Encore du Moebius bien délirant dans cet album.
Certains dessins sont grandioses (quel dommage que la colorisation ne suive pas). D'autres me plaisent moins.
Certaines histoires sont bien marrantes, d'autres vraiment délirantes, d'autres encore me plaisent moins, voire m'indiffèrent.
Disons que quand on aime bien Moebius, comme moi, on apprécie assez cet album (sans franchement l'adorer car je n'ai pas ressenti grand chose finalement en le lisant), mais c'est sûr que quand on est hermétique à son style, à son humour et à son délire, il y a de quoi rester sceptique devant cette BD.
C'est un pur thriller d'action, presque une retranscription d'un film d'action américain en BD (d'ailleurs, le scénario emprunte énormément à Black Rain, le film avec Michael Douglas dont le scénario est très similaire). Personnellement, ce n'est pas mon genre de BD (ni de film), c'est pourquoi je ne conseille pas l'achat de cette série, mais je dois admettre que ça se lit plutôt bien.
Le dessin est moyen, avec, pour le premier tome surtout, une colorisation Photoshop très moyenne. Ceci étant dit, la colorisation s'améliore au fil des tomes et globalement, le dessin colle plutôt bien à l'histoire.
Quant au scénario, c'est vraiment de l'action, aggrémenté d'une enquête policière un peu facile, le tout, comme je le disais plus haut, très proche du film Black Rain (le titre du tome 1 Océan Noir est-il un clin d'oeil d'ailleurs ?). Certains côtés sont un peu clichés, voire agaçants, car cette série ressort un très grand nombre de lieux communs concernant le Japon (katana, yakuza, sumo, mangas, etc...). Mais bon, c'est assez prenant, ça se lit assez bien malgré quelques difficultés à bien déchifrer certaines scènes d'action ou certains dialogues un peu complexes dans le premier tome.
Une série pas mal, quoi, même si elle ne marquera pas les esprits à mon avis.
Un scénario SF très classique mais plutôt bien foutu et très bien illustré par Gimenez.
Toute l'intrigue de base est plutôt déjà-vu : un monde sur-pollué où seule une cité ultra-moderne vit hors des déchets, un exilé de la cité qui monte une guerre contre la cité en se faisant passer pour le messie aux yeux des pauvres hommes qui vivent dans la décharge, etc...
L'intrigue a quelques aspects un peu faciles (la ville qui n'a qu'une unique source d'énergie, un unique moyen d'évacuation de déchets et le tout qui tombe aussi facilement aux mains des rebelles...) mais bon, ce n'est pas particulièrement choquant. La fin est assez cynique et plutôt sympa dans l'idée.
Bref, un scénario pas mauvais et le tout bien illustré : une Bd assez sympa même si elle ne casse pas cinq pattes à un mouton.
Un scénario digne d'un cauchemar : vous savez, ce genre de rêve où vous essayez de vous enfuir, où vos jambes ne courent pas assez vite, où vous vous faites rattraper, où vous faites le mort mais regardez quand même ce qu'il se passe quand les méchants croient que vous êtes inconscients, où tout recommence et où vous savez un peu à l'avance ce qu'il va se passer et où vous allez essayer de faire mieux cette fois-ci, et puis il faut recommencer à courir, à fuir avec la peur au ventre, sans même savoir exactement pourquoi vous êtes là ni pourquoi vous devez fuir.
C'est ce genre de cauchemar que Miller a mis en scénario et que Bisley a dessiné de manière à rendre le tout prenant, effrayant parfois, et permettant de vraiment rentrer dedans. Et ça marche bien, ça oui.
Une bonne histoire bien racontée et bien illustrée, donc. L'ennui c'est que c'est un peu court en définitive, et que ce scénario bien paranoïaque est un peu gratuit pusiqu'aucune explication ne vient s'offrir en définitive.
C'est sympa, prenant, fort, mais un peu trop court : j'aurais aimé que Miller m'offre plus de choses au-delà de la simple retranscription réussie d'un tel cauchemar.
