La note est une moyenne car en fait, seul le dessin m'a plu.
Il est fin et précis. Les cadrages sont osés et réussis. La partie graphique est vraiment superbe, c'est un petit coup de coeur. J'espère que Le Gohan a persévéré car il a un niveau bien au dessus de la moyenne.
Mais malheureusement dans la présente BD, il y a un scénario trop léger et peu passionnant.
Je n'ai pas réussi à m'y intéresser. Il y a un mélange des genres assumé, mais ce choix ne laisse pas souvent de compromis. Personnellement je suis passé à côté...
A découvrir quand même pour sa partie graphique.
Une bonne petite BD d'humour ne faisant pas dans le détail.
Quelques tirades fonctionnent bien et l'histoire ne se prend pas du tout au sérieux.
Certes le scénario est gros et les personnages caricaturaux mais l'objectif de ce one shot est de divertir et faire rire. Il y parvient globalement.
Le dessin est vivant et dynamique pour les personnages, mais un cran en dessous pour les décors. Cela vient de l'encrage qui n'est propre que pour les personnages.
Cette BD d'humour s'inscrit dans la moyenne du genre.
Cette série est assez drôle.
Son idée de base sort de l'ordinaire. Les auteurs ont imaginé que dans l'Angleterre des années 60, des sortes de monstres humanoïdes appelés des avatars apparaissent spontanément depuis un endroit particulier du pays. Incapables de parler mais assez sympathiques et sociables, le gouvernement choisit de leur permettre de s'intégrer à la population civile. Pour cela, une entité spéciale est chargée de repérer les compétences particulières de chaque avatar et de trouver le métier qui leur conviendra le mieux. Certains finissent dès lors laitier, facteur, groom, tailleur ou encore cinquième membre d'un groupe de rock tel que les Beatles.
Ces drôles de créatures à l'allure démoniaque mais en fait innocentes et un peu simples d'esprit sont amusantes. Leur comportement et la façon décalée dont elles s'intègrent à la populace est l'élément humoristique principal de cette série.
A côté de cela, les auteurs mettent en scène une équipe du "Département de coordination des avatars" chargée d'aider à la bonne tenue de ces derniers et à enquêter sur des affaires liées à leur cas, tel que le vol des Bijoux de la Couronne qu'on leur attribue. Et face à eux, l'équipe concurrente, des français avec leur horrible accent, leur haleine d'ail et leurs comportement tellement peu british. Les membres de l'équipe anglaise sont assez attachants même si l'humour britannique les concernant est parfois un peu forcé. A l'inverse, les auteurs ont rendu les français assez lourds en insistant trop sur leur côté franchouillard et impoli.
L'humour est un peu inégal. Je me suis bien amusé sur certains passages tandis que d'autres m'ont paru plus poussifs et moins drôles. C'est une lecture plaisante malgré tout.
T1 "Mes voisin sont formidables" :
J'aime beaucoup Sébastien Gnaedig et Philippe Thirault. Cette petite BD démontre leur complémentarité. J'ai vraiment apprécié ce récit malgré son côté sombre et déprimant. La galerie de personnages est sans concession, tout s'enchaine et s'amplifie. On est dans une spirale négative. On se demande jusqu'où cela va aller, un peu comme dans le film " Very bad thing ".
Le dessin est très bon, j'aurais aimé un près plus fin.
Note pour ce tome : 4/5
T2 "Un bon plan de chez bon plan" :
Ce volume est un cran en dessous de son prédécesseur. Deux nouveaux personnages apparaissent et prennent la vedette. On continue à suivre les anciens personnages. La spirale est toujours aussi nébuleuse mais le charme agit moins que dans le premier opus même si la seconde partie du récit m'a plu.
Note pour ce tome : 2,5/5
Je ne savais pas ce que j'allais lire en ouvrant cette BD.
D'habitude les blogs ou strips réunis dans une BD ne m'intéressaient pas. A chaque fois, une lassitude s'installait rapidement. Je dois reconnaitre que "Le Blog de Frantico" ne m'a posé aucun problème. La lecture fut plaisante sans être marquante.
J'ai surtout apprécié l'auto-dérision de l'auteur même si il grossit certainement les choses.
Il y a des bons moments et l'on ne tourne pas en rond.
C'est cru, souvent porté sur le sexe, mais toujours dans l'humour.
Le dessin est minimaliste, je n'ai rien à lui reprocher mais il n'est pas un modèle de beauté.
Cette BD reste divertissante, j'irai certainement faire un tour sur ce blog pour connaitre la suite.
