Je ne connaissais pas Chabouté et le titre m'a fait un clin d'oeil alors j'ai sauté à l'eau. Je ne regrette pas même si il y a de petits défauts, c'est une bd correcte. Le dessin est honnête mais réussit bien à rendre une atmosphère sombre et froide, la tension et la méfiance sont palpables.
Pour l'histoire je suis plus mitigé. Il y a un côté polar qui n'est pas très bien mené, avec un final pluôt raté. Ne pas répondre aux questions aurait pu être plus intéressant. En revanche le côté sortie de prison et arrivée dans un village, la vie de Zoé et sa rencontre avec Hugo est pas mal. J'aurais préféré que l'auteur se concentre dessus en laissant planer le mystère... Je trouve vraiment que cet aspect polar gâche la BD.
C'est vraiment pas facile... Cette histoire m'avait vraiment emballé la première fois que je l'avais lue et la relecture (nécessaire pour découvrir le tome 3) m'a un peu calmé... Le dernier tome nettement en dessous des deux autres doit aussi y être pour quelquechose. Mais déjà en relisant les deux premiers tomes je ne ressentais plus le même plaisir. La première fois on est émerveillé, on vibre devant la magie et la beauté des planches, c'est féérique, on rêve...
Et puis avec cette relecture qui avait pour but de clore l'histoire, j'ai été plus attentif au scénario et là ce fut plus laborieux. Malgré la constante agitation, le climat de chaos et de violence, le rythme est lent sans être propice aux rêveries, c'est mou... Et puis c'est un peu convenu. La fin est sans originalité et achève une histoire qui n'avait pas vraiment pris forme. La construction laisse à désirer : on a un goût d'inachevé, de délayage (on brode sur le thème de la séparation et des tentatives de retrouvailles). Finalement Jam passe son temps à rester accroché à sa fée soit avec ses mains soit avec son esprit. Ca manque de dynamisme.
Le dessin, pour les deux premiers tomes, est magnifique, magique et illumine par ses couleurs. La fée irradie de beauté et tout est finement dessiné. Une vraie réussite. Le dernier tome est plus "réaliste" et rompt ainsi avec l'esprit de la série, ce qui est dommage.
J'hésite donc entre hier où j'aurais mis 4 et aujourd'hui où je mettrais 3... Cependant cela reste une bd à découvrir.
Tome 1 Folianne
Les illustrations de Folianne rappelle un peu le dessin Florence Magnin (L'autre monde, L'héritage d'Emilie...)et sont à mon sens très inférieurs en qualité.
Le scénario tient effectivement la route mais l'univers dans lequel on se retrouve est des plus communs. La sorcellerie, les fées et autres personnages du monde invisible sont trop classiques et déjà vus et revus maintes fois.
Le scénariste Arnoux a participé à la série "les aigles décapités" (aventure médiévale) et se lance pour la première fois dans le registre du fantastique médiéval.
Tome 2 Ombreux
En résumé, je dirais que c'est gentil, que ça se laisse lire et que ça ne laissera pas de souvenir impérissable.
Une histoire pas mal, originale et toute en ambiance. On s'imprègne assez facilement de cet univers clos qu'est le cuirassé et de la vie à son bord. La descente dans ses entrailles est prenante.
Mais dans l'ensemble, je n'ai pas franchement accroché à l'idée même du scénario. Je ne comprends pas aisément le but recherché par l'auteur quand il a écrit cette histoire, et autant j'accrochais bien tout du long, autant une fois fini de lire, je suis resté sur une idée de "oui, et après ?... quel interêt à tout ça ?".
J'aime beaucoup cet humour. "Raymond Calbuth est responsable des Affaires Etrangères, tandis que sa femme est responsable des Affaires Intérieures au couple, et plus particulièrement de tout ce qui est ménage, etc..."
Raymond et sa femme sont particulièrement beaufs, et pourtant ils s'aiment. Raymond a de grandes ambitions, des idées de grandeur, de voyage, mais jamais plus loin que le pas de la porte : le globe terrestre permet de voyager suffisamment loin en pensées, non ?
Bref, je lis un album de Raymond Calbuth avec beaucoup de plaisir et je rigole bien souvent.
Mais à l'inverse, ma femme n'aime pas du tout. Elle trouve ça particulièrement phallocrate et son féminisme est heurté par le comportement de Raymond avec sa femme et la soumission de celle-ci. Il est possible alors que ce soit en tant qu'homme que cette BD me fasse rire, même si je vois bien que le message n'y est pas misogyne du tout et qu'au contraire Raymond Calbuth y est le plus ridicule, mais est-ce que pour autant ça peut plaire aux femmes ?
Ce n'est pas vraiment mon genre d'humour mais ça reste divertissant.
