Les auteurs m'ont invité à accompagner Kirk, pompiste un peu trop fauché à son goût, dans le larcin -peu audacieux à vrai dire- que constitue l'usage frauduleux d'une carte de crédit oubliée dans sa station. Mais la compagne de son boss devine le vol et fait chanter Kirk. Il en devient ainsi corvéable à souhait, en échange du mutisme de la belle.
Mais un beau jour qu'il refait un parterre de fleurs, il y trouve enterré le sac d'une jeune étudiante disparue quelques années plus tôt. Le policier soupçonné l'époque n'est autre que le père de la séduisante "patronne".
Toutes les données sont en place pour ce présent thriller.
C'est net et sans bavure !.. J'ai apprécié un vrai scénario d'orfèvre ; millimétré, à la tension grandissante.
Un bon dessin aussi... mais qui ne casse pas des briques (c'est fou ces styles qui se ressemblent, qui rappellent un autre graphiste, lequel en rappelle un autre, etc...). Un trait qui ne révolutionne pas le genre, mais ici quand même bien employé.
En résulte un bon album, à la trame bien ciselée, au scénario découpé au scalpel. Ce qui rachète l'ensemble.
Le postulat ?... un auteur qui cherche à se ressourcer part dans une auberge perdue au bout du monde.
Là, il tombe sur le propriétaire des lieux. Un curieux personnage d'ailleurs, un homme usé entouré de petits personnages fabuleux et détenteur d'un récit fantastique qui va fasciner son hôte...
Cette "auberge" est une belle et grande histoire que j'ai consommée comme un velouté assaisonné à point. Un chouette récit à deux niveaux.
Le scénario est assez original, soutenu par un graphisme et une mise en couleurs d'un très bel effet.
Un excellent moment de plaisir, de détente, d'évasion et d'exotisme suranné.
Et le tout avec une petite dose de fantastique "juste comme il faut".
A déguster...
Ma cote : 3,5/5
Olivier Schrauwen ?... un jeune gantois qui rend ici un véritable hommage aux grands illustrateurs du début des années 1900. Un hommage qui sent bon Little Nemo de Winsor McKay...
J'ai pris plaisir à suivre ce papa et son très laid rejeton dans leurs excursions typiquement belgo-belges.
Un album à la galerie de personnages aux gueules improbables, aux perspectives simplifiées.
Un album qui -flash back- me fait penser à cette Belgique dite "joyeuse".
En quelques cases, je me suis remémoré ces boîtes de fromage "La Vache qui Rit" qui comportaient des points. Une fois ceux-ci découpés et envoyés, on recevait "Le village congolais" en carton prédécoupé, ou la ferme... Une Belgique délicieusement "vintage" où je collectionnais les chromos du chocolat Jacques, ceux d'Hergé qui traitaient de l'aviation, de l'automobile, etc...
Une "Belgique de papa" hélas disparue, sauf dans une partie de ma mémoire...
Un album -pour moi- trop court, hélas...
Ma cote : 3,5/5
J'avoue ne pas trop aimer le "manga" en général. Mais j'ai appris à apprécier Taniguchi.
"Un ciel radieux"?... je pense qu'il vaut nettement -si pas mieux- Quartier lointain.
Une histoire qui emprunte les chemins du fantastique pour amener les personnages impliqués -et surtout le lecteur- à l'essentiel.
D'après ce que j'ai compris, Taniguchi évite les clichés existentiels sur le concept de la "deuxième chance" et m'a livré une sorte de réflexion frontale sur l'amour et -surtout- l'importance de l'autre.
J'ai bien compris ?...
Un jeune homme sort de prison et revient sur les lieux de son crime présumé. L'homme a été accusé à tort mais la populace a la dent dure, surtout ceux qui ont intérêt à ce que les faits d'hier ne refassent pas surface.
De retour en Gaume (un magnifique petit coin de la Belgique), ce personnage vit en marge de la société, largement enfoncé dans ses bois, consacrant l'essentiel de son temps aux volatiles qui peuplent son quotidien.
Une histoire douce-amère où Servais et sa Gaume sont inséparables depuis plus d'une vingtaine d'années.
Une fois encore, le dessinateur est resté fidèle à sa région et m'a offert une réelle bouffée d'air frais avec la réalisation de ce très beau récit imaginaire.
Un moment de pur délassement qui permet, une fois de plus, à Servais de montrer toute l'étendue de son talent graphique ainsi que sa passion pour sa région et ses forêts.
