Les derniers avis (47905 avis)

Par JAMES RED
Note: 3/5
Couverture de la série Lune de guerre
Lune de guerre

On pouvait s’attendre à du lourd avec l’association, pour la première fois, d’Hermann et de Van Hamme. A mon avis, cela a accouché d’un album honnête, mais vraiment pas inoubliable. Le scénario réussit la prouesse de réunir et de développer 30 personnages dans un one shot d’une soixante de pages. C’est bien, à mon avis, le seul exploit de ce livre. J’aime bien le dessin d’Hermann, mais je trouve que les personnages ont tous les mêmes gueules et il en fait des tonnes dans le côté hideux. Le scénario m’a paru gros, comment croire qu’une affaire de tomates aux crevettes pas fraîches puisse dégénérer en mini guérilla, lors d’un mariage ? Van Hamme prend d’ailleurs soin de préciser que l’histoire est vraie, jusqu’à la 5ème page ! Quant à la conclusion de l’histoire, elle est expéditive et sans grand intérêt. On a l’impression que Van Hamme avait préparé ce one shot et le réservait à Hermann, seul capable de traduire cette tension et cette montée en puissance de la violence dans un album. Malheureusement, sans être un échec total, cet album ne restera pas dans les annales.

31/10/2006 (modifier)
Par fonch001
Note: 3/5
Couverture de la série Placid et Muzo
Placid et Muzo

Laurel et Hardy en BD ça donne... "Placid et Muzo" ! Leur humour clownesque, comme le dit si bien Ro, est tout à fait comparable, leur physique aussi d'ailleurs (^_^). Loin de toute vulgarité ou méchanceté, ces 2 personnages, dessinés comme des peluches animées, sont très attachants, tout particulièrement pour de jeunes yeux. Leurs aventures se lisent et relisent toujours avec plaisir. Cette BD a plutôt bien vieilli malgré un graphisme et surtout des couleurs un peu passés de mode.

31/10/2006 (modifier)
Par Piehr
Note: 3/5
Couverture de la série Les Cinq Conteurs de Bagdad
Les Cinq Conteurs de Bagdad

Belle histoire en effet que celle des "Cinq conteurs de Bagdad", pleine d'inventivité comme toujours lorsque Vehlmann est aux commandes. On suit en effet avec attention les pérégrinations de nos héros, d'histoires en histoires, afin de vérifier la prophétie annoncée en début d'album. La fin est d'ailleurs assez surprenante. Par le biais de cet album, on reconnaît qu'il y a du Sfar chez Vehlmann. Les ambiances, le champs lexical utilisé, tout concorde pour créer des ambiances typiques de séries comme Le chat du Rabbin, par exemple. Reste que cet album, aussi bon soit-il, connaît aussi quelques faiblesses. Tout d'abord, certaines des histoires de nos héros tombent un peu à plat. Comme si tout une narration avait été écrite pour une fin qui n'arrive pas, ou qui laisse de marbre.. C'est rare, bien sûr, la plupart d'entre elles étant bien pensées, mais tout de même... ...et puis le dessin de Duchazeau, de grande qualité, certes, n'égale toutefois pas pour moi celui qu'il utilisait lors de La nuit de l'inca, diptyque vraiment très, très beau, ou les masses de noir formaient à elles seules une ambiance à couper le souffle. Mais ne boudons pas notre bonheur : "Les cinq conteurs de Bagdad" est un one-shot de qualité, qui sort des sentiers battus, et qui saura vous plaire par sa finesse et son côté poétique.