Gras, lourd, gore, violent et assez répétitif, je dois dire que je n'ai jamais vraiment ri mais le sourire est souvent présent.
Le public de cette série est pour moi résolument adolescent, ou alors l'adulte qui ne veut surtout pas se prendre la tête et s'amuse de gags trash, un peu bourrins et souvent politiquement incorrects.
Je n'accroche pas vraiment mais je ne crache pas sur une ou deux histoires de la série par-ci par-là.
J'aime bien le dessin un peu style art déco de cette BD. Par contre, j'ai beaucoup plus de mal avec les couleurs que je trouve mièvres et plutôt moches en fait.
En ce qui concerne le scénario, je l'ai trouvé fouillis et pas vraiment captivant. D'une part, je n'ai pas été séduit par l'histoire "courante" de cette BD, les personnages et leurs relations, etc... Mais surtout, c'est la fin qui m'a laissé sur le carreau. Je l'ai trouvée confuse, incompréhensible et... inintéressante. Bon, globalement, et si je veux être vraiment objectif, je dois avouer qu'à part la fin, le reste de l'histoire et du scénario est plutôt pas mal, dans le sens où c'est bien fait, et que d'autres que moi peuvent aimer.
Bref, une série que j'ai lue mais que personnellement j'ai assez vite oublié ensuite.
Bellagamba, fondamentalement, c'est un peu le nouveau Ric Hochet, il résout des enquêtes matinées d'étrange, à la lisière du fantastique et de la science-fiction et les résout toujours de manière rationnelle. Heureusement, l'analogie s'arrête là, car Bellagamba, c'est aussi beaucoup plus moderne que Ric Hochet. D'abord il est sexué, et de manière outrancière : sa compagne Véronique, au désir sexuel démesuré, trouve toujours au fil des albums de quoi raviver la sexualité de son couple ("Et dans le sacré coeur, on l'a jamais fait?"), c'est autre chose que la nièce niaise du gros commissaire dans Ric Hochet! Les enquêtes en elles-mêmes partent toujours de thèmes éculés : maison hantée, extra-terrestres... pour les décliner de manière originale.
J'avoue que le premier tome m'a laissé un peu sur ma faim, la résolution de l'intrigue manquait d'éclat. Le deuxième tome m'a en revanche bien amusé.
Le dessin de Cabanes est très beau. On sent une nette évolution entre le tome 1 et la tome 2. Une évolution ni heureuse ni malheureuse en soi, mais on sent que Cabanes est tenté par un trait plus réaliste.
Pour la petite histoire, sachez que sous le nom de Klotz se cache en fait le romancier Patrick Cauvin, l'auteur du célèbre "E= mc² mon amour".
Voilà, j'attends avec impatience la suite de cette série pour statuer définitivement sur son sort.
Passé la première scène, "Kizilkum" commence comme un roman façon russe. Le ton est plutôt contemplatif, lent et propice à l'introspection. L'histoire se portant sur un aspect militaire, il (le ton) change bientôt pour devenir plus angoissant, plus sombre.
Changement (assez brusque, on ne voit rien et il faut revenir en arrière...) de lieu, quelques années plus tard, on retrouve le personnage principal, qui a un peu évolué. Dernier changement, ce qu'est devenu le héros nous est raconté en quelque pages par l'intermédiaire de son frère.
Autant le dire, la narration très fluide pour chacun de ces épisodes est très étrange dans l'ensemble. Les différents épisodes sont mal séparés et aussi mal reliés (si si). On ne voit à dire vrai pas trop vers où l'auteur veut nous mener... enfin en ce qui me concerne, j'ai l'impression soit de ne pas avoir bien compris ce que voulait faire Iwan Lepingle, soit qu'il a un peu loupé son coup. :o/
Et c'est bien dommage car le début augurait un excellent album...
Côté dessin, je l'aime pas mal : les personnages sont expressifs, et les paysages, sans être à tomber par terre, sont parfois vraiment fascinants.
Bon, un peu paradoxal de recommander l'achat d'une B.D introuvable mais...oui...en fait c'est idiot...
Bon sinon, en dépit d'un dessin VRAIMENT TRES BANAL on a une très bonne histoire dans un futur sombre et violent, genre ghetto prison et émeutes dans les rue, rues sales, jonchés de détritus et puant la pisse. Voyez le genre.
Ajoutons une guerre civile qui ravage le pays, des tas de groupes terroristes différents et une héroïne a laquelle je n'ai jamais réussi à m'attacher vraiment.
Une bonne cohérence dans l'histoire, car celle-ci est ponctué de fausses pubs, articles et autres (comment ça, ça a déjà été dit ? ..zut...).
