Samuraï Deeper Kyo

Note: 2.7/5
(2.7/5 pour 20 avis)

Un simple pharmacien ambulant est soupçonné d'être un dangereux criminel par Yuya Shina, une chasseuse de prime attirée par l'énorme somme qui plane sur la tête de ce dernier. Cependant, Kyoshiro est loin d'être le meurtrier sanguinaire qu'elle le croyait être, jusqu'au moment où, sa vie se voyant être menacé, celui-ci se transforme pour devenir Kyo le Démon aux Yeux Rouge. La vérité est que les deux ne sont pas le même homme, mais qu'ils partagent le même corps. Kyoshiro fait tout ce qu'il peut pour empêcher que le démon Kyo ne fasse surface.


Baston Japan-Fantasy Kodansha Nekketsu Samourai Shonen Shueisha

Durant la grande bataille de Sekigahara au Japon, un samouraï légendaire sévit, il se nommait "Kyo aux yeux de démon", célèbre pour sa force et sa cruauté sanguinaire. Nous voici quatre ans après cette guerre et c'est là que l'histoire commence... Kyoshiro Mibu, un simple vagabond "pharmacien de la paix et de l'amour" rencontre une jeune chasseuse de primes prénommée Yuya. La description physique (grand sabre de 1,5 m, signe du Yin et du Yang sur le dos) de Kyoshiro correspondant trait pour trait à celui de Kyo aux yeux de démon recherché pour 1 million de Ryo (monnaie de l'époque), cette dernière capture notre jeune vendeur de médicaments. Se rendant compte de son erreur, elle ne le relâche cependant pas car elle apprend qu'il est recherché lui aussi pour ne pas voir payé quelques repas. Mais un jour lors d'une embuscade, Kyoshiro dégaine malgré lui son sabre, et soudain, une autre personnalité s'empare de son corps, se tenant debout le sourire moqueur et surtout les yeux d'un rouge écarlate, le légendaire Kyo aux yeux de démon, assoiffé par le sang de ses futures victimes fait son apparition...

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Avril 2001
Statut histoire Série terminée 38 tomes parus

Couverture de la série Samuraï Deeper Kyo © Kana 2001
Les notes
Note: 2.7/5
(2.7/5 pour 20 avis)
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08/07/2002 | sousoune
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Par gruizzli
Note: 2/5
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J'ai lu cette série durant mes années de lycée, aimablement prêtée par un ami qui m'en passait un ou deux volumes chaque jour. C'était du coup une série que je suivais progressivement, à un rythme tranquille et sans trop en attendre grand chose. Et au final, c'est la meilleure façon qu'il y a de découvrir cette série je pense. Le souci c'est que cette série est très générique, malgré quelques bonnes idées au niveau du personnage principal (et notamment de sa dualité de personnalité), mais pour le reste c'est une saga de baston qui continue sur 38 tomes pour se conclure de façon satisfaisante mais sans grandes idées non plus. Ajouté à cela, le dessin correct et qui marche pour les scènes de bagarre, mais qui ne va pas plus loin non plus. C'est fonctionnel, pas des plus réussis et facilement oubliable. En soi, je crois que si l'on découvre cette série étant jeune, sans trop d'expérience de BD et qu'on la lit sans avoir eu besoin de l'acheter, ça peut valoir le coup d'oeil. Mais en demander plus serait présumer des qualités de ce manga. C'est à ranger dans les fameuses séries qu'on peut lire quand on tombe dessus, sans rien attendre de plus.

25/11/2019 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
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2.5 Je ne connaissais pas ce manga qui semble avoir une certaine réputation. Il faut dire que les histoires de samouraïs ne sont pas mon genre préféré. L'histoire est plutôt cliché. Cela commence avec une très belle fille qui capture un homme censé être un dangereux samouraï qui a tué plein de gens. Sauf que le type est un inoffensif crétin qui ressemble au samouraï recherché. Et puis lorsque des méchants débarquent, le type idiot se révèle être excellent au sabre et puis on se rend compte qu'il est effectivement le samouraï super-fort qui peut tuer les méchants les plus puissants. A-t-il une double personnalité ? Je n'en dirai pas plus. Donc on va voir le type super-fort et la fille se promener un peu partout et vaincre les méchants. C'est assez répétitif, mais je trouve que cela se laisse lire. Il y a des bonnes scènes, le dessin est excellent et la fille est attachante. C'est le genre de manga qui ne m'ennuie pas si je ne lis que quelques tomes à la fois. J'en ai lu une dizaine et je trouve que cela suffit pour un bon moment.