Ce qu'il y a de très bon dans cette série, ce sont les personnages : les membres de la famille Centobucchi sont vraiment tous sympas et fouillés (et j'aime surtout le Frère Franck et le maffioso Amerigo). Ensuite, l'humour est franchement pas mal : encore une fois, ce sont Amerigo et Franck qui m'ont fait le plus rire par leurs réactions et façons de penser. Sur ce plan là, c'est très sympa.
En outre, le dessin donne un style très vieille BD policière américaine qui convient non seulement à l'ambiance mais aussi à mettre en valeur l'humour de la série.
Maintenant, par contre, je dois avouer que les presque 800 pages que comportent les 4 tomes parus de cette série ne m'ont pas toutes autant plu. C'est surtout le premier tome qui m'a charmé, et encore je l'ai déjà trouvé un peu long et la partie intéressante et humoristique un peu trop diluée. Ensuite, les tomes 2 et 3, les histoires sont toujours intéressantes mais pas tellement captivantes dans le fond : c'est pas mal, mais pas exceptionnel. Puis vient le tome 4 qui lui n'est presque plus qu'une suite d'histoires un peu comique, un peu cynique, autour de confessions faites au Frère Franck, et... bon, c'est toujours sympa, mais au bout de tant de pages, on commence à comprendre l'idée de l'univers des Frères Spaghetti et donc à s'en lasser un peu.
Globalement sympa et souvent bien marrant mais un peu lassant à la longue.
Effectivement, cette BD est très spéciale. Format spécial, délire un peu spécial (même si on est habitué à pire) mais surtout narration spéciale.
Les personnages ne sont pas très attachants, on ne s'y attache pas vraiment mais s'imaginer à leur place rend mal à l'aise.
L'univers rempli de fantasmes, de divagations et de symboles n'est pas sans rappeler la série "Twin Peaks" de Lynch, "le festin nu" de Burroughs (adapté au ciné par Cronenberg) ou les toiles surréalistes de Dali.
Les trouvailles scénaristiques et picturales sont souvent originales et justifiées, donnent quelquefois l'impression d'un leitmotiv auquel s'agrippe l'auteur (le truc s'essoufle), mais déstabilisent chaque fois plus le lecteur (à la limite de la nausée).
J'ai également été un peu déçu par la fin mais je ne m'attendais en fait pas à beaucoup plus émoustillant.
En conclusion, c'est une série à lire au calme, le soir ou en pleine nuit.
Certains seront envoûtés par le style (les dessins soutiennent très bien l'atmosphère glauque et l'aspect perturbé des protagonistes), d'autres piqueront du nez au bout d'une dizaine de pages, et la majorité (je pense) sera trop déboussolée par cette BD trop décalée pour eux. C'est pourquoi je conseille l'achat du premier tome, à mon avis si vous ne l'appréciez pas, vous n'aimerez pas plus les autres.
Je ne l'ai lu qu'une fois et d'après moi elle mérite une deuxième tentative. En tout cas, elle nécessite une relecture pour être un peu comprise.
Bon, ce n'est pas mon genre de BD préférée, mais c'est pas mal.
Le dessin est issu en droite lignée du style de Largo Winch, ainsi que la colorisation. C'est moderne, lumineux, réaliste, idéal pour ces aventures modernes.
Car le scénario, c'est de l'aventure pure et dure, de ces histoires d'aventuriers-mercenaires qui montent leur groupe d'amis spécialisés chacun dans son domaine : un grand classique remis un peu au goût du genre avec situations politiques modernes et fric à volonté.
Je n'en attendais ni moins ni plus de la part de Van Hamme : une Bd de qualité, mais bon, faut aimer le genre aventurier et sa clique.
Je n'aime pas tout dans le dessin de Hausman mais globalement, je trouve qu'il nous offre en général et ici encore de très jolis albums. Celui-ci est beau par son dessin, par ses couleurs, par l'ambiance que cette harmonie de couleurs et de dessins a su créer.
