J’ai entendu parlé pour la première fois de Davodeau avec rural !. Mais sachant cette bd préfacée par José Bové, je n’ai jamais été tenté de la lire, à tort sans doute. Avec Chute de vélo, c’est donc le premier Davodeau que je lis et je dois dire que ça se lit bien !
Cette histoire, ou plutôt cette tranche de vie, est simple et pleine d’émotions. On ressent bien les joies et les peines des personnages. Les sujets abordés ne sont pas de toute gaieté mais Davodeau a réussi le pari de les insérer dans le quotidien d’une famille "ordinaire" sans choquer ou rendre le récit pénible à suivre. J’ai été particulièrement touché par Toussaint, ami de la famille et personnage énigmatique. Quant au dessin, ce n’est pas vraiment un style auquel j’accroche a priori. Toutefois, il s’accorde bien avec le récit et avec la mise en couleur qui rend les planches agréables à regarder.
A lire !
Le Joe Bar Team a bercé mes années collégiennes, pendant lesquelles j'ai lu et relu tous les tomes. Maintenant j'y suis plus indifférent, et à vrai dire je n'ai pas lu le 6, sorti récemment (mais ça viendra).
Ce que j'aimais, dans cette série, c'est que j'avais l'impression qu'elle s'adressait à tout le monde (d'ailleurs tout le monde la lisait) et pas seulement aux amateurs de carbus. De plus, le graphisme très inspiré de Franquin (ils pourraient tous être des potes de Gaston) ajoute une ambiance sympathique à une série dont les gags ne sont que peu répétitifs. Bref, un bon moment de détente.
J'aime bien cette collection Air Libre. Tout ce que j'ai lu de cette collection m'a plutôt séduit... De plus, Jean-Claude Denis a sorti Quelques Mois à l'Amélie, ce qui a achevé de me convaincre d'acheter "La beauté à domicile"...
Ca se lit plutôt facilement, on ne dirait pas que cet album fait 75 pages, c'est fluide, ça coule tout seul. L'histoire est plutôt agréable, le dessin, sans être magnifique, passe bien, transmet pas mal d'émotion, la narration est bien menée, c'est "carré", net...
Mais je reste sur ma faim ! La fin ne ressemble pas à une fin, ça finit comme ça, pouf, limite comme un cheveux dans la soupe, j'ai dû louper un truc. :) Dommage, ça m'a enlevé un peu de plaisir finalement...
Ben, c'est vrai que si on devait noter une BD uniquement sur son graphisme, cette série serait culte, c'est un vrai chef-d'oeuvre graphique, mais le scénario n'est pas évident. J'avoue m'être franchement ennuyé en lisant le premier tome, mais le second m'a plu bien d'avantage. Alors c'est peut-être parce qu'il éclaire certains points obscurs du premier, pourtant il en rajoute également...
Sans doute après le dernier tome cette série sera vraiment à mon goût..
Mais ce qui m'énerve le plus dans tout ça c'est le sentiment que Bilal nous pond une série en trois tomes dont il ne sait pas lui-même à l'heure actuelle comment elle va se terminer!
Tout d'abord, il ne faut pas se bloquer sur les couvertures de ce manga, elles sont vraiment hideuses certes, mais on passerait à côté d'un manga plutôt sympathique...
Parasite commence vraiment doucement, on se demande bien ou l'auteur veut en venir... Pendant les 2-3 premiers tomes, on ne voit pas trop le fin fond de l'histoire, que va faire Izumi, comment il va réagir ?
Puis un but s'installe, Izumi évolue, les parasites aussi, la situation aussi, on rentre bien dans le truc ! On a envie de savoir la suite !!
Le dessin est plutôt quelconque, pas moche mais pas extraordinaire non plus... Le trait manque un peu de dynamisme lorsqu'il s'agit de retranscrire des scènes d'action, dommage...
Enfin bref, Parasite est un bon petit manga avec un scénario qui tient bien la route... Distrayant quoi. :)
Cet album m'a légèrement surpris, moi qui me suis habitué au style d'humour délirant de Boucq, car il semble ici encore un peu hésitant. Bon, il faut le regarder de près pour voir que ce n'est pas exactement pareil que d'autres histoires courtes telles que celles des recueils La Dérisoire effervescence des comprimés et autres La Pédagogie du trottoir. C'est un peu comme si l'humour de Boucq n'était pas encore aussi aiguisé, ni aussi délirant que dans ses plus récents albums. Ou alors, ce sont les humours des scénaristes avec lesquels il a travaillé ici qui ressortent et modifient la donne.
