Les derniers avis (47935 avis)

Par ArzaK
Note: 3/5
Couverture de la série Nemrod
Nemrod

Ni la couverture, pas très belle, ni le nom de Latil (grand spécialiste des séries arrêtée au tome 1) n’étaient très excitants. Pourtant, je me suis envoyé ce premier tome sans problème. C’est une histoire de loup-garou plutôt conventionnelle mais dont les éléments s’enchaînent plutôt bien. Le dessin passe, malgré un maniérisme un peu surfait. Difficile pour l’instant de conseiller l’achat de ce qui n’est résolument que de la série B. Il y a dans ce genre de produit un manque d’ambition certain. Difficile aussi de nier que cela reste de la bd de qualité honnête (ce qui n’est pas toujours le cas au pays de monsieur Soleil). Pour l’audace, on repassera…

28/05/2006 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Renaissance
Renaissance

Note approximative : 2.5/5 Je n'ai pas vu le film mais il me semble bien que cet album n'est autre que ce qu'on appelle vulgairement "la BD du film". Elle en a en tout cas les défauts qui font qu'il est quasiment impossible de transposer correctement un film en en extrayant uniquement quelques images et en les accompagnant de bulles : l'adaptation est indispensable. Cela ne donne pas pour autant une BD vraiment mauvaise mais elle pêche à plusieurs moments. Le traitement de cette BD comme du film est assez novateur. Décors digitalisés, personnages tout en ombres issus de captures d'images de vrais acteurs, le tout dans une ambiance visuelle très noire. Mais c'est là le premier défaut du passage du film à la BD : les personnages, sans recours à leur animation et à leur voix pour les reconnaitre, sont très difficiles à distinguer. Qui est qui ? C'est d'autant plus dur à s'y retrouver que beaucoup de personnages se ressemblent. Ca gâche vraiment la compréhension de l'histoire à mes yeux. Dommage, car à part ce défaut majeur, le choix des images récupérées du film et la mise en page narrative sont plutôt réussis. Quant au scénario, il puise à la source des films noirs et de quelques classiques de la SF d'anticipation. La méga-corporation pourrie qui veut régenter l'humanité et utilise une armée privée ultra-équipée pour masquer ses magouilles et récupérer des secrets scientifiques inavouables, on en voit dans grand nombre de BDs ou nouvelles de SF. Le flic intègre qui outrepasse un peu la loi pour percer ce mystère, aidé pour cela de la jolie soeur de la kidnappée, c'est idem : on a déjà vu des dizaines de fois. Mais le tout reste sympathique à suivre, si ce n'était ces grosses difficultés de compréhension dues au dessin difficilement déchiffrable sans animation et quelques sauts narratifs pas toujours évidents à suivre. C'est confus tout ça. Et quelques textes de narration arrange à peine le tout, allourdissant au contraire la fluidité du récit car ils sont la plupart du tout relativement inutiles. Quelques originalités graphiques et une tentative d'adaptation en BD louable dans l'effort de mise en page, mais trop de confusion et une histoire un peu trop cliché pour vraiment captiver.

28/05/2006 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Les Lamentations de l'agneau
Les Lamentations de l'agneau

Ce manga est une revisite du thème des vampires sans parler vraiment de vampires tels qu'on les entend au sens romanesque du terme. Il s'agit en réalité d'une maladie génétique rare que contractent les membres d'une famille et qui, par ce qui semble être une carence de leur propre sang associé à une maladie mentale, leur donne des soifs de sang et leur fait perdre parfois la raison pour devenir agressif et s'en prendre aux gens ou aux animaux. L'idée de base n'est pas mauvaise car elle nous permet de suivre les affres psychologiques et sociaux d'un jeune homme qui se découvre atteint de cette maladie êt qui rencontre en même temps sa soeur qu'il n'a quasiment jamais connue et qui vit avec cette maladie depuis sa naissance. Ici, pas de vampires classes qui surgissent dans la nuit, pas de fantastique, juste la vie avec une maladie spéciale car elle risque à tout moment de vous transformer non pas vraiment en monstre sanguinaire mais plus en psychopathe incontrolable. Le dessin est bon et plein d'une âme assez mystérieuse et envoutante. Ca me plait. Par contre, force m'est d'avouer que je me suis plutôt ennuyé au fil des tomes de cette série. Car on suit les tourments psychologiques du héros, de sa soeur, de leur entourage. Ce sont des amours torturés, des relations familiales torturées, des vies torturées, des... Bref, c'est beaucoup de parlotte, beaucoup de ressentis et de souvenirs, mais il ne se passe vraiment pas grand chose. Je ne suis pas particulièrement amateur de BDs d'action bourrine, mais là c'est tellement l'inverse que franchement je m'y suis ennuyé. Il ne se passe quasiment rien de tomes en tomes. A réserver aux amateurs de psychologies tourmentées.