Ensuite, concernant l'histoire en elle-même, elle n'est pas vraiment exceptionnelle mais elle a le mérite d'être à la fois originale et surtout forte. En effet, le côté cruel et pervers de ce conte noir est indéniable (une habitude dans les scénarios de Yann). La façon dont le sort s'acharne sur le héros puis ensuite le façon dont ce dernier cherche à se venger sur les écureuils est poignante et presque dérangeante tant elle est forte.
Globalement, c'est un BD qui est jolie par ses dessins, forte par ses sentiments, mais un peu moyenne au niveau de l'histoire et du souvenir qu'elle laisse dans la mémoire.
Ric Hochet, une série policière française pas mal qui mérite votre attention si vous aimez les histoires policières classiques.
Seulement le scénario de certains tomes laisse à désirer, on ne saisit pas toujours le déroulement de l'histoire et la fin peut paraître quelque fois bâclée. C'est un reproche à faire aux derniers albums parus qui manquent cruellement d'originalité (au bout de 69 tomes) et dont l'histoire est confuse (penthouse story).
Les dessins sont convenables, un peu vieillots, mais nous immergent bien dans l'action.
Une série qui s'essouffle mais qui est quand même intéressante et plaisante, surtout jusqu'aux tomes 45-50, après vous pouvez passer. :)
Cette bd est correcte je dirais. Les enquêtes que mène Jérôme K. Jérôme Bloche sont la plupart du temps intéressantes et on s'ennuie rarement à les suivre.
Les scenarii sont donc plaisants sans pour autant être très profonds mais bon... ça va quand même. Les dessins de Dodier sont agréables, on reconnaît facilement Paris, le héros a une bouille bien faite. Bien sûr ils ne sont pas à la hauteur des plus grandes BDs, loin de là.
Pour ma part je possède les 17 tomes et je trouve qu'ils sont assez "en dent de scie", un coup bien, un coup moyen voire faible.
Je conseille vivement le n°4 "Passé recomposé" qui est le meilleur à mon avis.
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Arzach
Encore du Moebius bien délirant dans cet album. Certains dessins sont grandioses (quel dommage que la colorisation ne suive pas). D'autres me plaisent moins. Certaines histoires sont bien marrantes, d'autres vraiment délirantes, d'autres encore me plaisent moins, voire m'indiffèrent. Disons que quand on aime bien Moebius, comme moi, on apprécie assez cet album (sans franchement l'adorer car je n'ai pas ressenti grand chose finalement en le lisant), mais c'est sûr que quand on est hermétique à son style, à son humour et à son délire, il y a de quoi rester sceptique devant cette BD.
Yakuza
C'est un pur thriller d'action, presque une retranscription d'un film d'action américain en BD (d'ailleurs, le scénario emprunte énormément à Black Rain, le film avec Michael Douglas dont le scénario est très similaire). Personnellement, ce n'est pas mon genre de BD (ni de film), c'est pourquoi je ne conseille pas l'achat de cette série, mais je dois admettre que ça se lit plutôt bien. Le dessin est moyen, avec, pour le premier tome surtout, une colorisation Photoshop très moyenne. Ceci étant dit, la colorisation s'améliore au fil des tomes et globalement, le dessin colle plutôt bien à l'histoire. Quant au scénario, c'est vraiment de l'action, aggrémenté d'une enquête policière un peu facile, le tout, comme je le disais plus haut, très proche du film Black Rain (le titre du tome 1 Océan Noir est-il un clin d'oeil d'ailleurs ?). Certains côtés sont un peu clichés, voire agaçants, car cette série ressort un très grand nombre de lieux communs concernant le Japon (katana, yakuza, sumo, mangas, etc...). Mais bon, c'est assez prenant, ça se lit assez bien malgré quelques difficultés à bien déchifrer certaines scènes d'action ou certains dialogues un peu complexes dans le premier tome. Une série pas mal, quoi, même si elle ne marquera pas les esprits à mon avis.
