Je ne conseille pas d'acheter cette BD, les volumes sont proposés à des prix trop élevés pour ce que ça vaut, et je ne vous parle pas des occaz ;)
J'ai été abreuvé de Tintin, mais je voue un culte à Franquin.
Tintin, c'est pour les gosses d'il y a plusieurs générations. Un gamin de maintenant ne comprendrait pas pourquoi les Japonais sont aussi "stéréotypés". Les "dents longues" ainsi dessinés se retrouvent dans d'autres BD, comme "Bob et Bobette", de la même époque.
Les adultes s'y intéressent, mais plus parce que ça fait appel à des connaissances que leurs enfants n'ont pas que pour un réel intérêt pour la BD.
Evidemment, vous avez le capitaine Haddock qui ajoute une touche d'humour, ainsi que les Dupondt, la Castafiore et autres. Mais le personnage principal est très "plat" niveau caractère alors que c'est lui qui est sensé être le centre ! Entre Haddock et Tintin, je préfère Haddock, il est plus intéressant.
Le dessin aussi n'était pas terrible. Il y a eu des facs-similés des versions noir et blanc, je m'étais dit "chouette, les versions originales" ! En voyant le dessin, j'ai décidé que les volumes étaient très bien dans le magasin... Les versions redessinées sont plus jolies, mais il y a eu la censure et suppression de cases pour que les albums ne dépassent pas 45 pages...
Un bémol néanmoins pour "L'affaire Tournesol" et "On a marché sur la lune", dans celui-ci, il était très informé des théories en ce qui concerne la Lune, et sur le premier, le scénario est génial :)
Tintin n'a de valeur que parce que mon père a eu les albums étant enfant (sans valeur car déchiqueté par ses soins), et je n'aimerai pas enrichir davantage ceux qui se font du sucre sur le dos d'Hergé ;)
Incompréhensible!
Cette histoire, qui fourmille de personnages d'origines et d'appartenances différentes, qui nous ressort une fois de plus le coup de l'humanité en danger et où il n'y a quasiment pas de transitions entre les scènes, a vraiment de quoi rebuter.
L'intérêt de IT se situe clairement dans son aspect visuel.
Les dessins sont réalisés de façon traditionnelle et sont très typés manga, mais comme ils sont soignés, esthétiques et dynamiques, ils se situent sans peine dans la catégorie des "bons dessins".
A cela s'ajoute des éléments réalisés informatiquement et c'est plutôt maîtrisé, les fonds, les vaisseaux où parfois les tenues vestimentaires sont des images de synthèse et se partagent les cases avec les dessins.
Evidemment il faut apprécier les effets spéciaux, mais pas mal de pages méritent que l'on s'y attarde.
Au niveau du fan service, dans ce fouillis, je trouve cela bien employé et surtout assumé. Dans le deuxième tome l'héroïne passe le plus clair de son temps à poil et Yui ne s'embarrasse pas de raccourcis scénaristiques foireux pour l'expliquer, elle est à poil pour faire plaisir au lecteur, point barre !
Je déconseille l'achat car c'est un peu trop "stylé" pour séduire tout le monde, mais cela reste une lecture agréable pour peu que l'on soit sensible au genre.
A priori, je suis pas trop demandeur de ce type de recueil "collectif" mais les contes bretons et ceux relatifs à l’Ankou m’ont amené à y jeter un œil discret . . . puis le deuxième ! L’alternance des styles entre Sorel et deux autres auteurs est opportune car elle permet de bien dissocier l’histoire de fond avec celle des contes. Outre Sorel qu’on ne présente plus, ce tome est l’occasion de découvrir un auteur talentueux qu’est Gwendal dont le style se marie bien avec celui de Sorel. Quant à Poua, son graphisme diffère trop des deux autres et n’est pas des plus adéquat pour illustrer ce type de récit. Sinon, tout comme Ro, je trouve ces contes prévisibles, voire basiques, mais non dénués d’intérêt, l’expérience d’Istin dans ce domaine faisant la différence.
A lire si l’occasion se présente . . .
Tout comme Guillaume.M, la réputation de l’éditeur a de quoi faire hésiter à l’acquisition de la bd, indépendamment des qualités intrinsèques éventuelles de celle-ci. Réputation qui ne semble pas galvaudée puisque les auteurs cherchent un nouvel éditeur pour publier la suite de cette série ! Ceci dit, c’est tout le mal que je leur souhaite car, avec Meridionn, on se trouve devant un bon premier tome qui est bien plus qu’une simple introduction !
