Il est certain qu'une femme comme la mienne ou comme Altaïr ci-dessous a toutes les chances de bondir et de détester cette série car l'héroïne, Aoi, y est l'exemple typique et presque caricatural de la femme soumise, docile, implorante, bonne cuisinière, bonne femme au foyer, etc... la femme idéale Japonaise archaïque et typique, quoi. Elle est parfois tellement soumise que cela prête à rire, et d'ailleurs j'en suis à me demander si ce n'est pas voulu...
Mais revenons-en au manga lui-même.
Le dessin est tout à fait correct et sympa, j'aime bien même s'il n'y a rien de spécial à en dire.
Et l'histoire commence de manière toute simple avec une jolie fille, Aoi, qui débarque de sa campagne pour annoncer à un gentil garçon, Kaoru, qu'elle l'aime depuis son enfance, qu'elle veut l'épouser et qu'elle fera tout pour lui plaire : le fantasme total pour un jeune puceau comme Kaoru, donc, et pour nombre de lecteurs mâles, je parie aussi d'ailleurs. ;)
Ca a l'air caricatural comme scénario, ça a même l'air un peu con et c'est cela que j'ai ressenti en début de lecture.
Mais finalement, happé par une lecture facile et agréable, je suis assez vite entré dans l'histoire. Le fait que Kaoru soit un gentil garçon compense la docilité maladive d'Aoi : après tout, s'il est gentil avec elle, cela peut compenser un peu le fait qu'elle soit HYPER-gentille avec lui. Et ensuite, l'histoire se complexifie juste ce qu'il faut au niveau des historiques de nos deux héros et de leur entourage, au niveau de la relation entre eux, de ce qui leur arrive, etc... Bref, la naïveté est toujours présente mais quelques thématiques intéressantes s'y ajoutent pour un peu plus de profondeur.
Et surtout il y a une part d'humour et un scénario que j'ai trouvé bien agréable à suivre et à lire.
Une part d'humour, une dose de romantisme, un zeste d'érotisme, voilà qui donne une lecture plaisante même si lire une histoire avec une jolie fille aussi docile, c'est presque une lecture honteuse qu'il faut que je cache à ma femme ! ;)
Voici le deuxième album de Jousselin que je lis.
Comme le souligne ThePatrick, cet album est composé de deux récits centrés sur l’imaginaire. La première histoire, où le rêve se mélange intimement à une part d’aliénation, m’a beaucoup plue. Quand à la deuxième, elle est trop convenue que pour me toucher vraiment. L’ensemble reste toutefois fort agréable pour celui que l’onirisme n’indiffère pas !
A découvrir, effectivement . . . :)
Récemment, il n’y a pas très longtemps, il m’a été donné l’occasion de lire cet album. Le dessin de Bast, rudimentaire (voire simplissime), n’a l’air de rien comme ça mais est très efficace. Les planches sont assez dépouillées, montrant presque continuellement la même scène du petit gardien vissé dans sa tour.
Matyo use de running gags sans donner l’impression de lassitude (un peu comme avec Kid Paddle), même si force est de reconnaître que le meilleur côtoie le moins bon. J’ai particulièrement apprécié les répliques de la petite souris qui tient compagnie au gardien de la tour. A lire ! ;)
Voici une petite bd à laquelle il est difficile de rester indifférent. En effet, le thème abordé, traité très sobrement, ne pouvait que m’interpeller. De plus, il se dégage de cet album beaucoup d’émotion. Toutefois, si j’ai été sensible au sujet traité ainsi qu’à la narration (alternant les flash backs), le passé de la fille m’a moins intéressé. Enfin, j'ai trouvé le final presque aussi fort que "la vie comme elle vient" de Trondheim.
Histoire particulière en effet que celle de ce Patte de Mouche qui est purement descriptive et où il se passe peu de choses. Le dessin renforce cette impression avec des personnages figés dans les décors. Mais la fin cynique est plutôt inattendue . . . à essayer !