J'ai commencé la lecture des Naruto lorsque j'étais adolescent. J'avais alors environ 15 ans. Comme beaucoup d'adolescents de mon âge, j'ai vite été captivé par cet univers de ninjas. Le trio Naruto-Sasuke-Sakura. Les rôles sont d'emblée clairement définis, d'autant plus facilement qu'ils embarquent pas mal de clichés des ménages à trois. Mis à part cela, les personnages sont plutôt charismatiques (pour un ado de 15 ans qui ne lisait que des mangas à cette période) et le personnage de Naruto suscitait la sympathie, celui de Sasuke de l'admiration et de la véhémence, et celui de Sakura je crois que c'était, pardonnez-moi l'expression, "Ferme ta gueule et agis". Néanmoins, le trio était assez efficace dans l'ensemble.
Ce que j'ai beaucoup moins apprécié en revanche, c'est la multiplication à outrance des personnages. Au point que je me suis perdu entre les divers méchants, sous-fifres de méchants, méchants qui se transforment en d'autres personnes, multiplication des noms bien étranges. J'ai horreur de devoir revenir en arrière pour comprendre qui est qui, cela résulte pour moi d'une mauvaise exposition des personnages de la part du scénariste. Dans ce cas précis, le mangaka semble privilégier l'action à outrance et semble expédier la présentation des personnages. Attention, cette critique vaut surtout pour les personnages secondaires que j'ai souvent eu du mal à différencier. Les personnages très importants ne souffrent heureusement pas de cette tare.
Je parlais de l'action à outrance, et je ne pense pas être le seul à être lassé des combats interminables. Certes c'est un poncif du shonen, mais lorsque le combat s'étale sur deux tomes, enfin les combats, c'est quand même gavant. Surtout qu'après il faut essayer de se souvenir de l'histoire deux ou trois tomes auparavant. Là ou Dragon Ball ne me dérangeait absolument pas, Naruto joue la surenchère à outrance. Ça semble fonctionner puisque Naruto connait aujourd'hui un succès qu'il n'est pas nécessaire de commenter.
En résumé, l'histoire part en n'importe quoi pour devenir une succession de combats.
A noter que j'ai quand même fini le premier cycle et à peine entamé le second. Ce dernier me semble avoir beaucoup fait évoluer les personnages.
"L'orage" est une étrange BD mélangeant les styles.
J'ai été troublé pendant la lecture car les rôles s'inversent, on ne sait plus comment interpréter les faits. L'ambiguïté est certainement volontaire et fait partie des points flous du récit. Il en va de même avec ce pouvoir de guérison suite à l'électrocution avec la foudre. Cette BD d'ambiance se focalise sur 4 personnages principaux et leurs relations complexes.
Le dessin amplifie le ressenti avec son trait gras et ses couleurs sombres.
L'ensemble est réussi même si il est perfectible. Pour une première BD, ces auteurs s'en sortent convenablement. J'espère qu'ils confirmeront cet essai.
"L'orage" est une BD ambitieuse qui m'a touché.
Après avoir lu le frustrant Chien rouge, chien noir et l'encore plus hermétique Bourdelle, le visiteur du soir, Bézian nous offre ici quelque chose d'enfin digérable. A l'inverse de la majorité de ses autres productions plus incompressibles les unes que les autres, celle-ci a le mérite d'être claire, peut-être même trop, ces histoires courtes tournant autour de la mort ne sont vraiment pas surprenantes et très convenues, sauf deux que j'ai trouvées plus intéressantes et un peu plus originales.
Globalement ça se laisse lire avec plaisir, plaisir qui est essentiellement dû à l'époustouflant graphisme de cette œuvre, qui à mon goût est ce que l'auteur a fait de plus beau. D'ailleurs je comptais revendre ces bds mais elles traînent toujours chez moi car je n'arrive pas à m'en séparer.
Une note généreuse et une option d'achat juste pour cette pépite graphique.
Note 2,5.
Je pourrais faire un copier-coller de l'avis de Pierig… mais j'ai pô l'droit, snif… Va falloir que je répète ce que tout le monde a déjà dit.
Bézian c'est avant tout un graphisme très particulier qu'on aime ou pas, moi j'aime, non j'adore ; c'est du bon suspense bien mené et ça j'apprécie ; pour finir ce sont des chutes casse-gueules et casse-bonbons, on arrive presque toujours au même constat en finissant un bd de cet auteur : euh… mais où il veut en venir ? Et lui qu'est-ce qu'il fout là ? Et l'autre d'où y sort ? Et pourquoi ci ? Et pourquoi ça ? … et merde ! Mille fois merde !