Pourtant, rien de bien novateur du côté de l’histoire ; le mur immense étant déjà vu ailleurs, de même que le principe des classes sociales ou encore du despote qui a pris les rennes du pouvoir. Mais le manque d’originalité du scénario est compensé par un récit rythmé et accrocheur. De plus, les dessins sont sympathiques même s’ils ne sont pas exempts de défauts. En outre, j’ai bien aimé le rendu des planches où les couleurs sont directement appliquées sur les crayonnés partiellement visibles. Effet particulier mais plaisant ! :)
Espérons qu’une suite verra le jour (c’est pas trop le style de Soleil, ni celui de Delcourt . . . peut-être aux Humanos ?), sans quoi, ce tome unique perdrait tout son intérêt !
Alors voilà une série que plus je relis et plus elle avance plus je suis déçu !!
Au début l'idée m'avait assez enthousiasmé, j'avais beaucoup apprécié le côté "monsieur tout le monde" du héros qui découvre un pouvoir phénoménal. Le héros était attachant, et n'avait pas trop le profil de superman.
Et lorsqu'on commence à parler d'un gigantesque complot, avec les Francs-Maçons, la Révolution etc et une vision du monde ultra-simpliste, pleine de bons sentiments, on finit par se demander si les auteurs ne livrent pas un peu trop leur opinion et n'oublient pas de nuancer un peu. Bref leur histoire de changer le monde me paraît pas très crédible et le plan machiavélique un peu niais... Enfin ses procédures restent sombres, peut être pour éviter de révéler les manques du scénario.
En dehors de cette trame, il y a de nombreuses bonnes choses, j'aime bien notamment le futur tel qu'il est imaginé. Les personnages sont attachants et leurs rapports plutôt bien pensés.
Le dessin est étrange mais ne m'a pas dérangé, et les décors sont bons. En revanche la voix off est un peu énervante à la longue, surtout le ton qui se veut un peu philosophique mais qui débite parfois des banalités affligeantes juste bien mises en forme...
Bref une petite déception pour cette série qui me paraissait prometteuse.
J’ai un sentiment mitigé après la lecture du "Tour de Valse". Pourtant le sujet "tabou" développé dans ce one shot mérite qu’on s’y attarde. Si le sujet est intéressant, la manière dont Lapière l’a abordé m’a laissé froid, comme si je n’avais pas été porté par ce récit. Sans doute la faute à des personnages soit disant "déterminés" mais au caractère trop lisse et à l’histoire linéaire, convenue et sans grand relief. L’auteur s’attarde trop sur la description du "système" et pas assez sur les relations humaines. J'ai aussi la désagréable impression que tout est convenu d'avance. Petite déception donc mais pas du côté des dessins de Pellejero, fidèle à lui-même ! J’apprécie beaucoup son encrage noir et épais ainsi que le choix des couleurs vives.
Petite déception donc mais peut-être en attendais-je plus de cette bd, ayant fortement apprécié "Un peu de fumée bleue" des mêmes auteurs ?
Un bon sujet suffit-il à faire une bonne bd ? C’est une autre question . . .
Bon je vais pas m'éterniser sur cette série qui a déjà son lot d'avis. C'est une mécanique bien huilée, qui ronronne bien. Les personnages sont stéréotypés, c'est pas original, ça reprend plein d'ingrédients qui marchent à chaque fois (le complot des familles qui dirigent le monde, les templiers...) et au final ça se laisse lire agréablement et ça divertit, que demandez de plus ? Je ne crois pas que les auteurs aient la prétention de faire une série culte, juste un truc divertissant et c'est le cas.
Sinon j'ai toujours un peu de mal avec le dessin, entre l'étalon brun et les prises de vue ultra sophistiquées, genre "je me la raconte grave", ça me refroidit un peu tout de même.
Foufi est un des premiers personnages bd que j’ai découvert. Ses courtes histoires étaient alors parues dans "JOB", un petit magazine bd (format poche) datant du début des années 80. Ayant mis la main sur une réédition par Point Image, cela m’a donné envie de découvrir ses histoires. :)
Le moins qu’on puisse dire est que chaque case fourmille de détails, parfois à peine visible (sauf à la loupe), ce qui n’est pas sans nuire à la lisibilité des planches. Heureusement, le trait est clair et précis ! Je trouve d’ailleurs les dessins proches de ceux de Tabary dans Iznogoud (abstraction faite de l’univers similaire). On y retrouve aussi des jeux de mots fort à la mode à l’époque pour les noms des protagonistes (du style : "le cheik en blanc").