Quoiqu'il en soit, le dessin est toujours très bon. Je le trouve pourtant moins bon que dans ses plus récents albums (là aussi), mais ça n'en reste pas moins un excellent album d'humour. Pour donner un aperçu, j'ai trouvé que certaines planches tenaient pas mal du style d'Alexis.
Et concernant l'humour, c'est pareil. J'ai retrouvé un peu d'humour dans le style d'Alexis et Gotlib et autres influences. Ce sont à mes yeux des gags qui auraient très bien pu être publiés dans Fluide Glacial. Certains gags absurdes ou délirants sur une parodie de Tintin sont par exemple très sympas.
Mais globalement, je n'ai pas tant ri que ça. Les chutes tombent légèrement à plat, l'humour est moins décapant que ce à quoi Boucq m'a habitué, et de même c'est moins caustique de manière générale.
Bon album d'humour mais pas exceptionnel.
Pas mal, mais ça ne vaut pas Qui a tué l'idiot ?, du même auteur.
Si on est ici aussi dans l’absurde, c’est plus l’ensemble qui est absurde, et on n’a pas de détails savoureux comme dans "l’idiot".
Et puis ici le héros n’a pas de but, alors ça finit un peu comme ça. On ne voit pas où l’auteur a voulu en venir (tiens, peut-être bien là, justement: nulle part ;) ). Cependant il y a de l’idée, ça y a rien à dire.:)
Si les dessins sont toujours très bons, les couleurs m’ont moins plu: trop vives le jour, trop mauves et oranges la nuit.
C’est donc une bonne BD, mais bien moins savoureuse que Qui a tué l’idiot. Ceci dit, rien ne vous empêche de lire les deux.:)
C’est un bien joli conte, à mon avis.
J’apprécie beaucoup les dessins, très fins, les couleurs et les cadrages. Je trouve ça vraiment beau. J’ai moins aimé la mise en page. Certaines cases sont coupées par le bord de la page, et ça donne l’impression que ça a été rogné, et qu’on perd quelque chose.
Côté scénario, c’est une belle histoire, un peu complexe. Ca me fait un peu penser à du Miyazaki (Princesse Mononoké , Le voyage de Chihiro,…). C’est touchant et bien construit.
Certains passages m’ont cependant gênée : le fait que Setsuko prenne les armes comme pour se défouler (dans le tome 2) et la fin où on nous dit qu’elle a changé, alors que je ne voyais personnellement pas de différence. Il y a aussi certaines choses qui sonnent "artificiel" : l’habileté de Setsuko aux armes, comme si elle avait toujours fait ça, et certaines répliques "grandioses" qui tombent dans le vide.
Bref, une BD pas mal du tout, mais qui n’évite pas certains défauts. Dommage, car l’album est très esthétique et l’histoire est très belle, poétique. Un bon 3/5.
[Cet avis porte sur le premier cycle]
Arf!
C'était vraiment bien parti.
Les dessins de Boiscommun sont sublimes. Je trouve rien à y redire; tout est juste!
L’histoire démarre très bien: un troll et un gobelin liés par leur descendance, c'est vraiment original. Ca sur fond de guerre, avec luttes de pouvoir au sein d'un même camp... Et puis c'est plein d'humour. Les deux premiers tomes sont vraiment excellents.
Seulement voilà, j'ai été déçue par le troisième tome qui est selon moi en dessous des autres. Pas pour le dessin (ça, il n'y a toujours rien à redire) mais point de vue scénario. Je trouve qu'il y a de gros raccourcis scénaristiques faciles et même un peu grotesques: le coup de la fée bleue, j'en reviens toujours pas!
Le caractère de Fidel m'a aussi beaucoup déplu. Ca fait partie du "message" mais c'est poussé un peu loin, je trouve.
Comme Guillaume M., j'ai envie de mettre 3,5/5, le tome 3 faisant descendre la note de cette série qui aurait pu/dû être franchement bien.
Note approximative : 2.5/5
Côté dessin, avec Servais, on sait à quoi s'attendre. C'est totalement réaliste et il faut aimer. Personnellement, ça me gave très vite comme dessin même si je ne peux pas considérer objectivement la BD comme étant moche.