Gangrène
Un scénario SF très classique mais plutôt bien foutu et très bien illustré par Gimenez. Toute l'intrigue de base est plutôt déjà-vu : un monde sur-pollué où seule une cité ultra-moderne vit hors des déchets, un exilé de la cité qui monte une guerre contre la cité en se faisant passer pour le messie aux yeux des pauvres hommes qui vivent dans la décharge, etc... L'intrigue a quelques aspects un peu faciles (la ville qui n'a qu'une unique source d'énergie, un unique moyen d'évacuation de déchets et le tout qui tombe aussi facilement aux mains des rebelles...) mais bon, ce n'est pas particulièrement choquant. La fin est assez cynique et plutôt sympa dans l'idée. Bref, un scénario pas mauvais et le tout bien illustré : une Bd assez sympa même si elle ne casse pas cinq pattes à un mouton.
Bad Boy
Un scénario digne d'un cauchemar : vous savez, ce genre de rêve où vous essayez de vous enfuir, où vos jambes ne courent pas assez vite, où vous vous faites rattraper, où vous faites le mort mais regardez quand même ce qu'il se passe quand les méchants croient que vous êtes inconscients, où tout recommence et où vous savez un peu à l'avance ce qu'il va se passer et où vous allez essayer de faire mieux cette fois-ci, et puis il faut recommencer à courir, à fuir avec la peur au ventre, sans même savoir exactement pourquoi vous êtes là ni pourquoi vous devez fuir. C'est ce genre de cauchemar que Miller a mis en scénario et que Bisley a dessiné de manière à rendre le tout prenant, effrayant parfois, et permettant de vraiment rentrer dedans. Et ça marche bien, ça oui. Une bonne histoire bien racontée et bien illustrée, donc. L'ennui c'est que c'est un peu court en définitive, et que ce scénario bien paranoïaque est un peu gratuit pusiqu'aucune explication ne vient s'offrir en définitive. C'est sympa, prenant, fort, mais un peu trop court : j'aurais aimé que Miller m'offre plus de choses au-delà de la simple retranscription réussie d'un tel cauchemar.
Spaghetti Brothers
Ce qu'il y a de très bon dans cette série, ce sont les personnages : les membres de la famille Centobucchi sont vraiment tous sympas et fouillés (et j'aime surtout le Frère Franck et le maffioso Amerigo). Ensuite, l'humour est franchement pas mal : encore une fois, ce sont Amerigo et Franck qui m'ont fait le plus rire par leurs réactions et façons de penser. Sur ce plan là, c'est très sympa. En outre, le dessin donne un style très vieille BD policière américaine qui convient non seulement à l'ambiance mais aussi à mettre en valeur l'humour de la série. Maintenant, par contre, je dois avouer que les presque 800 pages que comportent les 4 tomes parus de cette série ne m'ont pas toutes autant plu. C'est surtout le premier tome qui m'a charmé, et encore je l'ai déjà trouvé un peu long et la partie intéressante et humoristique un peu trop diluée. Ensuite, les tomes 2 et 3, les histoires sont toujours intéressantes mais pas tellement captivantes dans le fond : c'est pas mal, mais pas exceptionnel. Puis vient le tome 4 qui lui n'est presque plus qu'une suite d'histoires un peu comique, un peu cynique, autour de confessions faites au Frère Franck, et... bon, c'est toujours sympa, mais au bout de tant de pages, on commence à comprendre l'idée de l'univers des Frères Spaghetti et donc à s'en lasser un peu. Globalement sympa et souvent bien marrant mais un peu lassant à la longue.