Qu’on se le dise, les aventures de Foufi restent fort gentillettes. Ce petit garçon, toujours plein de bonnes volontés, partage bon nombre de points communs avec Benoît Brisefer de Peyo (gentil, gaffeur et le cœur sur la main).
A lire pour les nostalgiques . . . ;)
Une Bd qui m'avait relativement marqué à l'époque où je l'avais lue pour la première fois dans le Journal de Mickey : je vivais effectivement en Afrique, j'avais vécu au Cameroun et je jouais également au Tennis. Autant dire que l'histoire de Yannick Noah me parlait directement.
En 1984 à la sortie de cette BD, Yannick Noah était l'idole sportive de la France qui gagne, le Zinédine Zidane de l'époque.
Le dessin est celui d'André Chéret, plus connu pour sa série Rahan, et on y retrouve le même style. C'est donc un dessin réaliste, avec une petite touche de... naïveté dans les traits des personnages, je dirais. Ca passe plutôt bien puisque le scénario a la même touche justement de naïveté et de jeunesse.
Quant à l'histoire, c'est vraiment la biographie de Yannick Noah, sans réelle fioriture, sans s'attarder sur de quelconques détails (pas de romance, pas de reflexion psychologique, etc...). C'est vraiment une BD à la fois hommage et informative pour faire découvrir aux jeunes fans du Tennisman ce qu'a été sa vie, son apprentissage sportif, ses rencontres et ce qui l'a amené à sa belle victoire de 1983. La narration est un peu naïve, plutôt destinée à la jeunesse qu'à un public adulte. Il ne ressort pas grand chose d'autre de cette BD que les informations qu'on peut y apprendre sur la vie de Yannick Noah et un peu sur le monde du Tennis de l'époque.
Ca se lit néanmoins plutôt bien, même s'il s'agit tout de même de réserver la lecture à un public plutôt précis de jeunes curieux amateurs de succès sportif et autres fans de Yannick Noah ou nostalgiques de l'époque.
Comme toujours, l'adaptation en BD d'un roman est un exercice très très risqué.
La richesse, la variété et la dimension mystique du roman de Bordage ne font rien pour simplifier la tâche, bien au contraire.
Eh bien, je trouve que dans ce cas, les auteurs ne s'en sortent pas trop mal. Naturellement, les raccourcis sont nombreux et les lecteurs qui n'ont pas eu le plaisir de dévorer le roman risquent parfois de peiner à suivre l'intrigue mais je trouve que l'esprit de l'œuvre est préservé et que l'ensemble est fidèle au modèle.
Je suis plus réservé sur le dessin que je trouve un peu simple, voire hâtif. Je préfère quand c'est plus fouillé, plus précis.
Mais bon, franchement, vu le challenge que c'était, je trouve que c'est une réussite. Je suis curieux de voir comment cela va évoluer sachant que l'histoire se complexifie très rapidement...
Wait and see...
Comme vous le voyez, je partage entièrement l'avis du posteur : je ne l'aurais pas mieux exprimé.
En France, les livres sont au même prix partout. C'est la loi !
Avec BDfugue, vous payez donc le même prix qu'avec les géants de la vente en ligne mais pour un meilleur service :
des promotions et des goodies en permanence
des réceptions en super état grâce à des cartons super robustes
une équipe joignable en cas de besoin
2. C'est plus avantageux pour nous
Si BDthèque est gratuit, il a un coût.
Pour financer le service et le faire évoluer, nous dépendons notamment des achats que vous effectuez depuis le site. En effet, à chaque fois que vous commencez vos achats depuis BDthèque, nous touchons une commission. Or, BDfugue est plus généreux que les géants de la vente en ligne !
3. C'est plus avantageux pour votre communauté
En choisissant BDfugue plutôt que de grandes plateformes de vente en ligne, vous faites la promotion du commerce local, spécialisé, éthique et indépendant.
Meilleur pour les emplois, meilleur pour les impôts, la librairie indépendante promeut l'émergence des nouvelles séries et donc nos futurs coups de cœur.
Chaque commande effectuée génère aussi un don à l'association Enfance & Partage qui défend et protège les enfants maltraités. Plus d'informations sur bdfugue.com
Pourquoi Cultura ?
Indépendante depuis sa création en 1998, Cultura se donne pour mission de faire vivre et aimer la culture.