31/10/2006 (modifier)
Par fonch001
Note: 3/5
Couverture de la série Ranma 1/2
Ranma 1/2

Immense succès au Japon, cette oeuvre a autant cartonné sur le petit écran qu'en manga... D'où une longévité impressionnante (8 ans de publication du manga, 38 tomes et 6 saisons en DVD). Mais cet allongement de la publication va malheureusement souvent de paire avec un ralentissement de l'évolution des personnages et de l'histoire. Cette oeuvre n'y échappe pas, et passé les 5 premiers tomes, il faut bien admettre que l'histoire est un éternel recommencement. Drôle certes, ce voyage en absurdie n'en est pas moins rapidement rébarbatif. Même si les combats improbables sont marrants (le combat de "gloutonnerie à la française" est un régal d'aberration drôlatique), ils tournent tellement en rond qu'on s'ennuie bien vite. Pire, vous pouvez sauter du tome 10 au 30 sans avoir le sentiment d'avoir raté une miette de l'intrigue. "Ranma 1/2" est une série sympathique mais à petite dose ! Le graphisme n'est pas terrible, la mangaka nous avait habitués à mieux avec "Maison Ikkoku". Même si le style est proche, les personnages et décors semblent beaucoup moins travaillés et, le plus gênant à mon goût, tous les jeunes personnages (de l'âge de Ranma) se ressemblent terriblement. Il m'arrive toujours, après plus de 30 tomes, de confondre Ûkyo et Champoo par exemple. En fait les tenues, plus que les visages différencient les personnages... Un peu limite à mon goût. Bref acheter les premiers et derniers tomes est bien suffisant.

31/10/2006 (modifier)
Par Pierig
Note: 3/5
Couverture de la série Le Chant des Malpas
Le Chant des Malpas

Cette bd ne passe pas inaperçue sur les étagères des librairies avec une couverture qui pourrait figurer parmi les plus belles couvertures de BDT ! Boisserie propose un récit qui tient beaucoup du conte de par sa structure. Ainsi, il nous amène à une époque indéterminée pour y suivre le destin d’une fille de la campagne qui se voit attribuer un don unique qui suscite convoitise de la part des hautes sphères du royaume d'Aghuylem. Il est aussi fait clairement allusion aux mousquetaires de Dumas (Cambaladéros et son valet Parcoeur) qui s’escarmouchent avec le Cardinal et sa garde (Blaque et Rochelle). L’idée est alléchante et l’ensemble est bien traité : narration plaisante, rythme soutenu, beaucoup d’action, un brin d’humour... Seule la fin me semble un peu vite expédiée et trop artificielle. Et qu’en est-il du graphisme ? Le trait du jeune et prometteur Bara (25 ans seulement !!) a difficile de s’affranchir de certaines références. Toutefois, Bara aurait pu choisir la facilité en copiant du Trondheim mais c’est du côté de Loisel qu’il puise son inspiration. On y devine les femmes potelées du Peter Pan et même le capitaine Crochet sous les habits du Cardinal Thélonious. Nul doute que ce jeune dessinateur trouvera sa voie et son style. En attendant, il nous propose un dessin globalement bon mais manquant parfois de précision et au trait un peu trop gras. Les couleurs sont en parfaite adéquation avec le récit et mettent bien en valeur le dessin avec ses tons pastel évoquant l’automne. Bref, un album qui n’est certes pas exempt de petits défauts mais qui reste néanmoins à découvrir !

31/10/2006 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5
Couverture de la série Luc Leroi
Luc Leroi

Pas fort connu ce "héros". Faut dire qu'il ne fait pas grand chose pour !... Ce rouquin aux cheveux en bataille fait son apparition dans "A suivre", n°26, de Mars 1980. Luc Leroi ?... Une sorte de "has been" des années 80, tout à fait décalé avec son époque. Son univers ?... pas celui d'un aventurier ! Que du contraire, il vit "simplement" son quotidien. Parfois, il est entraîné -si l'on peut dire- dans des petites aventures peu glorieuses qui résultent de sa recherche de "l'élément féminin". Néanmoins, c'est une sorte d'attentiste qui, heureusement, fait toujours preuve d'optimisme. Le dessin ?... Clair, précis, élégant même. Qui -malheureusement pour moi- est fort structuré dans des cases "standard" (mais c'est peut-être pour mieux montrer son univers "entre quatre briques"). Ses histoires? Elles sont simples, amusantes, déridantes parfois... et même dotées d'une certaine poésie. Luc Leroi ?... A lire, un après-midi pluvieux, pour se délasser, en attendant le beau temps...