24/12/2015 (modifier)
Par Gaendoul
Note: 2/5
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Samurai Deeper Kyo. Je me souviens avoir vu le premier épisode de l'animé et m'être dit "oulala, c'est n'importe quoi". Et en effet, c'était n'importe quoi, étant donné que l'animé n'a absolument rien à voir avec le manga... Bref je partais plutôt avec un à priori négatif à propos de SDK. Et bien j'ai été agréablement surpris par une série qui, si elle n'est pas sans rappeler Kenshin, reste originale et intéressante, et surtout dont le héros n'est pas une lopette en robe (adorateurs de Kenshin, cette phrase était pour vous xD ). En gros si vous avez aimé Kenshin, vous aimerez certainement ce manga, il s'agit du même genre, et du même univers. Evidemment, il ne s'agit pas d'une série culte... non, plutôt d'une série agréable à lire, et qui, tome après tome, donne envie d'en découvrir la suite. Toutefois cette envie s'essoufle assez vite lorsque l'on se rend compte qu'il y'a toujours de nouveaux ennemis, et que l'histoire n'évolue pratiquement pas.

27/09/2004 (MAJ le 20/10/2011) (modifier)
Par AqME
Note: 2/5

Samurai deeper kyo est fort d'une réputation qui n'est plus à faire dans le milieu du shonen. Mais c'est sans compter tous les défauts typiques de ce genre de lecture. En effet, le dessin est accrocheur, Kyo est assez monstrueux alors que son alter ego semble beaucoup plus paisible. Mais au final, et ce malgré une volonté de différencier tous les personnages avec des éléments différents ou des techniques différentes, on retrouve les mêmes visages et on ne sait plus qui est qui si on ne fait pas attention aux détails (la boucle d'oreille de Luciole par exemple...) Mais le pire est le scénario qui, pas mal au début, finit par être un gros n'importe quoi avec des êtres de plus en plus puissants et des histoires de plus en plus rocambolesques. De ce fait, on ne sait plus pourquoi tel ou tel personnage souhaite se battre. Enfin, la motivation du héros reste plus que douteuse (être le plus fort du monde...). Bref, moyen en tout point de vue et très long. Non, trop long !

05/08/2009 (modifier)
Par etche
Note: 5/5 Coups de coeur expiré

J’adore cette série car l'auteur arrive à maintenir le suspense jusqu'au dernier tome. Il y a de l'action et des rebondissements, des secrets sont dévoilés au fur et à mesure de l'histoire. Je vous conseille cette série extraordinaire. VIVE S.D.K !

11/07/2008 (modifier)

Bon bon bon bon... Samouraï machin étale tous les poncifs du genre, et les use jusqu'à la corde. Honnêtement, ça vaut d'être vu seulement parce qu'esthétiquement, c'est loin d'être dégueu, et pis aussi, passqu'i' y a un héros méchant plutôt du genre gros psychopathe, ça nous change... un peu! La symbolique de la chose? euuuuuuh la quête de soi? naaaaaaaan! pas possible, ce serait trop gros! Que l'Histoire avec un grand "H" se fait dans l'ombre? Arf! Et pis quoi encore? Allez, m'en vais faire des statues en pétales de fleurs de cerisier, j'ai encore un peu de temps, moâ!