La création de Cultura repose sur une vision de la culture, accessible et contributive. Nous avons ainsi considéré depuis toujours notre responsabilité sociétale, et par conviction, développé les pratiques durables et sociales. C’est maintenant au sein de notre stratégie de création de valeur et en accord avec les Objectifs de Développement Durable que nous déployons nos actions. Nous traitons avec lucidité l’impact de nos activités, avec une vision de long terme. Mais agir en responsabilité implique d’aller bien plus loin, en contribuant positivement à trois grands enjeux de développement durable.
Nos enjeux environnementaux
Nous sommes résolument engagés dans la réduction de notre empreinte carbone, pour prendre notre part dans la lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de la planète.
Nos enjeux culturels et sociétaux
La mission de Cultura est de faire vivre et aimer la culture. Pour cela, nous souhaitons stimuler la diversité des pratiques culturelles, sources d’éveil et d’émancipation.
Nos enjeux sociaux
Nous accordons une attention particulière au bien-être de nos collaborateurs à la diversité, l’inclusion et l’égalité des chances, mais aussi à leur épanouissement, en encourageant l’expression des talents artistiques.
Votre vote
Les Aventures de Tintin
Je ne conseille pas d'acheter cette BD, les volumes sont proposés à des prix trop élevés pour ce que ça vaut, et je ne vous parle pas des occaz ;) J'ai été abreuvé de Tintin, mais je voue un culte à Franquin. Tintin, c'est pour les gosses d'il y a plusieurs générations. Un gamin de maintenant ne comprendrait pas pourquoi les Japonais sont aussi "stéréotypés". Les "dents longues" ainsi dessinés se retrouvent dans d'autres BD, comme "Bob et Bobette", de la même époque. Les adultes s'y intéressent, mais plus parce que ça fait appel à des connaissances que leurs enfants n'ont pas que pour un réel intérêt pour la BD. Evidemment, vous avez le capitaine Haddock qui ajoute une touche d'humour, ainsi que les Dupondt, la Castafiore et autres. Mais le personnage principal est très "plat" niveau caractère alors que c'est lui qui est sensé être le centre ! Entre Haddock et Tintin, je préfère Haddock, il est plus intéressant. Le dessin aussi n'était pas terrible. Il y a eu des facs-similés des versions noir et blanc, je m'étais dit "chouette, les versions originales" ! En voyant le dessin, j'ai décidé que les volumes étaient très bien dans le magasin... Les versions redessinées sont plus jolies, mais il y a eu la censure et suppression de cases pour que les albums ne dépassent pas 45 pages... Un bémol néanmoins pour "L'affaire Tournesol" et "On a marché sur la lune", dans celui-ci, il était très informé des théories en ce qui concerne la Lune, et sur le premier, le scénario est génial :) Tintin n'a de valeur que parce que mon père a eu les albums étant enfant (sans valeur car déchiqueté par ses soins), et je n'aimerai pas enrichir davantage ceux qui se font du sucre sur le dos d'Hergé ;)
It
Incompréhensible! Cette histoire, qui fourmille de personnages d'origines et d'appartenances différentes, qui nous ressort une fois de plus le coup de l'humanité en danger et où il n'y a quasiment pas de transitions entre les scènes, a vraiment de quoi rebuter. L'intérêt de IT se situe clairement dans son aspect visuel. Les dessins sont réalisés de façon traditionnelle et sont très typés manga, mais comme ils sont soignés, esthétiques et dynamiques, ils se situent sans peine dans la catégorie des "bons dessins". A cela s'ajoute des éléments réalisés informatiquement et c'est plutôt maîtrisé, les fonds, les vaisseaux où parfois les tenues vestimentaires sont des images de synthèse et se partagent les cases avec les dessins. Evidemment il faut apprécier les effets spéciaux, mais pas mal de pages méritent que l'on s'y attarde. Au niveau du fan service, dans ce fouillis, je trouve cela bien employé et surtout assumé. Dans le deuxième tome l'héroïne passe le plus clair de son temps à poil et Yui ne s'embarrasse pas de raccourcis scénaristiques foireux pour l'expliquer, elle est à poil pour faire plaisir au lecteur, point barre ! Je déconseille l'achat car c'est un peu trop "stylé" pour séduire tout le monde, mais cela reste une lecture agréable pour peu que l'on soit sensible au genre.
