Premier album d'un auteur médecin ORL de métier mais dont la BD est (je cite) "[son] moyen d'expression depuis l'enfance". Il explique très bien en postface pourquoi et dans quel but il a fait ce livre, lisez-la, c'est intéressant et en plus très bien tourné.
"Soupe froide" est le long parcours et le long monologue intérieur d'un clochard qui s'est enfui d'une maison de repos, et qui à travers une nuit d'hiver cherche à rejoindre l'hôpital. Ce parcours est interrompu de nombreuses scènes où l'on voit ses "proches" (son ex-famille, dont il a été chassé par son alcoolisme, l'infirmière "indélicate", le médecin qui lui a diagnostiqué un cancer...). Son monologue par contre ne l'est jamais (interrompu). L'effet ainsi créé est assez étrange, renforçant l'impression de solitude et mettant en exergue l'aspect humain du personnage en contraste avec sa déchéance. Par contre on ne comprend pas toujours bien l'action de ces scènes.
Ce personnage est assez terrible, doué de sa logique propre, très cohérente, et pourtant biaisée et dangereuse pour lui. Héros, il l'est en regard de sa conduite, qu'il assumera jusqu'au bout de son périple.
Cet album se lit d'une traite. Doté d'un dessin parfois un peu maladroit, il est (comme dit l'espérer l'auteur) très personnel, et assez envoutant. Et si l'histoire donne parfois l'impression d'être un peu fragmentée en petites scènes, si le monologue est une ou deux fois un peu mal tourné, en revanche on ne peut détacher les yeux avant la fin.
Côté humain, la réflexion n'est pas poussée, mais ce n'était pas non plus le but. Ca marque, ça touche, et c'est déjà pas mal.
Voici donc le premier album de la fameuse collection Patte de Mouche que je lis. Un format tout petit par la taille et le nombre de pages, qui impose une histoire vive, pas le temps de faire une longue entrée en matière, ni de raconter sa vie.
L'histoire est ici assez sympa, elle colle bien au format, amenant rebondissement sur rebondissement avec une chute marrante. Mais voilà c'est un exercice d'auteur, lu en 2 minutes, et qui ne percute pas vraiment. Un (trop court) moment de distraction.
Clairement un patte de mouche long à lire (enfin tout est relatif). Une histoire un peu étrange avec la rencontre entre 2 jeunes filles qui veulent aller prendre un café, et une vieille complètement folle qui marche sur des journaux. Je pense que le titre vient de là.
Je ne suis pas certain d'avoir saisi le message que Baladi voulait faire passer, mais une histoire sympa. Le trait est gras mais pas brouillon.
Fusion d'histoires, "Soupe froide" n'en reste pas moins un témoignage. Le témoignage d'un médecin qui regarde, observe, soigne la "misère". Celle que l'on ne voit plus ou que l'on ne veut plus regarder.
Un SDF s'enfuit d'une maison de repos car l'infirmière lui a servi une soupe froide... Il s'enfuit dans la nuit, le froid et la neige à cause d'une soupe froide... Pour nous, l'histoire peut paraître ridicule, mais l'auteur fait passer son message. Une soupe c'est la seule chose importante parfois dans la vie d'un SDF. C'est chaud, cela nourrit, cela fait du bien tout simplement. La servir froide c'est lui faire un grave affront, lui enlever sa dignité d'homme, au point de choisir la mort plutôt qu'un abri chaud.
Le périple du personnage est touchant, on comprend petit à petit pourquoi il en est arrivé là, sa colère, ses colères, sa manière de penser, de voir la vie, de la subir aussi...
Une illustration en noir et blanc, totalement personnelle, loin de tous les stéréotypes, et pour un amateur, Masson s'en sort vraiment très bien.
Une très bonne surprise donc, dans celle excellente collection "écritures" (chez Casterman), qui en plus d'être une bonne BD, est également un bel "objet".
Le graphisme et la colorisation sont incontestablement splendides. Il n'y a qu'à feuilleter la bd dans une librairie pour vous en rendre compte. La gamme des personnages que l'on y découvre et divers et l'on a plaisir à découvrir d'autres éléments sur la vie de chacun d'eux.
