Oui bah! Je trouve que l'on tombe un peu dans un système Léo... J'ai bien aimé Aldébaran et Bételgeuse, mais j'accroche un peu moins avec Kenya...
Les personnage sont toujours bien construits et je trouve que l'utilisation d'une héroïne est bien réussie. Mais par contre je trouve que l'histoire fantastique est un peu moine bien menée que dans Aldébaran. En plus les vers à chien sont dégoutants...
Le dessin a perdu un peu de son côté impersonnel, mais je développe tout de même peu d'atomes crochus avec ce dessin. L'utilisation de l'Afrique est tout de même sympathique et donne un certain relief au dessin.
J'attends la suite pour juger, mais ça ne fera pas partie de mes priorités de lecture...
Une BD au scénario assez spécial. Elle est en effet l'adaptation d'un manuscrit non publié que Paco Roca a trouvé par hasard. C'est l'histoire d'un jeune Madrilène qui devient en 1936 le secrétaire-comptable de Salvador Dali et s'installe chez lui à Cadaquès. Il y découvrira l'hostilité des habitants du village pour le peintre excentrique, le génie et la folie de ce dernier, les sombres agissements de Gala, la femme de Dali, et des gens qui l'entourent.
Dali y est vraiment représenté comme un être à part, totalement fou et excentrique plus que de nature. Il se passionne pour des choses qui choqueraient même les plus extrêmistes des artistes de l'époque, les excréments, la pourriture, le sang. On le voit manger des petits oiseaux morts, croquer dans un cadavre de chauve-souris pourri, se taillader le corps, et on l'imagine très bien représenter dans ses toiles des tortures d'innocents, des cadavres d'enfants, les résiduts du curetage d'une femme violée, des caleçons souillés et autres atrocités choquantes.
Mais c'est surtout l'ambiguité de la fin de ce "témoignage", dont on ne sait s'il est véridique, qui est particulière. L'auteur du manuscrit initial semble accuser véritablement Dali et ses proches de tuer des gens, de les torturer, et d'utiliser leurs cadavres mutilés pour les peindre ensuite. On ne sait bien sûr si le jeune Jonas voit cela sous l'effet de drogue (qu'on ne le voit pas prendre) ou si c'est une véritable accusation, mais c'est assez troublant.
Concernant le dessin, j'aime bien. Il me rappelle le côté épuré des décors de Stassen tout en ayant une vraie beauté tant dans leurs traits que dans leur colorisation. Les visages des personnages me semblent plus fades en comparaison, mais globalement j'aime bien ce dessin. Je le trouve très clair, très facile à lire, tout en étant très esthétique.
Une histoire étrange, hommage ambigüe à Dali, l'artiste, "le génie qui entra dans l'histoire" comme le dit Gala, l'être trouble et étrange qu'il peut ou aurait pu être.
Personnellement, cette ambiguité et le côté volontairement "choquant" de cette BD m'ont un peu rebuté, mais je ne déconseille pas la lecture pour autant : intéressant.
Autant j'ai apprécié le premier cycle (malgré des dessins et des couleurs loin d'être sensationnels), autant j'ai trouvé le second sans intérêt, ou en tout cas pas à mon goût (malgré des dessins plus appréciables: sans cependant qu'ils soient transcendants).
Je crois avoir entendu ou lu que le 3è cycle se rapprocherait plus du premier: je tenterai donc ma chance. De plus pour le peu que j'en ai vu, les dessins ont l'air enfin à la hauteur de la réputation de la série.
A suivre donc...
1er cycle: 4,5 / 5
2è cycle: 2 / 5
Je n'accroche toujours pas à l'univers de David B. Pourtant je me suis moins ennuyé à la lecture de cette série qu'à celle de son oeuvre majeure L'Ascencion du Haut Mal.
Le dessin y est identique, mêlant réalité, rêve et symboles. Mon avis dessus ne change pas : je n'aime pas trop les personnages mais j'apprécie assez l'esthétisme des scènes symboliques ou oniriques.
