Le dessin d'Arno est très beau, son trait clair et précis, d'un lisibilité exemplaire. Malheureusement les couleurs uniformes et un peu rose-bonbon viennent "aseptiser" les décors et enlève le réalisme qu'ils possédaient de facto.
Mais tout cela n'est encore qu'un détail face à un scénario qui ne décolle pas. Malgré le caractère dramatique de l'histoire d'Augustin, cette histoire reste trop linéaire que pour passionner. Le personnage principal est trop banal, c'est un adolescent comme un autre mis dans une situation extraordinaire. La fin du récit, en forme de queue de poisson vient ajouter à la frustration du lecteur.
Et puis le propos laisse dubitatif. L'éditeur présente l'album comme une fable sur l'adolescence. Ok, d'accord, le personnage principal est un adolescent, mais j'ai l'impression que cela s'arrête là et qu'on est loin des préoccupations quotidiennes des adolescents. Parce que des gars qui croient avoir tué leurs profs de math, ça ne court pas les rues.
L’idée de base aurait piu être bonne mais est relativement mal exploitée, voire pas exploitée du tout, on a l’impression d’avoir affaire à un demi scénario, une version pas très évoluée, d’un synopsis qui n’a pas encore trouvé le ton juste et la nature de son argument.
Urukyu est un shojo ambiance tres collège : premiers baisers, paris amoureux, rivalités entre filles, etc...
Malgré qu'il soit assez gamin, ce manga est agréable à lire. On a plaisir à lire les histoires de ces 2 ptites nanas pleines de punch et de joie de vivre.
Cependant il ne fait pas partie des meilleurs mangas amoureux du marché !
J'ajoute une précision à mon avis puisque j'ai maintenant lu 4 tomes : certes on a plaisir à lire 1 tome mais, au bout de 4, je peux vous assurer qu'on en a une indigestion ! Le rhytme est dix fois trop speed et puis.....c'est tellement gamin !!! Pitié j'en peux plus ! Dire qu'il y en a 9 de parus au Japon et que la série n'est même terminée... Je pense que je vais m'arrêter ici pour cette série. Quant a vous, eh bien... il ne vaut mieux pas commençer du tout !
Ce premier tome est très dense, bourré d'informations et de bonnes idées sur cette époque très intéressante. Là, rien à redire.
Le gros problème vient de l'heroïne qui semble ne pas avoir de réelle personnalité. Elle se fait balloter d'un côté à un autre sans rien comprendre (j'exagère un peu). Elle paraît complètement out of the space pendant la moitié de l'album... la narration est donc assez pénible à lire, elle ne m'a pas pris autant que je ne pouvais l'attendre de ce genre d'histoire.
Je dois avouer que le dessin m'a particulièrement bloqué. Cette espèce de couleur floue sans encrage est assez gênante, on a l'impression de mal voir, ou que le dessin n'est pas fini, tout flotte...
En fait, je trouve ça un peu vieillot...
Je vais me faire lyncher en beauté (tant pis vive la liberté d'expression).
Attendez, si je me rappelle en gros de la 1ere page, ça fait :
Les combats faisaient rage dans l'ère précédente.
Il existait un super-guerrier qui tuait plein de gens.
On le surnommait : L'IMBATTABLE!!!
Non, franchement, le seul point fort de ce manga c'est le dessin qui est plutôt pas mal je dois l'avouer, mais après non merci pour le scénar vu et re-vu et l'humour franchouillard (je le classe dans le même style que celui de eiji)
Désolé!
Summum de l’itération iconique, ce petit album est composé d’une seule et même image, répétée 168 fois. Les strips sont très inégaux, certains m’ont vraiment fait rire alors que d’autres m’ont laissés complètement indifférent… On retrouve bien sûr un humour et des thèmes chers à l’auteur.
L’album lui-même, s’il est tout petit, est de bonne qualité, joli et agréable au toucher, ce qui je pense justifie son prix (6,50 euros).
Par contre, je ne pense pas qu’il soit vraiment nécessaire de le lire, sauf peut-être pour les fans ultimes de Trondheim. Les strips sont dans l’ensemble assez moyens, et notre Lewis préféré a fait de biens meilleures choses depuis.