Immondys
Effectivement, cette BD est très spéciale. Format spécial, délire un peu spécial (même si on est habitué à pire) mais surtout narration spéciale. Les personnages ne sont pas très attachants, on ne s'y attache pas vraiment mais s'imaginer à leur place rend mal à l'aise. L'univers rempli de fantasmes, de divagations et de symboles n'est pas sans rappeler la série "Twin Peaks" de Lynch, "le festin nu" de Burroughs (adapté au ciné par Cronenberg) ou les toiles surréalistes de Dali. Les trouvailles scénaristiques et picturales sont souvent originales et justifiées, donnent quelquefois l'impression d'un leitmotiv auquel s'agrippe l'auteur (le truc s'essoufle), mais déstabilisent chaque fois plus le lecteur (à la limite de la nausée). J'ai également été un peu déçu par la fin mais je ne m'attendais en fait pas à beaucoup plus émoustillant. En conclusion, c'est une série à lire au calme, le soir ou en pleine nuit. Certains seront envoûtés par le style (les dessins soutiennent très bien l'atmosphère glauque et l'aspect perturbé des protagonistes), d'autres piqueront du nez au bout d'une dizaine de pages, et la majorité (je pense) sera trop déboussolée par cette BD trop décalée pour eux. C'est pourquoi je conseille l'achat du premier tome, à mon avis si vous ne l'appréciez pas, vous n'aimerez pas plus les autres. Je ne l'ai lu qu'une fois et d'après moi elle mérite une deuxième tentative. En tout cas, elle nécessite une relecture pour être un peu comprise.
Wayne Shelton
Bon, ce n'est pas mon genre de BD préférée, mais c'est pas mal. Le dessin est issu en droite lignée du style de Largo Winch, ainsi que la colorisation. C'est moderne, lumineux, réaliste, idéal pour ces aventures modernes. Car le scénario, c'est de l'aventure pure et dure, de ces histoires d'aventuriers-mercenaires qui montent leur groupe d'amis spécialisés chacun dans son domaine : un grand classique remis un peu au goût du genre avec situations politiques modernes et fric à volonté. Je n'en attendais ni moins ni plus de la part de Van Hamme : une Bd de qualité, mais bon, faut aimer le genre aventurier et sa clique.
Le Prince des Ecureuils
Je n'aime pas tout dans le dessin de Hausman mais globalement, je trouve qu'il nous offre en général et ici encore de très jolis albums. Celui-ci est beau par son dessin, par ses couleurs, par l'ambiance que cette harmonie de couleurs et de dessins a su créer. Ensuite, concernant l'histoire en elle-même, elle n'est pas vraiment exceptionnelle mais elle a le mérite d'être à la fois originale et surtout forte. En effet, le côté cruel et pervers de ce conte noir est indéniable (une habitude dans les scénarios de Yann). La façon dont le sort s'acharne sur le héros puis ensuite le façon dont ce dernier cherche à se venger sur les écureuils est poignante et presque dérangeante tant elle est forte. Globalement, c'est un BD qui est jolie par ses dessins, forte par ses sentiments, mais un peu moyenne au niveau de l'histoire et du souvenir qu'elle laisse dans la mémoire.
Ric Hochet
Ric Hochet, une série policière française pas mal qui mérite votre attention si vous aimez les histoires policières classiques. Seulement le scénario de certains tomes laisse à désirer, on ne saisit pas toujours le déroulement de l'histoire et la fin peut paraître quelque fois bâclée. C'est un reproche à faire aux derniers albums parus qui manquent cruellement d'originalité (au bout de 69 tomes) et dont l'histoire est confuse (penthouse story). Les dessins sont convenables, un peu vieillots, mais nous immergent bien dans l'action. Une série qui s'essouffle mais qui est quand même intéressante et plaisante, surtout jusqu'aux tomes 45-50, après vous pouvez passer. :)
Jérôme K. Jérôme Bloche
Cette bd est correcte je dirais. Les enquêtes que mène Jérôme K. Jérôme Bloche sont la plupart du temps intéressantes et on s'ennuie rarement à les suivre. Les scenarii sont donc plaisants sans pour autant être très profonds mais bon... ça va quand même. Les dessins de Dodier sont agréables, on reconnaît facilement Paris, le héros a une bouille bien faite. Bien sûr ils ne sont pas à la hauteur des plus grandes BDs, loin de là. Pour ma part je possède les 17 tomes et je trouve qu'ils sont assez "en dent de scie", un coup bien, un coup moyen voire faible. Je conseille vivement le n°4 "Passé recomposé" qui est le meilleur à mon avis.