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Zoé
Je ne connaissais pas Chabouté et le titre m'a fait un clin d'oeil alors j'ai sauté à l'eau. Je ne regrette pas même si il y a de petits défauts, c'est une bd correcte. Le dessin est honnête mais réussit bien à rendre une atmosphère sombre et froide, la tension et la méfiance sont palpables. Pour l'histoire je suis plus mitigé. Il y a un côté polar qui n'est pas très bien mené, avec un final pluôt raté. Ne pas répondre aux questions aurait pu être plus intéressant. En revanche le côté sortie de prison et arrivée dans un village, la vie de Zoé et sa rencontre avec Hugo est pas mal. J'aurais préféré que l'auteur se concentre dessus en laissant planer le mystère... Je trouve vraiment que cet aspect polar gâche la BD.
Fée et tendres Automates
C'est vraiment pas facile... Cette histoire m'avait vraiment emballé la première fois que je l'avais lue et la relecture (nécessaire pour découvrir le tome 3) m'a un peu calmé... Le dernier tome nettement en dessous des deux autres doit aussi y être pour quelquechose. Mais déjà en relisant les deux premiers tomes je ne ressentais plus le même plaisir. La première fois on est émerveillé, on vibre devant la magie et la beauté des planches, c'est féérique, on rêve... Et puis avec cette relecture qui avait pour but de clore l'histoire, j'ai été plus attentif au scénario et là ce fut plus laborieux. Malgré la constante agitation, le climat de chaos et de violence, le rythme est lent sans être propice aux rêveries, c'est mou... Et puis c'est un peu convenu. La fin est sans originalité et achève une histoire qui n'avait pas vraiment pris forme. La construction laisse à désirer : on a un goût d'inachevé, de délayage (on brode sur le thème de la séparation et des tentatives de retrouvailles). Finalement Jam passe son temps à rester accroché à sa fée soit avec ses mains soit avec son esprit. Ca manque de dynamisme. Le dessin, pour les deux premiers tomes, est magnifique, magique et illumine par ses couleurs. La fée irradie de beauté et tout est finement dessiné. Une vraie réussite. Le dernier tome est plus "réaliste" et rompt ainsi avec l'esprit de la série, ce qui est dommage. J'hésite donc entre hier où j'aurais mis 4 et aujourd'hui où je mettrais 3... Cependant cela reste une bd à découvrir.
La Dernière fée du pays d'Arvor
Tome 1 Folianne Les illustrations de Folianne rappelle un peu le dessin Florence Magnin (L'autre monde, L'héritage d'Emilie...)et sont à mon sens très inférieurs en qualité. Le scénario tient effectivement la route mais l'univers dans lequel on se retrouve est des plus communs. La sorcellerie, les fées et autres personnages du monde invisible sont trop classiques et déjà vus et revus maintes fois. Le scénariste Arnoux a participé à la série "les aigles décapités" (aventure médiévale) et se lance pour la première fois dans le registre du fantastique médiéval. Tome 2 Ombreux En résumé, je dirais que c'est gentil, que ça se laisse lire et que ça ne laissera pas de souvenir impérissable.
Le réducteur de vitesse
Une histoire pas mal, originale et toute en ambiance. On s'imprègne assez facilement de cet univers clos qu'est le cuirassé et de la vie à son bord. La descente dans ses entrailles est prenante. Mais dans l'ensemble, je n'ai pas franchement accroché à l'idée même du scénario. Je ne comprends pas aisément le but recherché par l'auteur quand il a écrit cette histoire, et autant j'accrochais bien tout du long, autant une fois fini de lire, je suis resté sur une idée de "oui, et après ?... quel interêt à tout ça ?".
Raymond Calbuth
J'aime beaucoup cet humour. "Raymond Calbuth est responsable des Affaires Etrangères, tandis que sa femme est responsable des Affaires Intérieures au couple, et plus particulièrement de tout ce qui est ménage, etc..." Raymond et sa femme sont particulièrement beaufs, et pourtant ils s'aiment. Raymond a de grandes ambitions, des idées de grandeur, de voyage, mais jamais plus loin que le pas de la porte : le globe terrestre permet de voyager suffisamment loin en pensées, non ? Bref, je lis un album de Raymond Calbuth avec beaucoup de plaisir et je rigole bien souvent. Mais à l'inverse, ma femme n'aime pas du tout. Elle trouve ça particulièrement phallocrate et son féminisme est heurté par le comportement de Raymond avec sa femme et la soumission de celle-ci. Il est possible alors que ce soit en tant qu'homme que cette BD me fasse rire, même si je vois bien que le message n'y est pas misogyne du tout et qu'au contraire Raymond Calbuth y est le plus ridicule, mais est-ce que pour autant ça peut plaire aux femmes ?
