Bon, je n’ai pas suivi les conseils d’ArzaK, j’ai commencé à lire du Chabouté avec "Zoé". Il y a, de par le type de dessin et le canevas de départ, une ressemblance évidente avec "Silence" ou "La belette" de Comès. Chabouté a cependant une technique assez différente dans son utilisation du noir et blanc, auquel j'accroche un peu moins; il arrive à créer des ambiances mais ne fait pas preuve de la même finesse, notamment en ce qui concerne les personnages (et je pense là particulièrement à "Eva" de Comès).
Au niveau scénario, on replonge dans les Ardennes et ses villages de "dangereux demeurés" (ça a l’air chouette les Ardennes, je vais y passer quelques vacances je pense). Je suis moins d'accord avec ArzaK en ce qui concerne la vision purement sociale qu'aurait Chabouté dans ce livre : le passage avec la sorcière me semble au contraire faire référence au fantastique même si les révélations finales, tombant comme un cheveux sur la soupe, sont effectivement bien ratées. J'aime par contre la noirceur dont l'auteur entoure cette histoire; il ne fait pas de demi-mesure avec ses personnages et son héroïne en particulier.
Voici une petite BD éditée à compte d'auteur par un auteur québécois. Réalisée en très peu de temps pour se "défouler", elle nous montre un quadrupède lagomorphe très laid (lette=laid en dialecte de Montréal) qui finit toujours en bouillie, du fait de l'absence de ses membres supérieurs.
Souvent drôle, irrévérencieux, réalisé avec simplicité grâce à un trait très droit, voici une curiosité qui vient de nos Cousins.
Bien dessiné et facile d'abord, ce manga ravira ceux qui découvrent le style. Le scénario, bien que bien mené n'est pas extraordinaire. Cependant, à partir du 4ème volume, les choses s'améliorent beaucoup, les personnages commencent à avoir une réelle dimension, et ça le fait pas mal. ;p
Les dessins sont bons voire très bons. Un manga à feuilleter au moins !
Un recueil plutôt sympa de petites histoires, mais malheureusement assez inégales, tant au niveau du dessin (normal, puisque les dessinateurs changent...) que des scenarii.
A découvrir si on aime certains des auteurs, sinon, pas indispensable.
J'avais vu le deuxième volume des Ruminations d'L.D., mais la couv' ne me disait franchement rien. Et puis un jour (d'ennui probablement), je l'ai lu. C'était trop court tellement c'était bien (heureusement le premier est très très dense).
Quand on la feuillette, on se dit "sans intérêt", car on retrouve à chaque fois les mêmes strips au fil des pages. L'intérêt n'est pas là, à part de faire porter toute l'attention du lecteur sur les pensées noires, très noires de L.D..
Ce n'est pas à hurler de rire, certes non. Cette BD aurait plutôt tendance à faire grincer des dents, mais en même temps c'est bien car elle donne bonne conscience.En effet, L.D. nous bat tous en terme de misanthropie, d'apitoiement sur soi-même, de dépression.
Je trouve cette BD vraiment bien, elle n'est pas indispensable pour tous, pour moi oui, comme, je pense, pour tous les gens qui ne sont pas foncièrement amoureux de l'être humain
Voici le premier album de Frédéric Grivaud, fanzineux accro aux comics et jeune dessinateur de talent.
Un album très désespéré, réalisé en noir et blanc, comme pour souligner le désespoir de ce peuple aborigène qui se meurt, rongé par le cancer des Blancs.
Ici, point d'espoir pour cet ancien shaman complètement perdu...
On sent poindre sous le trait hésitant de Grivaud et le scénario désenchanté d'Alex Nikolavitch une tendresse pour les souffrances des natifs d'Australie ; dommage que cet album fût épuisé, car il est très intéressant, tant au niveau des cadrages, des attitudes (figées, comme immuables) des personnages emportés par le vent du "progrès civilisé".
Trés bien réalisée sur le plan graphique, bénéficiant d'un scénario qui tient la route, "Purgatoire" m'a toutefois un peu surpris. Surpris parce qu'au final, on prend cette histoire comme une grosse claque dans la tronche, et qu'ensuite tout s'éteint, nous laissant comme le héros en plein coeur de la nuit sans trop comprendre ce qui est arrivé. En fait, ce qui est vraiment singulier dans cette bd, c'est le pessimisme total qui la sous-tend. Elle ressemble à une sorte de polaroïd qui représente un type en train de mourir. L'impact est terrible mais aucune réponse n'est apportée à nos questions. Bref, "Purgatoire" dans sa démarche qui ressemble à un cri destiné nos oreilles bouchées, ne rate pas sa cible. Mais je dois avouer que j'aurais préféré une fin plus ouverte, moins sombre, moins désespérée. Mais ça c'est mon boulot qui me rattrape.....