Quant à l'histoire, je ne peux pas lui reprocher d'être mal construite : le scénario est bien fichu et se lit bien. Ceci étant dit, de nouveau, c'est très réaliste donc pas très prenant pour moi. Et puis surtout, c'est quasiment sans surprise aucune. Du début de la BD à la fin, on sait quasiment tout ce qui va se passer. Une histoire pas vraiment originale d'enfant-loup par dessus laquelle on ajoute une toute petite intrigue "policière" et le tout raconté presque comme un roman scientifique à l'eau de rose (pour peu que ça existe (du Werber par exemple ;))).
Donc même si rien dans la forme ni le fond n'est mauvais, à mon goût, c'est plat et sans réelle saveur. Moyen quoi.
En France, les livres sont au même prix partout. C'est la loi !
Avec BDfugue, vous payez donc le même prix qu'avec les géants de la vente en ligne mais pour un meilleur service :
des promotions et des goodies en permanence
des réceptions en super état grâce à des cartons super robustes
une équipe joignable en cas de besoin
2. C'est plus avantageux pour nous
Si BDthèque est gratuit, il a un coût.
Pour financer le service et le faire évoluer, nous dépendons notamment des achats que vous effectuez depuis le site. En effet, à chaque fois que vous commencez vos achats depuis BDthèque, nous touchons une commission. Or, BDfugue est plus généreux que les géants de la vente en ligne !
3. C'est plus avantageux pour votre communauté
En choisissant BDfugue plutôt que de grandes plateformes de vente en ligne, vous faites la promotion du commerce local, spécialisé, éthique et indépendant.
Meilleur pour les emplois, meilleur pour les impôts, la librairie indépendante promeut l'émergence des nouvelles séries et donc nos futurs coups de cœur.
Chaque commande effectuée génère aussi un don à l'association Enfance & Partage qui défend et protège les enfants maltraités. Plus d'informations sur bdfugue.com
Pourquoi Cultura ?
Indépendante depuis sa création en 1998, Cultura se donne pour mission de faire vivre et aimer la culture.
La création de Cultura repose sur une vision de la culture, accessible et contributive. Nous avons ainsi considéré depuis toujours notre responsabilité sociétale, et par conviction, développé les pratiques durables et sociales. C’est maintenant au sein de notre stratégie de création de valeur et en accord avec les Objectifs de Développement Durable que nous déployons nos actions. Nous traitons avec lucidité l’impact de nos activités, avec une vision de long terme. Mais agir en responsabilité implique d’aller bien plus loin, en contribuant positivement à trois grands enjeux de développement durable.
Nos enjeux environnementaux
Nous sommes résolument engagés dans la réduction de notre empreinte carbone, pour prendre notre part dans la lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de la planète.
Nos enjeux culturels et sociétaux
La mission de Cultura est de faire vivre et aimer la culture. Pour cela, nous souhaitons stimuler la diversité des pratiques culturelles, sources d’éveil et d’émancipation.
Nos enjeux sociaux
Nous accordons une attention particulière au bien-être de nos collaborateurs à la diversité, l’inclusion et l’égalité des chances, mais aussi à leur épanouissement, en encourageant l’expression des talents artistiques.
Votre vote
Chute de Vélo
J’ai entendu parlé pour la première fois de Davodeau avec rural !. Mais sachant cette bd préfacée par José Bové, je n’ai jamais été tenté de la lire, à tort sans doute. Avec Chute de vélo, c’est donc le premier Davodeau que je lis et je dois dire que ça se lit bien ! Cette histoire, ou plutôt cette tranche de vie, est simple et pleine d’émotions. On ressent bien les joies et les peines des personnages. Les sujets abordés ne sont pas de toute gaieté mais Davodeau a réussi le pari de les insérer dans le quotidien d’une famille "ordinaire" sans choquer ou rendre le récit pénible à suivre. J’ai été particulièrement touché par Toussaint, ami de la famille et personnage énigmatique. Quant au dessin, ce n’est pas vraiment un style auquel j’accroche a priori. Toutefois, il s’accorde bien avec le récit et avec la mise en couleur qui rend les planches agréables à regarder. A lire !
