L'histoire tient ici la place principale, voire même unique, puisqu'il s'agit d'une réflexion politique. Passons vite sur le dessin que je trouve pas terrible, à part le dernier tome qui est un peu meilleur. Il est un peu brouillon et beaucoup trop marqué années 1980.
Niveau scénario, c'est vraiment bien pensé, chaque histoire courte atteint vite une grande intensité, et en quelques pages nous fait entrevoir certains problèmes de cette société où le bonheur est la loi (d'ailleurs je trouve étonnant que dans cette société il y ait autant de chômage). C'est assez dérangeant, mais peu engagé au final. Les premiers tomes en nous montrant différentes facettes de la vie sociale sont vraiment géniaux et permettent de bien définir la société qui semble être un personnage principal à part entière.
En revanche, le dernier pour moi c'est le naufrage, enfin surtout la fin. J'aurais bien vu une fin sans espoir comme les premières histoires, et au lieu de ça Van Hamme nous pond un truc sans nom que je trouve relativement ridicule. C'est la fin pessimiste et soi-disant critique, je trouve ça vraiment dommage. Les deux premiers tomes mériteraient un bon 4/5 mais avec cette fin je redescends à 3. Comme quoi il faut aussi savoir finir et répondre aux questions n'est pas toujours la meilleure fin.
Déjà avec "Isolacity", Matthias Lehmann explorait l'aspect cynique de la "vraie nature de l'homme". Il continue ici en prétextant une petite fête (autour d'un gumbo de sonid -- soupe de louisiane -- dont la recette est donnée en début d'album, amis gourmands bonjour !) et en regroupant les diverses situations que l'on a tous pu vivre un jour où l'autre : préparation des plats, présentation des gens avec plus ou moins d'hypocrisie, gamins de la collègue absolument ignobles, drague plus ou moins ouverte, tensions diverses et variées, etc.
Le tout donne une vue peu flatteuse de cette "nature humaine", pas fausse, simplement un peu exagérée.
Le découpage est plutôt bien fait, puisqu'il est très haché, donnant lieu à de nombreuses petites scènes qui s'entrecoupent, s'interrompent, un peu comme si on se promenait parmi ces gens en écoutant de-ci de-là.
Quant au dessin, pas grand chose à en dire : c'est de la carte à gratter (cf Thomas Ott, également, à croire que les Allemands aiment ça ?), et le résultat ne plaira pas à tout le monde. Pour autant les expressions sont plutôt bien rendues, même si (volontairement) outrées.
Au final, ce petit album, cynique sans être extraordinaire, me plaît bien.
Voilà une série BD toute particulière, notamment à cause ou grâce à son graphisme. Les dessins-peintures sont tellement réalistes qu'on croirait voir des photographies parfois. C'est parfois déroutant, mais devant le grandiose de certains paysages, on ne peut être qu'épaté, si ce n'est charmé.
Quant aux scénarios, au départ, c'est de l'Heroïc-Fantasy pure et dure, le style Conan le Barbare ou ADD. Puis de plus en plus de SF s'y mêle, pour former des histoires dans un style assez années 80 à mon goût.
J'aime bien, ça se lit bien, mais je suis assez réfractaire au réalisme du dessin en fait, ainsi qu'à la naïveté et la simplicité de la plupart des scénarios.
Je n'ai malheureusement lu que le tome 1, mais cet album était très plaisant. L'histoire m'avait séduit par son originalité et le dessin était très aéré et légèrement rétro.
Je pense que je vais racheter les albums à l'occasion !
Il est évident que les amateurs d’histoires fines et subtiles devront s’abstenir de lire "Magika". Par contre, ceux qui veulent lire un bd pas prise de tête, fun, et vraiment bourrine, là, vous pouvez y aller les yeux fermés ! Tacito se charge de nous livrer un scénario pas très fin et vraiment axé sur l’action. Mais au moins, il n’y a pas tromperie sur la marchandise, on sait à quoi s’attendre !
Ce 1er tome n’est pas mauvais du tout, il met bien en place l’histoire et les personnages principaux : l’héroïne flic-sexy-rebelle-violente et le méchant super balaise qui veut diriger le monde. Bon dit comme ça, ça fait un peu cliché, c’est vrai…
Sinon concernant les dessins, je les trouve pas mauvais ma fois. Même assez bons sur certaines planches (bien aidés par les couleurs il faut l’avouer).