(N’empêche, les fans en question vont dévaliser les librairies, alors s’il vous intéresse…)
Parodie des BD d'action/aventure des années 30/40, de Tarzan à Superman en passant par Tintin, Supermurgeman paraît, de prime abord, assez réussi et marrants. Dessins et dialogues ("Prends ça, canaille !") sont tout à fait dans le style de ces BD à l'ancienne, gentiment surannées, de l'"âge d'or". Malheureusement, le soufflé retombe assez rapidement. En gros, au bout de vingt pages (sur cinquante-huit), on a l'impression d'avoir déjà à peu près fait le tour de tout ce que Supermurgeman avait à offrir : des gags répétitifs à base de vomi et de caca, le tout saupoudré de clins d'oeil pas vraiment hilarants à la "culture populaire" des 15/30 ans d'aujourd'hui ("South Park", "L'Agence tous risques", les mascottes des biscuits Pépito et Prince, les vannes sur Bernard Ménez et Jean Lefèbvre...). Ben oui parce que c'est bien joli de mettre Benny le Choco-BN dans une BD, mais se seule présence ne constitue pas un bon gag en soi...
À trop fortes doses, c'est assez lourd et gonflant ; les aventures de ce Tarzan alcoolo (au passage, l'idée de parodier Tarzan n'est pas nouvelle...) doivent se consommer à petites gorgées pour être jugées sympas et rigolotes. Tout l'album d'un coup, c'est beaucoup trop.
Brian Michael Bendis passe pour un excellent scénariste de BD policières ; après avoir lu 3 Sam & Twitch et 1 "Powers", j'avoue que je ne suis toujours pas convaincu. Sur des idées piquées à Alan Moore (une ville où il n'y a pas un superhéros unique façon Batman à Gotham ou Superman à Metropolis, mais pleins d'habitants dotés de superpouvoirs comme dans Top 10, un traitement quasi-réaliste des superhéros comme dans Watchmen), Bendis signe une histoire qui accumule les clichés du polar américain (le flic bourru qui cache une blessure, sa coéquipière inexpérimentée mais déterminée, leur collègue qui fout la merde dans l'enquête par excès de zèle, le mafieux intouchable qui prend ses grands airs avec les flics...) et se révèle pas bien subtile au final : faire découvrir le coupable aux flics grâce à une balance qui le leur sert sur un plateau d'argent après une enquête infructueuse, je vois pas trop où est le génie de M. Bendis là-d'dans, moi... Et le coupable n'est absolument pas crédible, même si son mobile (assez original, je reconnais) se tient.
Il convient aussi de parler du dessin. Dans le bouquin, on nous dit qu'il a un côté "Art Déco" et qu'on l'appelle désormais le "style Powers". Alors, pour vous donner une idée de la qualité et de l'originalité du style Powers, imaginez une repompe ratée du style utilisé dans les récentes séries animées (réussies, elles) "Batman" et "Superman" de la Warner, bien moche et encrée à la truelle. Espérons que le "style Powers" ne fasse pas école...
J'hésite à mettre la pire note possible parce que, malgré toutes ces critiques, honnêtement je ne peux pas dire que je me suis ennuyé en lisant "Qui a tué Retro Girl ?" et que c'est une bouse innommable. Et puis, c'est un premier tome, ça peut s'arranger. Mais pour l'instant, je trouve "Powers" assez mauvais.
Dessinateur d'un talent incontestable, Danijel Zezelj n'est, à mon goût, pas très bon scénariste. Or, il n'a pas écrit "Congo Bill" (bien que son nom soit le seul crédité en couverture, merci pour Scott Cunningham) ; il y avait donc des raisons d'espérer que cette BD-ci soit meilleure que "Rex" ou "Rêve de béton". Hélas, malgré un début assez réussi, elle ne tient pas vraiment ses promesses, notamment à cause d'une conclusion mal foutue ; quand, pour démêler l'écheveau d'une intrigue, il faut que les personnages se racontent entre eux une histoire qu'ils connaissent déjà tous pour que le lecteur puisse comprendre le fin mot de l'histoire lui aussi, ben... c'est que le scénariste n'est pas très doué, si ? Et puis, tous ces clichés sur l'Afrique, sa magie, ses sorcières qui éventrent des poulets dans leur petite cabane, ses gri-gris porte-bonheur, ça commence à bien faire...
