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Couverture de la série Dieu n'a pas réponse à tout
Dieu n'a pas réponse à tout

Je l'ai acheté sans trop savoir pourquoi, mais finalement, c'est pas trop mal. Des dessins agréables, des histoires agréables, une pointe d'humour agréable. Bref une bd agréable, sans plus. Pourtant, on reste sur sa fin, car je trouve les histoires un peu courtes, surtout celle qu'on aime bien (j'ai un faible pour celle de mozart), mais des histoires plus longues n'auraient pas été d'un grand intérêt, et auraient sûrement perdu de leur impact. Il manque donc quelque chose pour en faire une bd à acheter. A lire quand même à l'occasion, pour passer un moment... agréable, si j'ose dire.

21/01/2007 (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5
Couverture de la série Pascal Brutal
Pascal Brutal

Attention, c'est mordant, limite corrosif ! Riad Sattouf, qui se pose en observateur parfois -faussement- candide de la société contemporaine, nous livre ici un portrait cruel de ce que pourrait être la société de demain. Une société où règne en maître la force brute, où la libéralisation a complètement transformé les rapports des gens, même s'il est encore possible de tirer un coup vite fait dans les toilettes d'un bar. Pascal Brutal est un personnage complexe, plus complexe qu'il n'y paraissait de prime abord, et Sattouf en fait le personnage principal de parodies assez intéressantes, même si pas assez poussées à mon sens. Je pense par exemple à la scène de "rap fight", copie transparente de celle du film 8 Mile. Oui, Pascal a en fait un grand coeur, il cherche en réalité l'âme soeur, mais ne dédaigne pas de prendre du plaisir quand il s'offre à lui. Il n'assume pas son homosexualité, et ça, c'est encore un sujet tabou dans la société des années 2000. Le trait de Sattouf est égal à lui-même, relâché, généreux, et le visage de Pascal, inexpressif au possible la plupart du temps, est pourtant très réussi. C'est une BD grinçante, mais qui gagnerait à l'être encore plus.

21/01/2007 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Vioq Micmac
Vioq Micmac

30 pages représentant avec humour le travail en collaboration des frères Léturgie et de Yann sur la création d'une BD, ici plus précisément le tome 3 de Spoon & White. Les auteurs se tournent en dérision sur chaque partie de l'élaboration de l'album, chacun étant représenté comme un tire-au-flanc, pompeur et prêt à renvoyer toutes les fautes sur l'un ou l'autre de leurs associés. C'est assez amusant, surtout si on imagine que les choses se passent réellement comme ça. Le personnage naïf et exubérant de Simon Léturgie me fait particulièrement sourire. Et le petit dessin en marge où les trois auteurs demandent un peu de son talent à Saint-André (Franquin) m'a vraiment fait rire. Relativement intéressant sur le travail de créateur de BD mais surtout amusant, c'est une petite BD qui plaira aux amateurs de ces auteurs et de leurs oeuvres, notamment bien sûr Spoon & White. Seul son prix un peu élevé (mai bon, c'est un collector tiré à 1000 exemplaires, ceci explique cela) m'empêche d'en conseiller vraiment l'achat.

20/01/2007 (modifier)
Couverture de la série Péma Ling
Péma Ling

Fan de Georges Bess, de son travail sur ses autres séries, je fus enchanté de voir enfin sortir une nouvelle série. Hélas, après un premier tome, ma foi, pas mal et plein de promesse, j'eus l'impression à la lecture du second, de lire la suite du Lama Blanc. Un jeune héros (une fille en l'occurrence) avec un grand destin qui l'attend, mais qui d'abord va devoir en baver, et je parie qu'elle en bavera encore quand elle aura atteint son objectif. Mais bon, n'est pas Jodorowsky qui veut, et il manque ce je-ne-sais-quoi qui donne cette saveur particulière aux séries où ces deux auteurs ont collaboré. Les dessins sont égaux à eux-même, c'est à dire très bons, mais malheureusement, là où d'autres dessinateurs nous donnent l'impression de les redécouvrir à chaque album, monsieur Bess nous ressort encore son style beau et efficace, mais déjà vu... d'où peut-être ce sentiment de revoir une aventure de cet animal, qui quand il est fâché vous crache à la figure, à la couleur de neige. Bref, une série pas mal, mais pas vraiment indispensable pour les amoureux, comme moi, de cet auteur.

20/01/2007 (modifier)
Couverture de la série Révélations
Révélations

La mode est aux polars théologiques. Soit. A la base j'aime bien. Alors quand j'ai aperçu en magasin une belle couverture, avec des jolis dessins à l'intérieur, qui parle de Dieu, j'ai été comblé, et n'ai pas hésité une seconde en sortant ma carte bleue... Et je n'ai pas été déçu... Un premier tome somptueux de ce dessinateur que je ne connaissais pas alors, bien épaulé par de bonnes couleurs, une histoire classique mais qui fonctionnait très bien... bref une réussite... j'attendais avec impatience la suite. Mais là, ce fut le drame. Des dessins toujours très bons, mais autant le dire tout de suite, 50 pages qui ne servent à rien. Les auteurs auraient pu insérer la chute de l'album (à partir du dialogue entre le cardinal et notre inspecteur) à la fin du premier tome. Cela nous aurait évité de payer deux fois. Qu'apprend-t-on sur ces fameuses 50 pages? Rien. Si ce n'est que le héros ne comprend rien et nous non plus... Les meurtres continuent, des cérémonies ont lieu au Vatican à la barbe de tout le monde, et ce cher cardinal est toujours le suspect numéro un (impossible que ce ne soit pas lui...). Mais comment va s'en sortir le héros? (et les auteurs par la même occasion?) Hé bien, comme dans un nanar au cinéma. Par une pirouette à 3 euros... Résultat, cette série est passée du stade de très très bonne à très très... bancale. Une note de 3 se justifie, car je trouvais le 2 sévère. J'ai malgré tout passé un bon moment de lecture...