Les Contes de l'Ankou
A priori, je suis pas trop demandeur de ce type de recueil "collectif" mais les contes bretons et ceux relatifs à l’Ankou m’ont amené à y jeter un œil discret . . . puis le deuxième ! L’alternance des styles entre Sorel et deux autres auteurs est opportune car elle permet de bien dissocier l’histoire de fond avec celle des contes. Outre Sorel qu’on ne présente plus, ce tome est l’occasion de découvrir un auteur talentueux qu’est Gwendal dont le style se marie bien avec celui de Sorel. Quant à Poua, son graphisme diffère trop des deux autres et n’est pas des plus adéquat pour illustrer ce type de récit. Sinon, tout comme Ro, je trouve ces contes prévisibles, voire basiques, mais non dénués d’intérêt, l’expérience d’Istin dans ce domaine faisant la différence. A lire si l’occasion se présente . . .
Méridionn
Tout comme Guillaume.M, la réputation de l’éditeur a de quoi faire hésiter à l’acquisition de la bd, indépendamment des qualités intrinsèques éventuelles de celle-ci. Réputation qui ne semble pas galvaudée puisque les auteurs cherchent un nouvel éditeur pour publier la suite de cette série ! Ceci dit, c’est tout le mal que je leur souhaite car, avec Meridionn, on se trouve devant un bon premier tome qui est bien plus qu’une simple introduction ! Pourtant, rien de bien novateur du côté de l’histoire ; le mur immense étant déjà vu ailleurs, de même que le principe des classes sociales ou encore du despote qui a pris les rennes du pouvoir. Mais le manque d’originalité du scénario est compensé par un récit rythmé et accrocheur. De plus, les dessins sont sympathiques même s’ils ne sont pas exempts de défauts. En outre, j’ai bien aimé le rendu des planches où les couleurs sont directement appliquées sur les crayonnés partiellement visibles. Effet particulier mais plaisant ! :) Espérons qu’une suite verra le jour (c’est pas trop le style de Soleil, ni celui de Delcourt . . . peut-être aux Humanos ?), sans quoi, ce tome unique perdrait tout son intérêt !
Phenomenum
Alors voilà une série que plus je relis et plus elle avance plus je suis déçu !! Au début l'idée m'avait assez enthousiasmé, j'avais beaucoup apprécié le côté "monsieur tout le monde" du héros qui découvre un pouvoir phénoménal. Le héros était attachant, et n'avait pas trop le profil de superman. Et lorsqu'on commence à parler d'un gigantesque complot, avec les Francs-Maçons, la Révolution etc et une vision du monde ultra-simpliste, pleine de bons sentiments, on finit par se demander si les auteurs ne livrent pas un peu trop leur opinion et n'oublient pas de nuancer un peu. Bref leur histoire de changer le monde me paraît pas très crédible et le plan machiavélique un peu niais... Enfin ses procédures restent sombres, peut être pour éviter de révéler les manques du scénario. En dehors de cette trame, il y a de nombreuses bonnes choses, j'aime bien notamment le futur tel qu'il est imaginé. Les personnages sont attachants et leurs rapports plutôt bien pensés. Le dessin est étrange mais ne m'a pas dérangé, et les décors sont bons. En revanche la voix off est un peu énervante à la longue, surtout le ton qui se veut un peu philosophique mais qui débite parfois des banalités affligeantes juste bien mises en forme... Bref une petite déception pour cette série qui me paraissait prometteuse.
Le Tour de Valse
J’ai un sentiment mitigé après la lecture du "Tour de Valse". Pourtant le sujet "tabou" développé dans ce one shot mérite qu’on s’y attarde. Si le sujet est intéressant, la manière dont Lapière l’a abordé m’a laissé froid, comme si je n’avais pas été porté par ce récit. Sans doute la faute à des personnages soit disant "déterminés" mais au caractère trop lisse et à l’histoire linéaire, convenue et sans grand relief. L’auteur s’attarde trop sur la description du "système" et pas assez sur les relations humaines. J'ai aussi la désagréable impression que tout est convenu d'avance. Petite déception donc mais pas du côté des dessins de Pellejero, fidèle à lui-même ! J’apprécie beaucoup son encrage noir et épais ainsi que le choix des couleurs vives. Petite déception donc mais peut-être en attendais-je plus de cette bd, ayant fortement apprécié "Un peu de fumée bleue" des mêmes auteurs ? Un bon sujet suffit-il à faire une bonne bd ? C’est une autre question . . .