Restent, donc, les superbes dessins de Zezelj... mais ça ne suffit pas à faire une bonne BD.
Olivier Ledroit dans une oeuvre primitive ;) ou "de jeunesse" plutôt. Même si elle n'est pas si vieille que ça, cette BD affiche un dessin vraiment différent des productions les plus récentes du très talentueux Ledroit. Derrière les décors flous, les détails finis à la va-vite et la palette de couleurs limitée, on devine la patte de la future explosion graphique de son auteur. Car certaines planches notamment laissent entrevoir le goût de Ledroit pour les détails et les couleurs hallucinées.
Le scénario est classique, typiquement SF avec deux clins d'oeil au cinéma avec notamment "2001" et son ordinateur Hal et la bébête de "Aliens". Mais ça s'arrête là, il ne faut pas s'attendre à quelque chose de démentiel dans l'originalité ou l'innattendu.
Les dialogues sont bateaux et les textes parfois un peu envahissant, comme si Ledroit avait voulu justifier chaque case par une explication, au cas où le dessin soit trop "flou".
Au final une BD à réserver aux fanas de Ledroit, ou aux fanas de SF, les autres risquent de s'emm... ferme. Perso, j'ai longuement hésité entre le 2/5 et le 3/5 mais l'absence de 2° tome a fait basculer la balance vers le 2... Dommage.
Très moyen, je ne connais pas trop les albums de Ledroit, mais ca reste de l'univers post apocalyptique (pas facile à écrire :)), on passe quand meme du temps à la lire, c'est pas désagréable, on sent que l'auteur aime bien le rouge et le noir, sinon je conseille l'achat si vous la trouvez pour pas cher comme moi
par contre je ne sais pas si une suite est prévue (je pense pas en fait), il faudra que je me renseigne car le premier tome date déjà de 5 ans
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Augustin
Le dessin d'Arno est très beau, son trait clair et précis, d'un lisibilité exemplaire. Malheureusement les couleurs uniformes et un peu rose-bonbon viennent "aseptiser" les décors et enlève le réalisme qu'ils possédaient de facto. Mais tout cela n'est encore qu'un détail face à un scénario qui ne décolle pas. Malgré le caractère dramatique de l'histoire d'Augustin, cette histoire reste trop linéaire que pour passionner. Le personnage principal est trop banal, c'est un adolescent comme un autre mis dans une situation extraordinaire. La fin du récit, en forme de queue de poisson vient ajouter à la frustration du lecteur. Et puis le propos laisse dubitatif. L'éditeur présente l'album comme une fable sur l'adolescence. Ok, d'accord, le personnage principal est un adolescent, mais j'ai l'impression que cela s'arrête là et qu'on est loin des préoccupations quotidiennes des adolescents. Parce que des gars qui croient avoir tué leurs profs de math, ça ne court pas les rues. L’idée de base aurait piu être bonne mais est relativement mal exploitée, voire pas exploitée du tout, on a l’impression d’avoir affaire à un demi scénario, une version pas très évoluée, d’un synopsis qui n’a pas encore trouvé le ton juste et la nature de son argument.
Ultracute (Urukyu)
Urukyu est un shojo ambiance tres collège : premiers baisers, paris amoureux, rivalités entre filles, etc... Malgré qu'il soit assez gamin, ce manga est agréable à lire. On a plaisir à lire les histoires de ces 2 ptites nanas pleines de punch et de joie de vivre. Cependant il ne fait pas partie des meilleurs mangas amoureux du marché ! J'ajoute une précision à mon avis puisque j'ai maintenant lu 4 tomes : certes on a plaisir à lire 1 tome mais, au bout de 4, je peux vous assurer qu'on en a une indigestion ! Le rhytme est dix fois trop speed et puis.....c'est tellement gamin !!! Pitié j'en peux plus ! Dire qu'il y en a 9 de parus au Japon et que la série n'est même terminée... Je pense que je vais m'arrêter ici pour cette série. Quant a vous, eh bien... il ne vaut mieux pas commençer du tout !