Quant à l'histoire, elle a l'avantage de ne pas pêcher par le rythme, tant et si bien que j'ai lu cette BD sans jamais m'ennuyer. On ne sait jamais trop si on est en plein rêve, dans la réalité, dans l'imagination de l'auteur : on est comme en permanence dans une phase hypnagogique, à mi-chemin entre rêve et éveil. Les histoires sont originales, mêlant un peu de tout, occultisme, rêve, histoire, légendes, etc... Ca se lit bien.
Néanmoins, en fin de lecture, je ne peux pas dire avoir été touché du tout, ni réellement intéressé. J'ai lu ces histoires sans passion, sans avoir envie du tout de les relire une fois finies.
Après avoir beaucoup aimé Sex Addict Story du même auteur, je me suis tourné vers cet album par simple curiosité mais me doutant bien que ce ne serait que très moyennement ma tasse de thé vu que les héros ont des aventures gay.
Fretet semble vouloir donner à chacune de ses histoires une vraie trame de fond, et il y arrive admirablement bien, alors que faire des histoires pornographiques courtes pourrait pourtant laisser supposer qu'il n'y aura que du cul du cul du cul. Bon ok, il y en a toujours beaucoup, mais son type de narration (puisqu'il n'y a pas une seule bulle) rend le récit très fluide (pas de jeux de mots s'il vous plait)
Et cette couverture... le blasphème absolu ! J'adore ! :)
Fretet maîtrise la narration et le dessin comme peu d'auteurs dans ce genre de BD, ce qui fait de cet album un TRES BON album gay, aucun doute là-dessus.
D Day m'a d'abord fait l'effet d'une grosse baffe dans la gueule. Le scénario brutal et désespéré de Brin (c'est quand même quelque chose quand un romancier de qualité se met aux commandes) et le dessin puissant de Hampton qui sert bien le propos m'ont littéralement scotché pendant le premier chapitre.
Malheureusement, ce premier choc passé, et au fur et à mesure de ma progression dans les deux autres chapitres j'ai été déçu.
Déçu parce que le thème de base, qui est franchement génial, est exploité à la va vite, n'est pas assez approfondi et que tous les développement qu'il laissait supposer ne sont pas au rendez vous.
Il en va un peu de même pour le dessin. Impressionnant au premier abord, à la longue il laisse transparaître pas mal de maladresses et d'imprécisions, ce que je trouve dommage.
Je ne recommande pas l'achat mais n'hésitez pas à l'emprunter parce que, franchement, il contient malgré tout de très, très bonnes choses.
Ben c’est pas si mal, c’est sûre que pour le scénar, y’a pas beaucoup de recherche, mais bon y’a de l’action, des beaux prototypes (voitures). Y’a un peu du « fous du volant » sans le coté trop délire, mais bon la course ne fait que commencer.
Les couleurs sont nettement plus chaudes que dans Golden city, ce bleu partout dans golden city ça donne le mal de mer…
Pour ceux qui aiment les courses de voitures : Go, Go, Go…
C'est la première fois que je lis une BD signée du prolixe Froideval et j'avoue ne pas avoir été trop déçu (j'avais en effet un a priori négatif sur cet auteur).
L'histoire est menée tambour battant, le scénario ne s'encombre pas de détails, et ne s'apitoie guère sur la psychologie des personnages : par exemple, l'héroïne, Stella, devient tour à tour serveuse, maîtresse de pirate, et superwoman, en l'espace de quelques pages ! Quel tour de force !
Le dessin de Francard est pas mal, surtout lorsqu'il trace les courbes avantageuses de notre héroïne galactique.
C'est plaisant, cela se lit vite et le suspens étant véritablement à son comble à la fin, j'achèterai sans aucun doute la suite. Une Bd distrayante, sans prétention et agréable à lire.
Me voilà bien embêté pour donner une note. L'album présente en effet de bonnes qualités, mais aussi malheureusement quelques défauts.
