Une BD d’aventure sympathique, avec pas mal d’humour et un peu de mystère.
Le tome un surtout m’a plu, et je pensais que la suite serait dans le même style, en mieux. Mais j’ai été pas mal déçue : d’abord le couple du premier n’apparaît plus, et si d’autre femmes rencontrent le héros, elles font plus figure de figurantes écervelées que la sympathique jeune « journaliste ». Et puis les problèmes que l’ancien pilote se pique de résoudre grâce à son intuition sont plutôt creux, et s’expliquent plus par une suite de coïncidences aux milieux desquelles Arthur se laisse faire que par des actions ou une enquête de ce dernier.
Dommage donc, car les dessins sont agréables, la narration fluide, et les personnages principaux intéressants.
Comme toujours, l'adaptation en BD d'un roman est un exercice très très risqué.
La richesse, la variété et la dimension mystique du roman de Bordage ne font rien pour simplifier la tâche, bien au contraire.
Eh bien, je trouve que dans ce cas, les auteurs ne s'en sortent pas trop mal. Naturellement, les raccourcis sont nombreux et les lecteurs qui n'ont pas eu le plaisir de dévorer le roman risquent parfois de peiner à suivre l'intrigue mais je trouve que l'esprit de l'oeuvre est préservé et que l'ensemble est fidèle au modèle.
Je suis plus réservé sur le dessin que je trouve un peu simple, voire hâtif. Je préfère quand c'est plus fouillé, plus précis.
Mais bon, franchement, vu le challenge que c'était, je trouve que c'est une réussite. Je suis curieux de voir comment cela va évoluer sachant que l'histoire se complexifie très rapidement..
Wait and see..
Ce manga a pas mal de bons côtés : l'histoire est originale, bien foutue et surtout les personnages sont très bons. Il y a beaucoup de choses intéressantes à apprendre et à apprécier (notamment le traitement du 3e Adolf, Hitler lui-même). Le scénario est bien construit et très cohérent (si ce n'est peut-être cette obstination qu'ont les gentils à "cacher les documents ultra-importants pour le jour où ça servira vraiment" comme si il n'était pas au contraire ultra-urgent de ne surtout pas les cacher mais de les faire diffuser par tous les moyens au plus vite). Et puis j'ai bien apprécié la fin du tome 4 quand Tezuka fait le lien entre les évènements de la seconde guerre mondiale et ce que font ensuite les Juifs en Palestine : il traite ça sans manichéisme, mais avec juste assez de détachement pour franchement rappeler que rien n'est blanc ni noir dans le monde moderne.
Le dessin de Tezuka est ici dans son registre sérieux : pas mal mais j'accroche pas trop.
Mais j'avoue avoir peiné à la lecture de cette série. C'est bien fait mais je n'ai pas trouvé l'intrigue prenante du tout. C'est long, c'est pas vraiment palpitant, à chaque fin d'album, je n'avais pas vraiment envie de lire le suivant car la suite m'indifférait assez, et au cours de chaque album je trouvais l'intrigue longuette.
Bref, même si c'est un manga bien fait et intéressant, il ne m'a pas charmé ni vraiment intéressé.
Très sympas en fait.
Le scénario est plutôt pas mal construit, on progresse de façon assez agréable dans l'enquête de ce privé assez non conventionnel... Peut être que le dénouement est un peu trop rapide et aurait mérité quelque planches de développement supplémentaire (il y a une loi qui cantonne la BD a 46 planches???).
La partie fantastique est distillée tout au long de l'album apportant des informations sur les anges et les démons, laissant de nombreuses questions en suspens et laissant présager un univers assez vaste qui reste a explorer.
Les cadrages et la réalisation sont quant eux vraiment bien, très cinématographiques, j'ai particulièrement aimé le découpage assez dynamique. Les dessins sont très très sympas bien que parfois un peu statiques et vraiment gâchés par la mise en couleur. C'est de l'ordi et ca se voit, ce qui rend franchement bien sur des décors de gratte-ciels gâche vraiment quant il s'agit des personnages. je pense qu'il faudra vraiment revoir la copie de ce coté la pour le tome 2.
Sinon une bonne petite série qui aura certainement un certain succès de par son originalité.
Petit exercice d'impro dont on pouvait tout redouter mais qui se révèle finalement bien sympathique. C'est sûr, il n'y a pas de scénario mais une petite déambulation avec quelques ...euh ...péripéties très artificielles, qui est surtout l'occasion pour les auteurs de confronter leurs styles graphiques et leurs univers. Mais je suis d'accord avec Lapinot, heureusement qu'il y a Trondheim, quand même ! J'ai pris beaucoup de plaisir à lire cette Patte de Mouche.