Terreur
Ce premier tome est très dense, bourré d'informations et de bonnes idées sur cette époque très intéressante. Là, rien à redire. Le gros problème vient de l'heroïne qui semble ne pas avoir de réelle personnalité. Elle se fait balloter d'un côté à un autre sans rien comprendre (j'exagère un peu). Elle paraît complètement out of the space pendant la moitié de l'album... la narration est donc assez pénible à lire, elle ne m'a pas pris autant que je ne pouvais l'attendre de ce genre d'histoire. Je dois avouer que le dessin m'a particulièrement bloqué. Cette espèce de couleur floue sans encrage est assez gênante, on a l'impression de mal voir, ou que le dessin n'est pas fini, tout flotte... En fait, je trouve ça un peu vieillot...
Samuraï Deeper Kyo
Je vais me faire lyncher en beauté (tant pis vive la liberté d'expression). Attendez, si je me rappelle en gros de la 1ere page, ça fait : Les combats faisaient rage dans l'ère précédente. Il existait un super-guerrier qui tuait plein de gens. On le surnommait : L'IMBATTABLE!!! Non, franchement, le seul point fort de ce manga c'est le dessin qui est plutôt pas mal je dois l'avouer, mais après non merci pour le scénar vu et re-vu et l'humour franchouillard (je le classe dans le même style que celui de eiji) Désolé!
Le Dormeur
Summum de l’itération iconique, ce petit album est composé d’une seule et même image, répétée 168 fois. Les strips sont très inégaux, certains m’ont vraiment fait rire alors que d’autres m’ont laissés complètement indifférent… On retrouve bien sûr un humour et des thèmes chers à l’auteur. L’album lui-même, s’il est tout petit, est de bonne qualité, joli et agréable au toucher, ce qui je pense justifie son prix (6,50 euros). Par contre, je ne pense pas qu’il soit vraiment nécessaire de le lire, sauf peut-être pour les fans ultimes de Trondheim. Les strips sont dans l’ensemble assez moyens, et notre Lewis préféré a fait de biens meilleures choses depuis. (N’empêche, les fans en question vont dévaliser les librairies, alors s’il vous intéresse…)
Les Aventures incroyables de Supermurgeman
Parodie des BD d'action/aventure des années 30/40, de Tarzan à Superman en passant par Tintin, Supermurgeman paraît, de prime abord, assez réussi et marrants. Dessins et dialogues ("Prends ça, canaille !") sont tout à fait dans le style de ces BD à l'ancienne, gentiment surannées, de l'"âge d'or". Malheureusement, le soufflé retombe assez rapidement. En gros, au bout de vingt pages (sur cinquante-huit), on a l'impression d'avoir déjà à peu près fait le tour de tout ce que Supermurgeman avait à offrir : des gags répétitifs à base de vomi et de caca, le tout saupoudré de clins d'oeil pas vraiment hilarants à la "culture populaire" des 15/30 ans d'aujourd'hui ("South Park", "L'Agence tous risques", les mascottes des biscuits Pépito et Prince, les vannes sur Bernard Ménez et Jean Lefèbvre...). Ben oui parce que c'est bien joli de mettre Benny le Choco-BN dans une BD, mais se seule présence ne constitue pas un bon gag en soi... À trop fortes doses, c'est assez lourd et gonflant ; les aventures de ce Tarzan alcoolo (au passage, l'idée de parodier Tarzan n'est pas nouvelle...) doivent se consommer à petites gorgées pour être jugées sympas et rigolotes. Tout l'album d'un coup, c'est beaucoup trop.