Le dessin assez épuré de Sakurazawa, qui rappelle un peu celui de Nananan n'y est pour presque rien. Ses personnages, certes assez typés, sont plutôt séduisants, et le dénuement global a plutôt tendance à mettre en exergue les relations entre eux. Le seul reproche que je lui ferai concerne les pieds : l'auteur les dessine GRANDS, c'est vraiment disgracieux et vaguement agaçant. A croire qu'elle aime les Big Foot...
Ce qui me chiffonne un peu dans cette histoire, c'est le personnage de Minako, ingénu(e) à l'extrême. Certes cette qualité est essentielle à l'histoire, mais c'est vraiment, vraiment pénnible. On lui donnerait l'âge mental d'un gosse de primaire... C'est lourd et ça plombe la lecture. Par contre le personnage de Saki lui, est nettement plus séduisant. Elle est le parfait opposé de Minako : l'une est vierge, amoureuse/dépendante de Saki et apparaît très "sage", très enfantine, l'autre couche à droite à gauche, paraît nettement plus sûre d'elle et aime juste bien Minako. Et c'est ce qui se déroule entre Minako et Saki qui est intéressant. Plus précisément ce que Saki ignore, et qui va aboutir à une espèce de retournement de situation, aussi joli que bien amené.
Pour information, "Entre les draps" appartient au genre Yuri, qui désigne les mangas où sont exposés des relations homosexuelles féminines. Ici les relations en question ne tiennent que de l'intention, mais le sujet est bien présent. Ah, et pour les âmes sensibles, il y a une ou deux scènes à caractère érotique. Mais rien de bien méchant, c'est gentil et plutôt mignon. :)
Je n’avais pas du tout aimé le triangle secret par son manque d’action et par ses longueurs scénaristiques. Le messager ça bouge un peu plus avec un quelques bonnes idées scénaristiques, notamment au niveau du profile des personnages. J'aime beaucoup la fin du troisième album, je ne m'y attendais pas.
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Kenya
Oui bah! Je trouve que l'on tombe un peu dans un système Léo... J'ai bien aimé Aldébaran et Bételgeuse, mais j'accroche un peu moins avec Kenya... Les personnage sont toujours bien construits et je trouve que l'utilisation d'une héroïne est bien réussie. Mais par contre je trouve que l'histoire fantastique est un peu moine bien menée que dans Aldébaran. En plus les vers à chien sont dégoutants... Le dessin a perdu un peu de son côté impersonnel, mais je développe tout de même peu d'atomes crochus avec ce dessin. L'utilisation de l'Afrique est tout de même sympathique et donne un certain relief au dessin. J'attends la suite pour juger, mais ça ne fera pas partie de mes priorités de lecture...
Le jeu lugubre
Une BD au scénario assez spécial. Elle est en effet l'adaptation d'un manuscrit non publié que Paco Roca a trouvé par hasard. C'est l'histoire d'un jeune Madrilène qui devient en 1936 le secrétaire-comptable de Salvador Dali et s'installe chez lui à Cadaquès. Il y découvrira l'hostilité des habitants du village pour le peintre excentrique, le génie et la folie de ce dernier, les sombres agissements de Gala, la femme de Dali, et des gens qui l'entourent. Dali y est vraiment représenté comme un être à part, totalement fou et excentrique plus que de nature. Il se passionne pour des choses qui choqueraient même les plus extrêmistes des artistes de l'époque, les excréments, la pourriture, le sang. On le voit manger des petits oiseaux morts, croquer dans un cadavre de chauve-souris pourri, se taillader le corps, et on l'imagine très bien représenter dans ses toiles des tortures d'innocents, des cadavres d'enfants, les résiduts du curetage d'une femme violée, des caleçons souillés et autres atrocités choquantes. Mais c'est surtout l'ambiguité de la fin de ce "témoignage", dont on ne sait s'il est véridique, qui est particulière. L'auteur du manuscrit initial semble accuser véritablement Dali et ses proches de tuer des gens, de les torturer, et d'utiliser leurs cadavres mutilés pour les peindre ensuite. On ne sait bien sûr si le jeune Jonas voit cela sous l'effet de drogue (qu'on ne le voit pas prendre) ou si c'est une véritable accusation, mais c'est assez troublant. Concernant le dessin, j'aime bien. Il me rappelle le côté épuré des décors de Stassen tout en ayant une vraie beauté tant dans leurs traits que dans leur colorisation. Les visages des personnages me semblent plus fades en comparaison, mais globalement j'aime bien ce dessin. Je le trouve très clair, très facile à lire, tout en étant très esthétique. Une histoire étrange, hommage ambigüe à Dali, l'artiste, "le génie qui entra dans l'histoire" comme le dit Gala, l'être trouble et étrange qu'il peut ou aurait pu être. Personnellement, cette ambiguité et le côté volontairement "choquant" de cette BD m'ont un peu rebuté, mais je ne déconseille pas la lecture pour autant : intéressant.
