Les derniers avis (48382 avis)

Par LVK
Note: 3/5
Couverture de la série Golden Cup
Golden Cup

Oui c'est pas mal, c'est à lire. Bon, les dessins sont jolis et les couleurs chaudes. Le scénario par contre fait très cliché. Des scènes de déjà-vu d'une page à l'autre. C'est à lire, mais c'est cliché.

09/05/2005 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série L'Orchidée Noire (Black Orchid)
L'Orchidée Noire (Black Orchid)

Note approximative : 2,5/5 J'adore les scénarios de Neil Gaiman (Sandman) et j'aime l'esthétisme de Dave McKean; il y avait donc de bonnes chances que j'apprécie cette BD. Et pourtant non, pas vraiment... Pour commencer, le dessin de Dave McKean ne m'a pas vraiment charmé ici. Contrairement à son travail pour l'Asile d'Arkham, je n'ai pas été ébloui par telle ou telle planche particulièrement jolie, et ce que je reproche à ce style de dessin m'a encore plus sauté aux yeux ici : des visages flous ou dans l'ombre empêchant de s'attacher aux personnages, une narration graphique délaissée au profit d'un esthétisme auquel je n'ai pas accroché... En outre, alors que Dave McKean est capable d'une originalité superbe, le dessin ici est réaliste et sans réelle innovation visuelle, rendu en plus de cela assez terne par un choix chromatique très restreint (gris, vert, violet). Quant au scénario, je n'ai pas du tout accroché au début car la narration y est confuse, composée des pensées d'une héroïne amnésique, de flash-backs, de visions dont on ne sait si elles sont réelles ou imaginaires, passées ou présentes, etc... Et tout comme l'héroïne elle-même qui n'a pas de mémoire à elle, on ne sait pas vraiment qui elle est et quelle histoire on suit. C'est un peu l'objectif du récit d'ailleurs de découvrir qui est Black Orchid, du moins cette Black Orchid là, mais la chose est racontée de telle manière que plutôt que d'être curieux et de vouloir suivre l'enquête, je ne me suis pas du tout attaché au personnage et je n'ai retenu qu'une seule chose : la confusion du récit. Et de même que je ne me suis pas attaché à Black Orchid et à sa petite soeur (trop distantes, trop amnésiques, trop lunatiques...), j'ai même été jusqu'à détester le personnage de l'ex-mari de l'originale de Black Orchid (qui est haineux, macho, con et psychopathe) que j'aurais vraiment voulu voir disparaître rapidement mais qui perdure jusqu'à la fin du récit. Le récit devient linéaire au fil des pages et je dois admettre avoir assez apprécié la façon dont il s'inscrit dans la continuité de l'univers DC Comics (avec la rencontre de Swamp Thing, Lex Luthor, Poison Ivy, Batman, etc...). J'ai notamment apprécié le court passage dans l'Asile d'Arkham. Mais pour le reste, jusqu'à la fin, le récit m'aura laissé indifférent et son final, malgré sa non-violence originale, ne m'a vraiment pas laissé l'impression d'avoir lu une œuvre passionnante. Alors graphiquement ce n'est pas mauvais, le scénario n'est pas mauvais non plus, mais il n'y a rien de bien indispensable dans ce récit à mon avis.