28/05/2006 (modifier)
Par Alix
Note: 3/5
Couverture de la série D.R. & Quinch
D.R. & Quinch

Cette BD est très différente de ce que j’avais lu jusqu’à présent chez cet auteur. Plutôt qu’une histoire complexe, profonde et romancée, Alan Moore nous sert un bon gros délire bien débile sur fond de SF. C’est con, c’est méchant, et ça m’a finalement bien fait rire par moment. Reste que le niveau ne vole pas bien haut, et que je comprendrais tout à fait que certains d’entre vous trouvent ça trop crétin. J’aurais moi-même sans doute encore plus apprécié cette histoire si je l’avais lue quand j’étais ado. Une curiosité, à découvrir si vous êtes fan de l’auteur, ou si vous aimez l’humour trash.

28/05/2006 (modifier)
Par ArzaK
Note: 3/5
Couverture de la série Les Petits Ruisseaux
Les Petits Ruisseaux

Personnellement, je ne rate jamais un rendez-vous avec ce très cher Rabaté. Et la lecture de cet album a été à la hauteur de mon envie. Même si…je dois dire… Le Rabaté de cet album, très humaniste et confiant en la belle humanité façon « tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil », me passionne moins que le Rabaté cynique d’ Un Ver dans le Fruit ou de Les pieds dedans… Très bel album quand même, léger et pétillant, plein d’humour et de second degré. Un bon album, à défaut d’être un grand album.

28/05/2006 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Lucille
Lucille

Avec tous les avis positifs que j'avais lus et entendus sur cette BD, j'en attendais peut-être un peu trop. Au final, ce fut une lecture pas désagréable pour moi mais pas le genre d'histoire que j'affectionne. La présentation des planches de cet album est original. L'absence de cases et les textes narratifs assez nombreux donnent l'impression de lire un mélange entre journal intime et carnet de croquis au départ. Mais on s'y fait très vite. Je trouve cependant que le dessin reste pas vraiment terrible même s'il se lit très bien. L'histoire est originale. Ce n'est pas tous les jours qu'on suit l'adolescence d'une jeune fille anorexique et d'un garçon à la relation paternelle étrangement conflictuelle l'amenant à devenir à la fois doux et violent. La narration est très bonne et tous les éléments de l'histoire sont intelligemment amenés, notamment l'histoire du porte-clefs petit bonhomme qui se révèlera cruciale en fin d'album. Les jeunesses de nos deux héros sont bien racontées et parfois assez poignantes. Et on est heureux pour eux de les voir se rencontrer et tomber amoureux l'un de l'autre. Les très nombreuses pages de ce gros pavé se lisent sans voir le temps passer, pour une lecture qui m'a pourtant pris un peu moins d'une heure. Mais là où j'avais été plus ou moins transporté par une histoire d'amour adolescente comme dans Blankets - Manteau de neige, ici je n'ai jamais vraiment décollé, suivant l'histoire avec interêt mais sans passion. Je suis ces deux jeunes amoureux mais ne m'y attache pas. En outre, j'ai fini ma lecture sur une note déprimante car, alors qu'on aurait pu espérer un dénouement heureux de cet album qui n'est encore qu'un premier tome mais forme une histoire complète à lui seul, c'est au contraire une fin plutôt dramatique. Et ceux qui me connaissent savent que je n'aime pas les drames, même lorsqu'ils sont intelligemment amenés et composés de personnages bien construits. Bref, c'est un récit et une love-story originale, réaliste et intéressante, mais je ne suis pas prêt personnellement à payer ce prix élevé pour ce genre d'histoire assez noire.

28/05/2006 (modifier)
Par okilebo
Note: 3/5
Couverture de la série Hamster Jovial
Hamster Jovial

Et bien, sans être exceptionnel, j'ai trouvé cette bd plutôt sympa. Gotlib nous fait découvrir sa vision du scoutisme. Certains gags sont vraiment réussis, d'autres, moins. L'ambiance du récit est, bien entendu, teintée d'humour noir et on aime ça !!! Alors pourquoi s'en priver ? A lire !

27/05/2006 (modifier)
Par okilebo
Note: 3/5
Couverture de la série Le Désespoir du Singe
Le Désespoir du Singe

Le Désespoir du Singe, c'est avant toute une immersion dans un univers singulier. Le scénariste nous plonge avec brio dans une ambiance d'amour et de révolte. Les personnages sont plutôt bien travaillés. Leurs souffrances et leurs joies sont perceptibles à chaque instant. On suit le destin des personnages avec beaucoup d'intérêt et je dois dire que je suis curieux de savoir où va nous conduire la suite du récit. Le dessin d'Alfred est très raffiné. Les expressions des visages sont très bien exploitées, ce qui donne beaucoup de crédibilité à l'histoire. Je pense, en particulier, aux passages dramatiques qui sont très réalistes. C'est à lire et à découvrir !

