Quelles sont les qualités qu'on donne à ce manga ? La tranquilité, le zen qui se dégage de par la philosophie du moine Ikkyu. Oui, je suis d'accord mais c'est chiant. C'est lent, et si en plus vous comprenez peu de choses au japonais dont certains termes ne sont pas expliqués, et que vous savez vaguement ce qu'est le bouddhisme, l'intérêt est faible. Après 2 tomes j'ai vaguement réussi à être intéressé par la vie de ce moine dont les principes de vie vont à l'encontre de tout, et puis non en fait c'est retombé. En plus Ikkyu sort ses belles phrases sybillines qui peuvent finir par énerver. Du côté du dessin, j'accroche moyen c'est pas plus beau que ça, il fait trop dessin en 3 coups de crayon sans décor.
Dans l'ensemble j'ai été assez déçu de cette lecture.
Blonde Platine m'a permit de découvrir un auteur que je connaissais absolument pas. C'est donc avec une certaine curiosité que je me suis plongé dans cet ouvrage.
Je dois dire que j'ai, tout de suite, accroché à l'univers d'Adrian Tomine. Avec beaucoup d'intelligence, l'auteur nous dépeind quatres scènes de la vie quotidienne.
Voici donc quatres tableaux qui mettent en valeur les relations humaines avec ses bonheurs et ses travers. Le ton général de ce one-shot est assez sombre pourtant on ressent une certaine légèreté dans la manière d'écrire du scénariste. Grâce à cela, à aucun moment, le récit devient indigeste. Il faut dire que la narration y est pour beaucoup. Oui, celle-ci est très fluide, ce qui rend notre lecture plutôt agréable. Bon, c'est vrai que les histoires racontées, ici, ne sont pas du même niveau. Personnellement, j'ai eu un petit faible pour "Blonde platine" et "Alerte à la bombe". D'ailleurs, cette dernière est, pour moi, la plus convaincante. La complexité des rapports entre Scotty et Cammie sont très bien rendus. Du beau travail !
Au niveau du graphisme, On peut constater qu'il se dégage beaucoup de délicatesse dans la manière de travailler de l'auteur, j'ai même envie de dire que l'on y ressent quelque chose d'appaisant. Bon, il est vrai qu'on ne peut nier que le coup de crayon de Tomine est assez proche du travail de David Crowes. Pourtant, je dois dire que cela ne m'a pas, particulièrement, gêné.
En résumé, ce one-shot a été réalisé avec beaucoup d'intelligence et de justesse.
Un bon moment de lecture et il est évident que j'en conseille l'achat.
Voilà bien une BD qui m'intriguait depuis un moment. Je me demandais quel était ce pavé que j'avais feuilleté pour y découvrir de nombreux styles de dessins comics différents, allant du style le plus vieillot jusqu'au plus moderne. Et qu'avait bien pu faire Moore avec ce personnage de Suprême que je ne connaissais pas d'ailleurs ?
Eh bien, en réalité, Moore a fait là une sorte d'anthologie du comics de Super-Héros. Il a repris un personnage (Suprême), à mi-chemin entre tous les personnages les plus connus du monde des comics quoique surtout très proche de Superman et il nous permet de découvrir ses évolutions depuis sa création jusqu'à nos jours. Cela commence par un Suprême moderne amnésique qui découvre qu'il y a eu d'innombrables versions de Suprême avant lui et qu'il est la nouvelle version qui vient tout juste de sortir de l'imagination de ses créateurs. Prenant ainsi ses fonctions, il va retrouver la mémoire et revoir en même temps que le lecteur toutes les étapes de sa vie, comme on pourrait découvrir toutes les étapes du monde des comics de super-héros : comment il a obtenu ses pouvoirs, ses premières aventures, ses premiers super-ennemis, ses premiers super-amis, ses alter-ego ou proches qui l'ont remplacé quelques temps dans sa tâche héroïque, ses amours difficiles, le retour des super-ennemis qu'on croyait morts, etc... Et à chaque époque (de 1920 jusqu'à 1990) correspond un style graphique, une narration d'abord très naïve puis de plus en plus psychologique, des thèmes simples au début puis de plus en plus torturés ou dans l'air du temps, etc...
C'est un vrai hommage au monde des Super-Héros et à toutes les modes par lesquelles il est passé au fil du 20e siècle.