Petite bd muette se penchant sur le destin d’un homme venant de se faire larguer par sa compagne, "Fiesta!" se lit non sans intérêt. Les enchaînements sont fluides pour aboutir à une image allégorique et antinomique sur l’amour perdu. De plus, le trait de Jousselin me plaît beaucoup. Petit bémol, cette bd est vite lue, petit format et pages peu nombreuses obligent.
J'avais entendu et lu beaucoup de bien à propos de cette BD. Et c'est vrai qu'elle est pas mal. Sans plus, juste pas mal. Le personnage de Lincoln, râleur impénitent et perpétuel, n'est pas vraiment original, mais il a le mérite d'être drôle. Ce sont surtout les dialogues qui font le sel de la série, même si certaines situations sont assez sympathiques. J'ai par exemple bien aimé la passe d'armes des dialogues entre Lincoln et qui vous savez (non, pas Voldemort !) dans le tome 2. Le dessin, sans être du niveau de celui de l'auteur de Kochka, par exemple, est assez plaisant, représentatif d'un "nouvelle-nouvelle" BD, qui avantage l'efficacité du mouvement au détriment d'un réalisme accru.
Lincoln est une croisière de plaisance, pas de luxe.
Une BD qui m'a fortement marquée quand j'étais enfant.
Ce n'était pas tant le message sur le sida qui m'avait marqué, mais surtout l'histoire. Elle est d'une tristesse! Et montre tellement bien le monde tel que nous le connaissons (c'est normal puisque c'est Derib).
Je l'ai relue il y a peu de temps, et je dois avouer que mes impressions de lecture sont plus mitigées. Certes l'histoire est toujours aussi triste, mais les imperfections du déroulement de l'histoire sont plus criantes. De plus, tout paraît "artificiel", peu naturel.
Par contre, le message sur le sida m'a plus marqué. De même, "Jo" est un peu le reflet de la société française du début des années 90: le vocabulaire, les vêtements... Très intéressant.
Bref, une BD qui n'est pas de très grande qualité, mais intéressante pour certains aspects.
Prenez un zeste de Zorro, un zeste de "la tulipe noire (pour l'incipit et la balafre), le tout servi par un dessin assez proche de "Lady oscar" et vous obtenez "la rose écarlate". C'est un manga sous la forme agréable d'un album cartonné et en couleur de 48 pages! (le fameux 48 CC de JC Menu) Même si le scénario ne brille pas par son originalité (un héros masqué, une vengeance), j'ai été agréablement surpris par la lecture : une héroïne attachante, un dessin net (malgré les grimaces assez disgracieuses voire exagérées que l'on retrouve ici, comme dans les mangas), des couleurs à l'ordinateur (mais qui ne desservent pas le dessin). Avouons aussi, que l'histoire est plutôt tournée vers un côté "fleur bleue" mais il ne faut pas s'arrêter à cela. Patricia Lyfoung signe là (pour son premier album, je crois ?) une bd de qualité qui conserve un mystère ( lisez la première page) Je le conseille donc sans réserve aux amateurs de capes et d'épées.
Hausman n'a pas son pareil pour dessiner le monde animal et la nature. Il a vraiment un style et une touche qui se repèrent aussitôt tant dans le trait que dans la colorisation. Ces gags sont donc jolis à regarder.
Mais est-ce qu'ils sont drôles ? Relativement oui, d'autant plus que ce sont de bons humoristes de Fluide Glacial qui ont écrit les scénarios de ces scénettes à l'érotisme très gentillet et à la chute toute aussi gentille la plupart du temps.
Rien de vraiment décapant mais juste des petites planches illustrées qui font naître le sourire ou le petit rire.
Sympathique et joli à regarder, sans casser des briques. Cet album est cependant un peu trop vite lu pour que j'en conseille vraiment l'achat.