Balade au bout du monde
Autant j'ai apprécié le premier cycle (malgré des dessins et des couleurs loin d'être sensationnels), autant j'ai trouvé le second sans intérêt, ou en tout cas pas à mon goût (malgré des dessins plus appréciables: sans cependant qu'ils soient transcendants). Je crois avoir entendu ou lu que le 3è cycle se rapprocherait plus du premier: je tenterai donc ma chance. De plus pour le peu que j'en ai vu, les dessins ont l'air enfin à la hauteur de la réputation de la série. A suivre donc... 1er cycle: 4,5 / 5 2è cycle: 2 / 5
Les Incidents de la nuit
Je n'accroche toujours pas à l'univers de David B. Pourtant je me suis moins ennuyé à la lecture de cette série qu'à celle de son oeuvre majeure L'Ascencion du Haut Mal. Le dessin y est identique, mêlant réalité, rêve et symboles. Mon avis dessus ne change pas : je n'aime pas trop les personnages mais j'apprécie assez l'esthétisme des scènes symboliques ou oniriques. Quant à l'histoire, elle a l'avantage de ne pas pêcher par le rythme, tant et si bien que j'ai lu cette BD sans jamais m'ennuyer. On ne sait jamais trop si on est en plein rêve, dans la réalité, dans l'imagination de l'auteur : on est comme en permanence dans une phase hypnagogique, à mi-chemin entre rêve et éveil. Les histoires sont originales, mêlant un peu de tout, occultisme, rêve, histoire, légendes, etc... Ca se lit bien. Néanmoins, en fin de lecture, je ne peux pas dire avoir été touché du tout, ni réellement intéressé. J'ai lu ces histoires sans passion, sans avoir envie du tout de les relire une fois finies.
Odeur de Mâles
Après avoir beaucoup aimé Sex Addict Story du même auteur, je me suis tourné vers cet album par simple curiosité mais me doutant bien que ce ne serait que très moyennement ma tasse de thé vu que les héros ont des aventures gay. Fretet semble vouloir donner à chacune de ses histoires une vraie trame de fond, et il y arrive admirablement bien, alors que faire des histoires pornographiques courtes pourrait pourtant laisser supposer qu'il n'y aura que du cul du cul du cul. Bon ok, il y en a toujours beaucoup, mais son type de narration (puisqu'il n'y a pas une seule bulle) rend le récit très fluide (pas de jeux de mots s'il vous plait) Et cette couverture... le blasphème absolu ! J'adore ! :) Fretet maîtrise la narration et le dessin comme peu d'auteurs dans ce genre de BD, ce qui fait de cet album un TRES BON album gay, aucun doute là-dessus.