30/10/2006 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5
Couverture de la série Louis la Guigne
Louis la Guigne

Louis Ferchot, cet ancien bagnard, fait son entrée dans "Circus" n° 48 d'Avril 1982. Ses "parents", Giroud et Dethorey, vont lui en faire voir de toutes les couleurs, le pauvre ! Je l'ai ainsi suivi des années 20 jusqu'à la montée du nazisme en Allemagne, puis du fascisme en Italie. Comme Louis, j'ai été une sorte de témoin -visuel- de cette époque. Je l'ai même retrouvé jouant du saxophone à New York !. Louis ?.. C'est un pur, un dur, un vrai idéaliste... mais qui parfois doit faire le coup de poing pour se faire entendre ou comprendre. C'est ce qui m'a plu en lui. C'est l'histoire -crédible- d'un mec qui croit encore et toujours à la fraternité entre les hommes, malgré les bassesses et les vilénies qu'ils lui feront subir. Cette "saga" bénéficie d'un beau graphisme, un peu "à l'ancienne" (mais c'est ce qui fait son charme), qui sert fort bien les scénarios concoctés par Giroud. Scénarios d'ailleurs qui ont entraîné l'affection du lectorat. Louis ?... J'aurais pas aimé être à sa place !...

30/10/2006 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5
Couverture de la série Michaël Logan
Michaël Logan

C'est dans l'hebdo Tintin, n° 45, 27 ème année, du 7 Novembre 1972, que Logan fait son apparition. Il y battra un dernier coup d'aile dans le n° 34, 34ème année, du 22 Août 1978. Logan ?... Une sorte d'aventurier-baroudeur comme on en connaît tant. Sauf qu'ici, c'est un pilote civil qui -forcément- va être embarqué dans de drôles d'histoires. Né de l'imagination de Beautemps, un inconnu pour beaucoup, Logan bénéficie d'un excellent graphisme. Il faut dire que son " papa " a suivi des cours de dessin donnés par Eddy Paape (Luc Orient, Marc Dacier) en personne. Son trait, pourtant, se diffère de Paape. Un graphisme moins"raide", plus coulé, à la mise en scène parfois explosive, jouant des cadrages et de la mise en page comme un "story book" de cinéma. A partir du troisième album, c'est Jean Van Hamme qui s'occupe des scénarios. Beautemps, lui, continue ses planches. Chose rare, l'auteur fait connaître une fin tragique au copilote. Surprise pour les lecteurs, peu habitués à ce genre de situation ! Michaël Logan ?... Une bonne série délassante, qui ne se prend pas trop la tête, mais qui se terminera au décès de son créateur. Beautemps, en effet, meurt le 14 Avril 1978 à l'âge de 29 ans. Quelqu'un de vraiment prometteur, trop tôt disparu, et bien oublié... Les albums : Six opus -en E.O. -seront édités, sans compter quelques rééditions : Les n° 1 et 2 chez Lombard-Dargaud en 1975 et 1976 Les n° 3 à 6 chez Thaulez (qui reprend la numérotation à "1"), de 1977 à 1981. Les éditions P & T qui, elles, ne proposent que des rééditions, de 1996 à 1997. J'ai coté d'un "3". Mais je pointe réellement 7/10. Du bon travail d'un artiste qui mérite d'être (re)reconnu.