23/06/2003 (MAJ le 31/03/2008) (modifier)
Par odasso
Note: 4/5

Je trouve que Kyo est une bonne série pour de multiples raisons : en premier lieu c'est une histoire originale qui parle en même temps de faits réels (la bataille de Sekihagara, Tokugawa...) et une histoire fantastique vraiment attachante. Ensuite les dessins sont franchement très beaux, enfin les caractères des personnages sont bien réalisés, il y en a pour tous les goûts. Voila c'est tout ce que j'ai à dire.

07/02/2008 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
L'avatar du posteur Ro

Ce n'est que maintenant que je découvre ce manga qui a fait pas mal parler de lui, en bien ou en mal. Nullement amateur de samouraïs et de combats au sabre, j'ai repoussé longuement sa lecture. Le véritable point positif de Samourai Deeper Kyo, c'est la qualité professionnelle de son dessin. Net, précis, maîtrisé, il ne marquera sûrement pas par son originalité mais présente quelques bien belles planches et une lecture tout à fait fluide. Seul reproche, certains visages sont assez difficilement différentiables. Et, bien évidemment, il faut aussi aimer les fresques à base de beaux guerriers androgynes, sabre au clair ou tranchant dans le sang. Pour le reste, la trame du récit est d'un classique qui rebutera beaucoup de lecteurs post-adolescents. L'intrigue se résume à une quête de devenir "le plus fort", avec l'ajout d'une histoire d'échange de corps et d'âmes (le très banal personnage qui partage son esprit et son corps avec un puissant démon), de conflits entre immortels, mais tout cela ne nous mène pas beaucoup plus loin qu'une suite de combats où les personnages sont de plus en plus forts. Cette même suite de combats que j'avais pu apprécier dans Dragon Ball Z car je découvrais le genre, ici, elle m'a lassé presque dès le départ. Le schéma narratif suit la base du genre Nekketsu : successions de rebondissements, valeur négative (le méchant est le plus fort) - valeur positive (le héros sort une botte secrète) - valeur négative (le méchant cachait son jeu et est en fait encore plus puissant) - valeur positive (grâce à l'aide d'untel ou de tel artefact, le héros reprend le dessus) - etc, etc... Cela tient le lecteur en haleine un certain temps mais le tout manque tellement de surprise que celui qui a déjà ne serait-ce qu'un seul autre manga du même genre auparavant perdra tout intérêt avant la fin d'un seul album de Samourai Deeper Kyo. La série fonctionne donc pour un lectorat jeune et non blasé mais elle ne souffre aucunement la comparaison avec un bon manga du genre (Dragon Ball, Hunter X Hunter ou même Naruto).

05/11/2006 (modifier)

Franchement SdK est un bon manga, on aura beau dire c'est pas original et patati et patata, KYO est un manga très bien travaillé et très original. Tout d'abord tout le monde s'accorde à dire que ce manga est très bien dessiné, ce qui est un argument de poids, mais KYO c'est aussi une quantité impressionnante de personnages vraiment très variés avec des personnalités très fortes. L’histoire est complexe, certes, mais on n’y perd pas en plaisir, on sent que l'auteur maîtrise son sujet et ça c'est l'essentiel ! A tous les amateurs de manga SDK est à lire d'urgence!!!!

