album est prenante, elle est omniprésente, à chaque page, grâce au talent d’Hippolyte à la carte à gratter. Mais le dernier quart de l’album m’a nettement moins convaincu, avec une réelle difficulté de compréhension, j’ai du revenir plusieurs fois sur ma lecture, en arrière, pour tout saisir. Les coupures de journaux sont certes intéressantes mais peut-être un peu trop longues ? Sincèrement ça ne m’a pas tant gêné que ça mais il est une chose certaine : ce Dracula ne se lit pas en quatrième vitesse, il faut prendre le temps, et c’est une bonne chose. On sent en tous les cas Hippolyte peut être pas encore complètement à l’aise sur de la BD (lui qui vient de l’illustration je crois bien ?) au niveau de la narration. Et cette dernière partie de l’album est un peu maladroite, en tous les cas elle est confuse et trop différente du restant : elle semble vraiment artificielle. C’est très dommage mais pas suffisant pour m’empêcher d’attendre la suite…

08/10/2003 (modifier)
Couverture de la série Gus le menteur
Gus le menteur

Tout en couleurs directes, le dessin de cet album attire l'oeil, c'est sûr. Son style assez naïf et parfois très jeunesse est assez plaisant, même si à mon goût les couleurs sont un peu trop homogènes, avec des tons de vert et de bleu très présents. L'histoire est parfois un peu rapide (la faute aux 32 pages des albums jeunesse, je suppose), comme au tout début, où Gus se fait expédier en deux coups de cuillère à pot chez son oncle. On est quand même assez fasciné par ce petit personnage assez malveillant, pas intentionnellement mais parce que ça l'amuse, et certains moments sont assez forts. Enfin quand je dis "fort", je me demande quand même si un petit garçon attaché et qui va être découpé en morceaux ne va pas un peu réveiller les enfants qui liront cet album la nuit en sueur et hurlant à la mort... :) La fin par contre, tombe à plat comme une crêpe, rapide et très cucul. Dommage.

08/10/2003 (modifier)
Couverture de la série Le Minuscule Mousquetaire
Le Minuscule Mousquetaire

Assez étrange. Album d'aventures qui aborde cependant différents thèmes intéressants, on peut distinguer plusieurs "épisodes" assez faiblement reliés entre eux. Au-delà du côté aventuresque superficiel, "Le minuscule mousquetaire" fait se poser (au lecteur, évidemment...) de nombreuses questions et mérite quelques relectures. La philosophie rigolote et sans peine par Sfar, ça pourrait bien être ça. :)

08/10/2003 (modifier)
Par marone
Note: 3/5
Couverture de la série Ric Hochet
Ric Hochet

Une série globalement de bonne qualité et divertissante. Evidemment la qualité des 67 albums est inégale. J'ai une préférence pour les premiers, dont les scénarios me semblent plus originaux que les derniers. Contrairement à d'autres avis, je ne pense pas que la série soit réservée aux 8-12 ans (personnellement je n'aimais pas à cet âge). Tibet est un grand dessinateur : je trouve que les critiques à ce sujet sont excessives. Pour résumer, à lire (et meme relire): attention, 67 albums ça prend de la place...

08/10/2003 (modifier)
Par Sagera
Note: 3/5
Couverture de la série Orchidea
Orchidea

Cette histoire de famille dont la réflexion s'oriente vers l'importance du lien, et sur la nécessité de vivre sa vie en accord avec soi même, est très intéressante. Servie par un graphisme trés maitrisé et par des personnages attachants, elle est à la fois drôle, touchante mais aussi un peu désabusée. L'épisode du bonheur qui fuit finalement le vieux professeur en est l'illustration, comme d'ailleurs la tristesse qui émane des deux frères et de leur soeur. Ceci dit, j'ai trouvé quand même que la fin arrivait un peu trop vite. J'aurais préféré suivre davantage la trajectoire de cette famille. Un ou deux tomes de plus ne m'auraient pas déplu.

08/10/2003 (modifier)
Par hipopom
Note: 3/5
Couverture de la série Giacomo C.
Giacomo C.

Le grand mérite de cette série est de faire revivre sous nos yeux la Venise de nos rêves. Les aventures de Casanova sont intéressantes, mêlant rencontres dans les différentes couches de la société vénitienne, enquêtes sur des affaires sordides ou triviales et l'inévitable jeu entre valet et maître ! Bref c'est très sympathique même si les enquêtes restent très classiques. Le personnage de Giacomo est attachant et assez bien travaillé, peu caricatural et il est entouré de personnages intéressants comme son valet, le chevalier ou San Vere. Un beau travail de fond et on se plaît à voir se croiser ces personnages. Le dessin est très réussi pour les décors et pour certains personnages mais je trouve qu'on ne reconnaît pas toujours qui est qui, les masques sont parfois inutiles... et c'est dommage pour le lecteur. C'est une série sympathique et assez moderne, pas ennuyante contrairement à d'autres série de Vécus...

08/10/2003 (modifier)
Par JBT900
Note: 3/5
Couverture de la série Vieilles Canailles
Vieilles Canailles

Le génial scénariste Trillo s’associe une nouvelle fois avec son compère Mandrafina pour une histoire reprenant le décor et les personnages de "Spaghetti Brothers". N’ayant pas encore lu cette dernière série, j’ai abordé les deux tomes de "Vieilles Canailles" sans attente particulière. L’ambiance de ces deux albums est pesante, mais cède parfois un peu trop facilement la place à un étalage gratuit de violence de mœurs. La famille Centobucchi apparaît alors comme complètement déjantée, trop déjantée pour être crédible, et on bascule très vite dans la parodie, encore faut-il être prêt à la lire (se mettre dans l’état d’esprit nécessaire). Le personnage d’Amerigo qui soutient une bonne partie de la trame narrative de ces deux albums est à l’image du ton adopté par Trillo : grandiloquent, caricatural à outrance. D’ailleurs Mandrafina ne se fait pas prier pour le croquer dans des expressions terribles, avec plusieurs dessins où Amerigo est représenté dans des postures très marquantes, et à chaque fois des faciès expressifs à l’extrême. Amerigo est le symbole de cette famille, il en est le plus turbulent représentant et à ce titre il est au centre des deux albums. Les auteurs prennent beaucoup de plaisir à le croquer, à le présenter dans tous ses travers de jeunesse dans le tome 1 comme dans toute sa folie et son abnégation, comme un leitmotiv infernal, dans le tome 2. Et ce qui fait la force de ces histoires en est aussi la faiblesse : à trop vouloir en faire, à trop vouloir se centrer sur Amerigo, les autres personnages pourtant très intéressants (les tantes du narrateur) sont un peu transparentes en comparaison. C’est fort dommage car elles avaient une authenticité dramatique réelle et de vraies histoires de femmes à raconter, de manière peut être plus intimiste, plus introvertie. Trillo a choisit de faire de ses "Vieilles Canailles" une parodie un peu burlesque, tragi-comique, avec ses relents d’exagération à l’extrême…

07/10/2003 (modifier)