Donc pour résumer, une bd pas prise de tête, violente (mais que c’est bon :)) et à lire en mettant son cerveau de coté. :)
Une série d'aventures burlesques plutot honnête, du moins si l'on se limite aux 10 premiers albums. Ma collection s'arrête d'ailleurs au n°14. Comme cela a été dit, Cauvin finit par se répéter. Je recommande le n°3 "El Presidente" et le n°6.
Créer une histoire mettant en scène un héros muet est une chose peu courante. Pourtant, Les auteurs ont relevé le défi, et le résultat est plutôt réussi.
Pascal Bertho, le scénariste, nous offre un récit très intelligement écrit. Avec une certaine pudeur, il nous raconte comment un acteur muet fût injustement accusé du meurtre de son épouse. Quinze ans plus tard, grâce à deux journalistes, ce fait divers est à nouveau sous le feu de l'actualité.
Sans pour autant être transcendant, "La Voix" tient toutes ces promesses. On partage la souffrance de cet homme meurtri qui essaye de vivre avec ses démons du passé. Le personnage est très attachant, et on devine toute la colère qu'il a accumulé pendant toutes ses années. En toile de fond, on nous immerge dans l'Amérique des années 20 et plus précisément dans le milieu du cinéma, au début du parlant.
La trame est bien construite et le résultat est crédible.
Spécial est le qualificatif qui me vient à l'esprit pour parler du dessin de Korkydü. Son traît est parfois grossier et maladroit, mais ceci est compensé par les ambiances qui sont tout à fait réussies. Les expressions des personnages sont, elles aussi, très bien rendues. Harpovich, le personnage principal est expressif à souhait, et les autres protagonistes du récit ont un aspect plus caricatural mais sont néanmoins tout aussi sympathiques.
Les couleurs de Aifelle ne sont pas à négliger. Les tons chaleureux sont dominants, ce qui donne un côté apaisant à cette bd.
La collection Equinoxe s'enrichit de plus en plus de titres intéressants. "La Voix" ne faillit pas à la règle.
Je vous conseille cet album. Le sujet est traité avec subtilité, et ça c'est bien !
Commençons par le dessin (j'allais dire l'essentiel), c'est du Hermann pur jus. Autant dire du tout bon. Cadrage, mouvement, mise en action des personnages, tout est maîtrisé... Bon, après, on peut toujours déplorer les visages Hermannien, qui à la longue finissent tous par se ressembler. Mais, c'est aussi ça la griffe des grands ; créer un style tout de suite identifiable.
Quant à l'histoire, elle tient mal dans un one shot de 50 pages à peine. C'est un argument qui revient souvent dans mes avis concernant ce type de bd, mais les choses arrivent trop vite. L'ambiance n'a pas vraiment le temps de s'installer. Sinon, c'est plaisant comme scénario. Même si le fils Hermann a louché de manière très, trèés, très importante du côté du "True Romance" de Tony scott. Ceux qui connaissent le film et qui ont lu la bd comprendront certainement de quoi je parle.
Au final, le détour par cette plage vaut le coup.
J'ai maintenant un avis un peu mitigé sur Serre.
Quand j'étais jeune, je trouvais ça vraiment très bien. C'était drôle, caustique, bien dessiné.
Maintenant, j'en ai relu récemment, et... Finalement, je ne trouve pas ça si drôle que ça. Et surtout, je trouve qu'un album se lit à toute vitesse. Non pas que ce soit vide, mais chaque gag est tellement rapidement assimilé et les pages sont tournées tellement vite (d'autant qu'il n'y en a pas foule), qu'on ferme très vite l'album et comme ça ne s'oublie pas vite, on ne le réouvre pas avant un moment.
Néanmoins, j'aime l'acidité et la justesse de l'humour noir présent dans certaines pages.
Ceci est un avis purement personnel et il ne m'engage que sur le tome Cet enfant de salaud qui est le seul que j'ai lu.
Je n'ai pas vraiment accroché. Oui, l'histoire est forte, et le dessin N&B y colle à la perfection. Mais je n'aime pas trop le côté tragédie, tout va mal, "le monde est affreux et dur, c'est ainsi". J'ai eu l'impression de plonger dans un univers brutal, mauvais, où le faible ne survit pas. Ce n'est pas comme ça que je vois la vie et se repaître de la dureté d'un monde créé en BD, ça ne m'a jamais plu.
Alors oui, l'histoire est plutôt bonne, le tout est puissant puisque justement il me fait ressentir le monde de Sin City comme impitoyable et dur, mais ce n'est pas ça que je recherche dans une BD, personnellement.