Une histoire à lire, lors d'une promenade dans un bois ensoleillé, assis sur une vieille souche...
Ma cote : 3,5/5
Un album de Manara est souvent -pour moi- un régal pour le regard.
Pour le présent opus, l'artiste -(car c'en est un)- italien s'est inspiré d'un texte classique latin du 3ème siècle : "l'Ane d'Or".
Ce support poétique, où se mêlent légendes, fantaisie et volupté, rejoint ainsi ses propres inspirations. Sa mise en images lui permet d'exprimer son goût et son talent pour l'érotisme et la sensualité.
Superbement illustrée au lavis, dans une dominante de sépia et de violet, cette oeuvre originale évoque la démesure cinématographique de Fellini, sans manquer d'humour, ni de grâce.
Bien fait !..
Cote perso de 3,5/5
Bon... ça ne va pas révolutionner la BD, mais c'est quand même bien foutu!...
Lovely Planet est directement inspiré du "Lonely Planet", guide de référence pour tout globe-trotter digne de ce nom.
Téhem traque, pour le bon plaisir du lecteur, le gag potentiel glissé au fond du sac à dos. Et il y en a !... Oh, j'avoue que je n'ai pas éclaté de rire(s), mais j'ai sourit souvent.
Cet album, mi-carnet de bord, mi-gags en une planche, lorgne un peu avec l'univers de Titeuf, mais un rien plus adolescent.
C'est souvent bien balancé -parfois au ras des pâquerettes quand même-, mais aussi très tendre et parfaitement inoffensif.
Le graphisme ?... un trait souple, des couleurs basiques, qui forment un ensemble d'un attrait certain.
Allez, embarquez dans cet opus revigorant à emporter pendant les vacances.
Hermann-Van Hamme ! Duo de choc s'il en est !... D'où : plongée sur l'album...
Le Postulat ?... un banquet de mariage... qui pourrait être n'importe quel banquet de mariage !... Mais voilà, le beau-père de la promise ordonne au cuisinier de désinfecter la table de ces crevettes qui puent. On ne refuse rien à Maillard, notable qui dicte la loi du coin, et on ne lui demande certainement pas de payer un supplément de saumon fumé !
Ca commence par une histoire de crevettes pour se poursuivre dans un crescendo assez frappadingue.
Il paraît que l'histoire est vraie, du moins jusqu'à la cinquième page...
Hé ben, se marier dans cette province est aussi dangereux que de souffler un mot de trop à la soeur d'un bandit corse. Faut s'attendre à une vendetta !...
Une histoire, un album qui "déménagent"...Costaud !... Bien aimé.
Un chouette OVNI dans la production actuelle ! C'est pas le "Muppet Show", mais presque !..
Le postulat ?... Georges Rainette, une gentille grenouille, est décidé à devenir une star du jazz dans l'Amérique des années 30. Attractif !...
On pourrait croire ce récit ciblé "jeune public", mais l'histoire à une sorte de douceur, une simplicité des grandes série dites animalières. Une lecture à double sens aussi : car, en suivant Georges, j'ai également parcouru cette Amérique de la Grande Dépression, du chômage quasi généralisé, des lendemains plus qu'incertains...
"Georges" ?.. c'est un graphisme attirant, des couleurs chaudes qui plaisent, des caractères bien sentis... et un humour à double niveau. Je ne connais pas le dessinateur -Philippe Gillot- mais, sincèrement, je crois en un avenir qui lui est prometteur.
Ma cote : 3,5/5
Qu'ai-je donc lu ?... une histoire de gnomes bienfaisants qui combattent les ténèbres grâce à l'alchimie.
Les auteurs ?.. de nationalité serbe, et inconnus. Ca peut être prometteur !...
Ben : ça aurait pu ! Je leur reconnais une certaine inspiration joyeuse, une sorte d'exubérance tirée de la narration orale des contes traditionnels.
Mais l'histoire, bien que rythmée, est assez emphatique. Cet album fait 72 pages. Il aurait été "autre chose" si plus fourni au point de vue scénario... ou moins fourni en nombre de pages.
Heureusement, le graphisme de Stevanovic -dont le trait "généreux" me rappelle celui de l'imaginaire de René Hausman- offre une chaleur et une vraie patine au récit. Ce qui sauve un peu l'ensemble.