Le Scorpion
Bon je vais pas m'éterniser sur cette série qui a déjà son lot d'avis. C'est une mécanique bien huilée, qui ronronne bien. Les personnages sont stéréotypés, c'est pas original, ça reprend plein d'ingrédients qui marchent à chaque fois (le complot des familles qui dirigent le monde, les templiers...) et au final ça se laisse lire agréablement et ça divertit, que demandez de plus ? Je ne crois pas que les auteurs aient la prétention de faire une série culte, juste un truc divertissant et c'est le cas. Sinon j'ai toujours un peu de mal avec le dessin, entre l'étalon brun et les prises de vue ultra sophistiquées, genre "je me la raconte grave", ça me refroidit un peu tout de même.
Foufi
Foufi est un des premiers personnages bd que j’ai découvert. Ses courtes histoires étaient alors parues dans "JOB", un petit magazine bd (format poche) datant du début des années 80. Ayant mis la main sur une réédition par Point Image, cela m’a donné envie de découvrir ses histoires. :) Le moins qu’on puisse dire est que chaque case fourmille de détails, parfois à peine visible (sauf à la loupe), ce qui n’est pas sans nuire à la lisibilité des planches. Heureusement, le trait est clair et précis ! Je trouve d’ailleurs les dessins proches de ceux de Tabary dans Iznogoud (abstraction faite de l’univers similaire). On y retrouve aussi des jeux de mots fort à la mode à l’époque pour les noms des protagonistes (du style : "le cheik en blanc"). Qu’on se le dise, les aventures de Foufi restent fort gentillettes. Ce petit garçon, toujours plein de bonnes volontés, partage bon nombre de points communs avec Benoît Brisefer de Peyo (gentil, gaffeur et le cœur sur la main). A lire pour les nostalgiques . . . ;)
Yannick Noah (Il était une fois...)
Une Bd qui m'avait relativement marqué à l'époque où je l'avais lue pour la première fois dans le Journal de Mickey : je vivais effectivement en Afrique, j'avais vécu au Cameroun et je jouais également au Tennis. Autant dire que l'histoire de Yannick Noah me parlait directement. En 1984 à la sortie de cette BD, Yannick Noah était l'idole sportive de la France qui gagne, le Zinédine Zidane de l'époque. Le dessin est celui d'André Chéret, plus connu pour sa série Rahan, et on y retrouve le même style. C'est donc un dessin réaliste, avec une petite touche de... naïveté dans les traits des personnages, je dirais. Ca passe plutôt bien puisque le scénario a la même touche justement de naïveté et de jeunesse. Quant à l'histoire, c'est vraiment la biographie de Yannick Noah, sans réelle fioriture, sans s'attarder sur de quelconques détails (pas de romance, pas de reflexion psychologique, etc...). C'est vraiment une BD à la fois hommage et informative pour faire découvrir aux jeunes fans du Tennisman ce qu'a été sa vie, son apprentissage sportif, ses rencontres et ce qui l'a amené à sa belle victoire de 1983. La narration est un peu naïve, plutôt destinée à la jeunesse qu'à un public adulte. Il ne ressort pas grand chose d'autre de cette BD que les informations qu'on peut y apprendre sur la vie de Yannick Noah et un peu sur le monde du Tennis de l'époque. Ca se lit néanmoins plutôt bien, même s'il s'agit tout de même de réserver la lecture à un public plutôt précis de jeunes curieux amateurs de succès sportif et autres fans de Yannick Noah ou nostalgiques de l'époque.
Les Guerriers du Silence
Comme toujours, l'adaptation en BD d'un roman est un exercice très très risqué. La richesse, la variété et la dimension mystique du roman de Bordage ne font rien pour simplifier la tâche, bien au contraire. Eh bien, je trouve que dans ce cas, les auteurs ne s'en sortent pas trop mal. Naturellement, les raccourcis sont nombreux et les lecteurs qui n'ont pas eu le plaisir de dévorer le roman risquent parfois de peiner à suivre l'intrigue mais je trouve que l'esprit de l'œuvre est préservé et que l'ensemble est fidèle au modèle. Je suis plus réservé sur le dessin que je trouve un peu simple, voire hâtif. Je préfère quand c'est plus fouillé, plus précis. Mais bon, franchement, vu le challenge que c'était, je trouve que c'est une réussite. Je suis curieux de voir comment cela va évoluer sachant que l'histoire se complexifie très rapidement... Wait and see... Comme vous le voyez, je partage entièrement l'avis du posteur : je ne l'aurais pas mieux exprimé.