L'histoire de base est intéressante et originale, mais je trouve que l'on a tendance à se perdre dans la vie quotidienne de l'héroïne (qui est quand même mouvementée, je vous rassure). On perd un peu de vu les origines de Nävis. Les quelques informations que l'on découvre à travers ses aventures ne me sufisent pas. Moi, j'aimerais que ça avance plus vite... Mais bon, ça dépend des personnes. C'est quand même une très belle bd.
Une série mi-SF mi-Heroïc-Fantasy dans un univers sympa issu de l'imagination de Moebius, où on retrouve le Major Grubert et son Ciguri qui volent de monde parallèle en monde parallèle et agissent sur l'histoire de ceux-ci comme des manipulateurs venus du futur.
Le dessin est sympa et lui aussi inspiré par Moebius. L'histoire est assez bonne, même si loin d'être exceptionnelle. Bref, une bonne BD d'aventure qui se lit bien.
Sur la base d'une suite d'histoires en 2 planches, au scénario improvisé au fur et à mesure que les pages avancent, Moebius nous crée un univers complexe et un peu loufoque, des personnages incongrus et pourtant si vivants... Bref, il crée de la SF comme ça lui vient, et ça marche bien.
Néanmoins, j'ai trouvé la lecture de toute l'histoire à la chaine assez fouillis et difficile. Il y a beaucoup d'idées, c'est clair, mais elles ne sont pas suffisamment structurées à mon goût pour permettre de créer une histoire unique, posée et surtout bien narrée.
"Le Garage Hermétique" est pour moi une curiosité, tant que niveau de la SF que de la BD improvisée, et surtout elle m'a permis de découvrir qui était le Major Grubert et son Ciguri.
Difficile à trouver chez Aire Libre, ce bouquin. Il a même disparu de la liste de présentation de la collection (avec d'autres tels "L'exécution" ou "Le jardin des désirs").
Je suis d'accord avec ArzaK. Lax en solo est moins convaincant qu'avec son complice Giroud. Le thème est pourtant intéressant, original, servi par des décors grandioses et des couleurs chaudes et puissantes. Quand je pense que Lax renie plus ou moins son dessin antérieur à "Azrayen", j'ai du mal à comprendre.
J'ai malheureusement trouvé le choix scénaristique maladroit : le principe de faire raconter à cette vieille femme son passé, le fait d'aller et venir entre les époques, ajoute un côté pompeux et détaché à une histoire qui je trouve aurait gagnée à être racontée de façon plus simple. Les interrogations présentes de cette femme ne font qu'atténuer la puissance de son histoire passée.
Un bon tome malgré tout qui, s'il souffre de quelques maladresses et longueurs, n'en reste pas moins dépaysant et prenant.
"Zhong Guo" a un peu les défauts de ses qualités. C'est un thriller original et complexe qui a tendance à trop alourdir le mystère et laisse la part un peu trop belle aux rebondissements "grand gignolesques". Il serait cependant mesquin de ne mettre en évidence que ce côté un peu tiré par les cheveux (mais néammoins central) de l'histoire, à savoir le mystère autour de l'agent Ditto; c'est en effet le segment qui me convainct le moins. Car le reste de l'intrigue fonctionne plutôt bien; on est dans une classique affaire d'espionnage agrémentée de trouvailles technologiques très cybertendance, mais bien intégrées et paraissant totalement naturelles.
Le dessin... et bien, c'est du Hermann, moi j'aime beaucoup. L'ensemble est plus pastel qu'à l'habitude, mais d'une égale qualité. Il serait peut-être temps qu'Yves H. s'affranchisse de son père et nous prouve qu'il est capable d'écrire une BD qui fonctionne sans le talent de ce dernier, ce dont je ne suis cependant pas totalement persuadé.
Le dessin de Bouzard me plaît bien, et n'est pas sans me rappeler (ne criez pas, merci) celui de Menu. Le "héros", qui a tout du parfait salaud et dont les expressions bien rendues sont souvent assez hargneuses, y est sans doute pour quelque chose également.
L'histoire est plutôt sympa, jouant sur le registre des films d'horreur en les parodiant. La scène du début, avec les clochards dans le parc est très bien mise en scène, très cauchemardesque dans sa conception, et assez superbe. La suite est un peu du même acabit, jouant sur des scènes classiques.
Le tout n'est pas franchement original (surtout la fin, très attendue), mais ce délire se laisse tout de même lire avec plaisir.