P.S. : Je verrais bien Alix dans le rôle de Trondheim page 20 case en bas à droite et ceux qui s'y reconnaitront dans celui de Konture ! ;-)
Après Le Photographe, voici un autre one-shot qui reprend un thème similaire avec tout autant de réussite. Les carnets de voyage sont un genre que l'on retrouve de plus en plus souvent en bd. Doit-on parler pour cela de phenomène de mode ? Non je ne pense pas . De toute façon, quand la qualité est au rendez vous, pourquoi bouder son plaisir.
Les scénaristes nous parlent, ici, d'une expérience personnelle qu'ils ont vécus au Liban aux cotés de leur tante, secouriste pour La Croix-Rouge.
L'histoire est, plutôt, convaincante et j'ai pris beaucoup de plaisir à lire cet album. Le point que m'a surtout séduit en parcourant ce récit, c'est le coté insouciant que les deux personnages principaux affichent au début de l'histoire en décalage avec les évenements tragiques se déroulant à cette époque. On devine très bien leur prise de conscience au fûr et à mesure des pages. Je trouve que les auteurs ont developpés cet aspect avec beaucoup de subtilité.
Pour le dessin, Christophe Gaultier fait preuve de beaucoup d'assurance. Son traît fin colle très bien avec l'histoire.
Clichés Beyrouth 1990 est un bel album qui a le mérite de nous faire découvrir un pays peu connu.
C'est à lire !!!
Peu d'originalité dans cette histoire, qui a des relents de XIII... C'est peut-être pour ça que la série a été abandonnée. Dommage, car la ligne claire de Ted Benoît vaut le coup d'oeil, même si elle manque souvent de vitalité.
L'histoire, quant à elle, est plaisante, un peu décousue parfois, mais est surtout alourdie par des textes "off" qui répètent le dessin... Usage absurde.
Ayant pris l'album sans trop regarder, je m'attendais au vu du dessin, à une parodie. Mais non, "Bandolero" est tout ce qu'il y a de plus sérieux, comme vous le prouvera la lecture de la très intéressante préface, presque plus intéressante que l'album. Non pas qu'il soit mauvais, non, mais loin de constituer une biographie précise de Juan Caballero, il transmet plutôt à travers quelques anecdotes l'esprit général de la vie de ce brigand romanesque et chevaleresque. Le personnage et le sujet sont des grands classiques, à classer aux côtés des Zorro et autres Robin des bois, il n'y a donc pas de grande surprise à lire cet album. Juan Caballero essaie de garder son sang froid en toute circonstance et de ne tuer que lorsque c'est strictement nécessaire. Ca n'en fait pas un exemple pour autant, mais le côté romanesque du personnage, très marqué, ne laisse pas complètement indifférent, même si on peut être curieux de connaître la vraie réalité (rappelons qu'il s'agit là de l'adaptation de l'autobiographie du bonhomme).
Je ne vous raconte pas ma joie quand j'ai trouvé cette série au fin fond d'une librairie d'occasion : en parfait état, à prix très réduit, j'allais pouvoir profiter de cette série épuisée qui est considérée comme culte par tous ceux qui l'ont lue sur BDT jusqu'à présent ! Yes !
Alors, je l'ai relativement bien appréciée mais pas autant que j'aurais évidemment pu l'espérer.
Le dessin est très correct, de qualité égale d'albums en albums malgré les quelques changements de dessinateurs. Je n'apprécie pas totalement ce dessin que je trouve sans réelle âme et chiche sur les décors mais, hormis les couvertures que je n'aime tout simplement pas, ça se lit très bien et je n'ai pas de reproche à formuler. Ah si peut-être un : le fait de garder en mémoire l'impression de n'avoir vu rien d'autre de dessiné que des personnages et des décors vides (ou alors quand ils ne devraient pas être vides, dessinés en contre-plongée pour voir le moins de détails de décor). Le dessin insiste un peu trop sur les personnages et laisse le décor trop vide pour donner de la profondeur visuelle à l'histoire.
Quant à l'histoire, elle a beaucoup d'idées originales : Cassidy le vampire bon-vivant, la relation entre Genesis et Dieu, l'histoire familiale de Jesse Custer, entre autres. Et globalement l'intrigue de la série en elle-même est également originale et assez prenante.
J'aime bien le personnage de Cassidy (et au passage, le hors-série sur lui qui est bien sympa et innove un peu sur le thème du vampire), je trouve les personnages de Jesse et de Tulip plus fades mais corrects.