Joe Bar Team
Le Joe Bar Team a bercé mes années collégiennes, pendant lesquelles j'ai lu et relu tous les tomes. Maintenant j'y suis plus indifférent, et à vrai dire je n'ai pas lu le 6, sorti récemment (mais ça viendra). Ce que j'aimais, dans cette série, c'est que j'avais l'impression qu'elle s'adressait à tout le monde (d'ailleurs tout le monde la lisait) et pas seulement aux amateurs de carbus. De plus, le graphisme très inspiré de Franquin (ils pourraient tous être des potes de Gaston) ajoute une ambiance sympathique à une série dont les gags ne sont que peu répétitifs. Bref, un bon moment de détente.
La Beauté à Domicile
J'aime bien cette collection Air Libre. Tout ce que j'ai lu de cette collection m'a plutôt séduit... De plus, Jean-Claude Denis a sorti Quelques Mois à l'Amélie, ce qui a achevé de me convaincre d'acheter "La beauté à domicile"... Ca se lit plutôt facilement, on ne dirait pas que cet album fait 75 pages, c'est fluide, ça coule tout seul. L'histoire est plutôt agréable, le dessin, sans être magnifique, passe bien, transmet pas mal d'émotion, la narration est bien menée, c'est "carré", net... Mais je reste sur ma faim ! La fin ne ressemble pas à une fin, ça finit comme ça, pouf, limite comme un cheveux dans la soupe, j'ai dû louper un truc. :) Dommage, ça m'a enlevé un peu de plaisir finalement...
Le Sommeil du Monstre
Ben, c'est vrai que si on devait noter une BD uniquement sur son graphisme, cette série serait culte, c'est un vrai chef-d'oeuvre graphique, mais le scénario n'est pas évident. J'avoue m'être franchement ennuyé en lisant le premier tome, mais le second m'a plu bien d'avantage. Alors c'est peut-être parce qu'il éclaire certains points obscurs du premier, pourtant il en rajoute également... Sans doute après le dernier tome cette série sera vraiment à mon goût.. Mais ce qui m'énerve le plus dans tout ça c'est le sentiment que Bilal nous pond une série en trois tomes dont il ne sait pas lui-même à l'heure actuelle comment elle va se terminer!
Parasite
Tout d'abord, il ne faut pas se bloquer sur les couvertures de ce manga, elles sont vraiment hideuses certes, mais on passerait à côté d'un manga plutôt sympathique... Parasite commence vraiment doucement, on se demande bien ou l'auteur veut en venir... Pendant les 2-3 premiers tomes, on ne voit pas trop le fin fond de l'histoire, que va faire Izumi, comment il va réagir ? Puis un but s'installe, Izumi évolue, les parasites aussi, la situation aussi, on rentre bien dans le truc ! On a envie de savoir la suite !! Le dessin est plutôt quelconque, pas moche mais pas extraordinaire non plus... Le trait manque un peu de dynamisme lorsqu'il s'agit de retranscrire des scènes d'action, dommage... Enfin bref, Parasite est un bon petit manga avec un scénario qui tient bien la route... Distrayant quoi. :)
Point de fuite pour les braves
Cet album m'a légèrement surpris, moi qui me suis habitué au style d'humour délirant de Boucq, car il semble ici encore un peu hésitant. Bon, il faut le regarder de près pour voir que ce n'est pas exactement pareil que d'autres histoires courtes telles que celles des recueils La Dérisoire effervescence des comprimés et autres La Pédagogie du trottoir. C'est un peu comme si l'humour de Boucq n'était pas encore aussi aiguisé, ni aussi délirant que dans ses plus récents albums. Ou alors, ce sont les humours des scénaristes avec lesquels il a travaillé ici qui ressortent et modifient la donne. Quoiqu'il en soit, le dessin est toujours très bon. Je le trouve pourtant moins bon que dans ses plus récents albums (là aussi), mais ça n'en reste pas moins un excellent album d'humour. Pour donner un aperçu, j'ai trouvé que certaines planches tenaient pas mal du style d'Alexis. Et concernant l'humour, c'est pareil. J'ai retrouvé un peu d'humour dans le style d'Alexis et Gotlib et autres influences. Ce sont à mes yeux des gags qui auraient très bien pu être publiés dans Fluide Glacial. Certains gags absurdes ou délirants sur une parodie de Tintin sont par exemple très sympas. Mais globalement, je n'ai pas tant ri que ça. Les chutes tombent légèrement à plat, l'humour est moins décapant que ce à quoi Boucq m'a habitué, et de même c'est moins caustique de manière générale. Bon album d'humour mais pas exceptionnel.