Le dessin est bon, que ce soit dans le style moderne (sans âme comme il convient pour un comics de super-héros) ou dans le style vieillot (très bien imité dans le genre "héros niais et gentil").
La narration par contre n'est pas toujours évidente car les transitions entre chaque étape historique de Suprême ne sont pas toujours fluides et l'inévitable accumulation de personnages gentils et méchants embrouillent parfois un peu.
Et puis surtout, c'est long. D'accord, c'est comme une encyclopédie du Super-Héros, donc ça doit avoir une bonne taille, mais je n'ai guère accroché au scénario de chaque sous-histoire, pas plus qu'aux histoires de transition sensées se passer à notre époque. Entre le côté naïf et bêta des histoires les plus "anciennes", le côté bien pensant de l'âge d'or, les intrigues psychédéliques et oniriques des années 60-70, j'ai eu bien du mal à apprécier les histoires de chaque période en elles-mêmes. Tant et si bien que je me suis plutôt ennuyé à la lecture d'une bonne portion de cette BD car je n'arrivais pas à entrer dans le récit décousu et fouillis.
Et au final, même si la démarche anthologique est réussie et amusante, il n'y a rien de vraiment exceptionnel qui ressort de cette BD à mes yeux, pas de touche de génie habituel de Moore, juste quelque chose de plutôt bien fait et assez intéressant.
J'ai abordé cette histoire en me disant que je l'avais déjà lue... Etrange... Il faut dire que j'étais un "gros" lecteur des productions Marvel dans les années 80. Et Daredevil était l'un de mes personnages favoris. Mais, curieusement, je n'ai pas retrouvé dans cette histoire le parfum que je connaissais dans mes vieux Strange... Peut-être parce que le côté onirique est ici plus accentué, peut-être parce que le dessin de Sienkiewicz n'est pas celui que je préfère, peut-être que cette atmosphère éthérée me semble un peu surannée... Allez savoir. Je ne nie pas le talent graphique de Sienkiewicz, simplement il ne me plaît pas. Je trouve que ça manque de caractère, d'épaisseur... Mais par contre, l'écriture de Frank miller est magnifique ! Quel talent d'écrivain, gâché par une fin que je n'ai pas comprise... Que devient la femme de Fisk ?
Et si le mouvement le plus anodin pouvait avoir des répercussions démesurées à l’autre bout de la planète ? C’est sur ce postulat que repose "la théorie du chaos". Le moins qu’on puisse dire est qu’il suscite intérêt et curiosité ! Sujet un tantinet casse pipe à mettre en images, Pierre Schelle s’en sort honorablement, abstraction faite de certaines séquences où l’enchaînement est peu probable sinon pas crédible. En outre, l’auteur fournit ici un travail graphique étonnant pour un coloriste qui a su troquer le pinceau pour la plume et, de surcroît, se passer de couleurs ! J’apprécie en particulier les dessins animaliers, ceux des humains nettement moins. Tout comme Ro, le final m’a plu car il assure une certaine cohérence, voire continuité, à une théorie dont l’impact réel est pourtant peu probable.
Quelle édition pourrie ! Le format est trop petit donc je me suis éclaté les yeux pour lire les bulles, les textes sont trop près de la reliure donc j'ai été quasi obligé de casser cette reliure pour lire certaines bulles, et certaines bulles sont inversées ! (Et je ne parle pas de la bulle où deuc textes différents se superposent !) Bref, Tonkam a vraiment fait du travail de porc.
Mon avis est assez proche de celui de ThePatrick. Les deux premiers tomes ne sont franchement pas les meilleurs. C'est trop niais, trop caricatural, trop facile. La suite devient meilleure en revanche, le 4e et dernier tome étant très bon, bien plus ambitieux, plus lourd historiquement. Les 3 Adolf prennent enfin une vrai dimension dramatique qui avait manqué au début du récit.
Je regrette juste quelques approximations historiques (mais ça doit provenir surtout de la vision différente de cette guerre par nous autres français, et les japonnais)
Le dessin de Tezuka ne me plait pas vraiment, mais il a au moins le mérite d'être dynamique et la mise en scène est souvent très réussie.
Ce n'est pas une série que je pense indispensable, mais le finish mérite quand même qu'on la lise.
Comme pas mal de monde j'ai vu la série animée avant de lire ce manga, le traitement est semblable, des histoires plus ou moins courtes desquelles Cobra se sort sans encombres.