J'ai trouvé beaucoup de points communs entre le scénario de "Mister Georges" et le film "Total Recall". On part sur la même base. Le personnage principal méne une vie aseptisée, lisse, trop lisse. Il se rend compte peu à peu que ce qu'il vit est en décalage avec ce qu'il pressent être....
J'avais aimé le film, et la bd a suscité le même intérêt. J'ai hâte de connaître la suite des événements....
Le graphisme que je trouve très honnête sert en outre parfaitement l'histoire.
Ce Mister Georges est donc quelqu'un qui mérite qu'on le suive de près.
Voila une bd qui invite à la contemplation, à l'importance de s'accorder une pause dans le mouvement rapide de la vie. J'ai suivi le parcours du personnage à son rythme, sans m'attendre à l'incroyable, en prenant le temps de regarder avec lui les oiseaux, la pluie et les arbres. Et je dois avouer que ce voyage a été relaxant. Pour aimer cette bd, c'est exactement la posture qu'il faut adopter. Sinon, on risque de se dire qu'il ne se passe rien. Or, ce qui se passe n'est pas rien. C'est le fil du temps, l'harmonie des jours heureux, la sérénité de l'âme.
Une BD sympa à lire, de par le scénario qui part dans tous les sens et grâce aux différents personnages qui ne sont pas vraiment sérieux. De plus, les situations et répliques sont assez amusantes (je me suis surpris à sourire régulièrement)...
Au niveau dessin, on peut mieux faire, mais ils ne sont pas désagréables, loin de là... A noter que le tome trois termine un cycle, mais que beaucoup de questions restent encore sans réponses (en fait, j'ai pas l'impression d'avoir eu beaucoup de réponses même...).
Bref, une BD à lire sans prise de tête...
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Zoé
Bon, je n’ai pas suivi les conseils d’ArzaK, j’ai commencé à lire du Chabouté avec "Zoé". Il y a, de par le type de dessin et le canevas de départ, une ressemblance évidente avec "Silence" ou "La belette" de Comès. Chabouté a cependant une technique assez différente dans son utilisation du noir et blanc, auquel j'accroche un peu moins; il arrive à créer des ambiances mais ne fait pas preuve de la même finesse, notamment en ce qui concerne les personnages (et je pense là particulièrement à "Eva" de Comès). Au niveau scénario, on replonge dans les Ardennes et ses villages de "dangereux demeurés" (ça a l’air chouette les Ardennes, je vais y passer quelques vacances je pense). Je suis moins d'accord avec ArzaK en ce qui concerne la vision purement sociale qu'aurait Chabouté dans ce livre : le passage avec la sorcière me semble au contraire faire référence au fantastique même si les révélations finales, tombant comme un cheveux sur la soupe, sont effectivement bien ratées. J'aime par contre la noirceur dont l'auteur entoure cette histoire; il ne fait pas de demi-mesure avec ses personnages et son héroïne en particulier.
Kuslak
Voici une petite BD éditée à compte d'auteur par un auteur québécois. Réalisée en très peu de temps pour se "défouler", elle nous montre un quadrupède lagomorphe très laid (lette=laid en dialecte de Montréal) qui finit toujours en bouillie, du fait de l'absence de ses membres supérieurs. Souvent drôle, irrévérencieux, réalisé avec simplicité grâce à un trait très droit, voici une curiosité qui vient de nos Cousins.
Black Cat
Bien dessiné et facile d'abord, ce manga ravira ceux qui découvrent le style. Le scénario, bien que bien mené n'est pas extraordinaire. Cependant, à partir du 4ème volume, les choses s'améliorent beaucoup, les personnages commencent à avoir une réelle dimension, et ça le fait pas mal. ;p Les dessins sont bons voire très bons. Un manga à feuilleter au moins !
Cases départs
Un recueil plutôt sympa de petites histoires, mais malheureusement assez inégales, tant au niveau du dessin (normal, puisque les dessinateurs changent...) que des scenarii. A découvrir si on aime certains des auteurs, sinon, pas indispensable.