27/05/2006 (modifier)
Par okilebo
Note: 3/5
Couverture de la série L'Idole dans la bombe
L'Idole dans la bombe

Sans être exceptionnelle, cette histoire se laisse lire sans problème. Le scénariste nous plonge dans un univers dictatorial plutôt bien inspiré. L'histoire s'installe lentement, mais les évènements sont amenés avec beaucoup de subtilité. Au fil des pages, on découvre les personnages, on apprend à les connaître et on comprend mieux leurs motivations. J'aime beaucoup le dessin de Jérôme Jouvray (Lincoln). Son trait est plutôt actuel et subtil, ce qui n'est pas pour me déplaire. Mention spéciale à Anne-claire Jouvray pour ses superbes couleurs aux tons pastels. L'idole dans la Bombe inaugure, pour moi, la collection 32 et je ne suis pas déçu. C'est à suivre !

27/05/2006 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Butterfly in the air
Butterfly in the air

Shojo à la chinoise, les amateurs (et amatrices) de téléfilms fleur bleue seront ravis de cette lecture. Nous sommes ici vraiment dans une intrigue à la Pretty Woman où vont bientôt s'ajouter, je pense, des histoires de famille. Le dessin est clairement typé fleur bleue, violette pour être plus précis car c'est la dominante de couleur de toutes les planches. Les personnages sont dessinés dans un style manga assez réaliste, le dessinateur ne s'accordant des déformations comiques ou expressives que très rarement. Les décors, quand il y en a, sont le plus souvent de simples photos retouchées à l'informatique. L'ensemble est colorisée de manière assez sympathique, tout en teintes pastels, majoritairement du violet. L'ensemble donne un aspect plaisant à l'album qui a la particularité d'être totalement en couleurs et sur du papier de qualité. Quant à l'histoire, elle est très basique. Une jeune fille se voit forcée de travailler dans un hotel pour rembourser le prêt que le jeune directeur lui a fait pour sauver sa mère malade. Tout n'est bien sûr que prétexte à mettre en relation la jolie héroïne et ce fils-à-papa directeur tout jeune d'un grand hotel (et semble-t-il mais j'ai un peu de mal à m'y retrouver d'un hopital également). Comme l'héroïne est très jolie, un autre jeune riche va tomber amoureux d'elle, elle va plaire à la mère du jeune directeur, et elle va également attirer la haine et la jalousie de sa chef au travail. J'avoue avoir beaucoup de mal à comprendre pourquoi mais tout ce petit monde semble se connaître, être membres de la même famille. Amours et trahisons sont donc au programme. Je déplore un grand nombre de facilités scénaristiques. Le jeune premier est très riche et se retrouve grand directeur de plusieurs établissements, ce qui semble consister simplement à s'asseoir dnas un beau fauteuil et se faire appeler M. le Directeur par toutes les femmes à ses pieds. Tous les hommes tombent amoureux de l'héroïne sauf bien sûr le jeune directeur avec qui elle s'engueule dès la première rencontre, mais en fait c'est évidemment parce qu'ils se cachent leur amour mutuel. L'image de la femme moderne est assez mise à mal d'ailleurs puisque ce n'est que parce que l'héroïne et jolie et bien élevée qu'elle va attirer tous les amours sur elle, tant pis pour celles qui sont intelligentes et débrouillardes autour d'elle. Et, on le sent venir gros comme une maison, il est probable que l'héroïne ait finalement beaucoup à voir avec la famille du jeune homme riche au final. Bref, histoire gnan-gan à tous les niveaux. Mais les personnages sont relativement sympathiques et l'histoire suffisamment prenante pour intéresser même le lecteur mâle allergique au shojo. Par contre, je ferais le reproche de deux ou trois erreurs de narration qui rendent les évènements difficilement compréhensibles par moment : la scène d'action où l'héroïne bloque la voiture d'un autre gars est assez incompréhensible, comment se fait-il aussi qu'elle se retrouve du jour au lendemain invitée à un dîner de famille du jeune directeur riche, pourquoi accepte-t-elle sans sciller les ordres du directeur quand il lui ordonne de passer la nuit seule avec lui dans sa maison loin de tout voisinnage, etc... ? Cette série est donc véritablement à réserver aux jeunes filles en fleur amatrices d'histoires à l'eau de rose, mais pour celles-là c'est une BD qui n'est pas mauvaise si elle passe outre les petits défauts de narration et les facilités scénaristiques.

27/05/2006 (modifier)