Par contre cela va beaucoup plus loin, la série animée correspond à 8 ou 9 tomes du manga, c'est compréhensible car passé les dix premier volumes il y a quelques redondances et les histoires sont moins pêchues. Ceci dit, Cobra reste divertissant, une alchimie simple en fait, un héros charismatique quasiment invincible, de nombreuses femmes fatales alliées ou adversaires le tout dans un univers qui emprunte pas mal à une certaine "galaxie lointaine" bien connue.
D'ailleurs la première scène qui se déroule dans une "cantina" est un gros clin d'oeil à Starwars, pour ne pas dire copie, la différence c'est que Cobra n'a pas besoin d'Obi-wan pour être secouru...
Ce qui est souvent pénible à la lecture c'est le découpage, les actions se suivent parfois de façon bizarre c'est un peu brouillon et la transition entre les histoires est nulle. Parfois certains évènements importants changent sans explication, ça fait un peu histoire baclée, dommage.
Vu que les planches sont inversées Cobra se retrouve avec son psychogun dans le bras droit, c'est un détail insignifiant mais bon moi ça me dérange un peu.
Pour finir avec les défauts, la traduction me paraît assez approximative et au niveau des noms des personnages c'est un festival de n'importe quoi: sa partenaire est Lady armoroïde en début de série, puis devient Lady armaroïde ensuite... l'homme de verre (lord Nécron dans Space adventure) est ici nommé Cristal boy... euh pas terrible tout ça.
Pour synthétiser, je pense que la version manga est un peu le brouillon de Terasawa pour les versions animées.
Les dessins sont sympas, mais rien d'extraordinaire, Terasawa aime dessiner les femmes en string et en difficulté c'est clair.
Bref Cobra c'est de l'aventure, de l'action, de l'exotisme et c'est assez riche pour être agréable à lire. Acheter toute la série ma paraît quand même inutile sauf pour les fans.
A noter que les éditions Dynamic vision ne sont vraiment pas bonnes, et le temps n'est pas une excuse, même si globalement pour les mangas ça s'améliore, on faisait mieux que Cobra ailleurs à la même époque.
Le tome 1 de Tao Bang est franchement attachant. Moi, il m'avait tapé dans l'oeil quand il était sorti : Son graphisme extrêmement vivant, où on sent que le dessinateur se fait plaisir quand il dessine ses personnages féminins, ses couleurs chatoyantes, son monde orientalisant, tout cela indiquait la série de charme et de caractère... ce qui ne se dément aucunement à la lecture : l'histoire est très plaisante, les situations et les personnages souvent drôles, et on sent que les auteurs se sont bien amusés à pondre cette rocambolesque histoire de guerre des maisons closes.
A la fin du tome, on est pressé de connaître la suite... qui comme on le sait mettra des années à sortir.
Maintenant qu'il est là, ce tome 2, qu'en dire ?
Eh bien il n'est pas mauvais, loin de là. Très honnête même. Mais... vértablement décevant par rapport au premier.
Graphiquement, tout d'abord, le plaisir du dessinateur est moins palpable et surtout les couleurs par ordinateurs sont glacées et tape-à-l'oeil là où le premier tome était chaleureux et vibrant.
Au niveau scénario, tous les éléments originaux ont été dévoilés dans le premier tome, c'est donc à une fin un peu conventionnelle qu'on assiste. Et là encore, on ne ressent plus la jubilation des scénaristes. (sauf dans la scène, poilante, du croco ^_^)
Bref, il manque à ce deuxième tome ce supplément d'âme qui faisait la force du premier.
Quel dommage...
Un humour gentillet est omniprésent dans cette BD.
Les dessins sont plutôt réussis, le design des personnage est sympathique.
Un premier tome qui pose les bases d'une histoire simple mais correctement conçue.
Une BD juste moyenne, sans grande originalité qui se lit sans déplaisir, un petit 3/5.
La série commerciale par excellence...
On passe un bon moment à la lecture des différents tomes de Lanfeust, mais il n'y a rien d'extraordinaire dans cette série.
Des scénarios peu recherchés (mais est-ce bien le but de cette oeuvre? je ne le crois pas!), des dessins loin d'être magnifiques.
Lanfeust c'est de le bonne Fantasy, mais il n'y rien de culte là dedans (sauf peut-être pour les moins de 20 ans...)