Si encore en fin d'ouvrage il donnait toutes ses références ça pourrait peut-être aider à comprendre, mais non c'est juste pour quelques privilégiés. Après l'assommant Bourdelle, le visiteur du soir, Bézian j'arrête, sauf s'il refait un Ne touchez à rien, une lecture facile à comprendre pour mes deux neurones.
Trois petites étoiles parce que jusqu'à ce final en couillonnade j'ai aimé.
PS : je me rends compte que j'ai dit une bêtise... évidemment avec deux neurones on se perd facilement, j'ai encore Adam Sarlech à lire, qui dort sur mes étagères...
Mouaif, si c’est pas mal, mais de là à crier au génie…
La quête est longue et intéressante, les différents protagonistes suffisamment complexes pour qu’on ne devine pas tout de suite leur intention, les dessins sont globalement superbes, et 4 tomes, c’est une longueur d’histoire parfaite.
Mais quand même, j’ai du mal à me faire aux personnages principaux, à leurs comportements et attitudes extrêmement caricaturales. Le baroudeur mystérieux et silencieux dont le passé est bien chargé, la jeune innocente en tenue sexy, têtue comme une mule, courageuse et obstinée, le jeune amoureux, … ça fait très « block-buster » ricains quand même.
Ensuite l’histoire est confuse, et j’ai du la relire deux fois pour capter ce qui se passait. Apparemment, je ne suis pas le seul. Alors bon, les fans de lectures multiples se réjouiront, mais moi quand je termine une BD, j’aime passer à autre chose, pas me re coltiner les 4 tomes pour comprendre.
Enfin, la fin est quand même bizarre. Même si elle est réussie, elle fait passer tout ça dans le fantastique apocalyptique le plus complet. Dommage de ne pas avoir conservé une ligne plus ouverte, avec des évènements apparemment étranges, mais toujours une possibilité crédible pour les expliquer.
Bon, une bonne lecture, si vous aimez les histoires à grand spectacle un peu compliquées.
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Fornicaturi Te Salutant
La note est une moyenne car en fait, seul le dessin m'a plu. Il est fin et précis. Les cadrages sont osés et réussis. La partie graphique est vraiment superbe, c'est un petit coup de coeur. J'espère que Le Gohan a persévéré car il a un niveau bien au dessus de la moyenne. Mais malheureusement dans la présente BD, il y a un scénario trop léger et peu passionnant. Je n'ai pas réussi à m'y intéresser. Il y a un mélange des genres assumé, mais ce choix ne laisse pas souvent de compromis. Personnellement je suis passé à côté... A découvrir quand même pour sa partie graphique.
Le Bon, la Vieille et les truands
Une bonne petite BD d'humour ne faisant pas dans le détail. Quelques tirades fonctionnent bien et l'histoire ne se prend pas du tout au sérieux. Certes le scénario est gros et les personnages caricaturaux mais l'objectif de ce one shot est de divertir et faire rire. Il y parvient globalement. Le dessin est vivant et dynamique pour les personnages, mais un cran en dessous pour les décors. Cela vient de l'encrage qui n'est propre que pour les personnages. Cette BD d'humour s'inscrit dans la moyenne du genre.
Les Avatars
Cette série est assez drôle. Son idée de base sort de l'ordinaire. Les auteurs ont imaginé que dans l'Angleterre des années 60, des sortes de monstres humanoïdes appelés des avatars apparaissent spontanément depuis un endroit particulier du pays. Incapables de parler mais assez sympathiques et sociables, le gouvernement choisit de leur permettre de s'intégrer à la population civile. Pour cela, une entité spéciale est chargée de repérer les compétences particulières de chaque avatar et de trouver le métier qui leur conviendra le mieux. Certains finissent dès lors laitier, facteur, groom, tailleur ou encore cinquième membre d'un groupe de rock tel que les Beatles. Ces drôles de créatures à l'allure démoniaque mais en fait innocentes et un peu simples d'esprit sont amusantes. Leur comportement et la façon décalée dont elles s'intègrent à la populace est l'élément humoristique principal de cette série. A côté de cela, les auteurs mettent en scène une équipe du "Département de coordination des avatars" chargée d'aider à la bonne tenue de ces derniers et à enquêter sur des affaires liées à leur cas, tel que le vol des Bijoux de la Couronne qu'on leur attribue. Et face à eux, l'équipe concurrente, des français avec leur horrible accent, leur haleine d'ail et leurs comportement tellement peu british. Les membres de l'équipe anglaise sont assez attachants même si l'humour britannique les concernant est parfois un peu forcé. A l'inverse, les auteurs ont rendu les français assez lourds en insistant trop sur leur côté franchouillard et impoli. L'humour est un peu inégal. Je me suis bien amusé sur certains passages tandis que d'autres m'ont paru plus poussifs et moins drôles. C'est une lecture plaisante malgré tout.