25/05/2005 (modifier)
Par Kyo-san
Note: 4/5

Voici quelques petites remarques : L’auteur étant un jeune mangaka, il a fait quelques erreurs, ce qui fait que durant les 3 premiers volumes, on ne sait pas exactement comment il va rythmer son histoire, mais on constate malgré tout qu’il y pose des bases indispensables pour la suite. Au milieu du volume 3, la tendance s’inverse complètement, et bien que l’apparence du personnage reste la même, le héros change. Kyôshirô s’efface et Kyô apparaît. Voilà un procédé narratif souvent utilisé, mais auquel l’auteur a su ajouter une part de mystère, qui il faut le dire est bien dosé. Le manga relate une époque vieille de 4 siècles. Or à ce moment là, le vocabulaire était différent. C’est le problème quand on fait un manga relatant une époque ayant existé (Comme pour Kenshin le Vagabond par exemple). Mais l’auteur a décidé de faire quelques anachronismes volontaires : entre les dialogues et les dessins. Ainsi il mêle une époque ancienne avec le langage de jeunes japonais. Un second apparaît avec l’humour : "Parce que c’est souvent dans l’exagération que naît l’originalité qui amène l’intérêt du lecteur, Akimine Kamijyo a décidé de pousser la fantaisie encore plus loin: de très nombreux gags, notamment dans les premiers tomes, prennent leur source dans l’actualité, dans notre actualité. Une anecdote survenue après la publication du premier volume en témoigne: nous avons reçu plusieurs lettres de lecteurs nous mentionnant une erreur dans ledit volume. Comme toujours dans ces cas, notre attention a redoublé et nous nous sommes penchés sur la question. Il s’agissait d’un anachronisme évident puisque l’un des personnages parlait de Viagra, un médicament qui ne pouvait évidemment pas exister à l’époque où se déroule SDK. Par acquis de conscience, la version originale a été vérifiée, et il s’est avéré que c’était une fantaisie de l’auteur. Le ton du manga était donné!" Kana. Dans le genre shonen, il y a deux catégories de séries qui comportent chacune un genre de héros différent. Evidement, pour SDKyo, c’est la seconde. Là vous auriez le droit de me dire que ça ne vous avance à rien, je le comprendrais tout à fait et irais me pendre pour me laver de ma faute. Mais faut que je m’explique. Les héros de Samourai Deeper Kyo, Kyo et Kyoshiro, sont forts dès le début, et nul ne peut leur résister, ou alors seulement le temps de quelques pages, avant de se retrouver avec un corps digne des plus grands puzzles du monde. Donc pas de quêtes initiatiques avec un héros qui connaît tout, et dont la marge d’évolution est assez limitée. Et l’intérêt alors ? Et bien, pourriez vous dire, vous lecteurs l’étendue de la force du héros ? Non, et c’est un des attraits du genre. L’envie de connaître les limites de ce glandu qui massacre à tour de bras, de savoir qui sera capable de lui expliquer la vie, de lui faire faire ami-ami avec le sol ! Et ce genre de personnage se retrouve par exemple dans Hokkuto no Ken, Détective Conan, Captain Tsubasa… . Et ici, il n’y en pas un, mais deux ! Blême majeur : sont dans le même corps. Dur dur pour un duel. Un duel qui pourrait avoir lieu, ou pas : une des intrigues principales évidement ! Un plus : l’histoire est assez bien entretenue. Des révélations sur chaque membre du groupe du héros ajoutent du piment à l’histoire, mais ne perd pas le lecteur, le ramenant finalement à l’énigme principale. De quoi remplir des pages, et le lecteur d’envie d’en connaître plus sur le monde de Samourai Deeper Kyo. Un moins : L’histoire autour des Mibus, et de leur contrôle dans l’ombre du monde assombrit pas mal l’histoire, la rendant plus sérieuse, plus proche du thriller. Là par contre on s’y perd parfois entre la relation entre Kyo, les Mibus, l’assassinat du frère de Yuya etc… . Mais bon évidemment, quand on lira le dernier tome, ça devrait s’éclaircir. Donc, certes certains stéréotypes se retrouvent, mais bon c'est pas la première fois pour un livre. Doit on blâmer le manga pour cela ? Mais dans ce cas là, il n'en faudrait lire aucun. Dans tout les mangas de cette génération, des stéréotypes se retrouvent. Mais ils ne sont pas de vulgaires copies. SDKyo n'en est pas une non plus. Elle innove sur quelques points que ne comportent pas Kenshin : déjà au niveau de l'histoire. De plus, les graphismes s'améliorent. Et je rappelle encore que c'est son premier manga relié. Rah moi j'aimerais déjà savoir dessiner comme lui avant de pouvoir critiquer les dessins. Ensuite, il est facile de caricaturer les personnages d'un manga : ça on peut le faire à tous. Et ce n'est pas franchement pas intéressant. Bref il est à acheté pour les fans d'histoire de samouraïs ou du moins à connaître. Il n'est pas au niveau de Kenshin mais s'en rapproche.

04/09/2004 (modifier)