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Ikkyu
Quelles sont les qualités qu'on donne à ce manga ? La tranquilité, le zen qui se dégage de par la philosophie du moine Ikkyu. Oui, je suis d'accord mais c'est chiant. C'est lent, et si en plus vous comprenez peu de choses au japonais dont certains termes ne sont pas expliqués, et que vous savez vaguement ce qu'est le bouddhisme, l'intérêt est faible. Après 2 tomes j'ai vaguement réussi à être intéressé par la vie de ce moine dont les principes de vie vont à l'encontre de tout, et puis non en fait c'est retombé. En plus Ikkyu sort ses belles phrases sybillines qui peuvent finir par énerver. Du côté du dessin, j'accroche moyen c'est pas plus beau que ça, il fait trop dessin en 3 coups de crayon sans décor. Dans l'ensemble j'ai été assez déçu de cette lecture.
Blonde platine
Blonde Platine m'a permit de découvrir un auteur que je connaissais absolument pas. C'est donc avec une certaine curiosité que je me suis plongé dans cet ouvrage. Je dois dire que j'ai, tout de suite, accroché à l'univers d'Adrian Tomine. Avec beaucoup d'intelligence, l'auteur nous dépeind quatres scènes de la vie quotidienne. Voici donc quatres tableaux qui mettent en valeur les relations humaines avec ses bonheurs et ses travers. Le ton général de ce one-shot est assez sombre pourtant on ressent une certaine légèreté dans la manière d'écrire du scénariste. Grâce à cela, à aucun moment, le récit devient indigeste. Il faut dire que la narration y est pour beaucoup. Oui, celle-ci est très fluide, ce qui rend notre lecture plutôt agréable. Bon, c'est vrai que les histoires racontées, ici, ne sont pas du même niveau. Personnellement, j'ai eu un petit faible pour "Blonde platine" et "Alerte à la bombe". D'ailleurs, cette dernière est, pour moi, la plus convaincante. La complexité des rapports entre Scotty et Cammie sont très bien rendus. Du beau travail ! Au niveau du graphisme, On peut constater qu'il se dégage beaucoup de délicatesse dans la manière de travailler de l'auteur, j'ai même envie de dire que l'on y ressent quelque chose d'appaisant. Bon, il est vrai qu'on ne peut nier que le coup de crayon de Tomine est assez proche du travail de David Crowes. Pourtant, je dois dire que cela ne m'a pas, particulièrement, gêné. En résumé, ce one-shot a été réalisé avec beaucoup d'intelligence et de justesse. Un bon moment de lecture et il est évident que j'en conseille l'achat.
Suprême
Voilà bien une BD qui m'intriguait depuis un moment. Je me demandais quel était ce pavé que j'avais feuilleté pour y découvrir de nombreux styles de dessins comics différents, allant du style le plus vieillot jusqu'au plus moderne. Et qu'avait bien pu faire Moore avec ce personnage de Suprême que je ne connaissais pas d'ailleurs ? Eh bien, en réalité, Moore a fait là une sorte d'anthologie du comics de Super-Héros. Il a repris un personnage (Suprême), à mi-chemin entre tous les personnages les plus connus du monde des comics quoique surtout très proche de Superman et il nous permet de découvrir ses évolutions depuis sa création jusqu'à nos jours. Cela commence par un Suprême moderne amnésique qui découvre qu'il y a eu d'innombrables versions de Suprême avant lui et qu'il est la nouvelle version qui vient tout juste de sortir de l'imagination de ses créateurs. Prenant ainsi ses fonctions, il va retrouver la mémoire et revoir en même temps que le lecteur toutes les étapes de sa vie, comme on pourrait découvrir toutes les étapes du monde des comics de super-héros : comment il a obtenu ses pouvoirs, ses premières aventures, ses premiers super-ennemis, ses premiers super-amis, ses alter-ego ou proches qui l'ont remplacé quelques temps dans sa tâche héroïque, ses amours difficiles, le retour des super-ennemis qu'on croyait morts, etc... Et à chaque époque (de 1920 jusqu'à 1990) correspond un style graphique, une narration d'abord très naïve puis de plus en plus psychologique, des thèmes simples au début puis de plus en plus torturés ou dans l'air du temps, etc... C'est un vrai hommage au monde des Super-Héros et à toutes les modes par lesquelles il est passé au fil du 20e siècle. Le dessin est bon, que ce soit dans le style moderne (sans âme comme il convient pour un comics de super-héros) ou dans le style vieillot (très bien imité dans le genre "héros niais et gentil"). La narration par contre n'est pas toujours évidente car les transitions entre chaque étape historique de Suprême ne sont pas toujours fluides et l'inévitable accumulation de personnages gentils et méchants embrouillent parfois un peu. Et puis surtout, c'est long. D'accord, c'est comme une encyclopédie du Super-Héros, donc ça doit avoir une bonne taille, mais je n'ai guère accroché au scénario de chaque sous-histoire, pas plus qu'aux histoires de transition sensées se passer à notre époque. Entre le côté naïf et bêta des histoires les plus "anciennes", le côté bien pensant de l'âge d'or, les intrigues psychédéliques et oniriques des années 60-70, j'ai eu bien du mal à apprécier les histoires de chaque période en elles-mêmes. Tant et si bien que je me suis plutôt ennuyé à la lecture d'une bonne portion de cette BD car je n'arrivais pas à entrer dans le récit décousu et fouillis. Et au final, même si la démarche anthologique est réussie et amusante, il n'y a rien de vraiment exceptionnel qui ressort de cette BD à mes yeux, pas de touche de génie habituel de Moore, juste quelque chose de plutôt bien fait et assez intéressant.