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S.O.S. Bonheur
L'histoire tient ici la place principale, voire même unique, puisqu'il s'agit d'une réflexion politique. Passons vite sur le dessin que je trouve pas terrible, à part le dernier tome qui est un peu meilleur. Il est un peu brouillon et beaucoup trop marqué années 1980. Niveau scénario, c'est vraiment bien pensé, chaque histoire courte atteint vite une grande intensité, et en quelques pages nous fait entrevoir certains problèmes de cette société où le bonheur est la loi (d'ailleurs je trouve étonnant que dans cette société il y ait autant de chômage). C'est assez dérangeant, mais peu engagé au final. Les premiers tomes en nous montrant différentes facettes de la vie sociale sont vraiment géniaux et permettent de bien définir la société qui semble être un personnage principal à part entière. En revanche, le dernier pour moi c'est le naufrage, enfin surtout la fin. J'aurais bien vu une fin sans espoir comme les premières histoires, et au lieu de ça Van Hamme nous pond un truc sans nom que je trouve relativement ridicule. C'est la fin pessimiste et soi-disant critique, je trouve ça vraiment dommage. Les deux premiers tomes mériteraient un bon 4/5 mais avec cette fin je redescends à 3. Comme quoi il faut aussi savoir finir et répondre aux questions n'est pas toujours la meilleure fin.
Le Gumbo de l'année
Déjà avec "Isolacity", Matthias Lehmann explorait l'aspect cynique de la "vraie nature de l'homme". Il continue ici en prétextant une petite fête (autour d'un gumbo de sonid -- soupe de louisiane -- dont la recette est donnée en début d'album, amis gourmands bonjour !) et en regroupant les diverses situations que l'on a tous pu vivre un jour où l'autre : préparation des plats, présentation des gens avec plus ou moins d'hypocrisie, gamins de la collègue absolument ignobles, drague plus ou moins ouverte, tensions diverses et variées, etc. Le tout donne une vue peu flatteuse de cette "nature humaine", pas fausse, simplement un peu exagérée. Le découpage est plutôt bien fait, puisqu'il est très haché, donnant lieu à de nombreuses petites scènes qui s'entrecoupent, s'interrompent, un peu comme si on se promenait parmi ces gens en écoutant de-ci de-là. Quant au dessin, pas grand chose à en dire : c'est de la carte à gratter (cf Thomas Ott, également, à croire que les Allemands aiment ça ?), et le résultat ne plaira pas à tout le monde. Pour autant les expressions sont plutôt bien rendues, même si (volontairement) outrées. Au final, ce petit album, cynique sans être extraordinaire, me plaît bien.
Le Mercenaire
Voilà une série BD toute particulière, notamment à cause ou grâce à son graphisme. Les dessins-peintures sont tellement réalistes qu'on croirait voir des photographies parfois. C'est parfois déroutant, mais devant le grandiose de certains paysages, on ne peut être qu'épaté, si ce n'est charmé. Quant aux scénarios, au départ, c'est de l'Heroïc-Fantasy pure et dure, le style Conan le Barbare ou ADD. Puis de plus en plus de SF s'y mêle, pour former des histoires dans un style assez années 80 à mon goût. J'aime bien, ça se lit bien, mais je suis assez réfractaire au réalisme du dessin en fait, ainsi qu'à la naïveté et la simplicité de la plupart des scénarios.
Nuit blanche
Je n'ai malheureusement lu que le tome 1, mais cet album était très plaisant. L'histoire m'avait séduit par son originalité et le dessin était très aéré et légèrement rétro. Je pense que je vais racheter les albums à l'occasion !
Magika
Il est évident que les amateurs d’histoires fines et subtiles devront s’abstenir de lire "Magika". Par contre, ceux qui veulent lire un bd pas prise de tête, fun, et vraiment bourrine, là, vous pouvez y aller les yeux fermés ! Tacito se charge de nous livrer un scénario pas très fin et vraiment axé sur l’action. Mais au moins, il n’y a pas tromperie sur la marchandise, on sait à quoi s’attendre ! Ce 1er tome n’est pas mauvais du tout, il met bien en place l’histoire et les personnages principaux : l’héroïne flic-sexy-rebelle-violente et le méchant super balaise qui veut diriger le monde. Bon dit comme ça, ça fait un peu cliché, c’est vrai… Sinon concernant les dessins, je les trouve pas mauvais ma fois. Même assez bons sur certaines planches (bien aidés par les couleurs il faut l’avouer). Donc pour résumer, une bd pas prise de tête, violente (mais que c’est bon :)) et à lire en mettant son cerveau de coté. :)
Sammy
Une série d'aventures burlesques plutot honnête, du moins si l'on se limite aux 10 premiers albums. Ma collection s'arrête d'ailleurs au n°14. Comme cela a été dit, Cauvin finit par se répéter. Je recommande le n°3 "El Presidente" et le n°6.