Par contre, il y a pas mal de choses que je n'ai pas appréciées dans cette série. A commencer par la violence : c'est presque gratuitement violent et noir (rien à voir avec le côté noir mais intelligent de Sandman par exemple), avec des giclées de sang, des membres qui explosent, des gueules fracassées, etc... Je ne vois pas l’intérêt de cette violence et moi ça me rebute. De même que les dialogues qui sont remplis d'insultes et de grossièretés en permanence : c'est lourd. Et le pire doit sûrement venir de la traduction en Français qui, non contente d'être pleine de fautes d'orthographe dans l'édition du Téméraire, a complètement raté la traduction de certains jeux de mots et autres (exemple, Cassidy traite un autre vampire de "suceur" ("sucker" en anglais) ce qui sonne un peu bêta en Français, ou alors Jesse qui peut ordonner aux gens de faire littéralement tout ce qu'il dit balance un "va te faire foutre" au sherif qui n'a rien à voir avec le "Fuck you" original et qui a un résultat très différent dans la suite de l'histoire).
Une série en demi-teinte donc pour moi, même si je l'ai lue avec plaisir et que je la conseille sans sourciller à tout amateur.
3.5
L'histoire est plaisante à lire, l'humour omniprésent, l'intrigue est intéressante bien que pas encore complètement dévoilée.
Je regretterais la vitesse de narration, j'ai le sentiment que l'on saute quelquefois d'une scène à une autre un peu trop rapidement et quelques explications supplémentaires auraient été les bienvenues pour une meilleure compréhension.
D'ailleurs le passé du héros reste assez flou et j'espère que l'on en apprendra davantage sur lui dans les prochains tomes, ce qui promet d'être intéressant (comme son lien avec cette mystérieuse Zelda).
Quant au dessin c'est du tout bon, il retranscrit bien le genre steampunk, avec tout ce qu'il faut d'engins bizarres, de vapeur et de tuyaux ;)
Et bien sûr une magnifique colorisation, comme sait si bien le faire Delcourt.
Un premier tome donc plutôt réussi, qui donne envie de lire la suite...
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L'As de Pique
Une BD d’aventure sympathique, avec pas mal d’humour et un peu de mystère. Le tome un surtout m’a plu, et je pensais que la suite serait dans le même style, en mieux. Mais j’ai été pas mal déçue : d’abord le couple du premier n’apparaît plus, et si d’autre femmes rencontrent le héros, elles font plus figure de figurantes écervelées que la sympathique jeune « journaliste ». Et puis les problèmes que l’ancien pilote se pique de résoudre grâce à son intuition sont plutôt creux, et s’expliquent plus par une suite de coïncidences aux milieux desquelles Arthur se laisse faire que par des actions ou une enquête de ce dernier. Dommage donc, car les dessins sont agréables, la narration fluide, et les personnages principaux intéressants.
Les Guerriers du Silence
Comme toujours, l'adaptation en BD d'un roman est un exercice très très risqué. La richesse, la variété et la dimension mystique du roman de Bordage ne font rien pour simplifier la tâche, bien au contraire. Eh bien, je trouve que dans ce cas, les auteurs ne s'en sortent pas trop mal. Naturellement, les raccourcis sont nombreux et les lecteurs qui n'ont pas eu le plaisir de dévorer le roman risquent parfois de peiner à suivre l'intrigue mais je trouve que l'esprit de l'oeuvre est préservé et que l'ensemble est fidèle au modèle. Je suis plus réservé sur le dessin que je trouve un peu simple, voire hâtif. Je préfère quand c'est plus fouillé, plus précis. Mais bon, franchement, vu le challenge que c'était, je trouve que c'est une réussite. Je suis curieux de voir comment cela va évoluer sachant que l'histoire se complexifie très rapidement.. Wait and see..