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Soupe Froide
Premier album d'un auteur médecin ORL de métier mais dont la BD est (je cite) "[son] moyen d'expression depuis l'enfance". Il explique très bien en postface pourquoi et dans quel but il a fait ce livre, lisez-la, c'est intéressant et en plus très bien tourné. "Soupe froide" est le long parcours et le long monologue intérieur d'un clochard qui s'est enfui d'une maison de repos, et qui à travers une nuit d'hiver cherche à rejoindre l'hôpital. Ce parcours est interrompu de nombreuses scènes où l'on voit ses "proches" (son ex-famille, dont il a été chassé par son alcoolisme, l'infirmière "indélicate", le médecin qui lui a diagnostiqué un cancer...). Son monologue par contre ne l'est jamais (interrompu). L'effet ainsi créé est assez étrange, renforçant l'impression de solitude et mettant en exergue l'aspect humain du personnage en contraste avec sa déchéance. Par contre on ne comprend pas toujours bien l'action de ces scènes. Ce personnage est assez terrible, doué de sa logique propre, très cohérente, et pourtant biaisée et dangereuse pour lui. Héros, il l'est en regard de sa conduite, qu'il assumera jusqu'au bout de son périple. Cet album se lit d'une traite. Doté d'un dessin parfois un peu maladroit, il est (comme dit l'espérer l'auteur) très personnel, et assez envoutant. Et si l'histoire donne parfois l'impression d'être un peu fragmentée en petites scènes, si le monologue est une ou deux fois un peu mal tourné, en revanche on ne peut détacher les yeux avant la fin. Côté humain, la réflexion n'est pas poussée, mais ce n'était pas non plus le but. Ca marque, ça touche, et c'est déjà pas mal.
Les Aventures de la Fin de l'épisode
Voici donc le premier album de la fameuse collection Patte de Mouche que je lis. Un format tout petit par la taille et le nombre de pages, qui impose une histoire vive, pas le temps de faire une longue entrée en matière, ni de raconter sa vie. L'histoire est ici assez sympa, elle colle bien au format, amenant rebondissement sur rebondissement avec une chute marrante. Mais voilà c'est un exercice d'auteur, lu en 2 minutes, et qui ne percute pas vraiment. Un (trop court) moment de distraction.
L'irrationnel & un café
Clairement un patte de mouche long à lire (enfin tout est relatif). Une histoire un peu étrange avec la rencontre entre 2 jeunes filles qui veulent aller prendre un café, et une vieille complètement folle qui marche sur des journaux. Je pense que le titre vient de là. Je ne suis pas certain d'avoir saisi le message que Baladi voulait faire passer, mais une histoire sympa. Le trait est gras mais pas brouillon.
Soupe Froide
Fusion d'histoires, "Soupe froide" n'en reste pas moins un témoignage. Le témoignage d'un médecin qui regarde, observe, soigne la "misère". Celle que l'on ne voit plus ou que l'on ne veut plus regarder. Un SDF s'enfuit d'une maison de repos car l'infirmière lui a servi une soupe froide... Il s'enfuit dans la nuit, le froid et la neige à cause d'une soupe froide... Pour nous, l'histoire peut paraître ridicule, mais l'auteur fait passer son message. Une soupe c'est la seule chose importante parfois dans la vie d'un SDF. C'est chaud, cela nourrit, cela fait du bien tout simplement. La servir froide c'est lui faire un grave affront, lui enlever sa dignité d'homme, au point de choisir la mort plutôt qu'un abri chaud. Le périple du personnage est touchant, on comprend petit à petit pourquoi il en est arrivé là, sa colère, ses colères, sa manière de penser, de voir la vie, de la subir aussi... Une illustration en noir et blanc, totalement personnelle, loin de tous les stéréotypes, et pour un amateur, Masson s'en sort vraiment très bien. Une très bonne surprise donc, dans celle excellente collection "écritures" (chez Casterman), qui en plus d'être une bonne BD, est également un bel "objet".
Sillage
Le graphisme et la colorisation sont incontestablement splendides. Il n'y a qu'à feuilleter la bd dans une librairie pour vous en rendre compte. La gamme des personnages que l'on y découvre et divers et l'on a plaisir à découvrir d'autres éléments sur la vie de chacun d'eux. L'histoire de base est intéressante et originale, mais je trouve que l'on a tendance à se perdre dans la vie quotidienne de l'héroïne (qui est quand même mouvementée, je vous rassure). On perd un peu de vu les origines de Nävis. Les quelques informations que l'on découvre à travers ses aventures ne me sufisent pas. Moi, j'aimerais que ça avance plus vite... Mais bon, ça dépend des personnes. C'est quand même une très belle bd.