La Voix
Créer une histoire mettant en scène un héros muet est une chose peu courante. Pourtant, Les auteurs ont relevé le défi, et le résultat est plutôt réussi. Pascal Bertho, le scénariste, nous offre un récit très intelligement écrit. Avec une certaine pudeur, il nous raconte comment un acteur muet fût injustement accusé du meurtre de son épouse. Quinze ans plus tard, grâce à deux journalistes, ce fait divers est à nouveau sous le feu de l'actualité. Sans pour autant être transcendant, "La Voix" tient toutes ces promesses. On partage la souffrance de cet homme meurtri qui essaye de vivre avec ses démons du passé. Le personnage est très attachant, et on devine toute la colère qu'il a accumulé pendant toutes ses années. En toile de fond, on nous immerge dans l'Amérique des années 20 et plus précisément dans le milieu du cinéma, au début du parlant. La trame est bien construite et le résultat est crédible. Spécial est le qualificatif qui me vient à l'esprit pour parler du dessin de Korkydü. Son traît est parfois grossier et maladroit, mais ceci est compensé par les ambiances qui sont tout à fait réussies. Les expressions des personnages sont, elles aussi, très bien rendues. Harpovich, le personnage principal est expressif à souhait, et les autres protagonistes du récit ont un aspect plus caricatural mais sont néanmoins tout aussi sympathiques. Les couleurs de Aifelle ne sont pas à négliger. Les tons chaleureux sont dominants, ce qui donne un côté apaisant à cette bd. La collection Equinoxe s'enrichit de plus en plus de titres intéressants. "La Voix" ne faillit pas à la règle. Je vous conseille cet album. Le sujet est traité avec subtilité, et ça c'est bien !
Manhattan Beach 1957
Commençons par le dessin (j'allais dire l'essentiel), c'est du Hermann pur jus. Autant dire du tout bon. Cadrage, mouvement, mise en action des personnages, tout est maîtrisé... Bon, après, on peut toujours déplorer les visages Hermannien, qui à la longue finissent tous par se ressembler. Mais, c'est aussi ça la griffe des grands ; créer un style tout de suite identifiable. Quant à l'histoire, elle tient mal dans un one shot de 50 pages à peine. C'est un argument qui revient souvent dans mes avis concernant ce type de bd, mais les choses arrivent trop vite. L'ambiance n'a pas vraiment le temps de s'installer. Sinon, c'est plaisant comme scénario. Même si le fils Hermann a louché de manière très, trèés, très importante du côté du "True Romance" de Tony scott. Ceux qui connaissent le film et qui ont lu la bd comprendront certainement de quoi je parle. Au final, le détour par cette plage vaut le coup.
Serre
J'ai maintenant un avis un peu mitigé sur Serre. Quand j'étais jeune, je trouvais ça vraiment très bien. C'était drôle, caustique, bien dessiné. Maintenant, j'en ai relu récemment, et... Finalement, je ne trouve pas ça si drôle que ça. Et surtout, je trouve qu'un album se lit à toute vitesse. Non pas que ce soit vide, mais chaque gag est tellement rapidement assimilé et les pages sont tournées tellement vite (d'autant qu'il n'y en a pas foule), qu'on ferme très vite l'album et comme ça ne s'oublie pas vite, on ne le réouvre pas avant un moment. Néanmoins, j'aime l'acidité et la justesse de l'humour noir présent dans certaines pages.
Sin City
Ceci est un avis purement personnel et il ne m'engage que sur le tome Cet enfant de salaud qui est le seul que j'ai lu. Je n'ai pas vraiment accroché. Oui, l'histoire est forte, et le dessin N&B y colle à la perfection. Mais je n'aime pas trop le côté tragédie, tout va mal, "le monde est affreux et dur, c'est ainsi". J'ai eu l'impression de plonger dans un univers brutal, mauvais, où le faible ne survit pas. Ce n'est pas comme ça que je vois la vie et se repaître de la dureté d'un monde créé en BD, ça ne m'a jamais plu. Alors oui, l'histoire est plutôt bonne, le tout est puissant puisque justement il me fait ressentir le monde de Sin City comme impitoyable et dur, mais ce n'est pas ça que je recherche dans une BD, personnellement.