L'Histoire des 3 Adolf
Ce manga a pas mal de bons côtés : l'histoire est originale, bien foutue et surtout les personnages sont très bons. Il y a beaucoup de choses intéressantes à apprendre et à apprécier (notamment le traitement du 3e Adolf, Hitler lui-même). Le scénario est bien construit et très cohérent (si ce n'est peut-être cette obstination qu'ont les gentils à "cacher les documents ultra-importants pour le jour où ça servira vraiment" comme si il n'était pas au contraire ultra-urgent de ne surtout pas les cacher mais de les faire diffuser par tous les moyens au plus vite). Et puis j'ai bien apprécié la fin du tome 4 quand Tezuka fait le lien entre les évènements de la seconde guerre mondiale et ce que font ensuite les Juifs en Palestine : il traite ça sans manichéisme, mais avec juste assez de détachement pour franchement rappeler que rien n'est blanc ni noir dans le monde moderne. Le dessin de Tezuka est ici dans son registre sérieux : pas mal mais j'accroche pas trop. Mais j'avoue avoir peiné à la lecture de cette série. C'est bien fait mais je n'ai pas trouvé l'intrigue prenante du tout. C'est long, c'est pas vraiment palpitant, à chaque fin d'album, je n'avais pas vraiment envie de lire le suivant car la suite m'indifférait assez, et au cours de chaque album je trouvais l'intrigue longuette. Bref, même si c'est un manga bien fait et intéressant, il ne m'a pas charmé ni vraiment intéressé.
Maxime Murene
Très sympas en fait. Le scénario est plutôt pas mal construit, on progresse de façon assez agréable dans l'enquête de ce privé assez non conventionnel... Peut être que le dénouement est un peu trop rapide et aurait mérité quelque planches de développement supplémentaire (il y a une loi qui cantonne la BD a 46 planches???). La partie fantastique est distillée tout au long de l'album apportant des informations sur les anges et les démons, laissant de nombreuses questions en suspens et laissant présager un univers assez vaste qui reste a explorer. Les cadrages et la réalisation sont quant eux vraiment bien, très cinématographiques, j'ai particulièrement aimé le découpage assez dynamique. Les dessins sont très très sympas bien que parfois un peu statiques et vraiment gâchés par la mise en couleur. C'est de l'ordi et ca se voit, ce qui rend franchement bien sur des décors de gratte-ciels gâche vraiment quant il s'agit des personnages. je pense qu'il faudra vraiment revoir la copie de ce coté la pour le tome 2. Sinon une bonne petite série qui aura certainement un certain succès de par son originalité.
Galopinot
Petit exercice d'impro dont on pouvait tout redouter mais qui se révèle finalement bien sympathique. C'est sûr, il n'y a pas de scénario mais une petite déambulation avec quelques ...euh ...péripéties très artificielles, qui est surtout l'occasion pour les auteurs de confronter leurs styles graphiques et leurs univers. Mais je suis d'accord avec Lapinot, heureusement qu'il y a Trondheim, quand même ! J'ai pris beaucoup de plaisir à lire cette Patte de Mouche. P.S. : Je verrais bien Alix dans le rôle de Trondheim page 20 case en bas à droite et ceux qui s'y reconnaitront dans celui de Konture ! ;-)
Clichés Beyrouth 1990
Après Le Photographe, voici un autre one-shot qui reprend un thème similaire avec tout autant de réussite. Les carnets de voyage sont un genre que l'on retrouve de plus en plus souvent en bd. Doit-on parler pour cela de phenomène de mode ? Non je ne pense pas . De toute façon, quand la qualité est au rendez vous, pourquoi bouder son plaisir. Les scénaristes nous parlent, ici, d'une expérience personnelle qu'ils ont vécus au Liban aux cotés de leur tante, secouriste pour La Croix-Rouge. L'histoire est, plutôt, convaincante et j'ai pris beaucoup de plaisir à lire cet album. Le point que m'a surtout séduit en parcourant ce récit, c'est le coté insouciant que les deux personnages principaux affichent au début de l'histoire en décalage avec les évenements tragiques se déroulant à cette époque. On devine très bien leur prise de conscience au fûr et à mesure des pages. Je trouve que les auteurs ont developpés cet aspect avec beaucoup de subtilité. Pour le dessin, Christophe Gaultier fait preuve de beaucoup d'assurance. Son traît fin colle très bien avec l'histoire. Clichés Beyrouth 1990 est un bel album qui a le mérite de nous faire découvrir un pays peu connu. C'est à lire !!!
Les Mémoires de Thelma Ritter - L'Homme de nulle part
Peu d'originalité dans cette histoire, qui a des relents de XIII... C'est peut-être pour ça que la série a été abandonnée. Dommage, car la ligne claire de Ted Benoît vaut le coup d'oeil, même si elle manque souvent de vitalité. L'histoire, quant à elle, est plaisante, un peu décousue parfois, mais est surtout alourdie par des textes "off" qui répètent le dessin... Usage absurde.