Le Monde du Garage hermétique
Une série mi-SF mi-Heroïc-Fantasy dans un univers sympa issu de l'imagination de Moebius, où on retrouve le Major Grubert et son Ciguri qui volent de monde parallèle en monde parallèle et agissent sur l'histoire de ceux-ci comme des manipulateurs venus du futur. Le dessin est sympa et lui aussi inspiré par Moebius. L'histoire est assez bonne, même si loin d'être exceptionnelle. Bref, une bonne BD d'aventure qui se lit bien.
Le Garage hermétique (Major Fatal)
Sur la base d'une suite d'histoires en 2 planches, au scénario improvisé au fur et à mesure que les pages avancent, Moebius nous crée un univers complexe et un peu loufoque, des personnages incongrus et pourtant si vivants... Bref, il crée de la SF comme ça lui vient, et ça marche bien. Néanmoins, j'ai trouvé la lecture de toute l'histoire à la chaine assez fouillis et difficile. Il y a beaucoup d'idées, c'est clair, mais elles ne sont pas suffisamment structurées à mon goût pour permettre de créer une histoire unique, posée et surtout bien narrée. "Le Garage Hermétique" est pour moi une curiosité, tant que niveau de la SF que de la BD improvisée, et surtout elle m'a permis de découvrir qui était le Major Grubert et son Ciguri.
Sarane
Difficile à trouver chez Aire Libre, ce bouquin. Il a même disparu de la liste de présentation de la collection (avec d'autres tels "L'exécution" ou "Le jardin des désirs"). Je suis d'accord avec ArzaK. Lax en solo est moins convaincant qu'avec son complice Giroud. Le thème est pourtant intéressant, original, servi par des décors grandioses et des couleurs chaudes et puissantes. Quand je pense que Lax renie plus ou moins son dessin antérieur à "Azrayen", j'ai du mal à comprendre. J'ai malheureusement trouvé le choix scénaristique maladroit : le principe de faire raconter à cette vieille femme son passé, le fait d'aller et venir entre les époques, ajoute un côté pompeux et détaché à une histoire qui je trouve aurait gagnée à être racontée de façon plus simple. Les interrogations présentes de cette femme ne font qu'atténuer la puissance de son histoire passée. Un bon tome malgré tout qui, s'il souffre de quelques maladresses et longueurs, n'en reste pas moins dépaysant et prenant.
Zhong Guo
"Zhong Guo" a un peu les défauts de ses qualités. C'est un thriller original et complexe qui a tendance à trop alourdir le mystère et laisse la part un peu trop belle aux rebondissements "grand gignolesques". Il serait cependant mesquin de ne mettre en évidence que ce côté un peu tiré par les cheveux (mais néammoins central) de l'histoire, à savoir le mystère autour de l'agent Ditto; c'est en effet le segment qui me convainct le moins. Car le reste de l'intrigue fonctionne plutôt bien; on est dans une classique affaire d'espionnage agrémentée de trouvailles technologiques très cybertendance, mais bien intégrées et paraissant totalement naturelles. Le dessin... et bien, c'est du Hermann, moi j'aime beaucoup. L'ensemble est plus pastel qu'à l'habitude, mais d'une égale qualité. Il serait peut-être temps qu'Yves H. s'affranchisse de son père et nous prouve qu'il est capable d'écrire une BD qui fonctionne sans le talent de ce dernier, ce dont je ne suis cependant pas totalement persuadé.
La Nuit du Canard Garou
Le dessin de Bouzard me plaît bien, et n'est pas sans me rappeler (ne criez pas, merci) celui de Menu. Le "héros", qui a tout du parfait salaud et dont les expressions bien rendues sont souvent assez hargneuses, y est sans doute pour quelque chose également. L'histoire est plutôt sympa, jouant sur le registre des films d'horreur en les parodiant. La scène du début, avec les clochards dans le parc est très bien mise en scène, très cauchemardesque dans sa conception, et assez superbe. La suite est un peu du même acabit, jouant sur des scènes classiques. Le tout n'est pas franchement original (surtout la fin, très attendue), mais ce délire se laisse tout de même lire avec plaisir.