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L'Automne
Les auteurs m'ont invité à accompagner Kirk, pompiste un peu trop fauché à son goût, dans le larcin -peu audacieux à vrai dire- que constitue l'usage frauduleux d'une carte de crédit oubliée dans sa station. Mais la compagne de son boss devine le vol et fait chanter Kirk. Il en devient ainsi corvéable à souhait, en échange du mutisme de la belle. Mais un beau jour qu'il refait un parterre de fleurs, il y trouve enterré le sac d'une jeune étudiante disparue quelques années plus tôt. Le policier soupçonné l'époque n'est autre que le père de la séduisante "patronne". Toutes les données sont en place pour ce présent thriller. C'est net et sans bavure !.. J'ai apprécié un vrai scénario d'orfèvre ; millimétré, à la tension grandissante. Un bon dessin aussi... mais qui ne casse pas des briques (c'est fou ces styles qui se ressemblent, qui rappellent un autre graphiste, lequel en rappelle un autre, etc...). Un trait qui ne révolutionne pas le genre, mais ici quand même bien employé. En résulte un bon album, à la trame bien ciselée, au scénario découpé au scalpel. Ce qui rachète l'ensemble.
L'Auberge du Bout du Monde
Le postulat ?... un auteur qui cherche à se ressourcer part dans une auberge perdue au bout du monde. Là, il tombe sur le propriétaire des lieux. Un curieux personnage d'ailleurs, un homme usé entouré de petits personnages fabuleux et détenteur d'un récit fantastique qui va fasciner son hôte... Cette "auberge" est une belle et grande histoire que j'ai consommée comme un velouté assaisonné à point. Un chouette récit à deux niveaux. Le scénario est assez original, soutenu par un graphisme et une mise en couleurs d'un très bel effet. Un excellent moment de plaisir, de détente, d'évasion et d'exotisme suranné. Et le tout avec une petite dose de fantastique "juste comme il faut". A déguster... Ma cote : 3,5/5
Mon fiston
Olivier Schrauwen ?... un jeune gantois qui rend ici un véritable hommage aux grands illustrateurs du début des années 1900. Un hommage qui sent bon Little Nemo de Winsor McKay... J'ai pris plaisir à suivre ce papa et son très laid rejeton dans leurs excursions typiquement belgo-belges. Un album à la galerie de personnages aux gueules improbables, aux perspectives simplifiées. Un album qui -flash back- me fait penser à cette Belgique dite "joyeuse". En quelques cases, je me suis remémoré ces boîtes de fromage "La Vache qui Rit" qui comportaient des points. Une fois ceux-ci découpés et envoyés, on recevait "Le village congolais" en carton prédécoupé, ou la ferme... Une Belgique délicieusement "vintage" où je collectionnais les chromos du chocolat Jacques, ceux d'Hergé qui traitaient de l'aviation, de l'automobile, etc... Une "Belgique de papa" hélas disparue, sauf dans une partie de ma mémoire... Un album -pour moi- trop court, hélas... Ma cote : 3,5/5
Un ciel radieux
J'avoue ne pas trop aimer le "manga" en général. Mais j'ai appris à apprécier Taniguchi. "Un ciel radieux"?... je pense qu'il vaut nettement -si pas mieux- Quartier lointain. Une histoire qui emprunte les chemins du fantastique pour amener les personnages impliqués -et surtout le lecteur- à l'essentiel. D'après ce que j'ai compris, Taniguchi évite les clichés existentiels sur le concept de la "deuxième chance" et m'a livré une sorte de réflexion frontale sur l'amour et -surtout- l'importance de l'autre. J'ai bien compris ?...