30/10/2006 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5
Couverture de la série Isabelle
Isabelle

Isabelle montre sa frimousse dans l'hebdo Spirou n° 1666 du 19 Mars 1970. A l'époque, j'avais 16 ans, et ces histoires me paraissaient vraiment d'une débilité profonde. Ultérieurement, suite à une relecture, je me suis rendu compte à quel point je n'avais pas (trop) compris quelque chose de "bien". Isabelle ?... c'est une suite d'aventures qui mêlent la réalité et la féerie des êtres et des choses. Elle mélange adroitement l'opposition de deux univers. D'un côté, le "nôtre" : Isabelle vit -en apparence- une vie de petite fille normale. Puis "l'autre" côté ; celui où elle rencontre son oncle, le magicien Hermès. Et on passe -je suis passé- d'un monde à l'autre, en compagnie de notre héroïne, de tante Ursule, d'Hermès, de la belle Calendula. Gentil tout ça ?... Heureusement, pour "saucer" le tout, il y la la méchante et cruelle Kalendula, accompagnée de son horrible Chuintufle. Une série juvénile, oui... d'une certaine façon. Le dessin ?.. C'est du Will (Tif et Tondu), reconnaissable entre mille. Un trait net, lisible, qu'il met ici au service de personnages bien typés ; agrémentant de bien belle façon l'imaginaire des décors et arrière-plans. Les scénarios ?... Solides, bien ficelés. Il faut dire qu'Yvan Delporte, scénariste reconnu et prolifique, avait reçu l'appui de Macherot et de Franquin. Quel trio ! L'attrait des lecteurs ?... Une petite fille "héroïne". Rare pour l'époque ; les personnages féminins ne couraient alors pas les pages de Spirou. Isabelle ?... Une série originale qui mêle merveilleux et fantastique, aux personnages attachants (même les "mauvais"), dont chaque album se lit avec un certain plaisir... si on a gardé son âme d'enfant.

30/10/2006 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5
Couverture de la série Blanche Epiphanie
Blanche Epiphanie

C'est en 1967 que cette plantureuse colombe fait son apparition dans "V magazine". Je ne l'ai découverte qu'à la fin des années 70 dans Métal Hurlant. "Blanche Epiphanie" ?... C'est la transcrition en BD de la pure tradition des romans dits "populaires" qui paraissaient à la fin du 19ème siècle. Quel drame que cette pauvre petite, à qui la vie ne fait aucun cadeau, et qui -malheureusement pour elle- dispose de formes qui feraient pâlir de jalousie Pamela Anderson ! Aux commandes : deux "spécialistes" qui feront les belles heures de l'hebdo Pilote : Lob et Pichard. Si les scénarios du premier tiennent la route, il n'en est pas de même du graphisme du second : je n'aime pas ! Désolé. Je reconnais que le dessin évoque bien l'ambiance d'époque, que l'héroïne est charmante; que les personnages sont bien typés mais.. je n'encaisse pas. Pourtant, le noir et blanc (du début) sied bien à cette série, laquelle me plonge "au bon vieux temps" que mes arrière-grands parents ont connu. Parfois aussi, ces pérégrinations tragi-comico-érotiques (bon enfant) me font l'effet d'un grand vaudeville inachevé. Un trait trop lourd ?... Peut-être. Blanche Epiphanie aura beaucoup de succès à l'époque. Un sein par ci, une jambe dénudée de l'autre, dépoitraillée de temps en temps... mais on en a vu d'autres depuis. In fine : voici quelques années, j'aurais posté cette série dans le genre "érotique". Mais quand je vois parfois ce qui est donné à lire actuellement, je la codifie "aventure". In fine : Blanche Epiphanie fait l'objet de 5 albums en E.O. (sans compter les rééditions). N° 1. Edition SERG. Broché de 1972. N° 2. Ed. du Fromage. Broché de 1976. N° 3. Humanoïdes. Broché de 1977 N° 4. Humanoïdes. Cartonné de 1980. N° 5. Ed. Leroy. Cartonné de 1986. Le décès de Lob, le 30 Juin 1990, sonne le glas de ces aventures.

29/10/2006 (modifier)