DareDevil - Guerre et amour
J'ai abordé cette histoire en me disant que je l'avais déjà lue... Etrange... Il faut dire que j'étais un "gros" lecteur des productions Marvel dans les années 80. Et Daredevil était l'un de mes personnages favoris. Mais, curieusement, je n'ai pas retrouvé dans cette histoire le parfum que je connaissais dans mes vieux Strange... Peut-être parce que le côté onirique est ici plus accentué, peut-être parce que le dessin de Sienkiewicz n'est pas celui que je préfère, peut-être que cette atmosphère éthérée me semble un peu surannée... Allez savoir. Je ne nie pas le talent graphique de Sienkiewicz, simplement il ne me plaît pas. Je trouve que ça manque de caractère, d'épaisseur... Mais par contre, l'écriture de Frank miller est magnifique ! Quel talent d'écrivain, gâché par une fin que je n'ai pas comprise... Que devient la femme de Fisk ?
La théorie du chaos
Et si le mouvement le plus anodin pouvait avoir des répercussions démesurées à l’autre bout de la planète ? C’est sur ce postulat que repose "la théorie du chaos". Le moins qu’on puisse dire est qu’il suscite intérêt et curiosité ! Sujet un tantinet casse pipe à mettre en images, Pierre Schelle s’en sort honorablement, abstraction faite de certaines séquences où l’enchaînement est peu probable sinon pas crédible. En outre, l’auteur fournit ici un travail graphique étonnant pour un coloriste qui a su troquer le pinceau pour la plume et, de surcroît, se passer de couleurs ! J’apprécie en particulier les dessins animaliers, ceux des humains nettement moins. Tout comme Ro, le final m’a plu car il assure une certaine cohérence, voire continuité, à une théorie dont l’impact réel est pourtant peu probable.
L'Histoire des 3 Adolf
Quelle édition pourrie ! Le format est trop petit donc je me suis éclaté les yeux pour lire les bulles, les textes sont trop près de la reliure donc j'ai été quasi obligé de casser cette reliure pour lire certaines bulles, et certaines bulles sont inversées ! (Et je ne parle pas de la bulle où deuc textes différents se superposent !) Bref, Tonkam a vraiment fait du travail de porc. Mon avis est assez proche de celui de ThePatrick. Les deux premiers tomes ne sont franchement pas les meilleurs. C'est trop niais, trop caricatural, trop facile. La suite devient meilleure en revanche, le 4e et dernier tome étant très bon, bien plus ambitieux, plus lourd historiquement. Les 3 Adolf prennent enfin une vrai dimension dramatique qui avait manqué au début du récit. Je regrette juste quelques approximations historiques (mais ça doit provenir surtout de la vision différente de cette guerre par nous autres français, et les japonnais) Le dessin de Tezuka ne me plait pas vraiment, mais il a au moins le mérite d'être dynamique et la mise en scène est souvent très réussie. Ce n'est pas une série que je pense indispensable, mais le finish mérite quand même qu'on la lise.