D-day, le jour du désastre
D Day m'a d'abord fait l'effet d'une grosse baffe dans la gueule. Le scénario brutal et désespéré de Brin (c'est quand même quelque chose quand un romancier de qualité se met aux commandes) et le dessin puissant de Hampton qui sert bien le propos m'ont littéralement scotché pendant le premier chapitre. Malheureusement, ce premier choc passé, et au fur et à mesure de ma progression dans les deux autres chapitres j'ai été déçu. Déçu parce que le thème de base, qui est franchement génial, est exploité à la va vite, n'est pas assez approfondi et que tous les développement qu'il laissait supposer ne sont pas au rendez vous. Il en va un peu de même pour le dessin. Impressionnant au premier abord, à la longue il laisse transparaître pas mal de maladresses et d'imprécisions, ce que je trouve dommage. Je ne recommande pas l'achat mais n'hésitez pas à l'emprunter parce que, franchement, il contient malgré tout de très, très bonnes choses.
Golden Cup
Ben c’est pas si mal, c’est sûre que pour le scénar, y’a pas beaucoup de recherche, mais bon y’a de l’action, des beaux prototypes (voitures). Y’a un peu du « fous du volant » sans le coté trop délire, mais bon la course ne fait que commencer. Les couleurs sont nettement plus chaudes que dans Golden city, ce bleu partout dans golden city ça donne le mal de mer… Pour ceux qui aiment les courses de voitures : Go, Go, Go…
Anamorphose
C'est la première fois que je lis une BD signée du prolixe Froideval et j'avoue ne pas avoir été trop déçu (j'avais en effet un a priori négatif sur cet auteur). L'histoire est menée tambour battant, le scénario ne s'encombre pas de détails, et ne s'apitoie guère sur la psychologie des personnages : par exemple, l'héroïne, Stella, devient tour à tour serveuse, maîtresse de pirate, et superwoman, en l'espace de quelques pages ! Quel tour de force ! Le dessin de Francard est pas mal, surtout lorsqu'il trace les courbes avantageuses de notre héroïne galactique. C'est plaisant, cela se lit vite et le suspens étant véritablement à son comble à la fin, j'achèterai sans aucun doute la suite. Une Bd distrayante, sans prétention et agréable à lire.
Entre les draps
Me voilà bien embêté pour donner une note. L'album présente en effet de bonnes qualités, mais aussi malheureusement quelques défauts. Le dessin assez épuré de Sakurazawa, qui rappelle un peu celui de Nananan n'y est pour presque rien. Ses personnages, certes assez typés, sont plutôt séduisants, et le dénuement global a plutôt tendance à mettre en exergue les relations entre eux. Le seul reproche que je lui ferai concerne les pieds : l'auteur les dessine GRANDS, c'est vraiment disgracieux et vaguement agaçant. A croire qu'elle aime les Big Foot... Ce qui me chiffonne un peu dans cette histoire, c'est le personnage de Minako, ingénu(e) à l'extrême. Certes cette qualité est essentielle à l'histoire, mais c'est vraiment, vraiment pénnible. On lui donnerait l'âge mental d'un gosse de primaire... C'est lourd et ça plombe la lecture. Par contre le personnage de Saki lui, est nettement plus séduisant. Elle est le parfait opposé de Minako : l'une est vierge, amoureuse/dépendante de Saki et apparaît très "sage", très enfantine, l'autre couche à droite à gauche, paraît nettement plus sûre d'elle et aime juste bien Minako. Et c'est ce qui se déroule entre Minako et Saki qui est intéressant. Plus précisément ce que Saki ignore, et qui va aboutir à une espèce de retournement de situation, aussi joli que bien amené. Pour information, "Entre les draps" appartient au genre Yuri, qui désigne les mangas où sont exposés des relations homosexuelles féminines. Ici les relations en question ne tiennent que de l'intention, mais le sujet est bien présent. Ah, et pour les âmes sensibles, il y a une ou deux scènes à caractère érotique. Mais rien de bien méchant, c'est gentil et plutôt mignon. :)
Le Messager
Je n’avais pas du tout aimé le triangle secret par son manque d’action et par ses longueurs scénaristiques. Le messager ça bouge un peu plus avec un quelques bonnes idées scénaristiques, notamment au niveau du profile des personnages. J'aime beaucoup la fin du troisième album, je ne m'y attendais pas. C'est une bédé sympa, mais peut-être pas indispensable à une bibliothèque.