Powers
Brian Michael Bendis passe pour un excellent scénariste de BD policières ; après avoir lu 3 Sam & Twitch et 1 "Powers", j'avoue que je ne suis toujours pas convaincu. Sur des idées piquées à Alan Moore (une ville où il n'y a pas un superhéros unique façon Batman à Gotham ou Superman à Metropolis, mais pleins d'habitants dotés de superpouvoirs comme dans Top 10, un traitement quasi-réaliste des superhéros comme dans Watchmen), Bendis signe une histoire qui accumule les clichés du polar américain (le flic bourru qui cache une blessure, sa coéquipière inexpérimentée mais déterminée, leur collègue qui fout la merde dans l'enquête par excès de zèle, le mafieux intouchable qui prend ses grands airs avec les flics...) et se révèle pas bien subtile au final : faire découvrir le coupable aux flics grâce à une balance qui le leur sert sur un plateau d'argent après une enquête infructueuse, je vois pas trop où est le génie de M. Bendis là-d'dans, moi... Et le coupable n'est absolument pas crédible, même si son mobile (assez original, je reconnais) se tient. Il convient aussi de parler du dessin. Dans le bouquin, on nous dit qu'il a un côté "Art Déco" et qu'on l'appelle désormais le "style Powers". Alors, pour vous donner une idée de la qualité et de l'originalité du style Powers, imaginez une repompe ratée du style utilisé dans les récentes séries animées (réussies, elles) "Batman" et "Superman" de la Warner, bien moche et encrée à la truelle. Espérons que le "style Powers" ne fasse pas école... J'hésite à mettre la pire note possible parce que, malgré toutes ces critiques, honnêtement je ne peux pas dire que je me suis ennuyé en lisant "Qui a tué Retro Girl ?" et que c'est une bouse innommable. Et puis, c'est un premier tome, ça peut s'arranger. Mais pour l'instant, je trouve "Powers" assez mauvais.
Congo Bill
Dessinateur d'un talent incontestable, Danijel Zezelj n'est, à mon goût, pas très bon scénariste. Or, il n'a pas écrit "Congo Bill" (bien que son nom soit le seul crédité en couverture, merci pour Scott Cunningham) ; il y avait donc des raisons d'espérer que cette BD-ci soit meilleure que "Rex" ou "Rêve de béton". Hélas, malgré un début assez réussi, elle ne tient pas vraiment ses promesses, notamment à cause d'une conclusion mal foutue ; quand, pour démêler l'écheveau d'une intrigue, il faut que les personnages se racontent entre eux une histoire qu'ils connaissent déjà tous pour que le lecteur puisse comprendre le fin mot de l'histoire lui aussi, ben... c'est que le scénariste n'est pas très doué, si ? Et puis, tous ces clichés sur l'Afrique, sa magie, ses sorcières qui éventrent des poulets dans leur petite cabane, ses gri-gris porte-bonheur, ça commence à bien faire... Restent, donc, les superbes dessins de Zezelj... mais ça ne suffit pas à faire une bonne BD.
La Porte Ecarlate
Olivier Ledroit dans une oeuvre primitive ;) ou "de jeunesse" plutôt. Même si elle n'est pas si vieille que ça, cette BD affiche un dessin vraiment différent des productions les plus récentes du très talentueux Ledroit. Derrière les décors flous, les détails finis à la va-vite et la palette de couleurs limitée, on devine la patte de la future explosion graphique de son auteur. Car certaines planches notamment laissent entrevoir le goût de Ledroit pour les détails et les couleurs hallucinées. Le scénario est classique, typiquement SF avec deux clins d'oeil au cinéma avec notamment "2001" et son ordinateur Hal et la bébête de "Aliens". Mais ça s'arrête là, il ne faut pas s'attendre à quelque chose de démentiel dans l'originalité ou l'innattendu. Les dialogues sont bateaux et les textes parfois un peu envahissant, comme si Ledroit avait voulu justifier chaque case par une explication, au cas où le dessin soit trop "flou". Au final une BD à réserver aux fanas de Ledroit, ou aux fanas de SF, les autres risquent de s'emm... ferme. Perso, j'ai longuement hésité entre le 2/5 et le 3/5 mais l'absence de 2° tome a fait basculer la balance vers le 2... Dommage.
La Porte Ecarlate
Très moyen, je ne connais pas trop les albums de Ledroit, mais ca reste de l'univers post apocalyptique (pas facile à écrire :)), on passe quand meme du temps à la lire, c'est pas désagréable, on sent que l'auteur aime bien le rouge et le noir, sinon je conseille l'achat si vous la trouvez pour pas cher comme moi par contre je ne sais pas si une suite est prévue (je pense pas en fait), il faudra que je me renseigne car le premier tome date déjà de 5 ans