Cobra - The space pirate (Space adventure Cobra)
Comme pas mal de monde j'ai vu la série animée avant de lire ce manga, le traitement est semblable, des histoires plus ou moins courtes desquelles Cobra se sort sans encombres. Par contre cela va beaucoup plus loin, la série animée correspond à 8 ou 9 tomes du manga, c'est compréhensible car passé les dix premier volumes il y a quelques redondances et les histoires sont moins pêchues. Ceci dit, Cobra reste divertissant, une alchimie simple en fait, un héros charismatique quasiment invincible, de nombreuses femmes fatales alliées ou adversaires le tout dans un univers qui emprunte pas mal à une certaine "galaxie lointaine" bien connue. D'ailleurs la première scène qui se déroule dans une "cantina" est un gros clin d'oeil à Starwars, pour ne pas dire copie, la différence c'est que Cobra n'a pas besoin d'Obi-wan pour être secouru... Ce qui est souvent pénible à la lecture c'est le découpage, les actions se suivent parfois de façon bizarre c'est un peu brouillon et la transition entre les histoires est nulle. Parfois certains évènements importants changent sans explication, ça fait un peu histoire baclée, dommage. Vu que les planches sont inversées Cobra se retrouve avec son psychogun dans le bras droit, c'est un détail insignifiant mais bon moi ça me dérange un peu. Pour finir avec les défauts, la traduction me paraît assez approximative et au niveau des noms des personnages c'est un festival de n'importe quoi: sa partenaire est Lady armoroïde en début de série, puis devient Lady armaroïde ensuite... l'homme de verre (lord Nécron dans Space adventure) est ici nommé Cristal boy... euh pas terrible tout ça. Pour synthétiser, je pense que la version manga est un peu le brouillon de Terasawa pour les versions animées. Les dessins sont sympas, mais rien d'extraordinaire, Terasawa aime dessiner les femmes en string et en difficulté c'est clair. Bref Cobra c'est de l'aventure, de l'action, de l'exotisme et c'est assez riche pour être agréable à lire. Acheter toute la série ma paraît quand même inutile sauf pour les fans. A noter que les éditions Dynamic vision ne sont vraiment pas bonnes, et le temps n'est pas une excuse, même si globalement pour les mangas ça s'améliore, on faisait mieux que Cobra ailleurs à la même époque.
Tao Bang
Le tome 1 de Tao Bang est franchement attachant. Moi, il m'avait tapé dans l'oeil quand il était sorti : Son graphisme extrêmement vivant, où on sent que le dessinateur se fait plaisir quand il dessine ses personnages féminins, ses couleurs chatoyantes, son monde orientalisant, tout cela indiquait la série de charme et de caractère... ce qui ne se dément aucunement à la lecture : l'histoire est très plaisante, les situations et les personnages souvent drôles, et on sent que les auteurs se sont bien amusés à pondre cette rocambolesque histoire de guerre des maisons closes. A la fin du tome, on est pressé de connaître la suite... qui comme on le sait mettra des années à sortir. Maintenant qu'il est là, ce tome 2, qu'en dire ? Eh bien il n'est pas mauvais, loin de là. Très honnête même. Mais... vértablement décevant par rapport au premier. Graphiquement, tout d'abord, le plaisir du dessinateur est moins palpable et surtout les couleurs par ordinateurs sont glacées et tape-à-l'oeil là où le premier tome était chaleureux et vibrant. Au niveau scénario, tous les éléments originaux ont été dévoilés dans le premier tome, c'est donc à une fin un peu conventionnelle qu'on assiste. Et là encore, on ne ressent plus la jubilation des scénaristes. (sauf dans la scène, poilante, du croco ^_^) Bref, il manque à ce deuxième tome ce supplément d'âme qui faisait la force du premier. Quel dommage...
Eden (Paquet)
Un humour gentillet est omniprésent dans cette BD. Les dessins sont plutôt réussis, le design des personnage est sympathique. Un premier tome qui pose les bases d'une histoire simple mais correctement conçue. Une BD juste moyenne, sans grande originalité qui se lit sans déplaisir, un petit 3/5.
Lanfeust de Troy
La série commerciale par excellence... On passe un bon moment à la lecture des différents tomes de Lanfeust, mais il n'y a rien d'extraordinaire dans cette série. Des scénarios peu recherchés (mais est-ce bien le but de cette oeuvre? je ne le crois pas!), des dessins loin d'être magnifiques. Lanfeust c'est de le bonne Fantasy, mais il n'y rien de culte là dedans (sauf peut-être pour les moins de 20 ans...)