09/05/2005 (modifier)
Couverture de la série Suprême
Suprême

Ce pavé peut paraître fort déconcertant abordé au premier degré. Je répète ce qui est dit dans l'avis précédent, Suprême est effectivement une anthologie. Une anthologie du comic de super-héros, des années 20 aux années 90. C'est un formidable travail qui a été fait par l'auteur pour retranscrire les différents styles tant narratifs que thématiques relatifs aux différentes périodes. Les courants graphiques aussi ont étés respectés, les différents dessinateurs réalisent selon les histoires des planches correspondant aux époques, les pages reprenant les années des origines sont volontairement jaunies et le découpage et la mise en case sont d'un classicisme extrême. Le personnage principal, Suprême, est un super-héros d'origine humaine, mais il est quasiment divin. Il résiste à l'épreuve du temps contrairement à la plupart des personnages de comics qu'il a côtoyé, que ce soit des alliés ou des ennemis, tous ont étés des victimes de cette industrie selon les modes. Suprême vit donc cette histoire en 97 mais selon ses souvenirs on se retrouve dans son passé plus ou moins reculé, avec dessins vieillot et dialogues consternants de niaiserie. C'est assez déroutant... Il est vrai que le travail effectué est colossal, que les références culturelles générales sont légions (et pas seulement celles liées aux comics) et que d'une manière générale cette œuvre est d'une grande richesse. Cependant, j'ai quelques réserves. Il est clair qu'avec Suprême, Alan Moore vise un public fort restreint, j'irais même jusqu'à dire qu'il a réalisé Suprême pour son plaisir personnel, comme une étude sur un certain courant, on sent bien sûr l'ironie et l'inventivité coutumière de l'auteur, mais ce qu'il ressort en premier lieu de cette lecture, c'est un hommage. Un vrai hommage aux comics et particulièrement à l'âge d'or, sans oublier de fustiger les années improductives d'un point de vue imaginatif que sont les 70's pour le comic. (D'ailleurs pendant ces années là, Suprême était absent du paysage de cette industrie vu qu'il était en mission cosmique.) Tout ça pour bien préciser que Suprême est un vrai contre-pied à une œuvre du type de Watchmen, et en aucun cas une continuité. La fin de l'album ne m'a pas plu du tout mais avec un tel personnage, qui est à la fois : l'âme, le héros et "l'histoire" à lui tout seul... avec un tel personnage, si froid et "inintéressant", j'imagine qu'il ne pouvait en être autrement. Mon avis est donc mitigé, c'est très bien fait certes, mais il n'est pas évident de se sentir touché par une telle histoire. Dernier point, je ne pense pas que cet album se relise une fois refermé, tant sa digestion semble laborieuse.

09/05/2005 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Batman - Arkham Asylum (L'asile d'Arkham)
Batman - Arkham Asylum (L'asile d'Arkham)

Pour commencer, je dirais ATTENTION, cette BD est à réserver à un type de lecteurs particuliers : ceux qui non seulement apprécient l'esthétisme de Dave Mc Kean mais qui également connaissent bien voire très bien l'univers de Batman. Concernant Dave Mc Kean, je craignais d'avoir du mal à apprécier une BD entière faite par lui. Car autant je trouve les couvertures de Sandman esthétiquement belles, autant je voyais mal un récit séquentiel et linéaire pouvoir prendre forme avec un tel style. Et pourtant, j'ai bien, voire beaucoup aimé cet album visuellement parlant. Bon, la plupart des visages sont souvent dans l'ombre ou masqués empêchant une lecture que je qualifierais de "claire et simplifiée" de la BD, mais la narration visuelle est tout à fait lisible, permettant une lecture aisée. Et même avec cette contrainte de la narration, Dave Mc Kean a su faire ressortir son esthétisme si particulier. Je trouve qu'une majorité des planches de cet album sont très belles voire vraiment prenantes graphiquement parlant et surtout parfaites pour un tel scénario. L'histoire, justement, est assez rapidement résumée : Batman est "invité" à se rendre dans l'asile d'Arkham qui est aux mains de ses pensionnaires, aussi fous qu'ennemis de Batman. On peut s'en douter, la chauve-souris va rencontrer successivement la quasi totalité de ses vieux ennemis mais non pas pour les combattre, plus... comme une rencontre, une redécouverte... Et c'est en cela qu'il faut vraiment bien connaître l'univers de Batman car dans cette foule de personnages rencontrés, la quasi totalité n'est tout simplement pas présenté ni par son nom ni par quoi que ce soit et il faut vraiment savoir qui Batman a en face de lui pour bien apprécier la rencontre, les dialogues ou les actions qui s'en suivent. Et moi-même qui aie quand même lu quelques Batman, il y a 1 ou 2 personnages que je n'ai pas su reconnaître et qui sont donc tout autant de moments de lectures tombés à plat pour moi. Par ces rencontres et par cette présentation de l'asile d'Arkham, de son créateur, de ses patients, c'est bien sûr une réflexion sur la folie qui est faite, folies des psychopathes emprisonnés, mais aussi de leurs médecins traitants et bien sûr la folie même de Batman qui une fois de plus se demande si sa place n'est pas entre les murs d'Arkham. Une histoire toute en ambiance, qui tient dans ses personnages et dans leur traitement visuel et psychologique. J'ai apprécié la force de cette œuvre même si je ne la conseillerais pas à tous et même si le scénario n'est pas vraiment exceptionnel.