Les Ruminations de L.D.'
J'avais vu le deuxième volume des Ruminations d'L.D., mais la couv' ne me disait franchement rien. Et puis un jour (d'ennui probablement), je l'ai lu. C'était trop court tellement c'était bien (heureusement le premier est très très dense). Quand on la feuillette, on se dit "sans intérêt", car on retrouve à chaque fois les mêmes strips au fil des pages. L'intérêt n'est pas là, à part de faire porter toute l'attention du lecteur sur les pensées noires, très noires de L.D.. Ce n'est pas à hurler de rire, certes non. Cette BD aurait plutôt tendance à faire grincer des dents, mais en même temps c'est bien car elle donne bonne conscience.En effet, L.D. nous bat tous en terme de misanthropie, d'apitoiement sur soi-même, de dépression. Je trouve cette BD vraiment bien, elle n'est pas indispensable pour tous, pour moi oui, comme, je pense, pour tous les gens qui ne sont pas foncièrement amoureux de l'être humain
Alcheringa
Voici le premier album de Frédéric Grivaud, fanzineux accro aux comics et jeune dessinateur de talent. Un album très désespéré, réalisé en noir et blanc, comme pour souligner le désespoir de ce peuple aborigène qui se meurt, rongé par le cancer des Blancs. Ici, point d'espoir pour cet ancien shaman complètement perdu... On sent poindre sous le trait hésitant de Grivaud et le scénario désenchanté d'Alex Nikolavitch une tendresse pour les souffrances des natifs d'Australie ; dommage que cet album fût épuisé, car il est très intéressant, tant au niveau des cadrages, des attitudes (figées, comme immuables) des personnages emportés par le vent du "progrès civilisé".
Purgatoire
Trés bien réalisée sur le plan graphique, bénéficiant d'un scénario qui tient la route, "Purgatoire" m'a toutefois un peu surpris. Surpris parce qu'au final, on prend cette histoire comme une grosse claque dans la tronche, et qu'ensuite tout s'éteint, nous laissant comme le héros en plein coeur de la nuit sans trop comprendre ce qui est arrivé. En fait, ce qui est vraiment singulier dans cette bd, c'est le pessimisme total qui la sous-tend. Elle ressemble à une sorte de polaroïd qui représente un type en train de mourir. L'impact est terrible mais aucune réponse n'est apportée à nos questions. Bref, "Purgatoire" dans sa démarche qui ressemble à un cri destiné nos oreilles bouchées, ne rate pas sa cible. Mais je dois avouer que j'aurais préféré une fin plus ouverte, moins sombre, moins désespérée. Mais ça c'est mon boulot qui me rattrape.....
Mister George
J'ai trouvé beaucoup de points communs entre le scénario de "Mister Georges" et le film "Total Recall". On part sur la même base. Le personnage principal méne une vie aseptisée, lisse, trop lisse. Il se rend compte peu à peu que ce qu'il vit est en décalage avec ce qu'il pressent être.... J'avais aimé le film, et la bd a suscité le même intérêt. J'ai hâte de connaître la suite des événements.... Le graphisme que je trouve très honnête sert en outre parfaitement l'histoire. Ce Mister Georges est donc quelqu'un qui mérite qu'on le suive de près.
L'Homme qui marche
Voila une bd qui invite à la contemplation, à l'importance de s'accorder une pause dans le mouvement rapide de la vie. J'ai suivi le parcours du personnage à son rythme, sans m'attendre à l'incroyable, en prenant le temps de regarder avec lui les oiseaux, la pluie et les arbres. Et je dois avouer que ce voyage a été relaxant. Pour aimer cette bd, c'est exactement la posture qu'il faut adopter. Sinon, on risque de se dire qu'il ne se passe rien. Or, ce qui se passe n'est pas rien. C'est le fil du temps, l'harmonie des jours heureux, la sérénité de l'âme.
Pandora
Une BD sympa à lire, de par le scénario qui part dans tous les sens et grâce aux différents personnages qui ne sont pas vraiment sérieux. De plus, les situations et répliques sont assez amusantes (je me suis surpris à sourire régulièrement)... Au niveau dessin, on peut mieux faire, mais ils ne sont pas désagréables, loin de là... A noter que le tome trois termine un cycle, mais que beaucoup de questions restent encore sans réponses (en fait, j'ai pas l'impression d'avoir eu beaucoup de réponses même...). Bref, une BD à lire sans prise de tête...