Mes voisins sont formidables
T1 "Mes voisin sont formidables" : J'aime beaucoup Sébastien Gnaedig et Philippe Thirault. Cette petite BD démontre leur complémentarité. J'ai vraiment apprécié ce récit malgré son côté sombre et déprimant. La galerie de personnages est sans concession, tout s'enchaine et s'amplifie. On est dans une spirale négative. On se demande jusqu'où cela va aller, un peu comme dans le film " Very bad thing ". Le dessin est très bon, j'aurais aimé un près plus fin. Note pour ce tome : 4/5 T2 "Un bon plan de chez bon plan" : Ce volume est un cran en dessous de son prédécesseur. Deux nouveaux personnages apparaissent et prennent la vedette. On continue à suivre les anciens personnages. La spirale est toujours aussi nébuleuse mais le charme agit moins que dans le premier opus même si la seconde partie du récit m'a plu. Note pour ce tome : 2,5/5
Le Blog de Frantico
Je ne savais pas ce que j'allais lire en ouvrant cette BD. D'habitude les blogs ou strips réunis dans une BD ne m'intéressaient pas. A chaque fois, une lassitude s'installait rapidement. Je dois reconnaitre que "Le Blog de Frantico" ne m'a posé aucun problème. La lecture fut plaisante sans être marquante. J'ai surtout apprécié l'auto-dérision de l'auteur même si il grossit certainement les choses. Il y a des bons moments et l'on ne tourne pas en rond. C'est cru, souvent porté sur le sexe, mais toujours dans l'humour. Le dessin est minimaliste, je n'ai rien à lui reprocher mais il n'est pas un modèle de beauté. Cette BD reste divertissante, j'irai certainement faire un tour sur ce blog pour connaitre la suite.
Naruto
J'ai commencé la lecture des Naruto lorsque j'étais adolescent. J'avais alors environ 15 ans. Comme beaucoup d'adolescents de mon âge, j'ai vite été captivé par cet univers de ninjas. Le trio Naruto-Sasuke-Sakura. Les rôles sont d'emblée clairement définis, d'autant plus facilement qu'ils embarquent pas mal de clichés des ménages à trois. Mis à part cela, les personnages sont plutôt charismatiques (pour un ado de 15 ans qui ne lisait que des mangas à cette période) et le personnage de Naruto suscitait la sympathie, celui de Sasuke de l'admiration et de la véhémence, et celui de Sakura je crois que c'était, pardonnez-moi l'expression, "Ferme ta gueule et agis". Néanmoins, le trio était assez efficace dans l'ensemble. Ce que j'ai beaucoup moins apprécié en revanche, c'est la multiplication à outrance des personnages. Au point que je me suis perdu entre les divers méchants, sous-fifres de méchants, méchants qui se transforment en d'autres personnes, multiplication des noms bien étranges. J'ai horreur de devoir revenir en arrière pour comprendre qui est qui, cela résulte pour moi d'une mauvaise exposition des personnages de la part du scénariste. Dans ce cas précis, le mangaka semble privilégier l'action à outrance et semble expédier la présentation des personnages. Attention, cette critique vaut surtout pour les personnages secondaires que j'ai souvent eu du mal à différencier. Les personnages très importants ne souffrent heureusement pas de cette tare. Je parlais de l'action à outrance, et je ne pense pas être le seul à être lassé des combats interminables. Certes c'est un poncif du shonen, mais lorsque le combat s'étale sur deux tomes, enfin les combats, c'est quand même gavant. Surtout qu'après il faut essayer de se souvenir de l'histoire deux ou trois tomes auparavant. Là ou Dragon Ball ne me dérangeait absolument pas, Naruto joue la surenchère à outrance. Ça semble fonctionner puisque Naruto connait aujourd'hui un succès qu'il n'est pas nécessaire de commenter. En résumé, l'histoire part en n'importe quoi pour devenir une succession de combats. A noter que j'ai quand même fini le premier cycle et à peine entamé le second. Ce dernier me semble avoir beaucoup fait évoluer les personnages.