Bandolero
Ayant pris l'album sans trop regarder, je m'attendais au vu du dessin, à une parodie. Mais non, "Bandolero" est tout ce qu'il y a de plus sérieux, comme vous le prouvera la lecture de la très intéressante préface, presque plus intéressante que l'album. Non pas qu'il soit mauvais, non, mais loin de constituer une biographie précise de Juan Caballero, il transmet plutôt à travers quelques anecdotes l'esprit général de la vie de ce brigand romanesque et chevaleresque. Le personnage et le sujet sont des grands classiques, à classer aux côtés des Zorro et autres Robin des bois, il n'y a donc pas de grande surprise à lire cet album. Juan Caballero essaie de garder son sang froid en toute circonstance et de ne tuer que lorsque c'est strictement nécessaire. Ca n'en fait pas un exemple pour autant, mais le côté romanesque du personnage, très marqué, ne laisse pas complètement indifférent, même si on peut être curieux de connaître la vraie réalité (rappelons qu'il s'agit là de l'adaptation de l'autobiographie du bonhomme).
Preacher
Je ne vous raconte pas ma joie quand j'ai trouvé cette série au fin fond d'une librairie d'occasion : en parfait état, à prix très réduit, j'allais pouvoir profiter de cette série épuisée qui est considérée comme culte par tous ceux qui l'ont lue sur BDT jusqu'à présent ! Yes ! Alors, je l'ai relativement bien appréciée mais pas autant que j'aurais évidemment pu l'espérer. Le dessin est très correct, de qualité égale d'albums en albums malgré les quelques changements de dessinateurs. Je n'apprécie pas totalement ce dessin que je trouve sans réelle âme et chiche sur les décors mais, hormis les couvertures que je n'aime tout simplement pas, ça se lit très bien et je n'ai pas de reproche à formuler. Ah si peut-être un : le fait de garder en mémoire l'impression de n'avoir vu rien d'autre de dessiné que des personnages et des décors vides (ou alors quand ils ne devraient pas être vides, dessinés en contre-plongée pour voir le moins de détails de décor). Le dessin insiste un peu trop sur les personnages et laisse le décor trop vide pour donner de la profondeur visuelle à l'histoire. Quant à l'histoire, elle a beaucoup d'idées originales : Cassidy le vampire bon-vivant, la relation entre Genesis et Dieu, l'histoire familiale de Jesse Custer, entre autres. Et globalement l'intrigue de la série en elle-même est également originale et assez prenante. J'aime bien le personnage de Cassidy (et au passage, le hors-série sur lui qui est bien sympa et innove un peu sur le thème du vampire), je trouve les personnages de Jesse et de Tulip plus fades mais corrects. Par contre, il y a pas mal de choses que je n'ai pas appréciées dans cette série. A commencer par la violence : c'est presque gratuitement violent et noir (rien à voir avec le côté noir mais intelligent de Sandman par exemple), avec des giclées de sang, des membres qui explosent, des gueules fracassées, etc... Je ne vois pas l’intérêt de cette violence et moi ça me rebute. De même que les dialogues qui sont remplis d'insultes et de grossièretés en permanence : c'est lourd. Et le pire doit sûrement venir de la traduction en Français qui, non contente d'être pleine de fautes d'orthographe dans l'édition du Téméraire, a complètement raté la traduction de certains jeux de mots et autres (exemple, Cassidy traite un autre vampire de "suceur" ("sucker" en anglais) ce qui sonne un peu bêta en Français, ou alors Jesse qui peut ordonner aux gens de faire littéralement tout ce qu'il dit balance un "va te faire foutre" au sherif qui n'a rien à voir avec le "Fuck you" original et qui a un résultat très différent dans la suite de l'histoire). Une série en demi-teinte donc pour moi, même si je l'ai lue avec plaisir et que je la conseille sans sourciller à tout amateur.
Hauteville House
3.5 L'histoire est plaisante à lire, l'humour omniprésent, l'intrigue est intéressante bien que pas encore complètement dévoilée. Je regretterais la vitesse de narration, j'ai le sentiment que l'on saute quelquefois d'une scène à une autre un peu trop rapidement et quelques explications supplémentaires auraient été les bienvenues pour une meilleure compréhension. D'ailleurs le passé du héros reste assez flou et j'espère que l'on en apprendra davantage sur lui dans les prochains tomes, ce qui promet d'être intéressant (comme son lien avec cette mystérieuse Zelda). Quant au dessin c'est du tout bon, il retranscrit bien le genre steampunk, avec tout ce qu'il faut d'engins bizarres, de vapeur et de tuyaux ;) Et bien sûr une magnifique colorisation, comme sait si bien le faire Delcourt. Un premier tome donc plutôt réussi, qui donne envie de lire la suite...