Radada
Ce n'est pas vraiment mon genre d'humour mais ça reste divertissant. Gras, lourd, gore, violent et assez répétitif, je dois dire que je n'ai jamais vraiment ri mais le sourire est souvent présent. Le public de cette série est pour moi résolument adolescent, ou alors l'adulte qui ne veut surtout pas se prendre la tête et s'amuse de gags trash, un peu bourrins et souvent politiquement incorrects. Je n'accroche pas vraiment mais je ne crache pas sur une ou deux histoires de la série par-ci par-là.
La Rose de Jéricho
J'aime bien le dessin un peu style art déco de cette BD. Par contre, j'ai beaucoup plus de mal avec les couleurs que je trouve mièvres et plutôt moches en fait. En ce qui concerne le scénario, je l'ai trouvé fouillis et pas vraiment captivant. D'une part, je n'ai pas été séduit par l'histoire "courante" de cette BD, les personnages et leurs relations, etc... Mais surtout, c'est la fin qui m'a laissé sur le carreau. Je l'ai trouvée confuse, incompréhensible et... inintéressante. Bon, globalement, et si je veux être vraiment objectif, je dois avouer qu'à part la fin, le reste de l'histoire et du scénario est plutôt pas mal, dans le sens où c'est bien fait, et que d'autres que moi peuvent aimer. Bref, une série que j'ai lue mais que personnellement j'ai assez vite oublié ensuite.
Bellagamba
Bellagamba, fondamentalement, c'est un peu le nouveau Ric Hochet, il résout des enquêtes matinées d'étrange, à la lisière du fantastique et de la science-fiction et les résout toujours de manière rationnelle. Heureusement, l'analogie s'arrête là, car Bellagamba, c'est aussi beaucoup plus moderne que Ric Hochet. D'abord il est sexué, et de manière outrancière : sa compagne Véronique, au désir sexuel démesuré, trouve toujours au fil des albums de quoi raviver la sexualité de son couple ("Et dans le sacré coeur, on l'a jamais fait?"), c'est autre chose que la nièce niaise du gros commissaire dans Ric Hochet! Les enquêtes en elles-mêmes partent toujours de thèmes éculés : maison hantée, extra-terrestres... pour les décliner de manière originale. J'avoue que le premier tome m'a laissé un peu sur ma faim, la résolution de l'intrigue manquait d'éclat. Le deuxième tome m'a en revanche bien amusé. Le dessin de Cabanes est très beau. On sent une nette évolution entre le tome 1 et la tome 2. Une évolution ni heureuse ni malheureuse en soi, mais on sent que Cabanes est tenté par un trait plus réaliste. Pour la petite histoire, sachez que sous le nom de Klotz se cache en fait le romancier Patrick Cauvin, l'auteur du célèbre "E= mc² mon amour". Voilà, j'attends avec impatience la suite de cette série pour statuer définitivement sur son sort.
Kizilkum
Passé la première scène, "Kizilkum" commence comme un roman façon russe. Le ton est plutôt contemplatif, lent et propice à l'introspection. L'histoire se portant sur un aspect militaire, il (le ton) change bientôt pour devenir plus angoissant, plus sombre. Changement (assez brusque, on ne voit rien et il faut revenir en arrière...) de lieu, quelques années plus tard, on retrouve le personnage principal, qui a un peu évolué. Dernier changement, ce qu'est devenu le héros nous est raconté en quelque pages par l'intermédiaire de son frère. Autant le dire, la narration très fluide pour chacun de ces épisodes est très étrange dans l'ensemble. Les différents épisodes sont mal séparés et aussi mal reliés (si si). On ne voit à dire vrai pas trop vers où l'auteur veut nous mener... enfin en ce qui me concerne, j'ai l'impression soit de ne pas avoir bien compris ce que voulait faire Iwan Lepingle, soit qu'il a un peu loupé son coup. :o/ Et c'est bien dommage car le début augurait un excellent album... Côté dessin, je l'aime pas mal : les personnages sont expressifs, et les paysages, sans être à tomber par terre, sont parfois vraiment fascinants.
Martha Washington - Le Rêve américain (Liberty, un rêve américain)
Bon, un peu paradoxal de recommander l'achat d'une B.D introuvable mais...oui...en fait c'est idiot... Bon sinon, en dépit d'un dessin VRAIMENT TRES BANAL on a une très bonne histoire dans un futur sombre et violent, genre ghetto prison et émeutes dans les rue, rues sales, jonchés de détritus et puant la pisse. Voyez le genre. Ajoutons une guerre civile qui ravage le pays, des tas de groupes terroristes différents et une héroïne a laquelle je n'ai jamais réussi à m'attacher vraiment. Une bonne cohérence dans l'histoire, car celle-ci est ponctué de fausses pubs, articles et autres (comment ça, ça a déjà été dit ? ..zut...).