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Bleu indigo - Ai yori aoshi
Il est certain qu'une femme comme la mienne ou comme Altaïr ci-dessous a toutes les chances de bondir et de détester cette série car l'héroïne, Aoi, y est l'exemple typique et presque caricatural de la femme soumise, docile, implorante, bonne cuisinière, bonne femme au foyer, etc... la femme idéale Japonaise archaïque et typique, quoi. Elle est parfois tellement soumise que cela prête à rire, et d'ailleurs j'en suis à me demander si ce n'est pas voulu... Mais revenons-en au manga lui-même. Le dessin est tout à fait correct et sympa, j'aime bien même s'il n'y a rien de spécial à en dire. Et l'histoire commence de manière toute simple avec une jolie fille, Aoi, qui débarque de sa campagne pour annoncer à un gentil garçon, Kaoru, qu'elle l'aime depuis son enfance, qu'elle veut l'épouser et qu'elle fera tout pour lui plaire : le fantasme total pour un jeune puceau comme Kaoru, donc, et pour nombre de lecteurs mâles, je parie aussi d'ailleurs. ;) Ca a l'air caricatural comme scénario, ça a même l'air un peu con et c'est cela que j'ai ressenti en début de lecture. Mais finalement, happé par une lecture facile et agréable, je suis assez vite entré dans l'histoire. Le fait que Kaoru soit un gentil garçon compense la docilité maladive d'Aoi : après tout, s'il est gentil avec elle, cela peut compenser un peu le fait qu'elle soit HYPER-gentille avec lui. Et ensuite, l'histoire se complexifie juste ce qu'il faut au niveau des historiques de nos deux héros et de leur entourage, au niveau de la relation entre eux, de ce qui leur arrive, etc... Bref, la naïveté est toujours présente mais quelques thématiques intéressantes s'y ajoutent pour un peu plus de profondeur. Et surtout il y a une part d'humour et un scénario que j'ai trouvé bien agréable à suivre et à lire. Une part d'humour, une dose de romantisme, un zeste d'érotisme, voilà qui donne une lecture plaisante même si lire une histoire avec une jolie fille aussi docile, c'est presque une lecture honteuse qu'il faut que je cache à ma femme ! ;)
Insomnies
Voici le deuxième album de Jousselin que je lis. Comme le souligne ThePatrick, cet album est composé de deux récits centrés sur l’imaginaire. La première histoire, où le rêve se mélange intimement à une part d’aliénation, m’a beaucoup plue. Quand à la deuxième, elle est trop convenue que pour me toucher vraiment. L’ensemble reste toutefois fort agréable pour celui que l’onirisme n’indiffère pas ! A découvrir, effectivement . . . :)
Le Gardien de la tour
Récemment, il n’y a pas très longtemps, il m’a été donné l’occasion de lire cet album. Le dessin de Bast, rudimentaire (voire simplissime), n’a l’air de rien comme ça mais est très efficace. Les planches sont assez dépouillées, montrant presque continuellement la même scène du petit gardien vissé dans sa tour. Matyo use de running gags sans donner l’impression de lassitude (un peu comme avec Kid Paddle), même si force est de reconnaître que le meilleur côtoie le moins bon. J’ai particulièrement apprécié les répliques de la petite souris qui tient compagnie au gardien de la tour. A lire ! ;)
K une jolie comète
Voici une petite bd à laquelle il est difficile de rester indifférent. En effet, le thème abordé, traité très sobrement, ne pouvait que m’interpeller. De plus, il se dégage de cet album beaucoup d’émotion. Toutefois, si j’ai été sensible au sujet traité ainsi qu’à la narration (alternant les flash backs), le passé de la fille m’a moins intéressé. Enfin, j'ai trouvé le final presque aussi fort que "la vie comme elle vient" de Trondheim.
Crevaison
Histoire particulière en effet que celle de ce Patte de Mouche qui est purement descriptive et où il se passe peu de choses. Le dessin renforce cette impression avec des personnages figés dans les décors. Mais la fin cynique est plutôt inattendue . . . à essayer !
