La Théorie des dominos

Note: 2.4/5
(2.4/5 pour 5 avis)

A Megatown, ville continentale saturée d'images, la population vit en état de bonheur artificiel. Mais le jour où un inconnu - accueilli à la fois comme un sauveur, un prophète et un bouc émissaire - débarque d'on ne sait où, les querelles ethniques réapparaissent. Le père du jeune homme, un haut dignitaire de la ville, va reconnaître son fils, disparu il y a longtemps pour échapper à l'autorité parentale, et décide de le faire supprimer pour asseoir sa propre autorité.


Utopies, Dystopies

A Megatown, ville continentale saturée d'images, la population vit en état de bonheur artificiel. Mais le jour où un inconnu - accueilli à la fois comme un sauveur, un prophète et un bouc émissaire - débarque d'on ne sait où, les querelles ethniques réapparaissent. Le père du jeune homme, un haut dignitaire de la ville, va reconnaître son fils, disparu il y a longtemps pour échapper à l'autorité parentale, et décide de le faire supprimer pour asseoir sa propre autorité. Beb Deum part de la théorie de dominos, qui veut qu'un élément tombé renverse tous les autres, pour élaborer son récit qui ira jusqu'à l'éclatement d'une famille pour la conquête de la liberté sous l'oeil incrédule d'une population en plein chaos face à cette vague dévastatrice. Texte : Casterman

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Janvier 1997
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série La Théorie des dominos © Casterman 1997
Les notes
Note: 2.4/5
(2.4/5 pour 5 avis)
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23/12/2002 | ArzaK
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Par Ned C.
Note: 2/5

Bof, bof, bof... Pas du tout accroché sur cet album du talentueux Beb-Deum. Je n’ai pas détesté. Pire que ça, j’y suis resté totalement indifférent. J’ai lu le bouquin de 198 pages en ¼ d’heure mais la rapidité de la lecture n’est pas le réel problème. Le problème étant plutôt que je pourrais raconter sans difficulté toute l’histoire en 3 courtes phrases (sujet, verbe, complément) ; chose que je ne ferais pas afin de ne pas dévoiler l’intrigue. Le contexte de départ était intéressant : un monde totalitaire (une ville nommée Megatown) façon « Blade Runner » / « 1984 » / « Brazil ». Sous ses apparences édulcorées, la pensée unique y règne en maître, grâce à l’omniprésence d’écrans géants divulguant sans cesse les 3 mêmes informations (menace potentielle d’un « intrus » dans la ville, mesures du pouvoir à cet égard, détente du citoyen avec la « Big Brother Beer »). Le bonheur virtuel d’une population zombifiée par une propagande servie par un omniprésent Big Brother, aux allures de prestidigitateur/poupée de ventriloque, m’a séduit mais déçu de voir cela mis de côté pour que le scénario se focalise sur une histoire familiale confuse où les aspirations des personnages sont loin d’être claires, voire surréalistes. Je regrette également la qualité de l’édition, qui utilise un papier façon journal « le monde », ne rendant vraiment pas hommage au subtil noir et blanc de Beb-Deum. Niveau dessins, rien à redire (ça reste du Beb-Deum, on aime ou pas). Je recommanderais plutôt, du même auteur, l’excellent « Buröcratika » ou le violent « Région étrangère », qui restent dans le même esprit mais plus sympathiques à lire.

19/09/2013 (modifier)
Par jul
Note: 2/5

Une bd assez bof de Beb Deum. Cet auteur a un style très particulier qui m'a pourtant toujours laissé de marbre. C'est très moderne et futuriste mais super démodé. Le style technocyberpunk ultra lêché ça devait être très moderne vers la fin des 80, début 90 mais en 97 ça commençait déjà à être démodé. Ou alors c'est peut-être le scénario qui n'est pas très original. Big brother, société contrôlée par les écrans, la pub etc ... on connait. Dans le genre, Beltran c'est beaucoup mieux. Là c'est plutôt froid. Donc autant de travail graphique pour un truc assez banal en fin de compte, dommage.

12/05/2013 (modifier)
Par cac
Note: 3/5
L'avatar du posteur cac

Big Brother. Cet album de la collection Manga de Casterman publié en 1996 commence en ces termes. On trouve d'ailleurs dans cet opus des termes japonisants et des lieux qui font penser que Mégatown est japonais comme l'hôpital d'Hokusai. Déjà au fil des premières pages, on note le dessin qui est je trouve fort beau, bien qu'avec une esthétique des visages particulière. Ensuite un homme inconnu arrive dans la mécanique bien huilée de la mégalopole. Certains le voient comme prophète et vont chercher à l'utiliser pour servir leurs desseins politiques. Ca se lit vite, c'est dommage que ce ne soit pas plus exploité, mieux expliqué, on reste un peu sur notre faim de ce monde bien que peu original mais des pistes ne sont pas suivies.

14/12/2008 (modifier)
Par Pierig
Note: 2/5
L'avatar du posteur Pierig

Hum... A lire le 4ème de couv, on aurait cru se trouver devant le synopsis de V pour Vendetta. Bon, le contenu est tout autre. Comme le souligne ArzaK, ce récit ne brille pas par son originalité. La lecture est rapide et superficielle. Difficile en effet de rentrer dans une histoire où les tenants et aboutissants restent peu développés. Pourquoi "l’étranger" suscite-t-il tant de peur et divise une population pourtant maintenue dans un état de bonheur artificiel et gavée de pubs diverses ? Bref, il y a là un manque de cohérence. Cet album est donc une déception toutefois contenue grâce au graphisme particulier qui éveille l’intérêt du lecteur.

20/03/2007 (modifier)
Par ArzaK
Note: 3/5

Il suffit de lire le résumé pour comprendre que l'originalité n'est pas le point fort de cet album. C'est une énième version de "le meilleur des mondes". On pense à Huxley et à Orwell. Mais cela reste d’une agréable lecture, le rythme est rapide et soutenu, et le dessin de Beb-Deum est intriguant. L'auteur a un incontestable talent de graphiste et de metteur en scène. Même si cet album est tout à fait dispensable, n'hésitez pas à vous penchez dessus si vous êtes un aficionados du genre.

23/12/2002 (modifier)