09/05/2005 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Elektra (Delcourt)
Elektra (Delcourt)

Je ne connaissais rien du personnage d'Elektra quand j'ai acheté cette BD et, malgré un bref historique du passé et des souvenirs de cette héroïne en début d'album, je ne suis pas sûr que celle-ci soit le meilleur moyen de découvrir le personnage. Le dessin est très intéressant. Oscillant entre de nombreux styles et changeant d'aspect visuel quasiment à chaque case (en cela, il m'a fait penser au dessin "multiple" de Lola Cordova), il insiste plus sur l'esthétisme que sur la lisibilité. Certaines planches sont très belles (dont une qui me rappelle particulièrement un tableau de Klimt) mais tout n'est pas vraiment pour me plaire. Et puis je trouve ça assez agaçant de voir les visages et physiques des personnages être parfois bien différents (ou tout simplement flous ou masqués) d'une case à l'autre comme si le dessinateur n'était pas capable de représenter deux fois un même personnage de manière identique. Malgré cela, j'ai un ressenti de beauté vis-à-vis de cette BD et je ne crache donc pas sur son esthétisme. Par contre, j'ai moins accroché à l'histoire et surtout à la narration. Ca commence de manière bien compliquée, avec une Elektra amnésique qui fouille ses souvenirs pour se resituer dans le présent et dans la réalité. On zappe donc de flash-backs en visions fugaces et autres ellipses narratives. Pas facile à suivre surtout quand on découvre le personnage pour la première fois. Au fil des chapitres, le scénario devient plus linéaire et moins complexe mais je n'ai pas réussi à accrocher à l'histoire. Le personnage d'Elektra est super distant; elle fait office de personnage de second rôle derrière l'agent Garrett. Quant à ce dernier, outre un physique difficile à apprécier (super moumoute !), il oscille entre le purement détestable et le bêtement servile, empêchant une fois de plus de s'attacher au personnage en ce qui me concerne. Le scénario, si on le résume en mots simples, n'est pas mauvais et pourrait bien se lire, mais la narration et les personnages sont traités de telle manière que je n'ai pas réussi à plonger dedans et encore moins à apprécier. Reste donc un album dense, au dessin intéressant et esthétique, qui pourrait sans doute plaire aux fans d'Elektra et de Miller, mais qui ne m'a pas vraiment enthousiasmé.

09/05/2005 (modifier)
Par Pierig
Note: 3/5
Couverture de la série Gully
Gully

Effectivement, il s’agit là d’une série bien sympathique qui évolue dans un univers médiéval similaire à celui de Johan et Pirlouit. Le récit se laisse suivre avec amusement et un brin de nostalgie (un peu comme avec Hugo) . . . Avec cette série, Dodier montre aussi qu’il est un auteur de talent ne se contentant pas d’évoluer dans un carcan graphique étriqué. En effet, il troque le style réaliste de Jérome K. Jérome pour un dessin plus orienté franco-belge ! Je trouve d’ailleurs que la tête de Gully a des faux airs de Gaston (sans doute son côté mélancolique de l’un qui se confond dans la paresse de l’autre, abstraction faite du gros pif !). :)

09/05/2005 (modifier)
Par Pierig
Note: 3/5
Couverture de la série La douane
La douane

Ce Patte de Mouche possède bon nombre de points communs avec "La bête à cinq doigts" du même auteur : histoire muette plutôt macabre développée sous forme d'une case par page dans un style "carte à gratter". De plus, le final est lourd de sens et fait même froid dans le dos. Bel exercice de style mais la rapidité de lecture et le côté malsain dégagé par ce récit ne m’encouragent cependant pas à conseiller son acquisition.