Malentendus
Pas mal, mais ça ne vaut pas Qui a tué l'idiot ?, du même auteur. Si on est ici aussi dans l’absurde, c’est plus l’ensemble qui est absurde, et on n’a pas de détails savoureux comme dans "l’idiot". Et puis ici le héros n’a pas de but, alors ça finit un peu comme ça. On ne voit pas où l’auteur a voulu en venir (tiens, peut-être bien là, justement: nulle part ;) ). Cependant il y a de l’idée, ça y a rien à dire.:) Si les dessins sont toujours très bons, les couleurs m’ont moins plu: trop vives le jour, trop mauves et oranges la nuit. C’est donc une bonne BD, mais bien moins savoureuse que Qui a tué l’idiot. Ceci dit, rien ne vous empêche de lire les deux.:)
Kwaïdan
C’est un bien joli conte, à mon avis. J’apprécie beaucoup les dessins, très fins, les couleurs et les cadrages. Je trouve ça vraiment beau. J’ai moins aimé la mise en page. Certaines cases sont coupées par le bord de la page, et ça donne l’impression que ça a été rogné, et qu’on perd quelque chose. Côté scénario, c’est une belle histoire, un peu complexe. Ca me fait un peu penser à du Miyazaki (Princesse Mononoké , Le voyage de Chihiro,…). C’est touchant et bien construit. Certains passages m’ont cependant gênée : le fait que Setsuko prenne les armes comme pour se défouler (dans le tome 2) et la fin où on nous dit qu’elle a changé, alors que je ne voyais personnellement pas de différence. Il y a aussi certaines choses qui sonnent "artificiel" : l’habileté de Setsuko aux armes, comme si elle avait toujours fait ça, et certaines répliques "grandioses" qui tombent dans le vide. Bref, une BD pas mal du tout, mais qui n’évite pas certains défauts. Dommage, car l’album est très esthétique et l’histoire est très belle, poétique. Un bon 3/5.
Troll
[Cet avis porte sur le premier cycle] Arf! C'était vraiment bien parti. Les dessins de Boiscommun sont sublimes. Je trouve rien à y redire; tout est juste! L’histoire démarre très bien: un troll et un gobelin liés par leur descendance, c'est vraiment original. Ca sur fond de guerre, avec luttes de pouvoir au sein d'un même camp... Et puis c'est plein d'humour. Les deux premiers tomes sont vraiment excellents. Seulement voilà, j'ai été déçue par le troisième tome qui est selon moi en dessous des autres. Pas pour le dessin (ça, il n'y a toujours rien à redire) mais point de vue scénario. Je trouve qu'il y a de gros raccourcis scénaristiques faciles et même un peu grotesques: le coup de la fée bleue, j'en reviens toujours pas! Le caractère de Fidel m'a aussi beaucoup déplu. Ca fait partie du "message" mais c'est poussé un peu loin, je trouve. Comme Guillaume M., j'ai envie de mettre 3,5/5, le tome 3 faisant descendre la note de cette série qui aurait pu/dû être franchement bien.
Lova
Note approximative : 2.5/5 Côté dessin, avec Servais, on sait à quoi s'attendre. C'est totalement réaliste et il faut aimer. Personnellement, ça me gave très vite comme dessin même si je ne peux pas considérer objectivement la BD comme étant moche. Quant à l'histoire, je ne peux pas lui reprocher d'être mal construite : le scénario est bien fichu et se lit bien. Ceci étant dit, de nouveau, c'est très réaliste donc pas très prenant pour moi. Et puis surtout, c'est quasiment sans surprise aucune. Du début de la BD à la fin, on sait quasiment tout ce qui va se passer. Une histoire pas vraiment originale d'enfant-loup par dessus laquelle on ajoute une toute petite intrigue "policière" et le tout raconté presque comme un roman scientifique à l'eau de rose (pour peu que ça existe (du Werber par exemple ;))). Donc même si rien dans la forme ni le fond n'est mauvais, à mon goût, c'est plat et sans réelle saveur. Moyen quoi.