Fiesta
Petite bd muette se penchant sur le destin d’un homme venant de se faire larguer par sa compagne, "Fiesta!" se lit non sans intérêt. Les enchaînements sont fluides pour aboutir à une image allégorique et antinomique sur l’amour perdu. De plus, le trait de Jousselin me plaît beaucoup. Petit bémol, cette bd est vite lue, petit format et pages peu nombreuses obligent.
Lincoln
J'avais entendu et lu beaucoup de bien à propos de cette BD. Et c'est vrai qu'elle est pas mal. Sans plus, juste pas mal. Le personnage de Lincoln, râleur impénitent et perpétuel, n'est pas vraiment original, mais il a le mérite d'être drôle. Ce sont surtout les dialogues qui font le sel de la série, même si certaines situations sont assez sympathiques. J'ai par exemple bien aimé la passe d'armes des dialogues entre Lincoln et qui vous savez (non, pas Voldemort !) dans le tome 2. Le dessin, sans être du niveau de celui de l'auteur de Kochka, par exemple, est assez plaisant, représentatif d'un "nouvelle-nouvelle" BD, qui avantage l'efficacité du mouvement au détriment d'un réalisme accru. Lincoln est une croisière de plaisance, pas de luxe.
Jo
Une BD qui m'a fortement marquée quand j'étais enfant. Ce n'était pas tant le message sur le sida qui m'avait marqué, mais surtout l'histoire. Elle est d'une tristesse! Et montre tellement bien le monde tel que nous le connaissons (c'est normal puisque c'est Derib). Je l'ai relue il y a peu de temps, et je dois avouer que mes impressions de lecture sont plus mitigées. Certes l'histoire est toujours aussi triste, mais les imperfections du déroulement de l'histoire sont plus criantes. De plus, tout paraît "artificiel", peu naturel. Par contre, le message sur le sida m'a plus marqué. De même, "Jo" est un peu le reflet de la société française du début des années 90: le vocabulaire, les vêtements... Très intéressant. Bref, une BD qui n'est pas de très grande qualité, mais intéressante pour certains aspects.
La Rose écarlate
Prenez un zeste de Zorro, un zeste de "la tulipe noire (pour l'incipit et la balafre), le tout servi par un dessin assez proche de "Lady oscar" et vous obtenez "la rose écarlate". C'est un manga sous la forme agréable d'un album cartonné et en couleur de 48 pages! (le fameux 48 CC de JC Menu) Même si le scénario ne brille pas par son originalité (un héros masqué, une vengeance), j'ai été agréablement surpris par la lecture : une héroïne attachante, un dessin net (malgré les grimaces assez disgracieuses voire exagérées que l'on retrouve ici, comme dans les mangas), des couleurs à l'ordinateur (mais qui ne desservent pas le dessin). Avouons aussi, que l'histoire est plutôt tournée vers un côté "fleur bleue" mais il ne faut pas s'arrêter à cela. Patricia Lyfoung signe là (pour son premier album, je crois ?) une bd de qualité qui conserve un mystère ( lisez la première page) Je le conseille donc sans réserve aux amateurs de capes et d'épées.
Allez coucher, sales bêtes !
Hausman n'a pas son pareil pour dessiner le monde animal et la nature. Il a vraiment un style et une touche qui se repèrent aussitôt tant dans le trait que dans la colorisation. Ces gags sont donc jolis à regarder. Mais est-ce qu'ils sont drôles ? Relativement oui, d'autant plus que ce sont de bons humoristes de Fluide Glacial qui ont écrit les scénarios de ces scénettes à l'érotisme très gentillet et à la chute toute aussi gentille la plupart du temps. Rien de vraiment décapant mais juste des petites planches illustrées qui font naître le sourire ou le petit rire. Sympathique et joli à regarder, sans casser des briques. Cet album est cependant un peu trop vite lu pour que j'en conseille vraiment l'achat.