20/01/2007 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5
Couverture de la série No limits
No limits

Voici une histoire qui traite de l'escalade de la violence urbaine, celle qui menace les jeunes privés de points de repère. Yann, 15 ans, en fait partie... Et, du désarroi à la délinquance, la marge s'annonce faible pour ce garçon. Très faible... Le postulat de base ?... La préservation de la nature, la sauvegarde des valeurs humaines est une des préoccupations de Derib. En expliquant les dangers mortels du sida dans Jo, puis en dénonçant l'exploitation sexuelle dans "Pour toi, Sandra", l'auteur a touché des milliers d'adolescents. Enfin, je crois... Et c'est des rencontres avec certains d'entre eux, de leur mal-vivre, qu'est née cette histoire. Une histoire à la justesse de ton, à la crédibilité des personnages et des situations. Emotion et message d'espoir : Derib a encore réussi une belle oeuvre, pleine de force. Peut-être un tantinet trop moralisatrice ?...

20/01/2007 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5
Couverture de la série Une épaisse couche de sentiments
Une épaisse couche de sentiments

Un album qui cible bien les nombreux travers journaliers de notre société actuelle. Dans le cas présent, c'est la fonction de Directeur des Ressources Humaines -au sein d'une entreprise soumise aux lois implacables du marché- qui est prise pour cible. Une lecture attirante, jubilatoire même, pour tout amateur d'humour "méchant". Va donc pour le textuel. Mais : dommage -personnellement- pour le dessin... Désolé, je n'accroche pas. Un trait simplifié ne veut pas dire simplissime. Les "décors" et arrière-plans ne me donnent pas une ambiance sur laquelle j'escomptais. Peut-être est-ce cela un graphisme "nouvelle tendance" ? Dans ce cas, je préfère rester avec ma bonne vieille "ligne claire". Dommage, le scénario était bien ficelé. Je cote "3", mais c'est tout juste.

20/01/2007 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5
Couverture de la série Venus H.
Venus H.

Projet intriguant -pour le lecteur que je suis- que celui du tandem Dufaux-Renaud : à savoir bâtir une série autour de portraits d'héroïnes gravitant dans la sphère du réseau Vénus H. Vénus H. ?... une équipe de prostituées de luxe. L'amour et la mort sont autant à l'honneur que dans "Jessyca Blandy", la série culte des deux auteurs. Le luxe en plus. Dufaux est ici en grande forme : excellents dialogues, scénario tordu et vicieux. Au dessin Renaud, lui, s'éclate pour la première fois en couleurs directes. J'apprécie. Tout cela m'a donné le plaisir de lire, de regarder, un album conceptuel et classe. Une bonne découverte. Mais bon : le thème me paraît quand même un peu "usé" pour en faire un "grand" album.

20/01/2007 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5
Couverture de la série White Sonya
White Sonya

Sonya ?... c'est l'histoire d'une histoire sombre et violente... J'ai apprécié cette bonne entente de deux créateurs forts différents. Loustal est un artiste au graphisme proche de la peinture. Chacun de ses dessins, aux couleurs chatoyantes, a des allures de tableau faussement naïf. Il en émane ainsi une atmosphère bien particulière. Charyn le scénariste, est né dans le Bronx, à New York. Cet univers malfamé a nourri son inspiration d'auteurs de polars noirs. Tous deux ont façonné un album au postulat plausible... celui d'une femme qui a abattu les hommes de mains d'un mafioso qui avait abusé d'elle. Et celui de la traque dont elle va être victime à sa sortie de prison... Un album haletant et désespéré, où les crapules sont aussi cyniques que pathétiques. Un one-shot méconnu. Un peu dommage...

20/01/2007 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Tigresse blanche
Tigresse blanche

C'est parce que j'adore le cycle de Hong-Kong de Les Innommables que j'ai lu avec grande impatience le premier cycle de Tigresse blanche, avec impatience mais aussi avec un peu d'appréhension car par contre je n'aime pas trop les derniers albums de ces mêmes Innommables. Au final, mon appréhension est un peu mitigée mais globalement positive. J'aime toujours autant le dessin et la narration graphique de Conrad. Je lis ses planches avec un réel plaisir et j'apprécie grandement son trait maîtrisé et ses couleurs discrètes. Par contre, là où Les Innommables marquaient par son cocktail détonnant d'aventure, d'humour et de politiquement incorrect, Tigresse blanche est beaucoup plus proche de la simple aventure, avec un minimum d'humour et un politiquement incorrect qui se borne à utiliser des personnages assez torturés ou vicieux. Ce sont donc des aventures que je lis avec plaisir mais sans qu'elles me marquent vraiment par leur originalité ou leur force. Bref, un bon divertissement, mais pas une série immanquable malgré mon affection pour l'oeuvre de ses auteurs.

20/01/2007 (modifier)