L'Orage
"L'orage" est une étrange BD mélangeant les styles. J'ai été troublé pendant la lecture car les rôles s'inversent, on ne sait plus comment interpréter les faits. L'ambiguïté est certainement volontaire et fait partie des points flous du récit. Il en va de même avec ce pouvoir de guérison suite à l'électrocution avec la foudre. Cette BD d'ambiance se focalise sur 4 personnages principaux et leurs relations complexes. Le dessin amplifie le ressenti avec son trait gras et ses couleurs sombres. L'ensemble est réussi même si il est perfectible. Pour une première BD, ces auteurs s'en sortent convenablement. J'espère qu'ils confirmeront cet essai. "L'orage" est une BD ambitieuse qui m'a touché.
La Danse des morts (Totentanz)
Après avoir lu le frustrant Chien rouge, chien noir et l'encore plus hermétique Bourdelle, le visiteur du soir, Bézian nous offre ici quelque chose d'enfin digérable. A l'inverse de la majorité de ses autres productions plus incompressibles les unes que les autres, celle-ci a le mérite d'être claire, peut-être même trop, ces histoires courtes tournant autour de la mort ne sont vraiment pas surprenantes et très convenues, sauf deux que j'ai trouvées plus intéressantes et un peu plus originales. Globalement ça se laisse lire avec plaisir, plaisir qui est essentiellement dû à l'époustouflant graphisme de cette œuvre, qui à mon goût est ce que l'auteur a fait de plus beau. D'ailleurs je comptais revendre ces bds mais elles traînent toujours chez moi car je n'arrive pas à m'en séparer. Une note généreuse et une option d'achat juste pour cette pépite graphique.
Chien Rouge Chien Noir
Note 2,5. Je pourrais faire un copier-coller de l'avis de Pierig… mais j'ai pô l'droit, snif… Va falloir que je répète ce que tout le monde a déjà dit. Bézian c'est avant tout un graphisme très particulier qu'on aime ou pas, moi j'aime, non j'adore ; c'est du bon suspense bien mené et ça j'apprécie ; pour finir ce sont des chutes casse-gueules et casse-bonbons, on arrive presque toujours au même constat en finissant un bd de cet auteur : euh… mais où il veut en venir ? Et lui qu'est-ce qu'il fout là ? Et l'autre d'où y sort ? Et pourquoi ci ? Et pourquoi ça ? … et merde ! Mille fois merde ! Si encore en fin d'ouvrage il donnait toutes ses références ça pourrait peut-être aider à comprendre, mais non c'est juste pour quelques privilégiés. Après l'assommant Bourdelle, le visiteur du soir, Bézian j'arrête, sauf s'il refait un Ne touchez à rien, une lecture facile à comprendre pour mes deux neurones. Trois petites étoiles parce que jusqu'à ce final en couillonnade j'ai aimé. PS : je me rends compte que j'ai dit une bêtise... évidemment avec deux neurones on se perd facilement, j'ai encore Adam Sarlech à lire, qui dort sur mes étagères...
Le Troisième Testament
Mouaif, si c’est pas mal, mais de là à crier au génie… La quête est longue et intéressante, les différents protagonistes suffisamment complexes pour qu’on ne devine pas tout de suite leur intention, les dessins sont globalement superbes, et 4 tomes, c’est une longueur d’histoire parfaite. Mais quand même, j’ai du mal à me faire aux personnages principaux, à leurs comportements et attitudes extrêmement caricaturales. Le baroudeur mystérieux et silencieux dont le passé est bien chargé, la jeune innocente en tenue sexy, têtue comme une mule, courageuse et obstinée, le jeune amoureux, … ça fait très « block-buster » ricains quand même. Ensuite l’histoire est confuse, et j’ai du la relire deux fois pour capter ce qui se passait. Apparemment, je ne suis pas le seul. Alors bon, les fans de lectures multiples se réjouiront, mais moi quand je termine une BD, j’aime passer à autre chose, pas me re coltiner les 4 tomes pour comprendre. Enfin, la fin est quand même bizarre. Même si elle est réussie, elle fait passer tout ça dans le fantastique apocalyptique le plus complet. Dommage de ne pas avoir conservé une ligne plus ouverte, avec des évènements apparemment étranges, mais toujours une possibilité crédible pour les expliquer. Bon, une bonne lecture, si vous aimez les histoires à grand spectacle un peu compliquées.