09/05/2005 (modifier)
Couverture de la série Punisher (Ennis/Dillon)
Punisher (Ennis/Dillon)

Une série d'assez bonne facture. Ennis est un des meilleurs scénaristes du comic mainstream du moment. Il est en osmose avec Dillon le dessinateur, les deux compères ayant déja travaillés de concert sur Preacher, qui est juste une des meilleures série de la ligne DC Vertigo. Hormis pour les trois premiers tomes qui forment une histoire complète, la plupart des suivants sont en une histoire par tome, ou parfois plusieurs histoires par tome. Les trois premiers sont très bons, le Punisher fête son retour et en profite pour tordre le cou à certains clichés qui lui collent à la peau. Cela ne manque pas d'ironie, Ennis reste fidèle à son style. Les deux tomes suivants sont un peu creux, dans le cinquième Dillon fait aussi office de scénariste. Ensuite la série reprend à un rythme satisfaisant, quelquefois d'autres dessinateurs remplacent Dillon mais il n'y a pas de changement de style majeur. A propos des dessins, Dillon a un style plaisant, c'est dynamique à souhait et les visages et les expressions sont très biens rendus. Une série donc plutôt réussie sur son ensemble, et, avec un personnage pareil et la controverse qu'il trimballe, ce n'était pourtant pas gagné. A noter que dans la série pas mal de célébrités de l'écurie Marvel font leurs apparitions : DD, Wolwerine ou encore Spider-Man... En tout cas la série dans son ensemble est assez fidèle à l'esprit du Punisher, fans du "Justicier" ou autres "Vigilante" c'est dans le genre, vous pouvez tenter une lecture.

09/05/2005 (modifier)
Par Alix
Note: 3/5
Couverture de la série Apocalypse selon Lola (Lola Cordova)
Apocalypse selon Lola (Lola Cordova)

Une sacrée claque graphique! Pour moi Lola Cordova est avant tout un bien bel objet (je parle de la BD, pas de son héroïne !). Les puristes trouveront sans doute le dessin trop numérisé, mais bon sang quel style ! Le découpage est très original. Le style graphique, mi-moderne, mi-70s, est de très bon goût (à ce titre les couvertures des bouquins sur Lola que l’on découvre au fur et à mesure de notre lecture sont magnifiques dans le genre « vieux comics américains »). Enfin, la narration est exemplaire, trimballant le lecteur dans le passé et le futur sans jamais rendre la lecture difficile. Par contre j’accroche un peu moins au scénario. Oh il n’est pas mauvais, loin de la, il est très bien écrit, et j’ai bien aimé la fin. Mais disons qu’il n’est pas franchement original (des aliens veulent détruire la Terre, Lola veut la sauver et a le feu au cul), et qu’on n’en garde pas forcément grand-chose après lecture. C’est plus un « bon gros délire » qu’un vrai scénar SF qui fait voyager et réfléchir. L’élément moteur de l’histoire est donc le côté trash, la drogue, et surtout le sexe. Bon, loin de moi l’idée de vouloir me la jouer « sage et pudique », les aventures sexuelles de Lola ne me dérangent pas du tout, mais je ne peux pas dire qu’elles me passionnent non plus. Si le tout avait été intégré à un super scénario, je dis pas, mais là j’ai un peu l’impression de lire une BD de cul avec un background SF. Bon alors attention, j’ai quand même aimé. L’histoire se lit bien, et puis surtout bon sang quelle claque graphique ! Quelle originalité et fraîcheur dans une industrie où tellement de BDs se ressemblent graphiquement… Rien que pour ça, je ne regrette absolument pas mon achat. Et puis qui sait, Arthur Qwak parle déjà de développer son histoire sur plusieurs tomes, ce premier opus est peut-être une simple introduction à une future grande série. (Ma note est un bon 3/5, presque un 4/5)

09/05/2005 (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5
Couverture de la série À l'ombre des étoiles
À l'ombre des étoiles

Cet album est l'un des meilleurs de la collection "Petits meurtres". Elle nous montre trois récits nerveux, au carrefour du policier, de l'humour grinçant, du fantastique et du poétique, qui s'entremêlent de façon parfois artificielle. Jürg se montre ici assez inspiré graphiquement, son dessin noir et blanc ayant gagné en épaisseur et en maîtrise par rapport à ses albums précédents. L'ensemble, même s'il n'est pas inoubliable, se lit sans déplaisir.

09/05/2005 (modifier)