L'Assassin qui parle aux oiseaux
Un jeune homme sort de prison et revient sur les lieux de son crime présumé. L'homme a été accusé à tort mais la populace a la dent dure, surtout ceux qui ont intérêt à ce que les faits d'hier ne refassent pas surface. De retour en Gaume (un magnifique petit coin de la Belgique), ce personnage vit en marge de la société, largement enfoncé dans ses bois, consacrant l'essentiel de son temps aux volatiles qui peuplent son quotidien. Une histoire douce-amère où Servais et sa Gaume sont inséparables depuis plus d'une vingtaine d'années. Une fois encore, le dessinateur est resté fidèle à sa région et m'a offert une réelle bouffée d'air frais avec la réalisation de ce très beau récit imaginaire. Un moment de pur délassement qui permet, une fois de plus, à Servais de montrer toute l'étendue de son talent graphique ainsi que sa passion pour sa région et ses forêts. Une histoire à lire, lors d'une promenade dans un bois ensoleillé, assis sur une vieille souche... Ma cote : 3,5/5
L'Ane d'or (La Métamorphose de Lucius)
Un album de Manara est souvent -pour moi- un régal pour le regard. Pour le présent opus, l'artiste -(car c'en est un)- italien s'est inspiré d'un texte classique latin du 3ème siècle : "l'Ane d'Or". Ce support poétique, où se mêlent légendes, fantaisie et volupté, rejoint ainsi ses propres inspirations. Sa mise en images lui permet d'exprimer son goût et son talent pour l'érotisme et la sensualité. Superbement illustrée au lavis, dans une dominante de sépia et de violet, cette oeuvre originale évoque la démesure cinématographique de Fellini, sans manquer d'humour, ni de grâce. Bien fait !.. Cote perso de 3,5/5
Lovely Planet
Bon... ça ne va pas révolutionner la BD, mais c'est quand même bien foutu!... Lovely Planet est directement inspiré du "Lonely Planet", guide de référence pour tout globe-trotter digne de ce nom. Téhem traque, pour le bon plaisir du lecteur, le gag potentiel glissé au fond du sac à dos. Et il y en a !... Oh, j'avoue que je n'ai pas éclaté de rire(s), mais j'ai sourit souvent. Cet album, mi-carnet de bord, mi-gags en une planche, lorgne un peu avec l'univers de Titeuf, mais un rien plus adolescent. C'est souvent bien balancé -parfois au ras des pâquerettes quand même-, mais aussi très tendre et parfaitement inoffensif. Le graphisme ?... un trait souple, des couleurs basiques, qui forment un ensemble d'un attrait certain. Allez, embarquez dans cet opus revigorant à emporter pendant les vacances.
Lune de guerre
Hermann-Van Hamme ! Duo de choc s'il en est !... D'où : plongée sur l'album... Le Postulat ?... un banquet de mariage... qui pourrait être n'importe quel banquet de mariage !... Mais voilà, le beau-père de la promise ordonne au cuisinier de désinfecter la table de ces crevettes qui puent. On ne refuse rien à Maillard, notable qui dicte la loi du coin, et on ne lui demande certainement pas de payer un supplément de saumon fumé ! Ca commence par une histoire de crevettes pour se poursuivre dans un crescendo assez frappadingue. Il paraît que l'histoire est vraie, du moins jusqu'à la cinquième page... Hé ben, se marier dans cette province est aussi dangereux que de souffler un mot de trop à la soeur d'un bandit corse. Faut s'attendre à une vendetta !... Une histoire, un album qui "déménagent"...Costaud !... Bien aimé.
Georges Frog
Un chouette OVNI dans la production actuelle ! C'est pas le "Muppet Show", mais presque !.. Le postulat ?... Georges Rainette, une gentille grenouille, est décidé à devenir une star du jazz dans l'Amérique des années 30. Attractif !... On pourrait croire ce récit ciblé "jeune public", mais l'histoire à une sorte de douceur, une simplicité des grandes série dites animalières. Une lecture à double sens aussi : car, en suivant Georges, j'ai également parcouru cette Amérique de la Grande Dépression, du chômage quasi généralisé, des lendemains plus qu'incertains... "Georges" ?.. c'est un graphisme attirant, des couleurs chaudes qui plaisent, des caractères bien sentis... et un humour à double niveau. Je ne connais pas le dessinateur -Philippe Gillot- mais, sincèrement, je crois en un avenir qui lui est prometteur. Ma cote : 3,5/5
L'Anatomie du Ciel
Qu'ai-je donc lu ?... une histoire de gnomes bienfaisants qui combattent les ténèbres grâce à l'alchimie. Les auteurs ?.. de nationalité serbe, et inconnus. Ca peut être prometteur !... Ben : ça aurait pu ! Je leur reconnais une certaine inspiration joyeuse, une sorte d'exubérance tirée de la narration orale des contes traditionnels. Mais l'histoire, bien que rythmée, est assez emphatique. Cet album fait 72 pages. Il aurait été "autre chose" si plus fourni au point de vue scénario... ou moins fourni en nombre de pages. Heureusement, le graphisme de Stevanovic -dont le trait "généreux" me rappelle celui de l'imaginaire de René Hausman- offre une chaleur et une vraie patine au récit. Ce qui sauve un peu l'ensemble.